Un été en enfer

Bram Dehouck, est un écrivain Belge né en 1978. En 2018, après avoir déjà reçu plusieurs prix importants grâce à ses écrits, il publie son deuxième roman intitulé Un été sans dormir, qui sera d’ailleurs sa première œuvre traduite en Français, après avoir déjà publié en Allemagne et en Angleterre.

Un été sans dormir par Dehouck

image : https://www.babelio.com/livres/Dehouck-Un-ete-sans-dormir/1074964

Ce roman est un polar teinté de mystère. Cela se passe à Windhoek, un petit village tranquille de Belgique. Herman et Claire Bracke vivent une vie posée tout en élevant leur fils Wesley et en veillant à vendre de bons produits dans leur boucherie, avec notamment leur spécialité : le paté Bracke, dont Herman dit être le seul à détenir le secret. Juste à coté de chez eux, Walter de Gryse, le facteur de Windhoek, vit simplement avec sa femme Magda, qui elle, est constamment jalouse de la vie de Claire. Quant à Saskia, elle est toute nouvelle dans le village, elle vit dans un des appartements sociaux. Elle est très heureuse de vivre ici et veut tout faire pour trouver un travail et vivre une vie simple et normale aux cotés de son chien Zeppos. Vous pourrez également faire la connaissance de Jan, Catherine, Ivan et bien d’autres !

Au début de juillet, les habitants du village se rassemblent pour un événement très important : leur village est désormais équipé d’éoliennes. Pour certains habitants la nouvelle est réjouissante ou inutile mais d’autres vont voir leur vie changer à cause de ces « fichues » éoliennes… notamment Herman !

Eoliennes

image : http://www.eolienne.sitew.fr/#accueil.A

Au départ, j’ai trouvé l’histoire un petit peu sans intérêt car il ne se passait pas grand chose de très intéressant. L’histoire met, je trouve, du temps à démarrer pour finalement, au bout d’un moment, s’accélérer d’un coup. Le temps passe alors très vite, les personnages rencontrent des problèmes, chacun différent, ce qui donne envie de savoir comment ils vont s’en sortir ou réagir. Ce que je trouve bien aussi, c’est que chaque chapitre est coupé en plusieurs  petites parties correspondant chacune à un personnage, ce qui fait que l’on peut suivre les histoires de tous les habitants en même temps. Par exemple, vous allez suivre une action de Herman puis, dans la partie suivante, vous allez suivre une action de Saskia au même moment. Je trouve également que certains personnages sont plutôt attachants et que, même avec les changements réguliers de personnages, l’histoire est assez simple à comprendre.

Je vous conseille donc de lire ce roman car il se passe beaucoup de péripéties et l’histoire est vraiment sympa car elle change de toutes les « histoires bateaux » dont on connaît la fin dès le début ! Et tant que vous n’aurez pas fini le livre, vous ne saurez pas comment l’histoire se termine !

Dehouck, Bram. Un été sans dormir. Mirobole, 20-09-2018. 256p.

Laura LEBORGNE, 1ES2

Les trois jours les plus longs de ma vie

Pierre Lemaitre est un écrivain et scénariste français âgé de 67 ans. Il exerce son activité de romancier depuis 2006 et a déjà reçu deux prix qui récompensent son travail. C’est en 2016 que son roman 3 jours et une vie voit le jour, un roman policier un peu particulier dans le sens où, le lecteur est directement mis au courant sur l’identité du meurtrier !

Ce livre raconte l’histoire d’Antoine, un enfant de 12 ans, qui, en décembre 1999, voit ça vie définitivement basculer. Tous ses problèmes ont commencé à la mort de son meilleur amis, Ulysse, qui n’est autre que le chien des Desmedt, ses voisins. Suite à cette perte, Antoine qui est parti s’isoler dans la forêt, laisse s’exprimer une colère qui lui fait perdre le contrôle ses gestes, ce qui va coûter la vie du petit Rémi Desmedt qui l’avait simplement rejoint pour jouer avec lui.

À partir de ce moment, un million de questions envahissent l’esprit d’Antoine, comment va-t-il se débarrasser du corps ? Faut il en parler à quelqu’un ? À sa mère ? À la police ? Faut-il s’enfuir ? Où aller ?

image : https://blog.francetvinfo.fr/bureau-londres/2014/08/28/les-petits-anglais-parmi-les-enfants-les-plus-malheureux-du-monde.html

Ce qui est intéressant, c’est que, malgré l’acte horrible d’Antoine, on peut ressentir de la peine envers lui et même la peur qu’il se fasse arrêter alors que, logiquement, on est censé être du coté de la police et souhaiter que le mystère régnant sur la disparition du petit Rémi Desmedt soit élucidé le plus rapidement possible. Le fait que le meurtrier soit un enfant de 12 ans crée donc un effet contradictoire avec ce que nous devrions ressentir.

Pour ma part, j’ai beaucoup aimé ce roman car je trouve que la proximité qui est créée avec Antoine, le meurtrier, permet de vivre l’histoire autrement que dans les autres romans policiers dans lesquels tout l’histoire est basée sur la recherche du coupable et dont on découvre l’identité au fur et à mesure, en même temps que les enquêteurs. De plus, une partie de l’histoire se déroule plusieurs années plus tard, lorsque Antoine est adulte, ce qui, je trouve, est vraiment bien car cela nous permet de voir comment il vit malgré les événements traumatisants qu’il a vécu lors de son enfance.

Je vous conseille donc de lire ce livre car c’est un roman policier qui sort de l’ordinaire et qui permet de nous faire ressentir les sentiments contraires par rapport aux lectures des romans policiers classiques.

image : http://0620056z.esidoc.fr/search.php?lookfor=trois+jours+et+une+vie

Lemaitre, Pierre. Trois jours et une vie. Librairie Générale Française, 01-03-2017. 313 p.

Laura LEBORGNE, 1ES2

Donner pour sauver !

Sandra Dal-Maso, une chauffeuse-livreuse de 27 ans, apprend, suite à un simple accident de voiture, qu’elle est en fait atteinte d’une leucémie aiguë. Elle va donc, au travers de ce livre – témoignage, évoquer son parcours lors de ses deux premières années de combat contre cette maladie, nous expliquer chaque étape avec, pour chacune d’elle, ses moments d’optimisme ou de souffrance, comme par exemple son enfermement en chambre stérile qu’elle essaie de vivre avec le sourire mais qui, au fil du temps, lui fait perdre la force de sourire.

Pour elle, il était important d’écrire ce livre afin de pouvoir sensibiliser les gens au don d’organes car si elle a bien compris une chose, c’est que sa chance d’avoir pu bénéficier d’une greffe de moelle osseuse n’est malheureusement pas donnée à tous les malades.

https://www.francedimanche.fr/temoignages/on-m-appelait-la-chauve-qui-sourit

Pour ma part, j’ai bien aimé ce livre car c’est une histoire vraie, donc écrite à partir du vécu de la personne et non pas sur des suppositions de gens qui croient savoir ce que pense et vit un malade. Pour moi, on ne peut s’exprimer sur la souffrance procurée par la maladie sans l’avoir soi-même vécue.

Ce que j’ai également apprécié lors de ma lecture, c’est la positivité de Sandra face à sa situation car s’il est vrai que certaines personnes ont tendance à se laisser submerger par leur état, Sandra à su garder l’espoir et le sourire la plupart du temps. Cela est très appréciable dans un livre comme celui-ci car je pense que cet état d’esprit incite davantage les gens à prendre ce qu’elle dit au sérieux et à réfléchir ensuite à leur implication face à toute sorte de don pour ainsi aider d’autres malades.

Je vous invite donc à lire ce livre car il fait passer un message fort et peut vous aider à prendre conscience que le don d’organes est quelque chose de très important qui peut sauver une vie et que cela n’arrive pas qu’aux autres. Tout individu est susceptible de tomber un jour malade et d’avoir besoin d’une greffe !

https://www.francedimanche.fr/temoignages/on-m-appelait-la-chauve-qui-sourit

Dal-Maso, Sandra. Mon sourire pour guérir : sauvée par un veilleur de vie. Max Milo Editions, 01-09-2013. 152p.

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Laura Leborgne, 1èreES2