Un père rejeté

C’est l’histoire d’un père et de sa fille. Un soir le père débarque chez sa fille pour lui annoncer qu’il va mourir. Ces deux personnages avaient été séparés pendant longtemps, la fille ressent donc beaucoup de haine envers son père, elle qui a beaucoup souffert de son absence. C’est pourquoi elle ne veut pas le recevoir et refuse de lui servir à boire et à manger. Ils finiront tout de même par parler toute une nuit, sous le regard d’un ami qui se nomme Ric…

Mise en scène de Carole Thibaut, pièce jouée du 19 au 29 mars et du 7 au 25 avril 2008, à Paris.

J’ai adoré cette pièce dans laquelle on se plonge facilement. J’ai ressenti beaucoup d’émotions en la lisant, notamment de la pitié, à cause du comportement de la fille envers son père. En effet celle-ci le rejette, cela peut-être compréhensible car il s’est peu soucié d’elle mais son comportement m’a rendu un peu triste, son père semblait si malheureux de cette situation. C’est une très belle pièce ou l’on peut également voir une belle relation entre le père et l’ami de sa fille, Ric, bien que celui-ci n’a pas d’avis sur la discussion entre le père et sa fille.

De par les thèmes qu’elle aborde, notamment les relations familiales, mais également le rejet de l’autre, je pense que cette pièce peut faire réfléchir.

Je conseille fortement cette pièce très agréable à lire!

Thibaut, Carole. Faut-il laisser les vieux pères manger seuls aux comptoirs des bars. Lansman Editeur, 01-02-2008. 67p.

Justine Fiévet, 1ère L

Et avec tes parents, tout va bien?

Joël Pommerat est un auteur, un réalisateur, un metteur en scène, mais avant tout un artiste contemporain qui affectionne particulièrement les relations familiales et plus précisément la difficulté relationnelle parents – enfants. Cette pièce met en scène plusieurs situations familiales, comme par exemple une petite fille qui est dans sa chambre et refuse de voir son père. L’auteur raconte parfaitement ces situations, nous plonge dans celles-ci pour nous faire ressentir de vraies émotions. On y retrouve le sentiment d’incompréhension, l’amour, la mort, le chagrin, la joie…

«Cet Enfant», texte et mise en scène de Joël Pommerat, au théâtre Paris Villette, en 2006.

Dans cette œuvre l’auteur ne passe pas par quatre chemins, il écrit nos paroles pour nous faire réagir car parfois nous ne nous rendons pas compte de la brutalité de nos paroles.

« Scène 3: LE FILS: C’est la vérité. Il a bossé toute sa vie depuis l’âge de quinze ans dans son trou. C’est ça qui est en train de le faire crever. C’est ce boulot de merde qui est en train de le faire crever. Et en plus comme un con il serait prêt à y retourner si on le retenait pas. C’est pas possible ça.

LA FEMME: Tu ne peux pas parler de ton père comme ça en sa présence.

LE PÈRE: C’est sa manière habituelle de parler. » 

On remarque bien que le fils ne parle pas correctement à son père et cela peut être très blessant pour lui, mais rien ne le choque puisque c’est sa manière habituelle de parler. Grâce à sa réponse nous pouvons remarquer que le père est habitué à cela et qu’il semble résigné.

J’ai vraiment aimé cette pièce, elle nous raconte de vrais instants de vie quotidienne. Nous sommes encore des adolescents qui sont souvent très têtus et il faut parfois voir les choses autrement pour mieux comprendre la réalité de ce qui nous entoure. À notre âge c’est très intéressant de lire cette pièce car cela nous donne une idée sur la question que nous nous posons tous : « Qu’est ce qu’être parent à l’heure actuelle ?« . En réalité, même si nous n’allons pas forcément être parents dans les années à venir ce texte permet de nous donner un aperçu de notre futur mais aussi un aperçu de ce genre de situations. Et nous, comment réagirions nous à leur place ?

Cet enfant a reçu en 2006 le prix du Syndicat de la critique du meilleur spectacle en langue française.

Joël Pommerat, Cet enfant, Actes Sud, 2010, p42.

Cousin Mathilde, 1ére L

La guerre des parents

Le dieu du carnage est une histoire qui se passe au début dans une école. Ferdinand frappe Bruno à coups de bâton. Les parents décident alors de se rencontrer pour régler le problème. Au départ les deux couples sont très sympathiques, ils tentent d’être compréhensibles. Mais par la suite cette sympathie va se transformer en dispute. En évoquant le quotidien Yasmina Reza essaie de parler des différents comportements humains comme l’égoïsme, la générosité, la responsabilité, l’indifférence, la politesse, la brutalité ….

 Afficher l'image d'origine

Cette pièce est drôle à lire parce que les adultes qui sont censé être polis, calmes et éduqués finissent par se disputer pour des choses futiles de la vie ! Chaque couple défend son enfant tout en renvoyant la faute sur l’autre. La pièce est vraiment prenante et simple à lire, nous apprenons à travers celle-ci que même les adultes sont parfois de grands enfants, et qu’ils se montrent de temps en temps moins matures que leurs propres enfants.

           Afficher l'image d'origine

James Playoult, 1èreL

Le destin d’un orphelin

Liam et Helen sont frère et sœur. Un jour, lors d’une soirée dînatoire chez Helen et son mari, Liam arrive couvert de sang! Le couple essaie alors de comprendre tant bien que mal ce qui s’est passé, mais ce que le frère raconte laisse tout le monde dans la confusion. C’est alors que le lien fusionnel qui les reliait depuis toujours se brise.

J’ai beaucoup aimé cette œuvre qui nous emporte tout au long de l’histoire. Cette pièce nous fait finalement réfléchir sur le monde qui nous entoure! Connaissons-nous vraiment nos amis? Ou nos familles? Cela nous apprend à faire attention à la vie, aux personnes nous entourant. J’ai également aimé le suspense qui plane pendant la lecture, cela nous amène à réfléchir et on se demande ce qui a bien pu arriver à Liam.

 Afficher l'image d'origine
James Playoult, 1ère L

Dieu de la dispute

Afficher l'image d'origine

Dans Le Dieu Du Carnage, l’histoire commence lorsque Ferdinand frappe son camarade Bruno au visage avec un bâton. La mère de Ferdinand veut alors se rendre chez Bruno pour que son fils s’excuse. Mais alors que les deux familles commencent chacune à expliquer le comportement de leur fil, elles vont finir par se disputer violemment. Les parents de Bruno vont tenir des propos sévères à l’encontre de Ferdinand et les deux familles vont même par la suite se faire des coups bas!

Cette histoire m’a vraiment plu, les parents défendent leur fils Ferdinand et je me dis que je ferai la même chose qu’eux. Après tout des parents se doivent d’aider leurs enfants, peut importe la situation. Et vous, ne feriez-vous pas pareil pour votre enfant? Le fait que les deux familles se disputent est assez marrant car tous cela vient d’une simple histoire de coup de bâton et les parents de Bruno sont dans l’exagération lorsqu’ils parlent de « l’agression avec arme  » sur leur fils.

Extrait de la pièce

Reza, Yasmina. Le dieu du carnage. Magnard, 01-04-2011. 107 p.

Afficher l'image d'origine

Pierrot Emilie 1ère L

La fugue d’un enfant due aux réseaux sociaux?

 

 

Screens est l’histoire d’un garçon nommé Baptiste qui a disparu depuis trois jours et dont le père Robin n’a aucune nouvelle. Il se demande pourquoi son fils de 17 ans est parti. Il met en cause l’addiction de son fils aux jeux vidéos et aux réseaux sociaux. Mais est-ce réellement la cause? Il lui reproche de passer son temps à se construire des relations virtuelles alors que lui-même passe le plus clair de son temps avec ses amis Chinois plutôt qu’avec son propre fils.  Au fur et à mesure le père va nous raconter le conflit qu’il a eu avec son fils avant son départ.

Cette pièce de théâtre est particulièrement étrange à lire car nous avons l’impression que le père se parle à lui même. Sarah Carré, l’auteure de cette œuvre, veut nous dire que les parents doivent montrer l’exemple en ce qui concerne l’addiction aux écrans. Dans la pièce le père reproche à son fils d’être addicte alors que lui passe son temps entre son portable et son oreillette. Un parent ne devrait-il pas montrer l’exemple concernant l’addiction aux écrans ?

C’est une pièce particulièrement instructive car, pour moi, beaucoup de jeunes et de parents sont accros à leurs écrans et aux réseaux sociaux, ce qui peut engendrer un fossé au niveau de l’échange, surtout que nous pouvons faire de mauvaises rencontres. Toute ces technologies peuvent gâcher une vie. Me concernant, j’ai aussi ce problème d’addiction mais j’arrive à m’en éloigner en fermant mon portable lorsque je fais mes devoirs  tandis  que d’autres non. Après tout la technologie fait partie de notre génération et nous incite à nous en servir.

Teaser de la pièce Screens – L’embellier Cie.

Carré, Sarah. Screens. Lansman Editeur, 2014. 34p.

Afficher l'image d'origine

Pierrot Emilie, 1èreL

Le disparu

Dans cette courte pièce de théâtre écrite sous la forme d’un monologue, Sarah Carré met en scène un homme du nom de Robin Reynart cherchant son fils, Baptiste, qui a 17 ans. Il a disparu depuis plusieurs jours et est introuvable. Ses parents sont divorcés et c’est son père qui l’élève seul. Au fur et à mesure de la lecture, nous pouvons remarquer que le père parle de son fils comme quelqu’un « d’addicte » à l’informatique, au téléphone et aux réseaux sociaux. Mais en réalité, il n’y a pas que le fils qui est « addicte » aux nouvelles technologies, le père l’est tout autant. Nous pouvons aussi ressentir l’inquiétude du père tout au long de son monologue.

Je n’ai pas tellement apprécié cette pièce de théâtre qui, même si elle est courte, parait longue. En effet, le fait que ce soit un monologue et qu’il n’y ait pas d’actions à part ce père racontant la vie de son fils, rend la pièce ennuyeuse. Le seul intérêt à lire cette pièce de théâtre réside donc dans la dénonciation de l’addiction à l’informatique qui touche tout le monde et pas que les adolescents.

Carré, Sarah. Screens. Lansman Editeur, 2014. 34p.

PETIT Nathan, 1L

Les écrans séparateurs

Screens est une pièce de Sarah Carré qui raconte l’histoire de Robin Reynart, un père totalement désemparé face à la disparition de son fils Baptiste, il ne sait rien à propos de celle-ci. La pièce est pratiquement entièrement un monologue : celui du père qui se demande comment la disparition de son fils a-t-elle pu arriver. Nous découvrons alors qu’avant la disparition de Baptiste les deux hommes ont une dispute. De quoi s’agissait-il? Cette dispute est-elle la raison de la disparition du jeune garçon?

 

représentation Screens juin 2015

Pour cette pièce, mon avis n’est pas vraiment positif. Tout d’abord le fait que la pièce soit écrite sous la forme d’un monologue me dérange. Ensuite, il s’agit bien sûr de mes propres goûts, j’ai trouvé l’histoire trop courte, je pense qu’elle pourrait être plus développée vue son sujet. En effet la traduction du titre de l’œuvre Screens est « écrans,  thème principale de cette pièce. J’ai trouvé à sa lecture qu’elle était un tantinet répétitive et légèrement ennuyeuse. Je pense que le thème des disputes parents/enfants au niveau des écrans ne m’intéresse pas, bien que moi-même j’utilise beaucoup les écrans tout au long de ma journée. Je pense que cette pièce pourrait intéresser beaucoup plus les parents d’adolescents que les adolescents eux-mêmes car j’ai remarqué au sein de ma propre famille que des règles étaient fixées pour la régularisation des écrans pour les enfants, mais pour les parents ces règles n’étaient pas appliquées! Cette pièce ferait certainement réfléchir les parents sur ce sujet sensible dans une époque de plus en plus numérisée.

Cette pièce a été jouée pour la première fois en 2013.

Sarah Carré, Screens ,Lansman Editeur,2014, 9euro, 36pages.

Zélie PROUST, 1ère L

L’homme veut-il avoir une vie médiocre?

           Cette pièce est divisée en deux époques. La première dans les années 1960 et la seconde dans les années 2000. Dans les années 60, Franck, un jeune employé, se fait recruter comme vendeur en porte à porte par l’oncle de sa femme pour travailler avec lui. Celui-ci rencontre des difficultés et risque de faire fermer l’entreprise par son incompétence, jusqu’au jour où… De nos jours, jeune patron, Franck (l’auteur a gardé le même prénom mais il ne s’agit pas du Frank de la première partie), engage 5 hommes âgés d’une cinquantaine d’années et n’ayant aucun potentiel pour faire de la vente en porte à porte.

          Joël Pommerat, à travers l’évolution du commerce en porte à porte, montre l’évolution de notre société. En effet s’il choisit le même prénom pour son personnage principal, c’est pour mieux critiquer notre société et son évolution. Dans les années 60, Franck se démène pour avoir du travail malgré son peut d’expérience et son manque de diplôme tandis que de nos jours, jeune chef d’entreprise diplômé, il doit s’occuper de personnes non qualifiées qui sont obligées de travailler pour bénéficier de leur retraite. La vie sentimentale des deux Franck marque aussi l’évolution des meurs. Celui des années 60 à une femme qui le respecte et le soutien malgré ses difficultés et sa situation qui ne fait qu’évoluer au fils du temps, contrairement au Franck contemporain dont la femme le trompe et demande le divorce malgré sa réussite professionnelle.

          Dans la première partie, la scène a lieu dans une chambre d’hôtel, Franck ne le sait pas mais il est mis à l’épreuve! S’il ne rapporte aucun chiffre d’affaire il sera mis dehors! C’est lors à son dernier jour qu’il commence à rapporter beaucoup plus d’argent que ses collègues. Démoralisés, ces derniers vont changer de professions. Dans la seconde partie, qui se déroule aussi dans une chambre d’hôtel, mais de nos jours, le jeune Franck montre à ses 5 employés comment réussir leur travail, seulement ces derniers veulent juste gagner de l’argent sans trop se fatiguer. Il va alors leur poser un ultimatum : s’ils reviennent sans avoir vendu de bible, car c’est ce qu’ils vendent, ils seront licenciés sur le champ! Un homme sur les cinq sera viré mais celui-ci passera la nuit avec son patron tout juste quitté par sa femme. Cela prouve que la roue peut tourner, que notre destin n’est pas tracé, on doit s’impliquer, apprendre et aimer ce que l’on fait. Cette pièce met en scène des situations qui peuvent nous arriver et nous pousser à la dépression face à l’échec d’un but que l’on s’est donné.

sxReprésentation du 20 Novembre 2012 à Lyon

           Cette pièce de théâtre est très agréable à lire, elle met en avant le contraste entre les années 60 et les années 2000. Bien que je n’ai pas connu la les années 60 je peux me rendre compte que les époques changent et qu’aujourd’hui l’homme devient égoïste avec ses semblables. Personnellement je voudrai vivre dans la société des années 60, pour vivre avec des personnes de confiances, des personnes sur qui compter. Et vous, à quelle époque auriez vous préféré vivre ?

Pommerat, Joël. La grande et fabuleuse histoire du commerce. Actes Sud, 01-10-2012. 63 p.

???

Fauqueur Chloé, 1èreL

Cette déroutante Cendrillon

Sandra, à la mort de sa mère, croit entendre une exhortation venant de cette dernière : ne jamais l’oublier sinon elle va mourir « pour de bon ». Prenant très à cœur cette tâche, elle s’offre une montre qui sonne toutes les cinq minutes pour s’assurer de ne pas oublier celle qui l’a mise au monde…

La pièce de Joël Pommerat, Cendrillon, tout comme celle de Pinocchio, du même auteur, va rapidement quitter les sentiers traditionnels du conte car si tous les éléments sont présents comme les personnages de Cendrillon, du prince, de la belle mère… ils mènent à des chemins détournés. La relation entre Cendrillon et le Prince est par exemple en tout point différente. 

Créé en 2011 et ayant fait le tour du monde, ce spectacle joué par une troupe belge mélange imaginaire et réflexion sur la réalité et sur les liens sociaux comme le mensonge des parents envers leurs enfants pour ne pas les blesser.

Cette version déroutante de Cendrillon amène une réflexion sur la mauvaise interprétation de la promesse faite à Sandra et l’on ressent de la pitié pour elle. Cependant certains éléments allègent cela par un soupçon de ridicule, comme sa montre énorme et sa sonnerie, ainsi que le personnage du père qui se laisse ridiculiser par la belle-mère et des demi-sœurs attachées à l’écran de leurs téléphones. Par exemple, la scène où le père ne comprend pas où se trouve l’entrée de la maison, car celle-ci est transparente puisque entièrement vitrée, démontre bien ce côté ridicule. Ces vitres ont une réelle symbolique. En effet, dans cette pièce miroir, nous pouvons remarquer un double jeu des acteurs qui se reflètent, comme la belle-mère qui rêve de rester éternellement jeune et la fée qui, elle, est éternelle et ne le souhaite plus car elle mène la même vie depuis plus de cent ans. Sandra et le Prince se reflètent également, et ce à travers le mensonge lié à leur mère respective. Le prince croit que sa mère va l’appeler tous les soirs alors qu’elle est morte, et Sandra croit que sa mère va vraiment mourir si elle ne pense pas à elle toutes les cinq minutes. Grâce à ces effets de miroir, Joël Pommerat revisite totalement le conte, tant au niveau de l’écriture que scéniquement parlant.

lors-des-repetitions-hier-apres-midi-ou-rien-n-a-ete-laisse_558787Cendrillon, lors de répétitions, 4 mars 2016 à l’auditorium Ibirapuera, Brésil, Joël Pommerat

Cette réécriture est surprenante, elle nous mène dans un univers très diffèrent des contes traditionnels. On rit beaucoup ! Elle sort de la version originale ce qui nous donne envie d’en savoir plus sur l’histoire de Sandra et comment elle se termine. Elle nous mène dans la réalité de la vie et non dans le côté imaginaire du conte traditionnel. Une pièce à lire ou à voir absolument !

Pommerat, Joël. Cendrillon. Actes Sud, 01-06-2013. 162 p.

etoileetoileetoileetoileetoile

CHODOROWSKI Gaëlle 1èreL