Respect et merci

Chère Maylis de Kérangal,

Je voudrais vous témoigner mon admiration car vous avez su me donner envie de poursuivre  la lecture  de chacun de vos livres.  Et vous avez une façon particulière d’écrire et de raconter qui n’est pas facile ! J’ai bien aimé vos dialogues qui étaient systématiquement immergés dans la narration et cela est inhabituel.
Dans chacun de vos romans l’eau jouent un rôle très particulier, même dans Tangente vers l’est vous nous parlez du lac  Baïkal, qui est la plus grande réserve d’eau au monde et vous précisez quels sont les ressentit des personnages à la vue de celui-ci.

 » le lac demeure visible, et s’étire, velouté, lisse, miroir du ciel, pas une ride sur l’eau, seul barque solitaire quasi immobile dans le soir qui tombe. »

J’apprécie beaucoup votre façon de décrire la réserve d’eau par le biais de cette phrase  particulièrement poétique. A mon avis avec un langage courant, n’importe qui aurait décrit ce lac comme étant immense, fait d’eau très claire, très calme, sans agitation.
Le titre de Tangente vers l’est  m’a par contre déçu car je l’ai trouvé trop explicite. Rien qu’en lisant le titre , on imagine les grandes lignes de l’histoire:  un désir de fuite vers l’est. ça ne laisse pas assez de suspense.

« Après quoi les rails irréversibles qui déplient le pays, déballent, déballent, déballent la Russie, progressent entre les latitudes 50°N et 60°N. »
Pour finir j’aimerais vous remercier d’écrire sur nous , les adolescents; nous,   les jeunes  sommes souvent laissés pour compte dans cette littérature française, mais vous, vous avez réellement cherché à nous cerner , à comprendre nos habitudes, nos réactions et je pense que c’est comme cela, en lisant des ouvrages comme les vôtres que les jeunes seront de plus en plus attirés par la lecture .
Respectueusement,
Sophie

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