Welcome to America

welcome_americaWelcome To America est une Bande Dessinée réaliser par Pierre Druilhe et publiée en Septembre 2008, elle est d’ailleurs la derniére oeuvre qu’il a publiée à ce jour. Dans cette histoire qui n’est autre qu’une histoire auto-biographique,  Pierre Druilhe va nous raconter de maniére plus ou moins réalliste son séjour en Amérique.
Dans cette bande dessinée autobiographique , nous allons découvrir l’auteur lui méme et sa vision de l’Amérique qu’il va transformer à sa maniére . Il ironise surtout sur le langage des américain qui selon lui ne savent dire que des « Coin Coin » comme un canard.

L’histoire se divise en plusieurs chapitres qui semblent plus essentiels dans la vie de l’auteur . Il n’y a donc pas de réel scénario ni de réelle histoire autre que celle de la vie de l’auteur.

Dans cette BD nous allons aussi rapidement voir une serveuse de bar qui semble être séduite par notre protagoniste mais qui, elle, contrairement aux autres américains ne va pas dire que des « Coin » mais va lui parler en Anglais.
Cette BD est assez facile à lire et montre juste sa vision par l’auteur de L’Amérique du Nord.

Alexandre Lecorché

Quartier lointain

Quartier lointain de Jirô Taniguchi raconte l’histoire d’un homme de 48 ans qui se retrouve après plusieurs années dans son village natal. Il va sur la tombe de sa mère et finit par s’endormir . A son réveil il n’a plus 48 ans mais est revenu a l’age de ses 14 ans , mais il a gardé tous ses souvenirs,  il se souvient de tout et va essayer de comprendre pourquoi son père les a abandonnés et il va aussi sans vraiment le vouloir changer le cours des événements.
J’ai trouvé l’histoire très intéressante car au fur et a mesure on découvre des secrets de famille , mais aussi car cet homme a la chance de pouvoir retourner dans le passé , de le changer et de trouver des réponses aux questions qui le hantent depuis plusieurs années .Les dessins n’ont pas de couleur , les personnages sont représentés simplement, le décor a un peu plus de détails .C’est un livre facile à livre .

Mathilde Théron

Une fille hors-normes.

Le livre « J’apprends » est un livre de Brigitte Giraud:
Ce livre présente une petite fille agée de 6 ans qui va à l’école et qui adore apprendre de nouvelles choses (d’où le titre du livre), elle adore être la meilleure de sa classe et ne veut pas être pareille que ses amis.
Cette petite fille (dont le nom nous est inconnu) a une belle-mère qu’elle nomme: « La fille qui n’est pas ma mère »,elle vit avec son père, sa soeur et son demi-frère. Sa soeur dort avec elle, mais elle n’est pas toujours là. Sa soeur a la peur de sortir et ne va donc plus au collège, elle ne sort plus.
Ce livre est original car il parle d’une fille qui adore l’école, or d’habitude,  l’école n’est pas un souhait de la part des enfants d’un certain milieu en France, pourtant elle, elle ressent le besoin d’y aller de découvrir de nouveaux paysages, des nouveaux mots..
Lorsqu’elle rentre chez elle, elle a besoin de faire pénétrer le monde de l’école dans sa maison.
Pour ma part, je n’ai pas tellement aimé ce livre car je trouve que l’auteur en fait trop à propos de l’école. Elle veut nous faire voir que la petite fille est fan de l’école, qu’elle adore y aller, qu’elle en a le besoin . De nos jours beaucoup d’enfants ne  diraient plus ça, par exemple :  » J’aime quand mon institutrice fait l’appel et que je répond présente. J’aime répondre à mon nom à voix haute, j’aime mon nom même si c’est le nom de mon père. » Ce n’est pas quelque chose que l’on entendra d’un enfants de nos jours.  » Le monde de l’école pénétre la maison » (…)
« J’aime l’école, un endroit où le monde se déploie, où tout est vierge sur des feuilles blanches. »
Elle fait passer la petite fille pour quelqu’un de très forte à l’école.. sauf qu’à 6 ans on a pas ce langage-là, c’est plutôt le langage d’un adulte qui parle de son enfance.

J’explique

J’ai trouvé ce livre intéressant à lire pour plusieurs raisons.Tout d’abord , c’est une histoire simple qui raconte la vie d’une jeune fille de son point de vue. «Un monde où il faut trouver sa place, devant derrière , seul ou ensemble. S’asseoir à sa place, rester à sa place , rester en place. Debout, je récite ma poésie. Au milieu des autres, je récite, j’apprends le regard des autres. Les yeux qui s’agrippent à ma blouse , à ma robe qui dépasse de ma blouse. Dire ma poésie sans hésitation , long tunnel sans respirer , avancer jusqu’au bout , puis m’asseoir enfin , oubliée pour un temps. Provisoirement sauvée.Un monde où le danger existe. Je pressens, malgré la voix rassurante de ma première institutrice, que le groupe est une menace, une force aussi, une bête qui bouge, jamais assoupie. »Mais aussi pour toutes les descriptions d’objets que l’auteur fait sans oublier que son personnage est une jeune fille.«Ma poupée préférée s’appelle Martine. Elle marche quand on lui tient la main. Elle prononce aussi plusieurs phrases: «Oh , je t’aime maman!» , «Viens jouer à la classe!», «Change-moi de robe» , «Peigne mes cheveux s’il te plaît», d’une voix mécanique légèrement désespérée. »Mais surtout car dans ce livre , il y a une vraie évolution du personnage principal.Au début elle apprend des choses «simples» «J’apprends l’alphabet. Je le récite en marchant, en mangeant, en me déshabillant.Ce que je préfère est la chute , l’énumération des curiosités que sont W,X,Y,Z.» Et à la fin des choses plus «dures» «J’apprends le nerf optique, la pupille et l’iris. J’apprends le carpe et le métacarpe , le bulbe rachidien,l’hypothalamus. »

Romain knudsen

La prison

Le livre retrace l’histoire d’un jeune homme qui a fait de la prison pour le meurtre de son père. Tout au long du livre le personnage nous retrace son histoire d’amour avec une jeune fille avant la prison et ses sentiments pendant son incarcération.Il nous raconte également les rapports qu’il a avec son codétenu.Et puis il nous raconte petit a petit comment il en est arrivé a tuer son père, lui qui est un garçon timide et soumis à l’autorité. Il nous raconte la vie de ses parents et son frère avant sa naissance puis son adolescence. Il nous parle aussi de son ressenti au sein de sa famille, les tensions, la place de chacun et sa propre place.Il nous raconte donc son histoire en faisant des sauts dans le passé et le présent, la prison, jusqu’au jour fatidique de la mort de son père.
J’ai bien aimé ce livre de Brigitte Giraud tout d’abord car je ne m’attendais pas à la fin de l’histoire, à aucun moment dans son récit il nous dit qu’il est innocent. « J’ai dit que c’était moi qui avais tiré. Ils n’ont eu aucun mal à l’admettre. » (page 152)
Ensuite le livre m’a permis d’avoir une vision plus réaliste de la prison, alors que je n’en avais que des préjugés, grâce aux nombreuses figures de style utilisées.« les matins à la prison sont comme des matins d’hiver. la première sensation est le froid autour mais aussi à l’intérieur. » (page 23)
Enfin la relation qu’entretien Marianne et le narrateur me semble compliquée. A la fin du livre on comprend que le narrateur s’est dénoncé à sa place, mais cette dernière ne lui rend pas visite lors de son incarcération. »Marianne, nous en sommes aujourd’hui au même point. c’est-à-dire nulle part. Tu t’es retranché au plus secret de toi même. » (page 20)

La chambre des secrets ?

La chambre des parents est un livre  accessible à tous et facile à lire, écrit par Brigitte Giraud. Il est raconté du point de vue d’un jeune, détenu en prison pour avoir tué son père qui est le personnage principal. Il mélange sa vie en prison avec Mario son camarade de chambre et sa vie avant la prison. Il a un grand frère dont on ne connait pas le nom tout comme lui. Il raconte sa vie difficile avec un père absent dans la vie de la famille, une mère calme et une fille dont il est amoureux. Cette fille s’appelle Marianne et elle connait une relation difficile avec sa mère. Durant toute l’histoire le personnage principal se pose des questions sur sa vie : ce qu’il fait ici en prison, comment sa mère l’accueillera à son retour de prison, quelle sera la réaction de Marianne…

Alors que le héros faisait son service militaire, Marianne lui demande de rentrer d’urgence. Ils arrivent dans la chambre des parents et aperçoivent le père du narrateur et Irène, la femme de ménage qui s’avère être la mère de Marianne, allongés dans le même lit. Ne pouvant accepter cela, Marianne prend un fusil et tire, le père tombe raide mort et le jeune amoureux se dénonce à la police. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé en prison.

Moi qui ne suis pas un très grand lecteur, je trouve cette histoire très accrochante, du fait qu’il y ait du suspens et que l’histoire soit racontée à l’envers. L’histoire se termine brusquement ce qui nous amène à nous poser de nombreuses questions. Le point de vue interne utilisé nous permet de ressentir ce que ressent le personnage principal. Enfin les évènements sont prenants et l’histoire bien organisée.

Jusqu’où peut mener l’amour ?

La chambre des parents est un livre de Brigitte Giraud .

Ce livre est particulier car dès le début le narrateur annonce qu’il a tué son père, cela intrigue le lecteur jusqu’à la fin du livre, nous nous posons des questions,  ce qui peut nuire a la lecture. « j’ai tué mon père »
De plus nous ne connaissons rien du narrateur, même pas son nom, juste qu’il va sortir de prison car il a tué son père et qu’il lui tarde de retrouver sa mère. Il avait un ami en prison « Mario » , c’est à cet ami que le narrateur racontait pourquoi et comment il en était arrivé là.

Sa famille est sous l’emprise d’un père qui ne décide de rien, qui ne s’occupe pas de ses enfants avec une mère soumise a celui-ci  » l’engourdissement de mon père la terrifiait, lui ôtait toute confiance »

Enfin vient l’histoire d’amour avec Marianne qui l’entraine vers une fin dramatique, l’amour du narrateur pour Marianne va lui valoir 12 ans de prison (le père du narrateur trompait sa mère avec la mère de Marianne), ces 12 ans pour avoir avoué un crime qu’il n’a pas commis à cause de l’amour « C’est Marianne qui a tirée » car lui ne pouvait pas accomplir un tel geste  « j’ai dit que c’était moi qui avais tiré ».

J’ai bien aimé ce livre pour la description des personnages et pour la démonstration de l’emprise de l’entourage sur  certaines personnes faibles jouant avec leurs sentiments . L’auteur fait des allers-retours dans le temps pour raconter son histoire, ce qui peut désorienter le lecteur.

Elle apprend.

Il a fallu un peu de temps pour que je m’habitue à ce livre… Il est écrit par petits paragraphes avec de courtes phrases comme « Le cercle se dessine avec un compas » ou « Je suis la seule a savoir « … . C’est l’histoire d’une petite fille de son entrée en CP jusqu’au collège. Les petits paragraphes s’enchaînent en racontant son quotidien, par petites touches et en donnant quelques fois des détails sur sa vie. Elle a un père, une sœur (qui n’est pas beaucoup là), un demi-frère et celle qu’elle appelle « celle qui n’est pas ma mère » dont on suppose qu elle est a belle-mère. Elle raconte l’école, la maison, la gymnastique. Il y a du mystère dans sa vie car elle n’a pas ou plus de maman, on comprend certaines petites choses au compte-gouttes mais tout ne sera pas éclairci à la fin du livre. Elle n’a pas l’air très malheureuse mais pas très heureuse non plus alors elle se raccroche à l’école et elle apprend.

« Celle qui n’est pas ma mère »

ClickHandler-1En trois chapitres et 150 pages, Brigitte Giraud présente une histoire simple et douce, une leçon de choses vécues par une jeune fille qui raconte son monde, ses univers. Nadia a six ans, une grande sœur qui a peur de tout et finira chez les fous, un jeune demi-frère qui n’a peur de rien. Elle vit sous la responsabilité de celle « qui n’est pas sa mère » (qu’elle n’apprécie guère) et d’un père qui fait ce qui peut comme il peut, souvent mal. Enfant puis adolescente, elle découvre le monde en baignant dans deux univers étanches : celui de l’école et celui de la maison. Nadia vit à Lyon dans une Zone à Urbaniser en Priorité au lendemain de la guerre d’Algérie. Comment expliquer que cette dernière ne figure dans aucun livre ? Ce n’est pas à l’école qu’elle entend parler des Pieds-Noirs, des Harkis, des Fellaghas et des ratonnades, mais dans l’escalier de son immeuble. Ce n’est pas à l’école qu’elle apprend qu’elle est une fille d’appelé. Elle apprend pourtant beaucoup de choses à l’école : un autre monde et aussi qu’on ne peut pas tout dire, surtout aux adultes.

Douloureux

thDans une semaine, un homme va sortir de prison après avoir purgé une peine de douze ans pour parricide. Il va enfin sortir et l’angoisse point. Où aller ? « Une chose était encore possible : m’en revenir auprès de ma mère vieillissante, usée par la vie et le chagrin. On n’échappe pas au passé. Ma mère, le seul être au monde qui m’ouvrira encore sa porte parce qu’elle sait pourquoi j’ai tué Papa. »Le lecteur va apprendre au fil des pages ce qui l’a construit ou plutôt  « déconstruit », ce qui l’a acculé dans cette situation désespérée. La vérité éclatera dans les toutes dernières pages de ce huis clos maîtrisé, terrible et magnifiquement humain.