La prison

Le livre retrace l’histoire d’un jeune homme qui a fait de la prison pour le meurtre de son père. Tout au long du livre le personnage nous retrace son histoire d’amour avec une jeune fille avant la prison et ses sentiments pendant son incarcération.Il nous raconte également les rapports qu’il a avec son codétenu.Et puis il nous raconte petit a petit comment il en est arrivé a tuer son père, lui qui est un garçon timide et soumis à l’autorité. Il nous raconte la vie de ses parents et son frère avant sa naissance puis son adolescence. Il nous parle aussi de son ressenti au sein de sa famille, les tensions, la place de chacun et sa propre place.Il nous raconte donc son histoire en faisant des sauts dans le passé et le présent, la prison, jusqu’au jour fatidique de la mort de son père.
J’ai bien aimé ce livre de Brigitte Giraud tout d’abord car je ne m’attendais pas à la fin de l’histoire, à aucun moment dans son récit il nous dit qu’il est innocent. « J’ai dit que c’était moi qui avais tiré. Ils n’ont eu aucun mal à l’admettre. » (page 152)
Ensuite le livre m’a permis d’avoir une vision plus réaliste de la prison, alors que je n’en avais que des préjugés, grâce aux nombreuses figures de style utilisées.« les matins à la prison sont comme des matins d’hiver. la première sensation est le froid autour mais aussi à l’intérieur. » (page 23)
Enfin la relation qu’entretien Marianne et le narrateur me semble compliquée. A la fin du livre on comprend que le narrateur s’est dénoncé à sa place, mais cette dernière ne lui rend pas visite lors de son incarcération. »Marianne, nous en sommes aujourd’hui au même point. c’est-à-dire nulle part. Tu t’es retranché au plus secret de toi même. » (page 20)

La chambre des secrets ?

La chambre des parents est un livre  accessible à tous et facile à lire, écrit par Brigitte Giraud. Il est raconté du point de vue d’un jeune, détenu en prison pour avoir tué son père qui est le personnage principal. Il mélange sa vie en prison avec Mario son camarade de chambre et sa vie avant la prison. Il a un grand frère dont on ne connait pas le nom tout comme lui. Il raconte sa vie difficile avec un père absent dans la vie de la famille, une mère calme et une fille dont il est amoureux. Cette fille s’appelle Marianne et elle connait une relation difficile avec sa mère. Durant toute l’histoire le personnage principal se pose des questions sur sa vie : ce qu’il fait ici en prison, comment sa mère l’accueillera à son retour de prison, quelle sera la réaction de Marianne…

Alors que le héros faisait son service militaire, Marianne lui demande de rentrer d’urgence. Ils arrivent dans la chambre des parents et aperçoivent le père du narrateur et Irène, la femme de ménage qui s’avère être la mère de Marianne, allongés dans le même lit. Ne pouvant accepter cela, Marianne prend un fusil et tire, le père tombe raide mort et le jeune amoureux se dénonce à la police. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé en prison.

Moi qui ne suis pas un très grand lecteur, je trouve cette histoire très accrochante, du fait qu’il y ait du suspens et que l’histoire soit racontée à l’envers. L’histoire se termine brusquement ce qui nous amène à nous poser de nombreuses questions. Le point de vue interne utilisé nous permet de ressentir ce que ressent le personnage principal. Enfin les évènements sont prenants et l’histoire bien organisée.

Jusqu’où peut mener l’amour ?

La chambre des parents est un livre de Brigitte Giraud .

Ce livre est particulier car dès le début le narrateur annonce qu’il a tué son père, cela intrigue le lecteur jusqu’à la fin du livre, nous nous posons des questions,  ce qui peut nuire a la lecture. « j’ai tué mon père »
De plus nous ne connaissons rien du narrateur, même pas son nom, juste qu’il va sortir de prison car il a tué son père et qu’il lui tarde de retrouver sa mère. Il avait un ami en prison « Mario » , c’est à cet ami que le narrateur racontait pourquoi et comment il en était arrivé là.

Sa famille est sous l’emprise d’un père qui ne décide de rien, qui ne s’occupe pas de ses enfants avec une mère soumise a celui-ci  » l’engourdissement de mon père la terrifiait, lui ôtait toute confiance »

Enfin vient l’histoire d’amour avec Marianne qui l’entraine vers une fin dramatique, l’amour du narrateur pour Marianne va lui valoir 12 ans de prison (le père du narrateur trompait sa mère avec la mère de Marianne), ces 12 ans pour avoir avoué un crime qu’il n’a pas commis à cause de l’amour « C’est Marianne qui a tirée » car lui ne pouvait pas accomplir un tel geste  « j’ai dit que c’était moi qui avais tiré ».

J’ai bien aimé ce livre pour la description des personnages et pour la démonstration de l’emprise de l’entourage sur  certaines personnes faibles jouant avec leurs sentiments . L’auteur fait des allers-retours dans le temps pour raconter son histoire, ce qui peut désorienter le lecteur.

Douloureux

thDans une semaine, un homme va sortir de prison après avoir purgé une peine de douze ans pour parricide. Il va enfin sortir et l’angoisse point. Où aller ? « Une chose était encore possible : m’en revenir auprès de ma mère vieillissante, usée par la vie et le chagrin. On n’échappe pas au passé. Ma mère, le seul être au monde qui m’ouvrira encore sa porte parce qu’elle sait pourquoi j’ai tué Papa. »Le lecteur va apprendre au fil des pages ce qui l’a construit ou plutôt  « déconstruit », ce qui l’a acculé dans cette situation désespérée. La vérité éclatera dans les toutes dernières pages de ce huis clos maîtrisé, terrible et magnifiquement humain.