Conditions d’admission au concours d’aspirant

Après avoir lu Petites natures mortes au travail de Yves Pagès. La nouvelle que j’ai le plus aimée est : Police de caractère. Ce texte traite de l’actualité, des métiers qui se rapportent aux forces de l’ordre. Dans ce passage nous faisons la connaissance d’un aspirant qui fait passer des épreuves au concours d’entrée de police. Les futurs policiers doivent répondre à des critères précis pour être candidat. D’abord ils doivent avoir la nationalité française : « ils sont français d’état civil » ( l.1 ), des propos racistes sont inscrits sur les portes. Les hommes et les femmes doivent être de bonne taille, « le candidat prouvera qu’il mesure au moins 1m 71 « ,  » les candidates se contenteront de dépasser les 163 centimètres » ( l.8 à 14 ). On peut voir qu’ils seront évalués dans tous les domaines, sur le plan physique  » courir 60 mètres, grimper 5 autres mètres à la corde lisse et lancer 7 kilos 257 grammes dans un bac à sale  » ( l.3 à 5). Sur le plan intellectuel, ils devront réaliser une épreuve écrite la dictée, «  l’épreuve reine du concours la dictée « . Cette dictée a aussi été proposée aux générations d’alphabétisés donc on peut penser qu’elle est facile. Elle est proposée au concours car elle rappelle les portraits robots présents dans les commissariats.

Les aspirants « Gardiens de la Paix »

Parmi les 23 nouvelles du recueil Petites natures mortes au travail d’Yves Pagès, J’ai choisi de prendre Police de caractères. Honnêtement je ne sais pas trop quoi en penser, cette petite histoire fictive dénonce un stéréotype, peut-être vrai d’ailleurs, du métier de Policier. Le titre en lui même un jeu de mot, en effet La police de caractères ( ou police d’écriture ) est un groupe de lettres ( ou encore glyphes dans certaines langues ) permettant de constituer un alphabet. Alors que qu’ici les policiers ne connaissent rien à l’orthographe, comme le prouvent les messages sur le cabinets  » va mourire « , « toi-maime » ou encore « bande de cus nuls« , mais ce sont certainement « des interpellations qu’aspirants policiers et cancres suspects se sont échangés dans l’anonymat« . A ajouter que nos futurs Gardiens de la Paix sont tous titulaires d’un simple Brevet des collèges ( BEPC ). Les conditions physiques pour intégrer les rangs des Policiers ne semblent  pas être trop difficiles non plus, excepté la visite médicale avant d’endurer le « parcours du combattant ». Un dernière chose encore mise en avant est : la dictée. Les premières lignes de cette dictée ont probablement été choisies pour le caractère anthropométrique, ce qui rappelle «  les portraits-robots qui hantent les romans de gare et les registres de commissariat « . C’est également le personnage principal (dont on se sait pas le nom), remplaçant d’un surveillant se faisant porter pâle, qui cite la dictée aux prochains policiers, un véritable « pensum« . Pour conclure, cette nouvelle fictive expose un fait bien réel, Yves Pagès veut-il confirmer le stéréotypes de officiers analphabêtes ?