Welcome to America

welcome_americaWelcome To America est une Bande Dessinée réaliser par Pierre Druilhe et publiée en Septembre 2008, elle est d’ailleurs la derniére oeuvre qu’il a publiée à ce jour. Dans cette histoire qui n’est autre qu’une histoire auto-biographique,  Pierre Druilhe va nous raconter de maniére plus ou moins réalliste son séjour en Amérique.
Dans cette bande dessinée autobiographique , nous allons découvrir l’auteur lui méme et sa vision de l’Amérique qu’il va transformer à sa maniére . Il ironise surtout sur le langage des américain qui selon lui ne savent dire que des « Coin Coin » comme un canard.

L’histoire se divise en plusieurs chapitres qui semblent plus essentiels dans la vie de l’auteur . Il n’y a donc pas de réel scénario ni de réelle histoire autre que celle de la vie de l’auteur.

Dans cette BD nous allons aussi rapidement voir une serveuse de bar qui semble être séduite par notre protagoniste mais qui, elle, contrairement aux autres américains ne va pas dire que des « Coin » mais va lui parler en Anglais.
Cette BD est assez facile à lire et montre juste sa vision par l’auteur de L’Amérique du Nord.

Alexandre Lecorché

On devient une machine

Sans titre

L’Excès-l’Usine écrit par Leslie Kaplan a été publié en 1982 par les éditions P.O.L. C’est un écrivain français né à New York mais elle a grandi en France et participé au mouvement de Mai 1968.
L’histoire se passe dans différentes usines situées près des grandes villes. Leslie Kaplan veut nous raconter la vie à l’usine. Elle se met dans la peau du personnage, une ouvrière travaillant à la chaîne. On comprend que l’usine nous fait perdre la notion du temps, qu’on vit et qu’on meurt avec l’usine. On en devient même une machine, on ne se pose pas de questions, on survit.
Bolzan Sonny

L’usine d’après Leslie Kaplan

     L’excès-L’usine est un roman contemporain de Leslie Kaplan. Elle est née à New-York en 1943, elle a été élevée à Paris par une famille américaine mais elle écrit ses livres en français. Après des études de philosophie, d’histoire et de psychologie, elle travaille deux ans en usine et participe au mouvement de Mai 68 (révolte étudiante parisienne qui gagne peu à peu la France et le monde ouvrier).
Elle commence à publier des livres en 1982, notamment avec son livre L’excès-L’usine.

Dans cet ouvrage, l’auteur plonge le lecteur dans l’univers de l’usine, univers qu’elle connait bien pour y avoir travaillé pendant deux ans.                                                                    Au fil de la lecture, il ne semble n’y avoir plus qu’un univers, celui de l’usine, dans laquelle on  vit jour et nuit. Elle est le poumon des ouvriers : <<On est dedans, dans la grande usine, celle qui respire pour vous.>> (page 11)                                                                 De plus, son écriture, proche de la poésie, est faite de mots simples et de phrases courtes qui créent un rythme saccadé, propre à l’usine :
<<On est dans l’usine, on va.                                                                                                   On se déploie, on avance.                                                                                                       On bouge un peu la pensée.>> (page 25)                                                                                      Enfin, en optant pour le pronom personnel indéfini « on », l’auteur donne à son texte un caractère universel : tout le monde peut se reconnaître dans cet univers que l’on a côtoyé de près ou de loin : <<On est debout devant une chaîne de biscottes. L’atelier est à côté du four, il fait très chaud. On ramasse une rangée de biscottes, on l’empile dans un sac. La chaîne passe. On remplit le sac. Les doigts sont écorchés par le grain des biscottes.>> (page 35)                                                                                                                                                   En conclusion, ce livre est à recommander pour mieux comprendre ce que vivent les ouvriers dans cet univers qu’est l’usine.

« Celle qui n’est pas ma mère »

ClickHandler-1En trois chapitres et 150 pages, Brigitte Giraud présente une histoire simple et douce, une leçon de choses vécues par une jeune fille qui raconte son monde, ses univers. Nadia a six ans, une grande sœur qui a peur de tout et finira chez les fous, un jeune demi-frère qui n’a peur de rien. Elle vit sous la responsabilité de celle « qui n’est pas sa mère » (qu’elle n’apprécie guère) et d’un père qui fait ce qui peut comme il peut, souvent mal. Enfant puis adolescente, elle découvre le monde en baignant dans deux univers étanches : celui de l’école et celui de la maison. Nadia vit à Lyon dans une Zone à Urbaniser en Priorité au lendemain de la guerre d’Algérie. Comment expliquer que cette dernière ne figure dans aucun livre ? Ce n’est pas à l’école qu’elle entend parler des Pieds-Noirs, des Harkis, des Fellaghas et des ratonnades, mais dans l’escalier de son immeuble. Ce n’est pas à l’école qu’elle apprend qu’elle est une fille d’appelé. Elle apprend pourtant beaucoup de choses à l’école : un autre monde et aussi qu’on ne peut pas tout dire, surtout aux adultes.