En chemin, elle rencontre…

HDenchemin-couvEn chemin

Elle rencontre…

Les artistes se mobilisent pour

le respect des droits des Femmes.

Dans cette bande dessinée, la femme apparaît en tant que victime. Elle est victime de violences au travail, de violences psychologiques, de violences conjugales, harcèlement, non accès à l’IVG… On voit bien que, dans le monde, les droits de la femme ne sont pas respectés.  La violence contre les femmes, qui constitue un des plus grands scandales en matière de droit humain, n’est pas inéluctable.Les dessins sont différents entre chaque petites BD. Il y en a en noir et blanc, en couleur, avec ou sans détails. Grâce à cela nous arrivons presque à distinguer les différents dessinateurs, auteurs.Je trouve que cette bande dessinée mobilise bien les personnes qui ont l’occasion et l’honneur de la lire. Ce sont des récits courts et convaicants pour sensibiliser. C’est triste de voir comment certaines femmes sont traitées, comment des personnes ont le culot de supprimer certains droit aux femmes. Je savais que dans certains lieux , des femmes étaient mal traitées, c’est la une triste vérité. J’ai trouvé que cette BD se lisait très facilement et  j’ai était tout de suite entraînée dans cette lecture. J’ai remarqué qu’il y avait d’autres tomes et je pense que je vais les lire.

Léna Benne

Toutes les chairs craquent

Après avoir lu le roman Qui touche à mon corps je le tue, tiré d’une histoire vraie de Marie-Louise Giraud, on peut voir les différentes conditions de vie, les véritables douleurs et les vraies souffrances endurées par 3 personnages dans ce livre.Les trois personnes de ce texte sont :  Lucie L. qui avortera dans l’obscurité de sa chambre, Marie G. qui sera condamnée et guillotinée puis Henri D. t bourreau, qui exécutera la condamnée.
Tout d’abord, nous trouvons beaucoup de descriptions sur les corps blessés des personnes qui nous montrent leur souffrance ; on imagine alors les conditions atroces dans lesquelles ils ont vécu : « Elle ne touche pas son ventre. Hier, la sonde plantée dans l’utérus, elle a roulé des heures à bicyclette. Elle a choisi les rues pavées. Elle a freiné fort, elle s’est retenue de vomir, de hurler à cause de la selle en couteau de boucher ».
Ensuite, ce roman nous parle de la mort, durant toute la lecture, il nous montre que dans les années 1940,la mort était omniprésente:  on pouvait mourir guillotiné, mourir des mauvaises conditions de vie ou avorter : « La manette est posée. Tout à l’heure, une simple pression du doigt actionnera le mécanisme, ouvrira la grenouille qui retient la flèche, libérera l’énorme masse du mouton surmontant le couperet. Le paravent, la corbeille sont mis en place, pour la tête. Pour le corps, la baignoire ».
En outre, les descriptions des corps nous font ressentir la souffrance comme si elle était en nous, en tant que lecteur. On imagine les véritables douleurs : « Toutes les chairs craquent. Tous les tissus. Tissus trop larges ou trop étroits, tissus de peau, tissus de soi ».

Ce que l’on sait de Vera Candida

« Ce que je sais de Véra Candida  » est un livre de Véronique Ovaldé. Il a reçu plusieurs Prix dont le Grand Prix des lectrices Elle, le prix Renaudot des lycéens et le prix France Télévision. Le livre en lui-même est un Flash-back Géant. Dés la première page, on est confronté à la fin du livre et donc on va remonter au fur et à mesure du livre vers cette fin ! C’est en fait la vie de Vera Candida qui nous est racontée par un narrateur omniscient  ; De la grand mère maternelle à la mère de l’héroïne et jusqu’à elle,Véra,  le livre nous raconte chaque épisode de son passé ; ce qui nous donne un livre de plus de 300 pages.
Je n’ai hélas pas aimé ce livre contrairement aux critique trouvées sur internet.

Premièrement, je n’ai pas réussi à aimer cette histoire. Je ne me suis pas senti concerné par la vie du personnage principal. J’ai trouvé son histoire triste et dramatique et n’ai pas ressenti l’espoir annoncé et que d’autres lecteurs ont pu trouver à la lecture. « Jusqu’à Vera Candida,qui fuit Vatapuna pour se forger un autre destin… »
Je n’ai pas trouvé le destin de Véra formidable, au contraire, j’ai trouvé sa vie trop compliquée et dure.
Ensuite, je ne suis pas attiré par les romans biographiques , je pense que plus tard je comprendrai mieux ce livre car il est compliqué .J’ai du mal à voir les liens entre les différentes émotions des personnages au fur et à mesure de l’histoire même si comme je l’ai précisé, elles sont très développées.
Pourtant, Je trouve que le livre est bien écrit. Car l’auteur traduit bien les sentiment des personnages à travers un narrateur omniscient. On peut vivre et ressentir ce que ressentent les personnages.« Vera Candida eut l’impression que son sang se figeait quand la moto s’arrêta un peu plus loin devant; on aurait dit que ses veines charriaient ».Cependant les causes et les conséquences des actions de la vie de Véra ne sont pas toujours claires pour moi.

Trois générations de femmes

 « Ce que je sais de Vera Candida » est un roman de Véronique Ovaldé née en 1972, qui a été publié le 20 août 2009.

Ce roman se déroule dans un pays imaginaire appelé Vatapuna et nous raconte l’histoire de 3 générations de femmes ; La grand mère, Rose Bustamente est la «  meilleure pêcheuse de poissons volants , qui avait été la plus jolie pute de Vatapuna « . La mère Violette, fille de Rose Bustamente et Jéronimo et enfin Vera Candida.

<< Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d’une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe >>

Rose Bustamente passait son temps à pêcher des poissons volants le matin et à se reposer l’après-midi devant sa petite cabane qui se situait devant la plage sur l’île de Vatapuna. L’arrivée de Jéronimo, joueur professionnel et riche va changer sa vie complètement car il veut faire disparaître sa cabane, Rose va essayer de négocier mais finalement elle se fait violer par lui. Violette, fille de Rose et Jéronimo se retrouvera enceinte du fils du maire et alors aura lieu la naissance de Vera Candida qui tombera à son tour  enceinte à l’âge de 15 ans. Vera Candida partira loin pour construire sa vie et éviter à sa fille de faire la même erreur qu’elle.

Personnellement quand j’ai commencé à lire ce roman, je ne le trouvais pas très intéréssant, mais peu a peu l’histoire est devenue de plus en plus agréable à lire. Cette histoire nous raconte la vie de 3 femmes dominées par des hommes. Je trouve que ce roman est dramatique et violent pour Rose, Violette et Vera, mais pas pour Monica Rose, la fille de Vera Candida car elle, elle  a au moins une chance de ne pas commettre la même erreur que sa mère. Ce roman apprend aux femmes qui ont vécu cette même expérience à être courageuses et d’avoir le droit de choisir leur destin.