Sous le déguisement!

J’ai lu « Petites natures mortes au travail » de Yves Pagès,l’histoire qui m’a plu est Pluto que rien.C’est l’histoire de José qui travaille comme mascotte a Marne-la-Vallée, à Disney land.Il nous raconte ce qui se passe sous son déguisement de Pluto ,et comment il est traité.On voit les conditions de travail du narrateur sous le costume: »on m’agrippe », »pire qu’un sauna a l’intérieur », »on m’aboie dessus »,.Ce texte montre aussi l’autre apparence de Disney: »coulisse  préfabriquée », »comédien domestiques », »acheter mon silence ».Elle m’a plu aussi aussi car elle est  simple à lire,on comprend directement  ce que éprouve le narrateur. Voila pourquoi j’ai bien aimé le texte.

 

Liberté d’expression et licenciement

La nouvelle dont j’ai choisi de parler est  » Il était une fois l’aliénation ». Elle fait partie des vingt-trois courts récits du recueil  »Petites natures mortes au travail  » d’Yves Pagès.
Jean-Louis, Fabricio et Thomas sont trois employés d’une même entreprise, ils travaillent dans le même service. On suppose qu’ils travaillent derrière un bureau. Ils prennent tous les trois leur repas dans le self de l’entreprise. Jean-Louis est diplômé en communication Ces trois individus ne s’entendent pas, Jean-Louis ne se sent pas à sa place et décrit ses collègues comme immatures. Il se voudrait docteur en économie mais est là, dans cette entreprise, dans ce réfectoire, en collaboration avec Thomas et Fabricio…
L’aliénation est la situation de quelqu’un qui est dépossédée de ce qui constitue son être essentiel, sa raison de vivre, d’être. Jean-Louis est aliéné. En travaillant avec ces deux imbéciles, il a perdu sa liberté d’expression, ils la lui ont enlevée, ils l’ont étouffé par leur moqueries et critiques. Ce n’est pas seulement à propos de Fabricio et Thomas, il y a aussi le réfectoire, lieu d’échanges et persécution.
À trop être entouré par des personnes moralement répréhensibles, on finit par perdre toute raison d’exister. La perte de raison d’exister, de volonté, mène inévitablement à l’abandon. L’entreprise où travaillent ces trois personnages est sujette à de nombreux licenciements. Mais licencier coûte de l’argent, l’employeur doit verser des indemnités de licenciement. Pourquoi ne pas simplement pousser ses employés à la démission et leur offrant des conditions de travail inadaptées ? C’est la logique de cette entreprise dont nous parle Ives Pagès. Le réfectoire sert d’arme à l’entreprise : «  Si certains résistent encore, on les pousse à bout lors d’une ultime assemblée, dans la grande salle de cantine justement « . On nous dit même, à travers les pensées de Jean-Louis, que les trois employés, Jean-Louis, Thomas et Fabricio auraient presque été mis ensemble volontairement à cause de leur différence. L’abandon, c’est ce qui pousse Jean-Louis, au  » suicide public  » et lui fait perdre sa place au sein de l’entreprise. J’ai beaucoup aimé cette nouvelle car elle montre un aspect du monde du travail très cruel. Yves Pagès aborde trois thèmes importants : l’oppression dans le monde du travail:  »entamer à vif », l’impact du comportement abusif:  »Un mot de trop, tu t’es suicidé publiquement’‘, de la persécution, et l’injustice : le patron est un  » fils à papa  » qui préfère pousser ses employés à la démission plutôt que de les licencier pour gagner plus d’argent.