Minuscule chronologie de la figuration
Paul Ardenne écrit dans son livre, que « le traitement artistique du corps propre au XXe siècle se révèle concordant aux accidents symboliques majeurs alors enregistrés par l’histoire », en particulier la « crise profonde est sans doute irréversible, de l’humanisme, que précipite les tragédies de l’histoire, à commencer par la solution finale et la mise en place par les nazis de l’Industrie de la mort planifiée. »
Pour Paul Ardenne, ( Image corps–figures de l’humain dans l’art du XXe siècle, Editions du Regard, 13 février 2001), le corps devient « corps d’expérience », valorisé, non comme le corps fictif ou le corps rêver ou idéalisée, mais « un corps luttant contre les conditionnements, vivant le monde en vérité, à sa mesure, en réduisant le plus qu’il est possible la part de l’aliénation (à commencer par l’aliénation à l’esthétique acquise), corps représenter qui serait comme le miroir de ce corps à la reconquête de lui-même ».