Evolution de la politique suisse vis à vis des drogues dures : de la répression à la prévention

Un enquête approfondie par Julie Baumann – Novembre et Décembre 2017

Cannabis – Photo : Pixabay

Pendant les années 80 et 90 la Suisse a été confrontée à un vaste problème de drogue. Le problème s’est surtout présenté dans un parc près de la gare de Zurich qui s’appelle Platzspitz. À partir de 1986, ce fameux lieu était devenu un point de rencontre pour les toxicomanes de toute l’Europe. Parce que ni la police ni les élus n’ont lutté contre la scène ouverte, le nombre des personnes qui s’y droguaient est monté à 2000 personnes par jour. Avec le temps, la police a perdu le contrôle, ce qui a amené un appauvrissement et une paupérisation des toxicomanes. D’un jour à l’autre, le parc a été fermé en 1992. Mais cette mesure n’a pas arrêté la scène de drogue, qui s’est simplement déplacée. C’est là où les autorités ont réalisé que le modèle de répression ne résoudrait pas le problème des drogues. En conséquence le gouvernement a lancé des campagnes de prévention et a ouvert des salles stériles dans lesquelles les toxicomanes peuvent se droguer avec moins de risque pour leur santé. En outre, l’état a établi des programmes de désaccoutumance et de réinsertion, pour que les personnes dépendantes puissent reprendre une vie normale sans discrimination.

Conséquences sur la législation concernant le cannabis
La libéralisation des drogues dures a ouvert la discussion sur le cannabis, qui est la substance illégale la plus consommée en Suisse. Environs 500 000 personnes consomment régulièrement du cannabis et un sur cinq en a déjà fumé. Mais pourquoi légaliser le cannabis ? Depuis 2012, on a le droit de porter au maximum 10g de cannabis par personne pour sa consommation personnelle, mais si on est arrêté par la police on doit payer une amende de 100.- CHF (85 euros).  De plus, la vente, la culture et la consommation du cannabis contenant moins de 1% de THC (la substance psychoactive du cannabis) est devenue quotidienne. Il existe des boutiques spécialisées et depuis l’été 2017, un des plus grands distributeurs vend des cigarettes avec du cannabis CBD ( Une substance du cannabis qui est peu psychoactive).

Arguments scientifiques en faveur d’un usage médical du cannabis

Des recherches récentes montrent que la marijuana peut aider les gens qui souffrent des douleurs chroniques et des gens qui sont affectés par des maladies encore mal connues. De plus, le CBD contenu dans le cannabis peut inhiber la croissance des cellules cancéreuses.

On le voit, les questions concernant les usages des drogues et leur réglementation sont plus complexes que le simple débat moral auquel elles sont souvent réduites.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les activités de l’atelier bénévolat cet automne…

Interview des étudiants de l’atelier bénévolat avec Véronique Sorin – Les rédacteurs de l’atelier webzine – Automne 2017

Introduction

L’atelier bénévolat, conduit par Véronique Sorin, a permis a des étudiants de l’Institut de découvrir des lieux de vie et diverses associations à Tours.

Si tous les contacts et les pistes d’action envisagées n’ont pas tous pu aboutir, c’est le récit des plus belles expériences que nous vous proposons ici avec la collaboration des étudiants de l’atelier bénévolat qui sont venus par deux fois, nous raconter leurs aventures (Caroline, Florence, Alma et Thibault, Tsung Yung, Sonia, Mohammed, Ilenia)

Parmi les projet réalisés qui nous ont été présentés, nous en avons choisi deux :

  1. La participation à des ateliers dans une maison de retraite (Courteline)
  2. La vente de gâteaux destinés à une association d’aide aux enfants malades et aux personnes en maison de retraite (Les Blouses Roses)

A la maison de retraite…

Caroline, une étudiante américaine, a raconté une activité qu’elle venait de réaliser à la maison de retraite. Isabelle, une animatrice les a présenté aux résidents et membres du personnel qui préparaient une pièce de théâtre pour Noël. La pièce montre un voyage dans toute l’Europe. L’un des résidents, âgé de 90 ans, a joué du bouzouki, une sorte de guitare grecque. Il y avait également Evelyne, une bénévole dont la mère est résidente dans cette maison de retraite. En plus d’un autre membre du personnel technique, était présent également Marc, le responsable que connaît Véronique Sorin.

Florence, une étudiante belge, a participé à un concours de pétanque dans cette même maison de retraite. Elle a raconté avoir accompagné les résidents jusqu’au jardin puis participé à l’une des équipes. A la fin des matchs, l’équipe finaliste a gagné une coupe. Le concours s’est terminé par un goûter. Elle a trouvé l’ambiance agréable et déclaré que la pétanque était une bonne idée pour inciter les résidents à bouger même si cela est difficile pour certains. Florence a participé à des ateliers chaque semaine depuis cette rencontre!

Vente de gâteaux

Pour aider l’association les Blouses Roses à récolter de l’argent pour leur permettre d’acheter des jouets, des jeux et des CD pour les enfants malades à l’hôpital ou des personnes âgées en maison de retraite, l’atelier bénévolat a décidé d’organiser une vente de gâteaux à l’Institut.

Préparation des gâteaux – Sonia et Mohammed ont participé à la préparation des gâteaux. C’était la première fois qu’ils suivaient ces recettes de brownies au chocolat et de madeleine au citron. La séance de cuisine a été longue (environ quatre heures) en raison de la nouveauté des recettes et du manque de matériel prévu pour préparer de grosses quantités (les recettes étaient conçues pour trente personnes). Surtout, comme il n’y avait qu’un seul four, il a fallu plusieurs fournées successives de cuisson.

Vente des gâteaux – Mohammed a raconté la préparation de la salle de la cafétéria le lendemain pour la vente avec l’installation des tables, des nappes et des parts de gâteaux. Une somme de cent quarante euros a ainsi pu être récoltée et remise à Elisabeth Chambon, présidente de l’association “Les blouses roses” qui est venue les rencontrer le jeudi suivant. Elle a déclaré que l’argent servirait à l’achat de matériel (des jeux, des CD…) pour les enfants malades et les personnes âgées.

Visite présidente Blouses roses (Photo : Tsung Yung)

Mohammed s’est dit heureux d’avoir fait cela, il s’est senti utile pour la société. Pour une prochaine expérience, il propose de varier les produits vendus (du sucré et du salé) et d’augmenter la quantité. Peut-être serait-il possible de demander à d’autres étudiants de participer en leur demandant d’amener des plats préparés chez eux.

Véronique Sorin a envisagé de réaliser ce type de vente sur une semaine en y associant également les professeurs.

De belles expériences…

Enfin, un tour de table a permis à chacun de donner les raisons de son intérêt pour l’atelier ainsi que ses éventuelles expériences de bénévolat dans son pays d’origine ou ailleurs :

  • Tsung Yung, étudiant d’origine taïwanaise mais élevé au Panama et étudiant en Angleterre a expliqué son intérêt de « pouvoir interagir avec le peuple français » et donné l’exemple de son père qui montrait toujours de l’empathie avec les personnes en difficulté.
  • Caroline, Alma et Thibault ont chacun raconté leur expérience de bénévolat en Europe de l’est ou en Afrique dans le cadre de projets scolaires lorsqu’ils étaient lycéens. Après-midi de cuisine pour Caroline, séjours d’une dizaine de jours pour Alma dans des chantiers de construction de maisons et de jardins potagers en Europe de l’est, séjour d’un mois pour Thibault qui a participé avec ses camarades et leur professeur à la construction d’un hôpital au Burundi dont il se demande aujourd’hui si la guerre ne l’a pas déjà détruit.
  • Eric, missionnaire américain, partira lui bientôt au Congo pour aller aider les populations locales.
  • Mohammed a raconté qu’en Arabie saoudite, au moment du Ramadan, des actions d’aides envers les pauvres sont courantes telles que leur donner de la nourriture ou de l’argent. Lui-même l’a déjà fait avec des amis.
  • Ilenia a raconté un bon souvenir d’adolescence en Italie. Avec une association religieuse, ils avaient réalisé des ateliers artistiques avec des personnes retardées mentales et psychiques. Cela pendant tout un été à raison de trois matinées par semaines.
  • Sonia a participé à des actions de bénévolat avec son école catholique en Colombie. Ils travaillaient avec différentes association qui s’occupent des personnes âgées, des orphelins ou des enfants en foyer. Elle a donné l’exemple de l’association Santa Cruz finance des séjours de vacances pour des enfants pauvres.
  • Yewon a expliqué qu’en Corée, les activités de bénévolat sont obligatoire au lycée (une quarantaine d’heures sur une année scolaire). Dans ce cadre, elle a accompagné et guidé des touristes étrangers pour leur expliquer la culture et l’histoire coréenne.
  • Haruka a raconté comment, au Japon, elle a participé régulièrement à des activités avec des personnes âgées quand elle avait dix ou onze ans.
  • Sarah s’est occupée de personnes âgées à l’hôpital pendant sa dernière année de lycée : elle venait leur faire des massages.

En conclusion

Enfin, les étudiants de l’atelier bénévolat ont déclaré qu’ils étaient très contents de leurs activités et qu’ils encouragent les autres étudiants à y participer. Certains étudiants, comme Florence ne sont venus que quelques fois à l’atelier, puis, une fois trouvé un lieu où s’engager dans des actions, elles n’avaient plus qu’à le vivre et venir nous raconter leurs expériences (comme jouer à la pétanque avec les gens âgées!).

Comme un message pour ceux qui s’intéressent à cet atelier mais qui ne savent pas ce qu’on peut faire là, Véronique a commenté les avantages de l’atelier bénévolat. Si vous avez des idées d’activités, vous pouvez les proposer au professeur et travailler avec une association qui vous correspond. Un professeur contactera les associations pour les inviter à cet atelier. Grâce à leurs explications, vous obtiendrez des informations utiles. Il est possible de  travailler seul(e) ou avec vos camarades. Vous pouvez choisir et décider de la manière dont vous voulez le faire. Notre professeur vous aide à vivre une expérience précieuse.

Merci à tous ces étudiants d’être venus nous raconter leurs belles expérience de vie, de rencontres.

Portraits d’étudiants de novembre et décembre

Portraits d’étudiants – Automne 2017

image : geographie.lapin.org

Petit Portrait’ de Julie par Tom

Julie est une jeune femme, elle est née en Suisse et elle vit actuellement à Winterthur, une ville suisse près de Zurich. Le 1er octobre, elle est venue en France pour participer à un cours de langue française et aussi pour des vacances. Elle est déjà venue en France avant, elle a fait un séjour à Montpellier. À l’Institut de Touraine à Tours elle a suivi un cours ‘La Langue Française’ de six semaines. Elle veut pouvoir parler Français sans accent étranger. Julie reste à Tours jusqu’au 15 décembre.

Je veux dire : Julie, tu es sympathique et je te souhaite bonne chance.
Tom Lingsveld

Portrait de Tom par Julie :

Tom est un étudiant hollandais qui est arrivé en France il fait déjà plus qu’un an. Le premier avril 2016, il a pris toutes ses affaires pour venir vivre en France avec sa femme. Ils ont ouvert un gite et une chambre d’hôte à Vouneuil-sur-Vienne, qui se trouve en pleine nature. Avant d’accueillir des touristes, Tom et sa femme ont dû mettre tout en ordre, car personne n’avait vécu dans la maison pendant six mois. Ils ont investi beaucoup de temps et d’affection à rénover les chambres et à soigner l’immense jardin.

Ce n’était pas facile de laisser leur vie aux Pays-Bas derrière eux, mais avoir passé plein de vacances en Provence, Tom et sa femme, avaient rêvé de posséder un gite en France et donc ils ont réalisé leur rêve.

D’ailleurs, même si Tom vit en France depuis un certain temps, il ne s’est pas encore habitué au fait que les magasins ne sont pas ouverts tous les jours.

Le même Tom « vu » par Haruka :

Le 23 novembre, j’ai réalisé une interview dans la salle B23 de l’institut de Touraine. C’ était Tom qui a été interrogé. Il a répondu à plusieurs questions sur lui.

De nationalité hollandaise, il habite depuis avril 2016 dans une petite ville qui s’appelle Vouneuil-sur-Vienne. Il est arrivé en France il y a environ un an et demi. Et puis il a installé et commencé** ses études à l’institut de Touraine il y a deux semaines. Il est venu en France pour trouver nouvelle chose. Selon lui, c’est intéressant de découvrir des cultures qui n’existent pas dans son pays d’origine. Malheureusement, cette semaine est la dernière de ses études dans cet institut pour lui.

Après cette école, il a des projets : voyager en Allemagne et continuer son métier. Il aura des vacances donc il y partira. Le deuxième projet est son travail. Il dirige une maison pour loger des touristes (on appelle ça un gîte et chambre d’hôtes). Déjà environ 60 touristes ont utilisé cette maison. Il continue ce travail après son retour. Cependant, il prendra des grandes vacances dans 5 ans ! Alors il voudrait partir découvrir d’autres pays.

Voilà ce sont les informations données par Tom. Le 23 novembre, interview réalisée par Haruka Sato

Portrait de Jemma par Sébastien :

Bonjour, je vous présente Jemma. Elle est venue depuis Londres jusqu’à Tours dans la voiture d’une amie. Elle connaît déjà bien la France pour y être venue souvent en vacances. Elle apprécie la nourriture, le bon vin et un mode de vie plus paisible qu’à Londres où les gens courent tout le temps.

Jemma reconnaît la qualité de vie ici, cet « esprit français », mélange de tradition et de modernité, mais elle évite de conduire, se sentant encore peu en sécurité sur les routes aux voies inversées. Par ailleurs, depuis son arrivée au début de l’automne, elle est assez désolée par la météo qu’elle trouve épouvantable !

Jemma travaillait précédemment à Londres dans le monde des médias où elle avait d’ailleurs des amis français. Elle est actuellement en pause et en profite pour améliorer sa maîtrise du français en vue d’un éventuel futur poste à Paris ou ailleurs…

Je lui ai demandé si elle était inquiète en raison du Brexit qui pourrait compliquer les relations entre le Royaume-Uni et la France, elle m’a répondu que, selon elle, cette procédure prendrait encore de longues années et qu’il n’y avait donc pas à s’inquiéter.

Nous lui souhaitons de réussir dans ses projets de vie.

PORTRAIT de YEWON par Julie

Yewon est une coréenne qui étudie à l’Institut depuis le 23 Septembre. Elle s’est spécialisée en littérature française et grâce au programme d’échange avec son université elle est venue en France avec sept autres étudiants coréens. Avant de venir ici, Yewon avait peur car c’est la première fois pour elle d’être loin de sa famille. En outre, elle avait entendu que les pickpockets étaient nombreux en France et cela l’effrayait. Mais après avoir vécu en France pendant deux mois, elle a réalisé que la France est un pays sûr.

Les deux grandes différences entre la Corée et la France qu’elle a remarqué sont d’un côté les chiens et de l’autre les bâtiments. Les chiens français sont beaucoup plus grands que les chiens coréens, mais c’est l’opposé avec les maisons. Pour elle, les maisons françaises sont très basses, car elle est habituée aux tours.

Ce qui l’étonne concernant la France ce sont les préjugés puisque la plupart d’eux se sont révélés être vrais. Par exemple, on dit que les française mangent souvent de la baguette et du coup c’est vrai.

ESPAÑA & CATALUÑA

Par Raquel Fernández Fernández // Octobre 2017

Manifestation à Barcelone (Espagne) – Par le journal “El Periodico de Aragón” Octobre 2017

D’abord, je voudrais commencer en précisant bien que cet article n’est pas écrit avec l’intention de juger les Catalans. Je sais bien que c’est un sujet très délicat, cependant je voudrais vous exprimer mon opinion.
Il faut prendre conscience qu’il existe la Constitution Espagnole, dans laquelle se trouvent les lois espagnoles les plus importantes et les plus anciennes. Dans cette constitution, on trouve une loi qui interdit de faire un référendum pour séparer une communauté autonome de l’Espagne. D’un coté, je suis pour cette loi, car si tout le monde voulait devenir indépendant, n’importe quelle communauté autonome pourrait diviser le pays et ça me semblerait triste. D’un autre coté, je suis pour faire une votation légale pour que tous nous puissions nous exprimer sur cette question qui est en train de diviser l’Espagne en provoquant la haine entre les Espagnols.
Néanmoins, je vous informe que, malgré tout, en novembre 2014, a été organisé le premier référendum illégal pour l’indépendance de la Catalogne pour lequel, le gouvernement d’Espagne n’avait pris aucune mesure concrète pour l’interdire. A mon avis, cela s’était fait alors avec l’intention de voir si la plupart de Catalans voulaient vraiment se séparer. Après tout, le pourcentage des gens qui ont voté « oui » (dans le premier référendum de 2014 et dans le second de 2017) était très élevé, mais le pourcentage des gens qui ont participé n’atteint pas la moitié du corps électoral. En effet, même avec 100% de votes qui seraient pour l’indépendance de la Catalogne dans un cadre hypothétique, si la participation de la population catalane n’était que de 20% de personnes, cela ne voudrait rien dire. La preuve c’est qu’aujourd’hui, de nombreuses entreprises et banques installées en Catalogne ont « émigré » dans le reste de l’Espagne, et par ailleurs, face à ce risque de sécession, on constate la croissance des manifestations pacifistes pour revendiquer l’union du pays.
J’estime que la racine du problème se trouve dans la corruption des politiques, comme la plupart du temps dans le monde de la politique. Ainsi, le gouvernement de la Catalogne reproche au gouvernement d’Espagne de lui voler de l’argent. Pourtant, il y a quelques années on a découvert qu’un monsieur qui s’appelle Jordi Pujol (ancien président de la Généralité catalane) avait volé des millions d’euros à la Catalogne!! Alors, est-ce que la part de responsabilité du gouvernement Espagnol disparait ? Bien sûr que non… Mais ce n’est pas parce que le président catalan Puigdemont dit que « le ciel est rouge » que c’est vrai, alors même qu’il y a des évidences qui prouvent le contraire.
En plus, pendant toute l’histoire de l’Espagne comme pays, et même sous Franco (général dictatorial qui dirigea le pays de 1939 à 1975), on a consenti à toutes les demandes catalanes pour construire des entreprises, des infrastructures de transports (TGV Barcelone-Madrid et Barcelone-Paris les plus importants), des hôpitaux avec les meilleures installations, des écoles bilingues avec les meilleures technologies, etc. À ce moment-là, le PIB de la Catalogne était plus haut que celui de Madrid grâce à cet enrichissement. Mais le gouvernement catalan et certaines personnes qui, clairement, se trompent, demandent encore plus avec ce prétexte : « Nous n’avons rien en Catalogne « .
Pour conclure je voudrais faire remarquer qu’une majorité de Catalans ne semblent pas vouloir d’une indépendance totale de la Catalogne. C’est ce qu’indiquent plusieurs sondages réalisés ces dernières années et qui paraissent confirmés par les faibles participations au référendum. En effet, le choix des 58% de Catalans qui n’ont pas voté, peut s’expliquer, à mon avis parce qu’ils ne veulent pas participer à un referéndum illégal. Ces personnes veulent peut-être continuer à être espagnols tout en étant catalans. Finalement, le plus convaincu, c’est le président Puigdemont qui déborde d’avarice pour le pouvoir et l’argent.

Portraits croisés d’octobre

Voici les portraits rédigés à partir d’interviews croisées entre Rachel et Léa.

Un portrait de Rachel Fernández, par Léa :

Quand je me suis inscrite à l’Institut de Touraine, je n’ai pas pensé que j’allais faire la connaissance de gens si intéressants, mais voilà ! J’ai l’honneur d’écrire un portrait sur Rachel Fernández, une jeune Espagnole, qui a quitté son pays d’origine il y a 2 ans. Elle est arrivée à Tours en septembre 2015 pour vivre chez son petit ami, qui vient aussi d’Espagne. Comme son petit ami avait trouvé un travail en France, elle l’a accompagné.

Même si elle parlait déjà le français, le démarrage dans l’étranger n’est pas facile. Pas du tout ! Avant de venir en France, Rachel s’attendait à ce que la culture soit proche de la culture espagnole. Toutefois cela n’était pas le cas. Étant donné qu’elle vient de l’Andalousie, dans le sud de l’Espagne, elle est habituée au soleil et aux gens ouverts et heureux de vivre. Prendre un nouveau départ en France peut être difficile et il existe encore des choses qui l’étonnent. Par exemple les parents séparés où les gens réservés qu’elle a rencontrés. Rachel m’a expliqué, qu’on remarque une différence entre les Espagnols et les Français. Quelquefois, elle a fait la connaissance des gens qui ont l’air d’être imbu d’eux-mêmes et elle a eu l’impression que les Espagnols sont un peu plus heureux…ou peut-être ils sont mauvais pour cacher leur joie ?

Bien sûr, vivre à l’étranger pourrait être dur, surtout quand on ne connaît personne excepté son petit ami. Parfois, elle se sent isolée et triste, parce qu’elle habite loin de Tours et elle a des difficultés à trouver des amis ici. Comme elle cherche un travail maintenant, il n’y a pas beaucoup à faire sauf attendre. En Espagne, Rachel a fait son master en conception graphique et actuellement elle est étudiante à l’Institut de Touraine, pour améliorer son français et avoir plus du succès à trouver un travail. D’ailleurs, Rachel veut aussi faire la connaissance d’autres étudiantes, qui ont fait la même expérience qu’elle. Le petit chat qui vit avec Rachel et son petit ami arrive à dérider la jeune Espagnole, quand il fait mauvais et qu’elle a le mal de pays. En plus, Rachel aime la danse classique et elle est en train de chercher une école de danse pour continuer à danser avec passion. De temps en temps, elle réfléchit à quitter la France.

Ma chère Rachel, si tu lis mon portrait sur toi, tu vas s’en sortir. J’étais heureuse de faire la connaissance d’une jeune femme admirable, qui m’incite à ne pas abandonner et à rester confiant, bien que cela ne soit pas facile. Merci beaucoup d’avoir répondu à mes questions et de t’être confiée à moi. Je sais que tu vas t’acclimater en France, tu vas trouver un emploi, tu iras loin et je sais aussi que tu peux être fière de toi-même.

Le portrait de Léa par Rachel :

Nous sommes tous arrivés dans un pays inconnu, chacun pour des raisons très différentes. Nous avons eu des expériences positives et négatives, cependant elles sont uniques et resteront dans notre mémoire pendant toute la vie.

D’abord, permettez-moi de vous présenter l’expérience de Léa Wittig en France! Une fille d’origine Allemande qui a seulement dix-huit ans. Pourtant, elle est venue toute seule à Tours, pas seulement pour apprendre la langue française, mais aussi pour faire connaissance socialement avec des gens différents, pour connaître les villes remplies de pâtisseries, pour goûter les fromages si typiques du pays et se plonger dans la culture française.

Léa est arrivée à Tours début septembre, et c’était toute une aventure. Au début c’était assez dur, car elle a dû changer très souvent de moyens de transport tout en portant sa grosse valise avec elle, avant d’arriver finalement dans cette petite ville. Parfois, il y avait des trains qui n’arrivaient pas à l’heure. En plus, les escaliers du métro de Paris c’est trop pour une demoiselle avec une lourde valise. Par chance, il y avait des Français très gentils qui l’ont aidée.

Avant d’habiter à Tours, Léa avait logé une autre fois dans une autre famille française qui fumait tout le temps, si bien qu’elle avait gardé une vision mauvaise et fausse bref une image pas très positive des Français. Autrement, Léa avait entendu dire que les Français étaient un peu nuisibles et méchants. Cependant, elle a été surprise de constater que ce n’est pas vrai du tout. Elle trouve que les Français sont plus agréables et gentils que ce qu’elle avait imaginé. Néanmoins, Léa considère qu’on pourrait améliorer quelques aspects comme par exemple lorsque les gens laissent les crottes de chiens dans la rue, ou quand les conducteurs perdent la tête (ils sont fous dans les voitures) et constamment les feux rouges ne sont pas respectés par les piétons. Encore, elle a observé que beaucoup de gens ont peur de l’avenir, de l’étranger, et cela est dommage peut être.

Elle aime bien lorsque sa mère d’accueil mange du fromage car c’est le stéréotype des Français qui mangent tout le temps des fromages avec des textures, formes et goûts si différents et nouveaux pour les étrangers. Pour conclure, Léa voudrait finir avec une réflexion sur les gens qu’elle a connus pendant ce mois à l’Institut de Touraine. Elle a réfléchi à la vie de chacun d’eux, à leurs projets si différents et spéciaux pour mieux savoir ce qu’elle fera de son avenir. 

Portraits croisés de septembre…

Les participants de l’atelier webzine de septembre // 2017

Pour ce cours atelier (2 séances seulement), les étudiants ont réalisé l’interview d’un camarade et rédigé son portrait à partir de leurs notes. Voici ce qu’ils ont écrit…

Bonjour, tout le monde.  Aujourd’hui, je vais vous présenter une étudiante chinoise qui s’appelle Fifi. Elle est arrivée en France le 15 juillet. Avant, elle a imaginé que la France était un pays romantique où les hommes étaient très gentils. Le premier jour où elle est arrivée à Tours, une journaliste a pris beaucoup de photos de ses bagages, de sa chambre et d’elle-même parce qu’elle est venue ici dans le cadre d’un programme de son université. Alors, ça l’a stressée, mais elle était heureuse aussi grâce à sa famille d’accueil. Maintenant, il y a une chose qui l’étonne encore : c’est la machine que le boucher utilise pour couper l’os de porc. Elle a été très surprise la première fois qu’elle l’a vue. Merci, Kaoru.

Mon témoin s’appelle Kaoru. C’est un Japonais qui est arrivé en France le 2 mars. Il compte rester à Tours jusqu’à la fin de cette année. Selon lui, la France est un pays libre et révolutionnaire. Les habitants ne travaillent pas beaucoup et vivent librement.  A son arrivé, ce qui l’a surpris le plus, c’est qu’il n’y avait pas beaucoup de toilettes publics gratuits dans la rue. Comme il a loué un appartement et qu’il habite seul, alors, il a ressenti la solitude. Mais maintenant, il a l’habitude de ce mode de vie. Mais ce à quoi il ne s’est toujours pas habitué et qui l’étonne encore, c’est que très peu de magasins sont ouverts le dimanche en France. Et ça, c’est tout à fait différent du Japon. Fifi

Le voyage à Nantes

Le voyage à Nantes – Une balade sonore et musicale // septembre 2017

En juillet, nous sommes retournés à Nantes avec Sylvie Janin et ses étudiants. Voici les impressions sonores que nous en avons rapportées…

Premier épisode : D’un jardin extraordinaire au bord de l’Edre, quelle histoire… (Durée : 7 mn)

A woman looks at a creation by French artist Claude Ponti during the « A journey to Nantes » (Le Voyage a Nantes) art festival in Nantes, western France, July 10, 2014. REUTERS/Stephane Mahe (FRANCE – Tags: TRAVEL SOCIETY)

Programmation musicale : Extraits de la chanson « Nan t’as rien qu’t’as pas » – Texte Claude Ponti – Musique Rimo – Réalisation Phil Barouf à écouter ici : https://jardins.nantes.fr/N/Accueil/Ponti/Video/Claude-Ponti-Chanson.asp

Extraits de « Torture » (de Chris Jenkin, d’après la chanson du film Scorpio Rising de Kenneth Anger) par Jeanne Balibar, album Paramour, 2003, Wagram.

Deuxième épisode : Une île, un jardin, et poissons endormis… (Durée : 7 mn)

Photo : Mick1980

Programmation musicale : « Kazoku Shikyo » de Kaoru Wada, par un quatuor japonais : Kyôko Someya et Sachiko Yoshihara (koto), Yoko Kimura (shamisen) et  Kenji Yamaguchi à la flûte shakuhachi, Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=Cdjn9DmckAE

Troisième épisode (et fin) : Rencontres et douceurs dans la ville (durée : 4mn40)

Programmation musicale : un joueur d’accordéon à la sortie du passage Pommeraye.

Le théâtre d’improvisation, c’est quoi ?

Par Yasmine et Pia // Juillet 2017

Photos : Yasmine et Pia

Pour tout savoir sur le théâtre d’improvisation, ses règles, sa pratique, ses effets sur la santé… Écoutez Pia, une praticienne passionnée, interviewée par Yasmine et Sébastien.

Première partie de l’interview à écouter ici (durée : 3’48) :

Seconde et dernière partie de l’interview à écouter ici (durée : 4’41) :

La mode en France

Par Bruno, Nora, Jessica, Alexis et Amanda // Juillet 2017

Image : Site topito.com

Une approche historique et sociologique des phénomènes de mode en France ainsi qu’avec un aperçu comparatif avec la situation aux États-Unis.

Partie 1 Début…(Jessica et Alexis, durée : 2’22) :

Partie 2 …et fin (Nora, Amanda et Bruno, durée : 3’46) :

Trois cinémas du monde

Minh, Shreeya et Robert // Juillet 2017

Voici la présentation de trois industries cinématographiques : le cinéma états-unien par Robert, le cinéma indien par Shreeya et la cinéma coréen par Minkyung.

Partie 1 (durée 3’10) : intro et cinéma US (Robert)

Partie 2 (durée 3′) : le cinéma indien (Shreeya)

Partie 3 (durée 2′) : le cinéma coréen (Minkyung)

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