Mar 12 2024

Le Catalogue d’étoile d’Hipparque

Le père de l’astronomie

C’est l’astronome Hipparque qui produira la première carte du ciel nocturne au cours du IIe siècle avant notre ère, entre 162 et 127 avant Jésus Christ. Il est considéré comme le père de l’astronomie, notamment pour ses mesures sur la distance Terre-Lune et Terre-Soleil, pour ses calculs sur la masse du Soleil, ainsi que sur ses découvertes sur les mouvements terrestres avec le concept de précession.

Le catalogue

Son catalogue est considéré comme la première tentative connue de cartographier le ciel nocturne et il est d’une précision remarquable. Les données numériques que l’astronome attribue aux étoiles et aux constellations sous forme de coordonnées sont vérifiées au degré près.

Mais comment se fait-il qu’un scientifique antique ait pu être aussi précis qu’un astrophysicien du XXIe siècle ?

Nous allons ici découvrir comment Hipparque a constitué cette carte stellaire et comment son génie est parvenu jusqu’à nous.

Son travail

Hipparque observa jusqu’à 850 étoiles aux quelles il attribua des coordonnées et dont il releva l’intensité lumineuse.

Lors de ses recherches il associe des techniques babyloniennes de mesure et de prédiction des mouvements stellaires aux concepts grecs de mathématiques et de géométrie :

les babyloniens mesuraient les distances de certaines constellations depuis l’écliptique, tandis que la géométrie grec utilisait la trigonométrie pour mesurer la distance avec une étoile.

Ces Outils

La dioptra et la sphère amilaire (latin: amilla) permettaient de mesurer des angles dans le ciel.

La découverte des textes d’Hipparque

Le Codex Climaci Rescriptus est un ensemble de parchemins, datant de l’époque médiéval. Il est composé de textes chrétiens retrouvés dans la péninsule de Sinaï en Égypte en 2012. ces manuscrits recouvrent des textes antiques, ses cent quarante-six pages ont été analysé, neufs d’entre elles ont révélé des textes astronomiques: du matériel astronomique en Grec, des mythes sur l’origine des étoiles d’Ératosthène, ainsi que des extraits d’un poème du IIIe siècle av. J.-C. Phénomènes (Phaenomena)* d’Aratos de Soles.

En 2022, un nouvel examen a permis d’identifier sur une page un texte se détachant des autres. Les chercheurs du CNRS associés à l’université de Cambridge, estiment qu’il pourrait s’agir d’une partie du catalogue d’étoiles d’Hipparque (190-120 av. J.-C.).

Les chercheurs ont utilisé des techniques d’imagerie multispectrale pour retrouver les textes antiques cachés.

Les recherches sur le Codex Climaci Rescriptus se poursuivent et les scientifiques espèrent pouvoir découvrir plus de manuscrits d’Hipparque dont on sait si peu de choses.

*On retrouve également comme rare écrit d’Hipparque un commentaire dédié au poème Phaenomena d’Aratos de Soles; ce poème écrit en prose porte sur la description du ciel. Hipparque fait dans son commentaire la critique d’Aratos et de son maître Eudoxe de Cnide, il leur reproche de n’être pas assez précis dans leur calcul.

Pour plus d’informations sur le sujet consultez les liens suivants:

Un article de National géographic sur Hipparque

Un article du CNRS sur les recherches menées sur le Codex

Un article sur le commentaire d’Hipparque sur le poème d’Aratos

Un article plus approfondi des recherches sur les coordonées

Lucie Labbé


Mar 8 2024

Le principe d’Archimède

Archimède est né à Syracuse vers 287 av J-C et est mort en 212 av J-C.

Journaliste : Nous sommes en direct de Syracuse, dans la salle de bain du très célèbre : scientifique, physicien, astronome, mathématicien et ingénieur que l’on ne présente plus : Archimède. Bonjour Archimède comment allez vous ?

Archimède : Bonjour, je vais bien merci

Journaliste : Mon très chère Archimède, vous avez…

Archimède : Venez en aux faits, vous me dérangez pendant mon bain

Journaliste : Eu… oui désolé. Alors nous sommes en direct de la salle de bain de Archimède ici présent. Vous êtes un savant à l’origine de nombreuses découvertes dont l’une d’elle fera l’objet de l’interview d’aujourd’hui : c’est le principe d’Archimède. Pouvez vous nous raconter ?

Archimède : Bien sûr hahhhahaa. Voyez vous, le roi Hiéron 2nd du nom avait confié à un orfèvre de l’or afin qu’il puisse lui faire une couronne. Mais il craignait que l’orfèvre l’ait dupé en remplaçant une grande partie de l’or destinée à la couronne par d’autres matériaux. Il m’a alors confié l’immense privilège et opportunité de montrer ( encore une fois ) l’étendu de mes connaissances. ( surtout que je ne pouvais pas refuser ). Je vous avoue que je me suis creusé les méninges pour trouver une solution, ce n’était pas de tout repos. Je me demande bien qui d’autre à part ma personne aurait pu trouver une solution à ce casse tête des plus compliqués. Sans vouloir me vanter, le roi Hiéron II a fait le bon choix en me confiant…

Journaliste : OK, OK ! ON A COMPRIS. Expliquez nous en quoi consiste votre expérience.

Archimède : Excusez moi je me suis laissé emporté… j’ai tendance à radoter en prenant mon bain. HUM

Alors comme je vous l’ai dit précédemment, l’expérience consiste à déterminer la composition de la couronne de notre très cher roi. Cependant le problème qui se pose est que la couronne a pour couleur l’or. A l’œil nu, il est donc impossible de s’assurer qu’elle est constituée d’or à 100 %. L’orfèvre ( ce malheureux) aurait très bien pu y ajouter d’autres matériaux afin de récupérer un peu d’or. C’est donc pour cela que nous cherchons à déterminer la composition de la couronne avec pour contrainte de ne pas l’endommager en la faisant fondre par exemple car elle a été crée dans le but de rendre hommage au dieu Zeus.

Et donc pour résoudre cette énigme, j’ai procédé de la manière suivante :

J’AI PRIS UN BAIN !

Journaliste : Monsieur Archimède sans vouloir vous offensez… êtes-vous sûr d’être un vrai scientifique ? Ou bien est ce là encore l’une de vos plaisanteries ?

Archimède : Arrêtes de me couper dans mon récit malheureux ! C’est pas possible d’être aussi irrespectueux. Donc je disais, j’ai pris un bain pour résoudre cette énigme. Regardez par ici. Je remplis ma baignoire puis je sors de mon bain.

En y entrant de nouveau, on peut remarquer que l’eau déborde du bain lorsque je rentre. On peut en déduire que le trop plein équivaut au volume de mon corps immergé on peut donc calculer le volume et la densité d’un objet en mesurant la quantité d’eau déplacée.

Ce même principe peut être appliqué pour évaluer les matériaux de la couronne car un objet de densité plus faible que l’eau déplace davantage de liquide qu’un objet de même poids mais avec une densité supérieure.

J’ai donc pris la couronne ainsi qu’un morceau d’or du même poids. Si elle est uniquement composée d’or, les deux objets devraient déplacé le même volume d’eau. Comme la couronne en faisait déborder davantage, elle doit contenir un alliage d’or et d’autres matériaux.

Bon sors de ma salle de bain maintenant tu déranges.

lien audio : https://drive.google.com/file/d/1Eyv_KwFYCo1A-e3WFHo6XBTMBznz2hfJ/view?usp=sharing

par Abdallah Shayna