Déc 5 2023

Fiche scientifique: Spondylophos

Nom : Spondylophos (Spondylos=> vertèbre) ; (Phos/ phaethon=>brillant)

Classe : Ovipares (qui pond des œufs)

Ordre : Macrovertébré ou macrospondyl (qui à de longue vertèbre)

famille :Nyctalope (= un être qui voit dans l’obscurité ou dans la nuit)
régime alimentaire : Médusophage

Le Spondylophos est un animal éternel, issu de l’union très rare d’un mâle paille-en-queue et d’une femelle dauphin, seulement deux cas ont été répertoriés au cours des 4000 dernières années, ce sont les marins Grecs et Égyptiens qui commencent son observation lorsque celui-ci remonte dans la mer rouge. On l’aperçoit plus généralement le long des côtes de l’océan Indien principalement du coté de Madagascar et d’îles voisines comme la Réunion.

Il possède le tronc d’un dauphin, ses ailes noires possèdent une longue ligne blanche (à l’inverse du paille-en-queue qui possède des ailes blanches avec une ligne noire), elles lui servent de nageoire, et sont dépourvues de plumes. Son bec jaune est celui d’un oiseau mais il est aussi long que celui d’un dauphin. Sa queue est semblable à celle du paille-en-queue, elle l’aide à planer puisque comme les chauves-souris ou les ptérodactyles, le spondylophos une fois dans les airs ne fait que planer. Il a contrairement aux oiseaux des os pleins, ce qui le rend très lourd, il lui faut donc une force importante pour décoller, on suppose qu’il s’élance depuis de hautes falaises. Bien qu’il mesure 1,70m pour 70 kg, il peut s’élever jusqu’à 100m dans les airs. Sa peau est de couleur bleu nuit.

Des biologistes marins réunionnais du parc marin, ont retrouvé dans les années 60 un œuf vieux d’au moins 1000 ans, assez particulier : la coquille se constitue de placenta ici celui d’un dauphin, et serait à l’intérieur marqué de trois pointes. Ainsi la femelle dauphin pont un œuf dans l’eau et l’abandonne. L’animal doit ainsi trouver des moyens de défense dès l’éclosion, raison pour laquelle il possède des sortes de grandes défenses dans le dos comme prolongation de ses vertèbres. D’après les locaux on pourrait l’observer lors de nuits sans lune, puisqu’il pratique la bioluminescence. Ses vertèbres s’illuminent de nuit. Ce phénomène est dû à son régime alimentaire essentiellement composé de méduse bioluminescente. Il chasse avant l’aube, pendant plusieurs heures, il reste complètement immergé lors de sa chasse. Une fois rassasié il sort de l’eau, et s’abrite sur les falaises des rivages pour la journée, avant de s’envoler de nouveau à la nuit tombée.

Certains Réunionnais vivant dans les cirques tels que Cilaos disent avoir retrouvé des chauves-souris mortes vidées de leur sang dans d’immense nid, il se pourrait que le Spondylophos s’en nourrisse lorsqu’il est malade. Sa longévité s’expliquerait d’une part par cela, mais aussi par le fait qu’il n’a aucun prédateur connu.

De nombreuses histoires courent sur le Spondylophos : les Grecs racontent qu’il serait un demi-dieu animal. Il serait en fait le fils de Zeus qui transformé en paille-en-queue se serait accouplé avec une jeune nymphe de l’océan, Celle-ci se serait fait transformer en dauphins par Héra.

Dans l’océan Indien et le long des côtes africaines on conte sa légende : Le Spondylophos serait l’enfant d’une sirène tombée amoureuse d’un triton. Les deux amants auraient subi le mauvais sort d’un génie : métamorphosé pour l’un en oiseaux et pour l’autre en dauphins, ils seraient désormais condamnés à errer par-delà les océans à la recherche de leur amour perdu. Selon la légende, la queue allongée du paille-en-queue est une trace de leur ancienne vie, évoquant la “queue” des sirènes, que possède donc le Spondylophos.


Par Labbé Lucie