Mar 14 2019

La chasse érotique

La Chasse de Didon et Enée

Présentation du peintre

Présentation de l’œuvre

Description du tableau plan par plan

Description

 

L’histoire

Enée fil de Vénus et Anchise fuit sa ville qui est en guerre pour fonder une nouvelle ville, au fil,de son aventure il brisera des coeurs, perdra sa femme et son père et finira par trouver son destin : ROME                                                Lors de son voyage il accoste à Carthage et rencontre Didon,. Notre tableau parle d’une sorti à la chasse

Le contexte

Le tableau est une scène qui se déroule pendant leur arrêt à Cartage

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Francais Latin
Interea magno misceri murmure caelum incipit Pendant ce temps, dans le ciel, un grondement intense commence à retentir

insequitur commixta grandine nimbus  puis survient un nuage, mêlé de grêle.
et Tyrii comites L’escorte des Tyriens
 passim et Troiana iuuentus les jeunes Troyens
Dardaniusque nepos Veneris et le petit-fils dardanien de Vénus
metu pris de peur
 diuersa per agros tecta petiere cherchent des abris  un peu partout dans les champs
ruunt de montibus amnes. des torrents dévalent des montagnes.

 

http://bcs.fltr.ucl.ac.be/Virg/V04-001-172.html site de références


Mar 13 2019

La mort de Didon

 

 

 

 

L’Eneide

 

L’Énéide est le récit des épreuves du Troyen Énée, ancêtre mythique du peuple romain, fils d’Anchise et de la déesse Vénus, depuis la prise de Troie jusqu’à son installation dans Latium Hespérie (Italie). Ecrit entre 29 et 19 av JC, le poème se divise en douze chants et contient à la mort de Virgile environ 10 000 vers.

La mort de Didon:

1-Enée quitte Troie .

2-Enée et sa flotte errent en méditéranée.

3-Junon demande à Eole (dieu des vents) de provoquer une tempête pour les faire périr.

4-Enée et sa flotte échoué sur Carthage.

5-Accueil d’Enée par Didon reine de Carthage.

6-Coup de foudre entre Enée et Didon provoqué par Junon.

7-Relation charnelle entre Didon et Enée

8-Départ d’Enée de Carthage provoqué par les dieux.

9-Mort Didon car cœur brisée à cause du départ d’Enée.

 

Voici un extrait de ce passage où Virgile raconte:

Français:

« Des lamentations, des gémissements et des hurlements de femmes retentissent dans les maisons; le ciel résonne de lamentations terribles,comme si lors d’une invasion ennemie Carthage ou l’antique Tyr s’écroulaient tout entières, comme si des flammes déchaînées s’enroulaient jusqu’aux toits des demeures et des temples. »

Latin:

« Lamentis gemituque et femineo ululatu

tecta fremunt ; resonat magnis plangoribus aether,

non aliter, quam si immissis ruat hostibus omnis

Karthago aut antiqua Tyros, flammaeque furentes

culmina perque hominum uoluantur perque deorum. »

Traduction juxtalinéaire des textes latin :

juxtalinéaire

étude du tableau:

Le tableau « la mort de Didon » est une huile sur toile peinte par Antoine Coypel, en 1715.  Il est exposé à Montpellier, au Musée Fabre, dans la galerie des colonnes. Selon la légende Didon se poignarde à cause du départ d’Enée dont elle était amoureuse. Le sentiment de chagrin et d’abandon la pousse a mettre fin à ses jours seul dans sa chambre à couché. L’épisode représenté est le moment ou Didon est morte bléssé par son propre coup de poignard avec la découverte de son décès par sa soeur et ses servantes en pleurs.

1) Au centre du tableau se trouve Didon morte, personnage principal de l’oeuvre. Sa soeur placé à gauche de Didon à genoux avec sa tête posée sur ses cuisses chagriné et en pleurs face à sa mort . Toujours au centre mais à gauche au niveau de l’épaule de Didon se trouve une des deux servantes présente sur ce tableau mais la seule qui à le visage nous est dévoilé. En haut du tableau au dessus de Didon se trouve Iris déesse messagère qui coupe le dernier cheveux qui rattache Didon à la vie. En bas du tableau se trouve une deuxième servante placé devant le bas du lit de Didon elle est de dos donc aucune expression n’est dévoilé.

2) Le décor est lumineux avec un ciel claire et deux cyprès a gauche du tableau. Ce décor montre que la scène se déroule à l’extérieur plus précisément sur la terrasse du palais de Didon, extrait du texte: (Du haut de la terrasse de son palais). Elle se donne la mort sur sa terrasse après avoir aperçu le départ de la flotte d’Enée étant donné que sa terrasse donne la vue sur la mer.Le décor extérieur montre que Didon à tout de suite réagi face au départ soudain de son bien aimé en se donnant la mort sur la terrasse même.

3) Le tableau est à la verticale, à l’origine ce tableau faisait partie d’une série qui alternait tableau horizontaux et tableau verticaux pour donner de l’esthétique à la galerie où été exposé les oeuvres. Les lignes directrices forment une composition dynamique car les étoffes des personnages donnent du mouvement (en arabesque). La présence d’Iris en haut du tableau montre que les dieux sont au-dessus des hommes.

4) Didon et sa soeur portent des vêtement nobles en soie mais les servantes portent des vêtement avec moins de valeur et plus ternes. Iris à une apparence physique très divine (aile de « fée ») pour la différencier des autres personnages. Didon à le teint pâle avec une expression sans vie, la mort est très présente sur son visage. Sa soeur elle est en pleurs: attristé, chagriné par sa mort. Sa douleur semble profonde avec sa position assise qui montre son effondrement face à la situation. La servante à gauche de Didon semble choquée et bouche bée (yeux écarquillées/bouche grande ouverte) par la mort de sa reine. La servante en bas du tableau à les bras en mouvement comme si elle venait d’arrivé et découvre la situation.

Dans le tableau Didon est certes morte mais ne porte aucune séquelle de son décès mis à part quelques gouttes de sang en dessous de son sein gauche. Contrairement au texte qui rapporte un extrême violence qu’elle s’inflige à elle même suite au départ d’Enée quel désigne comme un acte lâche et d’abandon, ex: « C’est fini! crie-t-elle en déchirant sa poitrine de ses ongles et en s’arrachant les cheveux … ou encore Hagarde, éperdue, Didon a saisi le glaive d’Enée, elle s’en frappe et tombe…

L’oeuvre n’expose pas de marque ni de blessure sur le corps de Didon car à l’époque où l’oeuvre à été peinte l’exagération, la violence, et les blessures forte sur un corps humain étaient mal vues et négligé dite choquante pour le public.

5-6) L’expression des personnages donne une atmosphère très pesante malgré les couleurs claires du tableau. La lumière du tableau provient d’Iris qui est la divinité de la scène, la voute célèste au dessus d’Iris montre sa descente divine.

Conclusion:

Ce tableau qui représente la mort de Didon et le seul de la collection qui n’a pas la présence d’Enée sur l’oeuvre. A l’époque ce tableau est un signe d’héroisme car Enée met sa patrie et son combat avant l’amour qu’il à pour Didon. Alors qu’aujourd’hui cela démontre plus un acte lâche de sa part.


Mar 13 2019

La chasse de Didon et Enée

L’Enéide commence lorsque Troie est prise par les Grecs et que Enée est obligé de fuir la ville.

Les dieux lui demandèrent de former la ville de Rome mais pendant son trajet il s’arrêta à Carthage et rencontra Didon dont il tomba fou amoureux. Mais Enée avait  une mission et les dieux l’obligèrent à repartir. Didon folle de rage, désespérée, se suicida avec les armes d’Enée. Finalement Enée arriva dans le latium  et fonda Rome.

« La chasse de Didon et Enée » de Raoux Jean représente la scène de l’Enéide au moment où Didon et Enée chasse. Ils se retrouvent ensuite seul à seul dans une caverne, à cause d’une tempête créée par les dieux, où ils consomment leur amour.

traduction juxtalinéaire représentant la scène de la chasse:

 Traduction juxtalinéaire latin

Cette peinture à l’huile de Raoux Jean intitulée « La chasse de Didon et Enée » a été peinte entre 1714 et 1725, et se trouve exposée au musée Fabre, à Montpellier.

Ce tableau est inspiré de la légende d’Enée. ( episode du tableau)

Étude du tableau:

Didon et Enée se trouvant au centre du tableau au premier plan, à l’entrée de la grotte qui, elle, se trouve au second plan, sont entourés de domestiques. La grotte dans laquelle ils sont est importante car c’est là qu’ils vont consommer leur amour. Cette scène ne correspond pas au texte car en temps normal seuls Didon et Enée se retrouvent dans la grotte.

Le  peintre représente des domestiques et Ascagne le fils d’Enée autour des jeunes amants, peut-être pour montrer qu’il sait peindre de nombreux personnages différents. A l’arrière plan, on retrouve la tempête évoquée dans l’oeuvre originale. Le décor créait une atmosphère assez sombre, ce qui contraste le fait que les deux amants se retrouvent tout les deux. A l’arrière plan droit, on peut voir une table de victuailles qui rappelle le moment où Didon invite Enée à partager un repas avec elle. Le tableau représente donc non pas une scène, mais deux.

La composition du tableau est assez resserrée au premier plan puis aéré à l’arrière plan, ce qui donne une impression de fuite, comme s’il y avait une issue possible. Le tableau estassez désordonné avec les différents gens autour de Didon et Enée, mais ceux-ci sont quand même bien distinguables. L’oeuvre est peinte de façon horizontale.

On voit que les amants se regardent mutuellement dans les yeux, ce qui prouve leur amour sincère. Didon portant une longue robe peu adaptée pour la chasse, telle qu’elle est décrite dans le texte, est assise sur un monticule de rochers. Elle a les bras ouverts, comme pour montrer qu’elle accepte le Troyens.  Enée se trouve très proche d’elle, comme s’il allait l’embrasser, au point d’être envahissant.  Lui est debout, le pied posé sur la pierre, entourant Didon de son bras. Il est vêtu de vêtements riches mais donnant un air de guerrier. Les personnes les entourant, sont tous affairés à différentes tâches, cela donne un effet de mouvement.

La lumière du tableau est focalisée sur Didon ce qui la met en avant. Elle semble venir du coin supérieur gauche du tableau. Raoux utilise des couleurs contrastées, par exemple le rouge orangé de la cape d’Enée rehausse le bleu brillant du manteau de Didon. Les couleurs vives comme le jaune, le bleu et le rouge, sont plus présentes sur les personnages principaux. Les couleurs de ce tableau sont plutôt dans les tons chauds, d’où la consommation de leur amour.

L’intention de Jean Raoux en peignant ce tableau est de mettre en valeur l’amour des personnages en représentant une scène chaleureuse et en même temps lumineuse. Le fait d’avoir mis beaucoup de détails prouve que Jean sait peindre des tableaux réalistes.


Mar 13 2019

Enée dans l’embrassement de Troie voulant retourner au combat.

L’Eneide est le récit du troyen Enée, ancêtre mythique du peuple romain,fils d’Anchise et de la déesse Vénus depuis la prise de Troie jusqu’à son installation dans le Lathium.

Ce tableau correspond à Enée dans l’embrassement de Troie voulant retourner au combat, est arrêté par sa femme creuse.

Vénus lui rappelle son devoir envers elle et ses proches.Avant de disparait elle lui conseille de fuir. Enée décide de fuire avec les siens,il cherche d’abord son père Anchise qui refuse de l’accompagné prétextant sa vieillesse et sa faiblesse. En dépit des pleurs et de l’insistance d’Enée, Anchise reste flexible. Enée refuse de partir sans lui et veut reprendre le combat jusqu’à la mort. Créuse, sa femme cherchait à le retenir en lui montrant son fils.

Ecc autem Mais voilà que
In limine Sur le seuil
Complexa coniunx Mon épouse
Pedes haerebat M’enlaçait les pieds
Tendebat Tendait
Paruumque Iullium Le petit Iule
Patri À son père

         Cette peinture à l’huile de SUVEE Joseph-Benoit intitulée « Enée, dans l’embrassement de Troie,voulant retourner au combat ,est arrêté par sa femme Creuse » été peinte en 1784 se trouve exposée au Musée Fabre. Lors de la guerre de 

Troie, Enée voulant retourner combattre se fait arrêté par son épouse Creuse et son fils Iule.L’épisode représentée ici est le moment ou Enée refuse de partir de Troie et veut retourner au combat.Au premier plan on observe Enée,son fils et son épouse. Au second plan on observe des troyens en panique qui sauve les pénates de la famille d’Enée et aide Anchise à s’échapper Et enfin à l’arrière plan on aperçoit la ville de Troie en feu.Sur le texte il est dit que Creuse enlace les pieds de Enée en lui tendant son fils or que dans le tableau Iule n’est pas dans les bras de sa mère

D’après mon point de vue , Enée lève son bras comme si il se retira de l’emprise de son épouse car comme il est dit dans la 5eme ligne « je suis porté à combattre et désespéré je veux mourir».

Dans le texte Creuse dit à Enée «A qui nous abandonnes-tu ton petit Iule,et ton père…» et dans le tableau au second plan on aperçoit le père d’Enée tout seul.Les couleurs vives employée par le peintre sur les personnages attire le regard du spectateur.

Le fait qu’il y est des gens un peu partout sur le tableau avec les bras levés crée une impression de panique.L’artiste à représenter une scène tragique qui met en avant le destin héroïque d’Enée qui n’est pas un héro comme les autres.


Mar 13 2019

Commentaire du tableau « Enée Achate et Didon »

L’eneide est un récit qui raconte les péripéties d’Énée lorsqu’il s’installe dans le Latium . Durant son voyage, il aura connu de nombreuses représailles. Junon souhaite qu’Enée périsse alors il fait appel au dieu des vent mais Neptune sauve le héros qui se retrouve sur la cote africaine. Tout est admirable à Carthage, c’est une ville magnifique.

Restitit Aeneas claraque in luce refulsit,

os umerosque deo similis ; namque ipsa decoram

caesariem nato genetrix lumenque iuuentae

purpureum et laetos oculis adflarat honores :

quale manus addunt ebori decus, aut ubi flauo

argentum Pariusue lapis circumdatur auro.

Traduction juxtalinéaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Mar 13 2019

Enée et Achate, apparaissant à Didon

L’Énéide est une épopée écrite entre -29 et -19 par Virgile. Elle raconte les aventures d’Énée, un troyen fils d’Anchise et de la déesse Venus, depuis la prise de Troie jusqu’à son installation dans le Latium en Italie; en passant par son arrivés à Carthage où il rencontre la reine Didon, le passage que représente notre tableau.

Plus en détail, la légende de l’Énéide raconte qu’après la chute de Troie, Énée quitte cette ville, avec Achate et des survivants troyens pour aller fonder une nouvelle ville en Italie sous les ordres des dieux. Mais un oracle dit que la future ville construite par Énée amènera la destruction de Carthage. Donc Junon, pour protéger sa ville, demande à Éole de provoquer des vents violents pour tuer Énée. Poséidon, sous demande de Venus, calme la mer et le bateau troyen s’échoue sur les rives carthaginoises. Junon fera tout son possible pour qu’Énée tombe amoureux de Didon, reine de la cité, et ainsi éviter que la prophétie future se réalise.

 

Extrait du passage :                                                                                                 « Vix ea fatus erat, cum circumfusa repente                                                               « À peine avait-il parlé que, soudain le nuage qui les entourait

  scindit se nubes et in aethera purgat apertum.                                                               se déchire et se dissipe dans l’éther transparent.

  Restitit Aeneas claraque in luce refulsit,                                                                           Énée se tenait droit, resplendissant dans une claire lumière ;

  os umerosque deo similis ; namque ipsa decoram                                                         il avait le visage et les épaules d’un dieu ; car sa mère même

  caesariem nato genetrix lumenque iuuentae                                                                   avait en un souffle doté son fils d’une chevelure magnifique,

  purpureum et laetos oculis adflarat honores : »                                                             de l’éclat vermeil de la jeunesse et d’yeux pétillants de charme : »

Ici, présentation d’une traduction juxtalinéaire :                                                       Vix : À peine                                                                                                                              ea fatus erat : avait-il parlé                                                                                               cum : qui                                                                                                                                 circumfusa : les entourait                                                                                                        repente : soudain                                                                                                                      se scindit : se déchira                                                                                                        nubes : le nuage                                                                                                                           et in aethera : et dans l’éther                                                                                           purgat : se dissipe                                                                                                                apertum : transparent                                                                                                           Restitit : se tenait droit                                                                                                       Aeneas : Énée                                                                                                                           Claraque : claire                                                                                                                        in luce : dans une lumière                                                                                                      refulsit : resplendissent                                                                                                            Os umérosque : le visage et les épaules                                                                              deo : dieu                                                                                                                                       similis : semblable                                                                                                           namque ipsa : même                                                                                                         decoram : magnifique                                                                                               cesariem : une chevelure                                                                                                     nato : son fils                                                                                                                       genetrix : sa mère                                                                                                      lumenque : de l’éclat                                                                                                            iuuentae : de la jeunesse                                                                                              purpureum : vermeille                                                                                                         laetos : pétillants de charme                                                                                                 et oculis : et d’yeux                                                                                                                adflarat honores : avait en un souffle doté

 

Le tableau donc, est une huile sur toile intitulée « Énée et Achate apparaissant à Didon ». Le peintre, Coypel, a commencé son oeuvre en 1715 et l’a fini en 1717. Ce tableau est exposée aujourd’hui au musée Fabre à Montpellier. Il représente, comme son titre le dit si bien, l’épisode ou Énée et Achate rencontrent Didon, demandant l’hospitalité pour eux et les troyens qui les accompagnent

Au centre du tableau, Énée est représenté sur un nuage ; cela rappelle ses origines divines en tant que fils de Vénus, déesse de la beauté. Il montre de ses deux mains les troyens assis par terre. A droite d’Énée, la reine Didon est vêtue d’une toge bleue et blanche alors que dans le texte, elle est habillé en pourpre. Le peintre a certainement fait un tel choix pour mieux mettre en valeur Didon grâce à des couleurs plus vives mais aussi car ces deux couleurs représentent la royauté/noblesse de son époque. Didon, assise sur son trône, entouré par les peuples de Troie et de Carthage, entrouvre les bras montrant qu’elle est prête à les accueillir. De plus, les gestuels et expressions du visage des carthaginois traduisent qu’ils sont tombés sous le charme du Héro troyen. Avec les grands rideaux se trouvant en arrière plan (derrière le trône de Didon) on peut mettre en évidence que Coypel aima et appris l’art du théâtre, et qu’il a très certainement voulu faire de ce tableau une oeuvre « a grand spectacle ». Derrière Énée, Achate montre lui aussi les troyens de ses mains. La position général des personnages est assez désordonnée, ce qui rattache se tableau au style baroque. Ses couleurs (dont la teinte principale est rouge, foncé et sombre) créent une atmosphère pathétique. Les couleurs claires, voir très claires, employés par le peintre pour Didon et Énée donne l’impression que la lumière les éclaires, se qui les mets en valeurs.

 

Pour finir, nous pouvons parler de 3 autres anecdotes sur le tableau :                     -Premièrement, sa taille : 5.70 m de long et 3.90 m de haut, ce qui fait de ce tableau une œuvre géante et  se qui explique aussi les coutures apparentes, qui montrent que le tableau à été peint en plusieurs toiles plus petites assemblées les unes aux autres.                                                                                        -Secondement, il fait parti d’un septuor de tableaux ,tous peints par Coypel à la demande du Régent Philippe d’Orléans, qui lui, voulait une représentation mythologique de sa personne. En effet, c’était un homme doté d’une grande intelligence, fort cultivé et surtout, c’était une personne qui cherchait continuellement la paix : il évitait la confrontation.  C’est nombreux traits de caractères sont en commun avec Énée, c’est pour cela que Coypel à choisi de  représenter le héros troyen.                                                             -Enfin, ultimement, on peut constater lorsque l’on regarde le tableau de face, que certaine proportion tel les pieds ou les mains sont bizarres. Cela s’explique par le fait que le tableau devait être exposé « en pente » sur le plafond, ainsi le peintre avait calculé les proportions en conséquence.


Mar 11 2019

Enée portant son père

 

L’Enéide est une œuvre écrite par Virgile entre l’an 29 et l’an 19 avant Jésus Christ, qui retrace l’épopée et les épreuves traversées par Enée pour fonder la ville de Rome. Enée est un héros troyen, fils d’Anchise et de la déesse Vénus.

 

La guerre de Troie était à son apogée et Enée se battait sans relâche. Une fois l’incendie déclenché, le héros retourna dans sa maison paternelle dans le but de chercher son père Anchise, sa femme Creüse et son fils Iule pour s’exiler et survivre au désastre de Troie. Lorsque son père refusa de partir, Enée s’apprêta donc à retourner au combat quand il en fut empêché par sa femme et son fils. Une petite flamme s’alluma alors au-dessus de la tête de Iule et le tonnerre retentit, signe des dieux et signe qu’ Enée devait partir, laisser la ville aux mains des Grecs et sauver sa patrie. Il prit alors Anchise sur son dos, lui confia les Pénates, déesses du foyer, donna la main à Iule et Creüse suivait derrière. Enée et sa famille firent une longue route et arrivèrent à Carthage dont la reine était Didon. Enée et les siens furent accueillis par ce peuple et y restèrent quelques temps. Le héros raconta à la reine l’aventure qu’il venait de vivre, dès son départ de la ville de Troie, en flammes, avec son père sur le dos…

 

Voici un extrait de ce passage où Enée raconte son départ de Troie à Didon, traduit en français :

 » Viens donc, père bien-aimé, prends place sur ma nuque,

moi, je te supporterai sur mes épaules et tu ne me pèseras pas ;

quoi qu’il advienne, un seul et même péril ou un seul salut

nous attendra tous les deux. Le petit Iule m’accompagnera

et ma femme suivra nos pas, à quelque distance. »

 

Voilà son passage en latin :

« Ergo age, care pater, ceruici imponere nostrae;

ipse subibo umeris, nec me labor iste grauabit:

quo res cumque cadent, unum et commune periclum,

una salus ambobus erit. Mihi paruus Iulus

sit comes, et longe seruet uestigia coniunx. »

 

Puis voici une traduction juxtalinéaire dans le diaporama suivant : Traduction Juxtalinéaire

 

Le tableau « Enée portant son père » est une huile sur toile peinte par Antoine Coypel, en 1715-1717. Il est exposé à Montpellier, au Musée Fabre, dans la galerie des colonnes. L’œuvre rectangulaire fait partie d’une série de tableaux qui s’interposent (verticaux puis horizontaux). Ces toiles ont des dimensions importantes mais les échelles ne sont pas proportionnées pour pouvoir regarder les tableaux sous tous les angles, elles ont des coutures apparentes car elles ont du être assemblées pour obtenir le résultat final et les écoinçons (ajouts de toile) sont dus aux œuvres qui étaient cintrées pour pouvoir mettre des cadres. Celles-ci ont été crées pour le duc d’Orléans. La figure d’Enée est donc une représentation positive pour le duc car il représente l’aspiration à la paix, le courage guerrier et la culture. De plus comme Enée était un prince ces deux personnages ont ce titre de noblesse pour point commun. La légende d’Enée raconte toutes les péripéties qu’il a du traverser pour fonder Rome. Ce tableau représente le départ d’Enée qui cherche à sauver toute sa famille de l’incendie de Troie. Pour cela il met son père, Anchise, sur son dos et lui confie les pénates, prend la main de son fils Iule et sa femme Creüse les suit.

 

La famille est au centre du tableau mais Enée et son père sont mis en avant par rapport à Creüse et Iule puisqu’ils sont surélevés. C’est une forme de hiérarchisation qui va du père d’Enée à son fils. On peut donc voir que Enée est protecteur et bienveillant envers sa famille.  Ensuite, la fuite est mise en évidence par l’expression des visages des personnages, ainsi que par leurs positions et la direction de leur regard (ils regardent tous dans le même sens excepté Anchise et donc on suppose qu’il regarde le ciel pour implorer les dieux). Le second plan est très sombre à cause de la fumée de l’incendie, il représente l’enfer de Troie, ce qui créé un contraste avec la lumière divine qui converge sur les personnages en fuite. Au contraire du texte, Enée porte son père dans ses bras alors qu’il le porte sur sa nuque dans le texte. Cette attitude nous prouve une nouvelle fois la piété du héros. Cette œuvre est angoissante, oppressante due aux flammes qui se engloutissent la ville. La composition du tableau est resserrée et désordonnée  pour représenter le chaos qui règne dans la ville et au sein des esprits. Les habits colorés et les liserés dorés des personnages prouvent leur richesse. Enée porte une cuirasse ce qui montre qu’il revient du combat. Les couleurs dominantes sont chaudes ce qui expose l’aspect rassurant de la famille et du héros protecteur.

Le peintre Coypel a voulu représenter une scène de panique tout en conservant les vertus du héros. En effet, le courage et la piété d’Enée surpassent l’urgence de la situation. Grâce à lui, sa famille va pouvoir être sauvée et il va pouvoir accomplir sa mission.

Voici le commentaire du tableau « Enée portant son père » sous forme d’audio-guide :