Avr 9 2014

Douze ans d’esclavage, Solomon Northup

1- Solomon Northup est un homme libre, né en juillet 1808, très bon violoniste, vivant dans l’état de New York. Son père a été esclave avant d’être libéré par un avocat de la famille ; sa mère est morte et il a un frère nommé Joseph Northup. Il se marie en 1829 avec une femme de couleur faisant partie de la catégorie des quarterons comme sa mère et ont ensemble 3 enfants : Elizabeth, l’aînée ; Margaret et Alonzo, le cadet. Jusque là on peut se dire que Solomon Northup mène une vie normale jusqu’au jour ou il va accepter un travail bien payé, quitter New York et être emmené loin de sa famille. A partir de ce moment, il va vivre 12 années d’enfer. Il sera finalement libéré par Henry B. Northup, l’avocat qui avait libéré son père, en janvier 1853.

2- Les éléments sur lesquels Solomon Northup veut appuyer sont la maltraitance des esclaves car ils sont souvent battus ainsi que les différentes manières de fonctionner des maîtres car certains peuvent mieux traiter leurs esclaves que d’autres. Solomon Northup veut nous montrer la vie quotidienne des esclaves, leur régime alimentaire qui est décrit par Solomon Northup comme étant rude : « les esclaves mangeaient deux fois par jour, à 10 heures et à 17 heures recevant toujours la même quantité de nourriture », leurs conditions de vie, les rapports entre le maître et l’esclave et la manière dont sont traités les esclaves ne respectant pas les règles ou les esclaves fugitifs. Après la lecture de cet ouvrage, le lecteur peut penser que cette histoire est injuste car Solomon Northup est un homme libre et à cause de sa couleur de peau il devient esclave et subit des violences physiques et morales de ses différents maîtres. Je pense que ce livre fait réfléchir sur la question de l’esclavage, sur leur traitement et surtout sur l’injustice envers les noirs que ici a vécut Solomon Northup.

3- Les évènements marquants sur lesquels Solomon Northup insiste sont lorsqu’il devient esclave, lors de la traversée ou il perd un de ses amis et les différents maîtres qu’il a pu avoir. Ce texte donne une mauvaise image de l’Amérique à cette période-ci.

4- Le genre des Mémoires comporte une dimension argumentative car Solomon Northup donne son point de vue, ses propres opinions sur son histoire personnelle. Il essaye de défendre ses opinions en les montrant au lecteur.

5- Les choix stylistiques de l’auteur sont liés à la dimension argumentative de son texte car l’auteur utilise des comparaisons, beaucoup de dialogues et met en avant les arguments que veut démontrer Solomon Northup à travers son histoire.

6- Ce texte a été écrit après 12 ans d’esclavage, il lui a été recommandé de raconter ses 12 années de souffrance selon son point de vue.

7- Je pense que ce texte reflète bien la vie d’un esclave du début jusqu’à la fin. Ce texte me parait avoir encore un sens car malgré l’abolition de l’esclavage il y a encore de nombreuses personnes qui sont contraintes de mener une vie d’esclave notamment les enfants. L’esclavage est donc toujours d’actualité.

8- L’esclavage aux Etats-Unis commence avec l’installation des premiers colons britanniques en Virginie en 1619. L’esclavage se répand dans tous les Etats-Unis et est donc présent avec l’apparition des codes noirs. Il y a pourtant des différences entre les états du nord ou les esclaves étaient principalement employés pour des taches domestiques et les états du sud ou les esclaves travaillaient dans des fermes ou des plantations avec des conditions plus difficiles.

9- L’esclavage aux Etats-Unis se termine avec l’adoption du XIIIème amendement de la Constitution américaine voté le 31 janvier 1865. L’esclavage est d’abord aboli dans les états du nord car les régions sont plus riches grâce aux industries alors que dans les états du sud, l’esclavage est aboli bien après, à l’issue de la guerre de sécession opposant les états du nord à ceux du sud.

10- Le passage du récit qui m’a le plus touché est le suivant : « Il jeta rageusement le manche de la batte cassée au sol et saisit le fouet. Ceci fut encore plus douloureux. Je luttai tant que je pus, en vain. J’implorai la pitié mais ma prière n’eut d’autre réponse que les imprécations et les coups de fouet. Je crus mourir sous les lanières de cette maudite brute. Encore aujourd’hui, ma chair se crispe autour de mes os chaque fois que cette scène me revient en mémoire. J’étais en feu. Mes douleurs n’auraient pu être comparées qu’aux agonies brûlantes de l’enfer. »


Avr 9 2014

De La Traite Et De L’Esclavage Des Noirs, Abbé Grégoire

Zerkane Camélia                                                                                                                                                                                        2nd2

De La Traite Et De L’Esclavage Des Noirs

Abbé Grégoire

1) Le discours intitulé De La Traite Et De L’esclavage Des Noirs prononcé par l’Abbé Grégoire en 1808 est l’un des textes les plus importants de la littérature des nègres. Dans ce discours l’abbé Grégoire dénonce l’esclavage sous toutes ses formes puisqu’il met en avant plusieurs aspects de cette traite : le travail forcé, les inégalités qui peuvent exister entre blancs et noirs, la vente des hommes noirs ainsi que les douleurs et atrocités provoquées par cette traite. Tout au long de son discours il adopte une progression très chronologique : il raconte l’évolution de l’esclavage à travers le temps c’est-à-dire du début de la traite jusqu’à son abolition. Il se sert de la religion pour appuyer son discours puisqu’il reprend à plusieurs reprises les termes « chrétien, évangiles, catholiques,…  ». Dans son discours il analyse et commente un ensemble de paroles et d’écrits célèbres survenu dans cette lutte contre l’esclavage en se posant de nombreuses questions à lui même ainsi quà ses lecteurs ce qui permet là aussi de faire progresser à un certain rythme son discours. A travers ses questions il expose ses arguments principaux en énonçant dans un premier tant que l’esclavage est contre la nature humaine puis dans un second temps il expose le fait que l’esclavage est contraire à la morale et tout à fait inégal et contre la liberté humaine. Il appuie notamment cet argument par des textes faisant ressortir certaines lois. A travers les questions posées dans ce discours l’auteur nous dit de manière indirecte que nous sommes tous concernés par l’esclavage. Il insiste sur les actes des blancs commis envers les noirs car l’inverse n’aurait certainement pas plût. Enfin vers la fin de son discours il expose la notion de liberté de tous les hommes quelque soit leurs couleurs de peau et leurs origines. Ce discours dénonce l’esclavage ainsi que la traite des noirs. Il s’agit donc là d’un plaidoyer.

 2) Les éléments sur lesquels l’Abbé Grégoire appuie sont : l’esclavage car son discours repose en grande partie sur ce « crime », il s’appuie aussi sur des œuvres célèbres afin d’enrichir son discours pour lui donner une forme quelque peu scientifique. Il s’appuie enfin sur cette volonté et cette obstination qu’ont les blancs qu’il n y a pas lieu de défendre l’esclavage. Il veut montrer ainsi l’inégalité qui peut exister entre les hommes à cause d’un aspect physique différent et dénonce les valeurs superficielles qu’ont les blancs car ceux-ci en plus d’avoir des pratiques inhumaines croient avoir des valeurs morales reposant notamment sur la religion. Après la lecture de cet ouvrage le lecteur pense qu’il a lui aussi sa part de responsabilité dans cet esclavage. Il peut se demander ce qu’il ferait face à la situation et s’interroge donc sur qui il est en se demandant ce qu’il ferait. Ainsi il se remet en question. Après la lecture de cet ouvrage je pense que l’auteur a raison et qu’il existe de réelles inégalités. Je trouve cela injuste de faire subir ce genre d’atrocités envers des personnes différentes par un simple aspect physique. Je pense donc qu’il est nécessaire d’en parler et d’exposer les faits comme l’a fait l’Abbé Grégoire afin de faire avancer la cause.

3) On se trouve plutôt des deux côtés : convaincre et persuader, les deux à la fois car dans un premier temps l’auteur amène le lecteur à penser la même chose que lui en dénonçant l’esclavage et la traite des noirs, il s’adresse donc à la raison du lecteur. Puis dans un second temps l’auteur entraîne l’adhésion du lecteur à sa thèse puisqu’il insiste et insiste lorsqu’il argumente ses propos concernant l’esclavage et la traite des noirs et il se sert de figures rhétoriques afin de transmettre sa vision de l’esclavage.

4)  Les choix stylistiques de l’auteur sont liés à la dimension argumentative de son texte car pour mettre en place ses arguments l’auteur met en jeu de manière explicite et implicite son choix de pensée sur l’esclavage et la traite des noirs grâce à des figures de style : la comparaison (« j’arrive comme libérateur » page 58 §2), la métaphore (« ils n’étaient que les organes des marchands d’hommes » page 32 §2), … . Dans son discours l’auteur transmet des émotions envers ses lecteurs grâce notamment à ces choix stylistiques tout en faisant appel à la raison. On peut dire ainsi que les choix stylistiques de l’auteur sont liés à la dimension argumentative de son texte pour ces nombreuses raisons.

5) Ce texte a été écrit lorsque l’esclavage allait être révoqué. Puisque le 4 février 1794, fut proclamée par la Convention nationale, l’abolition de l’esclavage, près de 4 ans après l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Mais l’abolition de l’esclavage fut révoquée en 1802.

6) Le discours de l’Abbé Grégoire montre sa prise de position contre l’esclavage. Cela s’est manifesté par ses nombreux arguments dans l’ensemble de ses œuvres car : il se sert du registre polémique pour inciter le lecteur à la révolte. Il se sert de la ponctuation qui est omniprésente dans ses œuvres car elle permet de donner un sens réel à tous ses arguments montrant son opposition pour l’esclavage. Il exprime notamment ce registre polémique par les points d’exclamation. Il inverse les rôles afin d’éveiller les consciences ce qui fait réagir le lecteur. Il se sert des figures de styles comme la comparaison, la métaphore, …. pour donner de la valeur à ses arguments. Il cherche à provoquer des émotions aux lecteurs en décrivant les conditions de vie très rudes des esclaves. Il essaye de faire en sorte que les lecteurs se mettent à la place des esclaves en utilisant notamment le vouvoiement et en posant de nombreuses questions.

7) Le texte de l’auteur justifie l’éloge que Césaire fait de lui car à travers ce texte on peut voir un réel combat de l’auteur pour cette lutte contre l’esclavage et ses pratiques inhumaines. Il justifie chacun de ses arguments ce qui permet de comprendre encore plus cette cause très importante dans l’histoire de l’humanité. L’auteur s’appuie sur plusieurs écrits célèbres qui ont été très importants et qui ont permis de faire changer l’opinion publique. L’Abbé Grégoire s’est battu afin que les esclaves puissent être libres. Il a fait en sorte que tous ces esclaves puissent être heureux. Il a mis en œuvre sa lutte par ses écrits et ses discours ce qui montre le réel intérêt qu’il porte à sa cause. Il a mis corps et âme dans tout ce qu’il a entrepris ce qui légitime cet éloge. Le portrait de l’Abbé Grégoire révèle la personnalité exemplaire d’un prêtre citoyen qui consacra toute son énergie dans la lutte contre l’esclavage et la traite des noirs.

8) Aujourd’hui je pense que ce texte a une réelle valeur puisqu’il montre les inégalités qui peuvent exister à cause d’un simple aspect physique. Je pense que ce texte montre certaines facettes de la réalité que l’on peut toujours déceler aujourd’hui. Selon moi il a un réel sens car nous pouvons toujours se baser sur les œuvres de l’Abbé Grégoire afin de défendre une cause. Il a toujours un sens réel car aujourd’hui encore on peut voir toutes sortes de discriminations par différences de couleurs, d’opinions, … . Aujourd’hui il existe ce genre d’inégalités comme le racisme par exemple.

9) Oui il y a eu d’autres hommes tels que l’Abbé Grégoire qui ont mené une lutte politique pour l’abolition de l’esclavage en France comme par exemple :

Victor Schoelcher : Victor Schoelcher est né en Alsace dans une famille bourgeoise. Il fait ses études à Paris et est initié à la franc-maçonnerie. En voyage à Cuba, il découvre l’esclavage dans les plantations et les conditions de vie des esclaves noirs qui le révoltent. A son retour en France, il milite activement pour l’abolition de l’esclavage en publiant des articles et des livres.Voltaire : François-Marie Arouet est originaire d’un milieu bourgeois, son père était notaire. Il fait de brillantes études chez les jésuites de Louis-Le-Grand. Philosophe et ayant marqué le siècle des Lumières, c’est un défenseur acharné de la liberté individuelle et de la tolérance. En réalité, Voltaire a fermement condamné l’esclavagisme. Le texte le plus célèbre est la dénonciation des mutilations de l’esclave de Surinam dans Candide.Nicolas de Condorcet : Jean Antoine Nicolas Caritat, marquis de Condorcet, est né le 17 septembre 1743 à Ribemont, en Picardie, dans une famille noble. L’écrivain Nicolas de Condorcet dénonce avec avant-gardisme l’esclavage (des noirs) qui ne sera abolie que le 27 avril 1848 en France. Toussaint Louverture : Toussaint Louverture est le plus grand dirigeant de la Révolution haïtienne, devenu par la suite gouverneur de Saint-Domingue. Il est reconnu pour avoir été le premier leader Noir à avoir vaincu les forces d’un empire colonial européen dans son propre pays. Né esclave, s’étant démarqué en armes et ayant mené une lutte victorieuse pour la libération des esclaves haïtiens, il est devenu une figure historique d’importance dans le mouvement d’émancipation des Noirs en Amérique. Jean Bodin : Il était un économiste, un juriste, un philosophe et un théoricien politique français, qui influença l’histoire intellectuelle de l’Europe par la formulation de ses théories économiques. Il fut aussi un des protagoniste de l’abolition de l’esclavage.

10) Le passage du texte qui m’a le plus touchée est le dernier paragraphe du discours :

« Fasse le ciel qu’on voie les puissances de l’Europe, d’un concert unanime, déclarer que la traite étant une piraterie, ceux qui tenteraient de la faire doivent être saisis, jugés et punis comme forbans, admettre comme principe fondamental l’émancipation progressive des hommes de toute couleur, proscrire à jamais un commerce qui a fait couler tant de larmes, tant de sang et dont le souvenir perpétué dans les fastes de l’histoire est la honte de l’Europe ! » car a travers cet extrait se dégage un air poétique qui me plaît beaucoup et qui reflète une lueur d’espoir pour les esclaves ainsi que leur combat pour leur liberté.


Avr 9 2014

L’affaire de l’esclave Furcy, Mohamed Aisssaoui

Cette oeuvre appartient au genre argumentatif.On ne peut pas dire que s’est un roman car un roman est un oeuvre d’imagination constituée par un récit en prose d’une certaine longueur.Et cette oeuvre ne ressemble ni au théâtre ni a la poésie qui est un genre littéraire très ancien aux formes variées, écrite et qualifiée de poétique.
Les éléments sur lesquels l’auteur appuie est l’abolition de l’esclavage, le combat d’un esclave pour acquérir sa liberté.L’auteur veut montrer le combat d’un esclave malgré que soit disant Mohamed Aissaoui, l’esclave avait une bonne situation par rapport aux autres esclaves mais malgré ça, l’auteur veut essayer de montrer la détermination de cet esclave, surnommé Furcy.
L’auteur ne savait pas si Furcy avait remporte son procès , c’est cela qui l’a intrigué.
Le lecteur qui été au début, Mohamed Aissaoui était stupéfié de cette histoire retrouvée dans une vente aux enchères qui n’intérressait presque personne . Il commença à s’intéresser à l’histoire de Furcy qui était un esclave de l’ Ile Bourbon (aujourd’hui la Réunion) en mars 2005 en tombant sur cette enchère . C’etait une obscession pour Mohamed Aissaoui de retrouver toute l’histoire Furcy. Je pense que Mohamed Aissaoui avait raison de s’obstiner à trouver cette histoire, à la rechercher car c’est une belle histoire montrant la liberté d’un esclave enfin libre .

 

Les événements marquants sur lesquels Mohamed Aissaoui insiste est le combat de cet esclave se nommant Furcy qui l’a beaucoup intéressé. Entre celui-ci et la situation des noirs en Afrique du sud existaient de nombreuse similitudes.Sur l’affaire de l’esclave Furcy : alors que Furcy a 31 ans, que sa situation est assez enviable, il décide d’aller au tribunal (certes Furcy était esclave, mais il avait une bonne situation de maitre d’Hotel) .D’ailleurs, certains esclaves refusaient la liberté, en se disant qu’ils n’auraient plus rien sinon pour vivre. C’est cela qui a marqué Mohamed Aissaoui.

 

On peut dire que ce texte comporte une dimension argumentative car s’agissant de Furcy, Mohamed Aissaoui n’a pas eu une démarche scientifique d’historien, il est allé voir des historiens. Il leur a demandé ce que Furcy avait pu voir des bâtiments encore existants sur l’Ile de la Reunion. C’était émotionellement très fort. Il a retrouve environ 200 autres cas ou des esclaves avaient essayé de faire un procès contre leur maitre, mais ils étaient massacrés. Furcy constitue donc une exception.

 

 

L’ouvrage a été écrit en mars 2010. L’auteur a débuté ses recherches en mars 2005. Entre temps , il n’a pas arrêté une journée de travailler sur le texte. Il écrivait sans savoir si le texte serait un jour publié. Mais il savait qu’il ne fallait pas lâcher. Cette histoire de cet esclave courageux a eu un impact considérable, Furcy était inconnu même des Réunionnais, il est devenu une personnalité de la Réunion.

 

Le texte ma beaucoup plu car cela m’a instruit et fait découvrir le domaine de l’esclavage. Cela m’a beaucoup intéressée, l’histoire de Furcy un esclave voulant un procès pour faire changer la loi pour qu’un esclave soit libre pour qu’ils soient libre, une histoire très émouvante et heureuse ; ce livre  a obtenu beaucoup de prix littéraires, il a été très connu surtout en Réunion après son succès.

Oui, il me parait encore avoir un sens au regard de la société contemporaine car cela a vraiment changé par rapport à la société d’aujourd’hui. Cela a évolué et n’existe plus l’esclavage grâce à l’abolition de l’esclavage .

 

A la période décrite dans le texte, la situation de l’esclavage est tendue par rapport à Furcy qui demande  un procès pour que les esclaves ait une liberté ; certains esclaves refusaient la liberté,en se disant qu’ils n’auraient plus rien pour vivre. Les esclavagistes savaient se comporter face aux fuites, aux révoltes, mais face à un esclave réclamant sa liberté en justice, ils sont désarçonnés. Un esclave par la loi était considéré comme un meuble. Oui il a été  fidèle aux faits historiques, il raconte l’histoire en vrai car l’affaire de l’esclave Furcy est le premier « vrai »  livre de Mohamed Aissaoui. L’auteur a mis 2 ans juste pour trouver la date de naissance de Furcy.

 

La fin du récit m’a le plus touchée car à la fin Furcy a enfin eu son procès qui lui permet d’avoir enfin sa liberté et de ne plus être dans la société qu’esclave. Il s’est battu pendant des années, a attendu très longtemps pour enfin avoir sa liberté .


Avr 9 2014

Discours sur le colonialisme, Aimé Césaire

1-   La thèse défendue est la suivante : Les colonisateurs sont-ils une bonne chose pour l’humanité ?

L’auteur pour exposer sa thèse a formé 6 paragraphes, dont chacun aura un argument :

-paragraphe 1 : colonisation = civilisation ?

-paragraphe 2 : l’Europe colonisatrice déloyale envers ses colons

-paragraphes 3 : l’Europe qui ferme les yeux sur ses actes

-paragraphe 4 : philosophie

-paragraphe 5 : un Occident inhumain

-paragraphe 6 : conclusion sur une phrase qui marquera les esprits des lecteurs

2- L’auteur s’appuie sur des citations de personnages historique comme Hitler par exemple : « Nous aspirons, non pas à l’égalité, mais à la domination. Le pays de race étrangère devra redevenir un pays de serfs, de journaliers agricoles ou de travailleurs industriels. Il ne s’agit pas de supprimer les inégalités parmi les hommes mais de les amplifier et d’en faire une loi.» ou de philosophes comme Gourou qui veut montrer avec différents éléments, différents raisonnements sur le colonialisme et ses colons. Le lecteur après avoir lu cet ouvrage peut se rallier aux arguments émis  par Aimé Césaire dans son discours. Après avoir lu cet ouvrage, j’ai pu mieux comprendre les différents points de vue entre colonisateurs et colonisés.

3-Césaire insiste sur le nazisme, sur ce que pense M.Mannoni sur les colonisés, le racisme et les différences culturelles. L’auteur donne une image dévalorisatrice des pays colonisés, mais il présente toutes ses couleurs, ses qualités et ses défauts qui seront déformés lors de sa colonisation.

4-Ce texte est un texte argumentatif directe, car il comporte différents registres d’argumentation comme le registre polémique : « Convenait-il de refuser la parole au comte d’Hérisson : « Il est vrai que nous rapportons un plein baril d’oreilles récoltées, paires à paires, sur les prisonniers, amis ou ennemis. » ou du registre historique : « Hitler », « révolte ».

5- ?

6-Il a écrit ce texte pour mettre en exergue l’étroite parenté qui existe selon lui entre le nazisme et le colonialisme.

7-Je pense que ce texte démontre par divers exemples se qu’est réellement le colonialisme et se qu’il a produit sur la société aussi bien à l’époque que de nos jours. Je pense que oui, car il ouvre les yeux de son lecteur sur des faits que l’on ne connaissait pas vraiment et qu’il expose son avis sur ce qu’il s’est passé.

8- ?

9-Dans la Tragédie du roi Christophe, on peut voir que Césaire aimerait l’égalité des droits entre les « noirs » et les « blancs », son avis est mieux exprimé sur cet aspect que dans le discours sur le colonialisme, qui est une suite d’avis flous mais tranchés. Dans le Cahier d’un retour au pays natal, Césaire définit le mot « négritude » et parle de racisme tout comme dans Discours sur le colonialisme. Dans la Tragédie du roi Christophe l’auteur met en valeur la soumission de la femme et un racisme latent, tout comme une envie d’égalité des « races ».

Dans Cahier d’un retour au pays natal » Césaire met en valeur le racisme et la soumission des « noirs ».

Dans chacun des deux autres textes de Césaire présents dans « C’est à ce prix que vous mangez du sucre… », il démontre avec une certaine violence le racisme avec des dialogues ou des extraits de poème, je pense que ces textes sont moins convainquants qu’un discours.

10- Le passage qui m’a le pus touchée : « Ce qui, en net, veut dire que le salut de l’Europe n’est pas l’affaire d’une révolution dans les méthodes, que c’est l’affaire de la Révolution ; celle qui, à l’étroite tyrannie d’une bourgeoisie déshumanisée, subsistera, en attendant la société sans classes, la prépondérance de la seul classe qui ai encore mission universelle, car dans sa chair elle souffre de tous les maux de l’histoire, de tous tout les maux universels : le prolétariat . » (C’est la dernière phrase du discours.)

C’est ce passage qui m’a le plus touché, car même si l’Europe fait souffrir le monde, elle se fait souffrir elle-même tout autant de ce qu’elle fait.


Avr 9 2014

Douze ans d’esclavage, Solomon Northup.

D’après ces mémoires, Solomon était un homme noir, qui vivait dans l’Etat de New York au milieu du XIXe siècle. Il est musicien, et il est dans la position où pour lui l’égalité existe. En 1841, il est pris au piège par deux organisateurs de spectacle qui lui offrent de l’argent pour jouer de la musique : ils lui proposent de le payer 1 dollar par jour, plus 3 dollars par représentation. Solomon accepte et quand ils arrivent à Washington, ils fêtent ça autour d’un dîner et boivent beaucoup. Il se sent mal, va se coucher, et se réveille enchaîné dans un cachot. C’est le début de ses mésaventures. On l’expédie à la Nouvelle Orléans et là tout est nouveau pour lui, jusqu’à son nom qui sera désormais Platt. On change son nom, lui retire ses papiers, il perd toute preuve de son identité, et finit par être vendu comme esclave. Tout est vu à travers lui, on sent beaucoup la cruauté et la brutalité qu’il y a autour de lui et la déshumanisation du travail.

 

Quand il arrive dans les plantations, il a trois maîtres différents qui le traitent chacun à sa manière :
– Ford, qui est une personne assez bienveillante, et qui se veut charitable;
– Edwin Epps, qui est très sadique et très brutal;
– des personnes comme le juge Turner, qui est lui très mystérieux.

 

On peut dire de Solomon que c’était un homme persévérant et très courageux malgré ce qu’il a pu vivre. Quand il était esclave, il est resté fort et a gardé la tête haute, c’est pour moi vraiment une marque de solidité d’esprit et de stoïcisme. Il était aussi très intelligent, et a vite compris qu’il pouvait mourir d’un moment à l’autre, ce qu’il pouvait faire de mieux était de rester vivant, car en restant en vie il avait l’espoir de pouvoir trouver une issue, de pouvoir revoir sa famille, c’est pour ce fait qu’il s’accroche même dans les plus atroces circonstances. Il y a une modestie, mais aussi une droiture chez Solomon.

 

Les Mémoires de Solomon s’appuient beaucoup sur le fait que l’esclavage était vraiment une pratique injuste, en nous montrant les inégalités et la manière dont les esclaves étaient traités. Le livre témoigne de la vie de Solomon, mais aussi de la réalité de l’eclavage à cette époque. Après la lecture de cet ouvrage, je me suis sentie vraiment mal face à toutes ces maltraitances, le roman nous fait vraiment vivre la vie de Solomon et on peut très facilement se mettre à la place des esclaves, c’est bouleversant.

 

Solomon insiste sur les évènements très marquants de sa vie qui sont :
– Quand on l’enlève, et qu’on le force à dire qu’il n’est qu’un esclave enfuit de Georgie;
– Quand Epps force Solomon à battre Patsey car il n’en a pas la force;
– Ou quand il montre qu’il ne peut pas donner sa confiance, car il a été trahi par un blanc à qui il avait donné une lettre à poster et que ce dernier a été la donner à Epps.

 

Ces textes donnent une image raciste et sans pitié de l’Amérique.

 

Le texte appartient au genre des Mémoires car tout ce qui y est écrit s’appuie sur des faits réels. L’auteur, en nous racontant sa vie, argumente par des exemples (ici de sa vie) et témoigne par son « expérience » la réalité de l’esclavage au XIXe siècle.
Exemples :
– Solomon est enlevé, et arrive à la Nouvelle Orléans, on lui change tout jusqu’à son nom, et on le force à dire que son nom est Platt.
– Solomon arrive à la plantation d’Epps, qui est un homme cruel et sans compassion. Il profite beaucoup de ses esclave, jusqu’à violer Patsey.
Ces deux exemples ne sont pas les seuls, mais pour moi ils sont très importants par leur injustice, leur atrocité et leur barbarie.

Ce texte a été écrit en 1853 par Solomon Northup, c’est une autobiographie. Elle est basée sur des déclarations de ce dernier, et a été écrit alors que l’esclavage n’était pas encore aboli.

 

Je pense de ce texte qu’il est très émouvant et réaliste. J’ai adoré le livre, et me suis plongée dans l’histoire jusqu’à m’être totalement intégré à ce qui y est écrit. Il me paraît avoir un sens, car il est très bien écrit et on peut avoir un témoignage sur l’esclavage au XIXe siècle.

 

L’esclavage aux Etats Unis commence peu après l’installation des premiers colons britanniques en 1619, et se termine avec l’adoption du XIIe amendement de la Constitution américaine en 1865. L’esclavage est basé sur un fondement racial, où tous les noirs sont considérés comme des moins que rien, et sont donc devenus esclaves. Petit à petit, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, l’esclavage s’abolit dans les Etats du Nord du pays sous l’effet de décisions de justice et d’évolutions législatives ; en revanche, dans les Etats du Sud rien ne change et les esclaves restent esclaves. Les Etats du Sud utilisent beaucoup l’esclavage qui occupe un position centrale dans l’organisation sociale et économique, en effet cela coûte moins cher aux maîtres de plantations d’avoir des esclaves qui ne seront pas payés, et donc travaillent gratuitement, que d’embaucher de la main d’œuvre.

 

Dans les Mémoires de Solomon on remarque tout cela car Solomon et sa famille vivaient au début à New York, qui fait partie des Etats du Nord, et par la suite se fait kidnapper pour être envoyé dans les Etats du Sud où le fait qu’un noir soit libre n’est pas concevable ou meme réaliste.
Un consensus s’était dessiné au sein des républicains pour une abolition générale de l’esclavage sur l’ensemble des Etats Unis. Les élections de 1864 donnent le pouvoir aux républicains qui prirent l’étiquette « d’unionistes », ils représentent deux tiers des suffrages nécessaires à l’adoption d’un amendement qui est voté le 31 janvier 1865 (le XIIe amendement).

 

Le moment qui m’a le plus touché, est le moment où Bass, qui est un homme blanc libre, fait une sorte de discours à Epps sur l’esclavage en lui disant que, en résumé, l’esclavage ne devrait pas être, et que la liberté est un ddoirt pour tous et ne devrait pas être interdit juste parce que d’autre n’ont pas la même couleur de peau que nous, ou les mêles origines. Son discours, même si Epps n’y prête pas plus attention et ne change pas ses convictions pour autant, est très touchant. Car de tout le film, dans les Etats du Sud, jamais on avait vu ou rencontré (dans les Mémoires de Solomon) un homme blanc fier de ses convictions contre l’esclavage et qui soutient vraiment les noirs. Car tous les blancs que Solomon a rencontré dans les Etats du Sud etaient : soit cruel, soit l’ont trahi, soit avaient trop peur des représailles si seulement ils aidaient Solomon, mis à part Ford qui était certes un esclavagiste mais avait de la compassion et a tout de même défendu et sûrement sauvé la vie de Solomon.

Delphine S.


Mar 24 2014

Téléfilm Toussaint Louverture

Le titre du téléfilm reprend le nom de son héros « Tousssaint Louverture »  a été réalisé en février 2012 par Philippe Niang. Ce téléfilm est en deux épisodes de 95 minutes, nous avons seulement vu le premier. Philippe Niang est né le 12 octobre 1951 à Paris. Il est un ancien élève de l’Institut des hautes études cinématographiques (l’IDHEC), réalisateur et scénariste français. Il travaille essentiellement pour la télévision, ici, pour la chaîne publique france 2.
Le premier téléfilm dure une heure et trente minutes. La scène d’ouverture est marquante .En effet, on voit la séparation de la famille de Toussaint. Lui, est envoyé en prison par des soldats de Bonaparte. C’est une scène déchirante car on sait que lui et sa famille ne se reverront plus. Il va être conduit en prison, en Franche Comté, au Fort de Joux, à la frontière Suisse. La narration de l’histoire de Louverture n’est pas chronologique. Sous les ordres de Bonaparte, il se fait interroger par un certain Pasquier, on assiste donc à de nombreux « flashbacks » sur sa vie passée. Plus on avance dans l’histoire, plus les renseignements deviennent importants en ce qui concerne les actions de Louverture. On apprend qu’il a enterré un trésor d’une immense valeur sur l’ile d’Haïti et que Bonaparte veut, par tous les moyens possibles, savoir où. Le spectateur est à la même place que l’État français, il souhaite comprendre réellement ce qui s’est passé pour qu’il se retrouve enfermé dans un fort, humilié par l’Etat et cette fois ci sans défense. De nombreux éléments se confrontent de manière non-chronologiques, cela procure un suspense chez le spectateur mais surtout chez Pasquier, celui qui tente de la faire parler. Mais Louverture dit qu’il ne cédera jamais si c’est Pasquier qui l’interroge, il ne veut parler du trésor que si Bonaparte a le courage de le voir en face.

Le point de vue adopté par le réalisateur n’est pas totalement omniscient. La caméra film tous les événements que Toussaint raconte sur l’île de Saint Domingue. Elle filme aussi ce que Toussaint ne voit pas, par exemple les consuls intimes des généraux français, la vie plus personnelle du général Lavaux…

On peut voir deux formes de langages dans ce téléfilm. La première, le français de registre soutenu et courant et la langue maternelle des Noirs d’Haïti. On peut ainsi confronter les deux mondes par leur langage. Le monde des Blancs esclavagistes et le monde des Noirs esclaves. Toussaint se trouve en les deux, il parle et écrit les français et parle et écrit le créole haïtien. Ce sera d’ailleurs ce qu’on lui reprochera : ne pas choisir son camps.

Ce téléfilm n’a pas toute sa valeur historique. Il est important de le rappeler à ce point de l’article car les faits et les lieux ne sont pas tous biographiques, il faut prendre un certain recul.

(Dans le téléfilm) Toussaint Louverture travaille dans une des plantations de Byron. Sur place, il apprend à lire et à écrire le français grâce à un curé. Son maître va l’affranchir. Toussaint n’est plus un esclave mais il souhaite continuer de travailler pour Byron. Finalement il achète une portion de terre de plantation et est maître d’autres esclaves. Avec sa femme Suzanne, il a deux enfants et s’occupe de son neveu Moïse. Lors des premières attaques rebelles des esclaves, Toussaint n’est que médecin des soldats blessé. Le chef, Biassou sombre dans l’alcool et ne peut pas assurer les combats. C’est donc Toussaint qui prend la relève. Il est respecté par tous. Il mène la révolution et un an plus tard Haïti est indépendante et libre.

Toussaint nait en 1743 à proximité du Cap Français et décède en 1803 au Fort de Joux. L’histoire se déroule au XVIIIème siècle, de la vieille de la Révolution française (1789) à la mort de Toussaint Louverture en 1803. Comme dit précédemment de nombreux flash-back sont utilisés lors de ses confidences à Pasquier dans le Fort de Joux. Une ellipse est importante et achève le suspense de toute l’intrigue, marqué par le départ de Pasquier du château à l’île haïtienne: les officiers français cherchent le « trésor » à Saint-Domingue, ils trouvent un collier de coquillages. Pasquier se rend compte que le trésor n’est rien d’autre que le courage et la flamme allumée par Toussaint lors de sa vie de combattant et de révolutionnaire.

Saint-Domingue, Haïti, lieu des premières révoltes noires envers les Français, au sein des plantations et du village.
Fort de Joux, en Franche-Comté, lieu de son emprisonnement et de sa mort.

Les quelques personnages très importants sont Toussaint Louverture est le véritable héros de l’émancipation des Noirs à Haïti, Suzanne la femme de Toussaint Louverture et mère de ses deux enfants, Biassou le chef premier des opérations des Noirs, alcoolique et traître de Toussaint, Roi d’Espagne allié puis traitre de Toussaint, Pasquier le délégué des ordres qui interroge Toussaint dans sa cellule.

Toussant

L’un des passages les plus  intéressant concerne le premier affrontement armé entre les esclaves révoltés et l’armée napoléonienne sur l’île d’Haïti. En effet, ce combat marque le premier coup d’envoi de toutes les révolutions qui suivront. Ce n’est pas un hasard si Toussaint est le meneur, c’est grâce à lui que Saint-Domingue devient la première île indépendante. Ce passage est de 1:01:00 à 1:04:00.

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Mar 17 2014

Textes de l’Abbé Grégoire à destination des 1ères L de Salins

Les élèves de la classe de Seconde 2 du lycée Champlain ont travaillé sur différents extraits de l’Abbé Grégoire qu’ils ont eu à mettre en voix.

Le texte étudié en classe est issu du premier chapitre de l’oeuvre De la Traite et de l’esclavage des Noirs et des Blancs, publiée en 1815. Ce texte, en s’appuyant sur de nombreux exemples historiques, met en valeur la cruauté des esclavagistes et des peuples colonisateurs. La construction du texte montre bien que l’Abbé Grégoire veut amener son lecteur ou son auditeur à s’indigner. Et l’on ne peut que reconnaître qu’il y parvient bien !

En voici la lecture faite par Laura, Romain et Guillaume : 

 

Notre autre texte est tiré d’un deuxième ouvrage de l’Abbé Grégoire : De la littérature des Nègres, publié en 1809. Dans ce texte, la dimension polémique est plus forte encore, car l’Abbé Grégoire force son auditoire à se placer dans la peau des esclaves, et donc à réfléchir ainsi aux conséquences de toutes les souffrances et les humiliations subies. C’est une illustration plus vive encore du style incisif de notre personnage.

En voici la lecture faite par Eva, Astrid, Jean-Beaudelais et Mamadou : 

 

Enfin, vous vous demanderez peut-être qui est l’Abbé Grégoire et quel a été son rôle dans la lutte pour l’abolition de l’esclavage. La parole est laissée à un autre grand homme : Aimé Césaire dresse en effet un portrait de l’Abbé Grégoire dans le discours d’inauguration de la place de Fort de France qui porte le nom de ce dernier. À travers ce discours, c’est l’illustration d’un autre style, celui de Césaire, ce défenseur des droits des peuples colonisés, homme politique d’envergure dans les territoires d’outre mer et en métropole, inventeur du concept de « négritude » et parangon de ces hommes revendiquant fièrement leurs origines, et l’un des plus grands poètes du XXe siècle. Un siècle sépare ces deux hommes, mais l’on sent bien, dans ce discours de Césaire, qu’ils sont intimement liés par les valeurs qu’ils défendent et le combat qu’ils partagent.

En voici la lecture faite par Sarah, Céren, Camélia, Flora et Delphine : 

et voici une autre lecture du même texte de Césaire faite par Mélissa, Miliça, Mélissa, Flore et Alham : 

 

Bonne écoute à vous !


Mar 7 2014

« Paroles d’esclavage »

Le livre que nous avons lu a pour titre « Paroles d’esclavage, Les derniers témoignages ».

Dès la lecture de ce titre, on suppose que dans cet ouvrage, de nombreuses personnes nous parleront de leur relations ou des souvenirs qui leurs ont été conté, de l’esclavage. Le DVD accompagné de ce livre porte le même titre. Cet écrit fut édité en janvier 2011, édité chez Pascal Galodé.

L’écrit n’est pas très long, il se compose de quatre vingts dix-sept pages mais cet ouvrage est assez particulier car dès qu’on l’ouvre, nous pouvons distingué plusieurs partie: la première, rédigée par Alain roman, historien spécialisé dans l’esclavage, nous rapellant les grands points historiques de l’esclavagisme, écrite avec une certaine objectivité puisque le but est de raconter avec précision des fait réels et passés;  la deuxième partie se compose de témoignages de personnes ayant eu contact avec l’esclavage, recueillis par Serge Bilé, journaliste à france télévision. Le texte est assez aéré, surtout dans la partie des témoignages où les « blancs » servent à séparer les paroles des différentes personnes; les différentes témoignages sont bien sur subjectifs mais la retranscription de l’auteur est totalement objective. La troisième partie du document est un reportage filmé par Daniel Sainte-rose, un caméraman indépendant, qui se situe en Martinique. Accompagné de Serge Bilé, ils ont filmé de vieux Martiniquais racontant ce que leurs ancêtres leur ont conté de leur relation avec l’esclavage; aussi, ils ont filmé la réaction de jeunes Martiniquais face à ces témoignages. D’ailleurs, la deuxième partie de l’écrit se trouve être la transcription écrite des témoignages que nous pouvons écouter, et voir, dans le reportage filmé.

                                                                      

Serge Bilé                                                                                      Alain Roman                                                        Daniel Sainte-rose

La partie historique est vraiment intéressante car on n’entend pas vraiment parler de l’esclavage dans notre pays, enfin, pour notre part, c’est la première fois que nous abordons vraiment le sujet à l’école. Cette partie nous a beaucoup instruit sur l’histoire de l’esclavage et c’est très bien.

Pour chacune des parties, on parle de l’histoire de la Martinique et de la Guadeloupe. Les témoignages sont essentiellement de Martiniquais et les adolescents présents dans la vidéo sont aussi Martiniquais. Ils nous partage leurs points de vues et leurs opinions par rapport aux vidéos-témoignages des anciens.

En conclusion, nous pouvons dire que cet œuvre nous montre bien que l’esclavage n’a aucune vertu.

Nous avons vraiment apprécié la lecture de ce livre pour son contenu et sa mise en forme. Comme nous l’avons dit précédemment, la première partie nous apporte des notions essentielles dans l’histoire de l’esclavage, et la deuxième nous donne certains exemples concrets de ce que pouvait être l’esclavage.  La vidéo est un moyen de mettre des visages sur les témoignages mais aussi de pouvoir voir la réaction de jeunes de notre âge qui, à une époque antérieur, auraient pu être esclaves. En somme, cet ouvrage est une œuvre qu’il faut absolument lire pour notre culture générale.  Aussi, à propos de ce livre et de ce DVD, les avis divergent; nous pouvons remarquer cet article d’un homme n’ayant pas du tout aimé l’ensemble de ces documents.

Lecture d’une partie de ce livre, témoignage de Mélanie Touret par Eglantine, et témoignage de Guy Arrouvel par Louis.

 

Eglantine CHEVALIER et Louis ROUCHON.

(images: recherche google image)

l’intégralité de la vidéo a été mise en  ligne récemment


Mar 7 2014

« Toussaint Louverture » par Lucile et Margot

Ce livre est intitulé Toussaint Louverture, et il s’agit d’une biographie de ce personnage historique, écrite par Alain Foix en 2007 et parue aux éditions Folio, logiquement dans la collection « biographies ».

Alain Foix est un écrivain, philosophe, réalisateur, directeur artistique et dramaturge, né en Guadeloupe. Il quitte son île natale à l’âge de 8 ans pour migrer en métropole et habiter dans une banlieue. Suite à son doctorat à la Sorbonne, il devient professeur de philosophie en Seine Saint Denis.

Toussaint Louverture compte 326 pages, divisées en quatre grandes parties et réparties sur dix-neuf chapitres de taille à peu près égale (environ sept pages). Le découpage de ces chapitres correspond aux différents grands moments de la vie de Toussaint Louverture, et se suivent chronologiquement.

Le texte est présenté de manière dense, et regorge d’actions, car en effet la vie de Toussaint Louverture abonde en faits importants et en aventures.
Le registre utilisé est celui propre à la bibliographie : didactique, mais, aventures obligent, l’auteur a recours au registre épique à plusieurs reprises.

Afin de rendre plus vivant et plus concret ce récit, Alain Foix ajoute, en pkus de descriptions précises, des documents tels que des lettres, des lois, des décrets et des mémoires d’hommes importants.

L’auteur, dans le but de souligner l’importance de certains faits et la grandeur de certains hommes, utilise de nombreuses images comme des métaphores ou des périphrases, des comparaisons.

Cet ouvrage décrit la vie de Toussaint Louverture, de ses débuts à Saint Domingue jusqu’à sa mort au Fort de Joux. La situation initiale nous montre son arrivée en tant que prisonnier au Fort de Joux, et la situation finale est, dans une continuité logique, sa mort au Fort de Joux. La vie de Toussaint Louverture avant son arrivée nous est tout de même racontée de manière chronologique, grâce à de nombreux retours en arrière.

 

Le roman débute le 23 aout de l’an 1802, jour d’arrivée du personnage éponyme au Fort de Joux, mais raconte la vie de Toussaint Louverture, de sa naissance, en 1747, en tant qu’esclave et sous le nom de « Toussaint à Bréda », à sa mort, le 07 avril 1803. La vie de Toussaint Louverture nous est décrite grâce à de nombreux analepses, prolepses, ellipses,…

 

Les deux lieus principaux qui nous sont décrits sont le Fort de Joux, dans le massif du Jura, et l’île de Saint Domingue dans les Antilles. Ces lieux sont donc réels, mais Alain Foix fait une description péjorative de la prison en la montrant comme très rude et hostile. Nous avons une vision de la société de l’époque grâce à la présence de nombreux faits et personnages historiques, notamment Napoléon, voire même Toussaint, qui se proclame gouverneur à vie de Saint Domingue.

Les personnages sont pour la plupart des personnages historiques, ennemis ou alliés politiques de Toussaint Louverture. Les plus imporatants sont, en plus de Toussaint Louverture, Victor Hugo, Napoléon Bonaparte, Dessalines, Moïse (fils adoptif de Toussaint), et Mars Plaisir, son fidèle serviteur.

 

Alain Foix ne cherche pas à dénoncer certains faits, ou pratiques, ni à défendre des thèses : il porte un regard objectif sur la vie de Toussaint Louverture. il nous montre seulement sa vie, et à l’aide du registre didactique, nous explique les moments les plus importants de la vie de cet homme.

Nous avons choisi de faire une lecture de deux extraits. Le premier nous explique brièvement la situation de Toussaint Louverture ainsi que les raisons qui avaient poussé Napoléon à l’emprisonner. Nous avons choisi cet extrait car d’une part, il nous éclaire sur le contexte politique en France et à Saint Domingue, et il est représentatif du style de l’auteur.

Le second extrait est une lettre de Toussaint Louverture adressée à Dieudonné, un chef rebelle noir, pour le convaincre de rompre l’alliance qu’il vient de signer avec les Anglais. Cette lettre a été écrite en 1796. Nous l’avons choisi car c’est un document authentique de Toussaint Louverture qui retranscrit ses paroles, et qui a un grand intérêt historique.

 

 


Mar 7 2014

L’affaire de l’esclave Furcy

Le titre, L’affaire de l’esclave Furcy, dévoile l’action du roman, puisque celui-ci retrace l’histoire d’un procès. Ce procès est lancé par l’esclave Furcy contre son maître, Lory, qui le retient en esclavage alors qu’il est libre de naissance. Le titre du livre est le nom attribué à cette affaire qui dura 27 ans et est donc utilisé dans le livre pour désigner le procès.

Cette œuvre a été écrite par Mohammed Aïssaoui, écrivain et journaliste français qui travaille au Figaro littéraire. Il est né à Alger en 1964. L’affaire de l’esclave Furcy, essai historique, est parut en 2010 à l’édition Gallimard. Aïssaoui a remporté le prix Renaudot de l’essai 2010 pour ce livre ainsi que le prix RFO du livre 2010.

Son essai est composé de 190 pages réparties en 40 chapitres de longueurs équivalentes. L’histoire progresse de manière chronologique et de nombreux passages de la vie de Furcy sont sous forme de résumé pour signifier la durée de son emprisonnement et des mauvais traitements qui lui ont été infligés. Le point de vue est externe, c’est celui de Mohammed Aïssaoui qui imagine ce qui s’est passé. Il invente donc des dialogues et fait des descriptions en s’inspirant de ce qui existe encore aujourd’hui. Parfois il raconte les voyages qu’il a faits, ce qu’il a ressentit en retrouvant une trace de Furcy ainsi que les difficultés qu’il a rencontrées à retrouver des documents sur lui.

L’histoire se déroule donc sur 27 années. Au commencement, Furcy est un esclave mais il est bien traité par son maître. Il est maître d’hôtel et jardinier, il dirige les autres esclaves. Mais sa sœur, affranchie par son mari, découvre que Furcy est libre depuis la naissance, car sa mère n’aurait jamais dû être esclave elle-même : son « maître » n’avait aucun droit légal sur elle. Furcy lance alors un procès contre son maître, mais celui-ci va prendre une importance non soupçonné à son commencement. 27 ans plus tard, après de nombreux rebondissements, il est enfin déclaré entièrement libre. L’histoire se déroule au début du XIXème siècle. Il y a de nombreux bonds dans le temps car l’histoire stagne parfois pendant plusieurs années. Les lieux où se déroule l’histoire sont réels, ils se situent principalement sur l’île de Bourbon mais aussi en France.

Le personnage principal est Furcy. Il y est décrit comme calme. Il n’y a que très peu d’information sur lui, car il n’y avait que très peu de trace écrite sur les esclaves et sur les personnes considérées comme non importantes à l’époque. Il en est de même pour sa mère, sa sœur et sa femme. Au contraire, pour la famille Desbasnay, qui était une famille de riche esclavagiste, les archives regorgent d’informations sur tous ses membres. Furcy est retenu en esclavage par cette famille. Dans son procès, il est aidé par Monsieur Boucher et Sully-Brunet. Le premier aura une carrière désastreuse et sera souvent muté, et le second deviendra finalement sénateur.

A travers ce texte, Mohammed Aïssaoui dénonce l’esclavage qui était appliqué sans aucune restriction légale dans des îles françaises et montre le combat des esclaves et des colons qui les aidaient pour abolir l’esclavage définitivement.

Nous avons choisi la lecture du passage où Constance découvre que sa mère était libre et que par conséquent son fils Furcy l’est aussi. C’est un moment clef du roman, c’est là que tout va  commencer, le combat de Furcy pour son affranchissement. C’est le moment où l’on se rend compte qu’une personne peut être retenue en esclavage uniquement à cause d’un document manquant, et cet extrait montre aussi la façon dont l’auteur imagine les scènes du passé.