Expositions boréales – Go ! World

Go WorldDans le cadre des fêtes boréales à Caen, nous avons visité les expositions sur l’Estonie à l’Abbaye aux Dames. Une exposition est aux antipodes de l’autre, le seul point commun est l’origine des œuvres. Bien que l’exposition « Setomaa, un royame sur le fil » m’ait beaucoup intéressée, je me suis décidée à prendre cette œuvre de l’exposition « Size doesn’t matter ». C’est une mappemonde faite par Bold Tuesday qui a nommé sa toile « Go ! World ». Il faut distinguer cette mappemonde de celles qu’on connaît : Elle est interactive : au début, tous les pays sont couverts par des autocollants noirs. Mais lorsqu’on les retire des pays dans lesquels on est allé, l’obscurité laisse apparaitre le monde. Bold Tuesday le décrit comme cela : « Cela fonctionne comme dans la vie : quand vous voyagez à travers le monde, l’inconnu devient connu et chaque nouveau pays étend votre capacité mentale à embrasser le monde. » L’autocollant retiré peut servir pour le journal ou pour remettre les mémoires de tous les pays en ordre. En voyageant, la mappemonde commence à s’ouvrir et à éclairer l’affiche et chaque pays blanc est lié avec beaucoup de mémoires.

J’ai choisi cette mappemonde parce qu’elle est un symbole pour notre semestre à Caen. Nous aussi, nous ouvrons notre monde en voyagent. « Ouvrir son monde », qu’est-ce que cela signifie pour moi ? On fait la connaissance avec une culture différente et elle a des influences sur nous. A mon avis, l’essentiel pour ouvrir son monde est d’être tolérant, ouvert et curieux. Ouvrir son monde signifie s’ouvrir au monde. Si on donne la possibilité à cette culture inconnue, elle nous changera. Ce sont les influences qui nous ouvrent le monde. Voyager pour une seule raison – le paysage, l’histoire, les attractions touristiques – n’est souvent pas assez, il faut les découvrir tous. Par ailleurs, les autres étudiantes étrangères m’aident à ouvrir mon monde et à connaître un peu leurs pays d’origine. Elles me donnent envie de voyager dans ces parties du monde. Malheureusement, ma mappemonde est encore très noire. Mais il reste du temps pour découvrir des pays avec leurs us et coutumes différents et leur passé particulier qui a fait de chaque individu ce qu’il est maintenant. « Ouvrir son monde » signifie s’ouvrir au monde en restant soi-même.

L’exposition : Setomaa, un royaume sur le fil

Pendant le festival des boréales j’ai visité l’exposition Setomaa, un royaume sur le fil à l’abbaye aux dames. Ceci c’est une exposition des photos de l’artiste français Jérémie Jung qui est parti en ’Estonie pour rencontrer les Setos un peuple minoritaire. Le royaume de Setomaa est situé à la frontière de la Russie où la situation n’est pas encore clarifiée entièrement. Parce que la Russie n’a pas ratifié d’accord sur leur frontière commune. Donc la frontière officielle est seulement celle-ci de l’Union-Européenne. En 1991 l’Estonie a été indépendante des dizaines d’années dans l’ Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Le pays lutte encore contre des problèmes d’acceptation des minorités. Les Setos sont un peuple avec des traditions profondes, leur propre langue et un roi.

J’ai cho022326_030isi une photo avec un jeune couple assied dans un fauteuil en train de s’embrasser. A côte de cette photo il y avait une étiquette qui explique la situation dans l’image. En fait la jeune fille s’appelle Liisi et elle est seto. Son petit ami Elari par contre n’est pas un membre de la tribu des Seto. Au début de XXe siècle ça aurait été impossible que des gens d’une différente ethnie soient en couple. Les Setos étaient mal éduqués et en plus ils ont été dénigrés par les autres. Aujourd’hui ils sont très fiers de leur royaume et de leur peuple. Sur la photo on peut voir que les deux jeunes sont très amoureux et pour eux cela ne dépend pas du fait que l’une ou l’autre soit d’une autre ethnie. Cette histoire me rappelle de celle de Roméo et Juliette de Shakespeare. Les conventions d’une société interdisent le bonheur de deux personnes à cause des événements de l’histoire ou des préjuges d’une autre ethnie.

Au début de cette exposition j’ai seulement regardé les photos et j’ai trouvé qu’ils sont très belles. Mais après j’ai commencé à lire les textes et les petites notes avec des informations sur le moment de la photo. Avec tous les informations sur les Setos je peux mieux comprendre les photos et en plus elles racontent une histoire que me fait rêver de visiter l’Estonie un jour.

Un conte de Moldavie

 

La légende de la fondation de la Moldavie

legenda-lui-dragos-voda Il était une fois en Maramure?, un Roumain vaillant, voïévode des habitants de cette région. Il s’appelait Drago?-Voievod. Il aimait la chasse. Un jour il partit avec ses chasseurs dans les montagnes, où ils rencontrèrent une biche. Ils la poursuivirent à travers les fourrés des grandes forêts. Ils grimpèrent des collines, descendirent des vallées et tout en marchant arrivèrent sur un bel alpage. Du haut de cet alpage Drago?-Voievod regarda au loin, et de belles collines, de plaines vertes et de grandes forêts se montrèrent à ses yeux. Il avait oublié sa biche et ne cessait pas de regarder. Et comme il regardait, la Fée du teritoire fit son apparition. Drago?-Voievod se mit à lui parler. Il lui dit qu’il ferait n’importe quoi pour détenir ce beau pays. La fée promit à Drago?-Voievod tout le territoire de la Moldavie s’il allait tuer l’aurochs qui vivait en ces lieux et qui avait effrayé les habitants. Soudain, l’aurochs surgit d’un fourré. Drago?-Voievod le poursuivit accompagné de ses chiens de chasse. Mais l’aurochs courait si vite que les chiens ne purent pas le suivre. Seule une chienne, Molda, le poursuivit toujours jusqu’au bord d’une rivière. L’aurochs traversa cette rivière, mais la pauvre Molda, fatiguée, se noya. Drago?-Voievod, à peine arrivé sur la rive, prit sa massue, visa et frappa l’aurochs si bien qu’il le tua. Après tout cela, Drago?-Voievod s’empara de tout le pays. La rivière où Molda s’était noyée fut appelée Moldova. Le pays gagné par Drago?-Voievod fut nommé aussi Moldova, d’après le nom de la rivière,et l’aurochs est devenu le symbole de la Moldavie800px-Flag_of_Moldova

 

 

L’écu

Sur un champ de gueules et d’azur figurent les éléments traditionnels de la Moldavie historique : une tête d’Aurochs avec entre ses cornes un soleil, qui représente  la lumière du jour  et à sa gauche une rose à cinq pétales d’or, et à sa droite, un croissant de lune, placés sur fond bleu, symbolisant la Renaissance.

Le support

L’écu est posé sur un aigle d’or, avec le bec et les pattes de gueules ; il tient dans son bec une croix et dans ses pattes un rameau vert  d’olivier et un sceptre d’or. Ceux deux rhombes sont arrangés  au niveau de la séparation du rouge et du bleu. Les éléments distincts de l’écu sont en or (jaune). L’emblème  repose sur les trois couleurs traditionnelles du tricolore : le rouge, le jaune et  le bleu.

Par cette légende on peut connaître une partie des aspects culturels de la Moldavie, en mettant en évidence les richesses naturelles du pays : « belles collines, des plaines vertes et des grandes forêts. » On apprend aussi l’animal symbolique du pays qui se retrouve sur l’écu de la Moldavie et le nom du premier voïévode du territoire. Et bien sûr on fait connaître l’histoire du nom du pays. Ce conte aide à comprendre que la Moldavie fut une partie du territoire de la Roumanie avant qu’elle devienne plus tard un état indépendant et qu’elle a été découverte par un voïévode roumain. Ce détail tient de l’histoire du pays et ainsi la légende le révèle à tous ceux qui ne le connaissent pas. On a bien choisi cette histoire parce que ça représente l’existence de notre pays qui s’appelle la Moldavie et ça tient de notre dignité et fierté de raconter les origines du nom et on croit que c’est une curiosité pour tout le monde d’apprendre pourquoi un certain pays est nommé comme ça !

 

Dumitrita Para

Tous les contes présentés dans le groupe ont été intéressants, pleins de sens, de morale, d’histoire et d’humour. Chacun d’eux m’avait transmis des sentiments d’admiration envers la culture du pays concerné. Mais j’ai préféré  le conte présenté par Lisa qui s’appelle « Macha et l’ours », parce que je connais bien ce conte russe, il me rappelle mon enfance quand je suivais avec mon frère le dessin animé « Macha et l’ours. » Il me fait toujours rire et me détend. La ruse et la vivacité de la petite Macha me rendent plus positive et apportent de la joie et de la couleur dans mon âme. Même pendant le cours où Lisa nous a fait partager une série, je me suis bien amusée et ça m’a fait du bien. Je pourrais dire que presque tous les enfants de mon pays connaissent ce dessin animé et l’aiment énormément, parce qu’il est très diffusé en Moldavie.

Victoria Prida

Prida Victoria

Les histoires qui ont été présentées sont passionnantes et à la fin avec une morale, on peut dire que chacune est presentée de façon intéressante. J’ai  aimé le plus l’histoire présentée par Pauline (Ô, que c’est beau Panama). Je l’ai aimé car elleprésent un petit tigre et un petit ours qui vivent dans une petite maison avec une rivière à côté de la maison .   Dans cette  l’histoire j’ai vu tout ce qu peuvent aimer les enfants: les dessins sont présentés dans des couleurs vives, il y a peu de personnages, et la morale est présentée à la fin du conte.

Un conte suisse – Une Cloche pour Ursli

Une Cloche pour Ursli« Une Cloche pour Ursli » de Selina Chöniz raconte l’histoire d’Ursli qui vit dans un petit village en Engadine. Ursli est un garçon mignon, a les cheveux bouclés et porte toujours son bonnet bleu et son pantalon jaune. La famille d’Ursli mène une vie modeste dans les montagnes : Ursli aide son père à l’étable en trayant les chèvres ou il va chercher de l’eau de la fontaine pour sa mère. Quand il ne travaille pas, il joue avec ses amis. Ensemble, que ne vont-ils pas inventer ? Mais aujourd’hui, ils n’inventent rien, car demain, c’est le jour de Chalandamarz ; un grand cortège des sonnailles. L’hiver est fini et il faut le chasser de l’Engadine en lui faisant peur avec un grand tintamarre. Gian, l’oncle d’Ursli, distribue les cloches : les grandes cloches de vaches pour les grands garçons forts, les petites cloches de chèvre pour les petits. Ursli, trop petit, n’a qu’une ridicule clochette. Les grands garçons se mettent déjà à chanter : « Ursli à la clochette, tu seras le dernier au cortège, tout seul avec ta clochette. ». Ursli est triste puisqu’ il voulait avoir une grosse cloche et il ne veut pas être « Ursli à la clochette ». Mais il se souvient de la grosse sonnaille sur l’alpage, dans le chalet de ses parents. Déjà il se dépêche vers le chalet en haut des montagnes sans craindre ni la forêt ni l’abîme. Là-haut, il y a encore beaucoup de neige et la route est dure. Et si la cloche n’était plus au même clou ? Toute sa peine serait vaine. Mais il n’abandonne pas et voilà, la grosse cloche est encore au chalet, au même crochet. Après avoir tant marché Ursli est fatigué et il s’endort sur le lit. Mais au village, la famille d’Ursli le cherche toute la nuit. Comme ils n’ont trouvé aucune trace d’Ursli, les parents rentrent à la maison. Ils ne peuvent pas dormir, ils s’inquiètent pour leur fils. Ursli se réveille. Pourquoi est-ce qu’il s’est endormi ? Il prend la sonaille et court vers le village. Il frappe à la porte et sa mère est très contente que son fils soit rentré. La grosse cloche d’Ursli a fait tant de bruit que tout le village est arrivé. Le petit Ursli est le premier et le plus bruyant du cortège. Aujourd’hui, on ne fête pas seulement le Chalandamarz, on fête aussi qu’Ursli est revenu sain et sauf.J’ai choisi cet album suisse parce que je le connais depuis mon enfance, Maman me l’a raconté de nombreuses fois. C’était mon rêve de vivre dans les montagnes comme Ursli – sans soucis et sans problèmes. Le rêve n’est plus actuel, mais j’aime encore les montagnes pour faire du ski en hiver ou des randonnées en été. Par ailleurs, j’aime les images de cet album. Alois Cariget, un peintre suisse, les a dessinés. Il a même reçu des prix pour ses dessins. Il y a un an, le film de cette histoire est sorti. En regardant ce film, beaucoup de souvenirs de mon enfance sont revenus et je trouve le film encore meilleur que l’album.

Je crois que les montagnes ont formé les gens. Peut-être c’est la raison pour laquelle on dit que les Suisses sont renfermés… En tout cas, les montagnes ont influencé la culture et les traditions comme celle du Chalandamarz. Cette histoire montre aussi notre quatrième langue, le romanche qui est parlé par très peu de gens. On estime que 60 000 personnes parlent le romanche, c’est moins que les habitants de Caen. Comme morale de l’histoire, on pourrait dire qu’on doit s’engager pour atteindre son but. Mais, on est payé pour ses efforts. A mon avis, ça fait partie de notre caractère ou aussi du caractère européen.

C’est pour ça, je peux recommander ce livre à tout le monde. Probablement, l’histoire – un petit garçon qui vit dans les montagnes et qui cherche une cloche – a l’air ridicule pour les étrangers. Je ne suis pas sûre si ce soit facile de s’imaginer une vie comme celle d’Ursli quand on n’est pas suisse. Mais de toute façon, Ursli est une idole mignonne et un héros sympa. Avec toutes ces belles illustrations, cet album donne envie d’être lu et donne envie de faire  connaissance avec une partie de notre culture.

De tous les contes présentés, je préfère Heidi puisque je le connais aussi de mon enfance. Mais au-delà, j’aime beaucoup « Ô c’est beau le Panama » parce que les personnages principaux, les images et surtout la morale me plaisent. Cet album est très universel et les gens de toutes les cultures peuvent le comprendre. Les autres contes ne sont pas toujours approchables puisqu’on n’éprouve pas les mêmes émotions que quelqu’un qui le connaît depuis son enfance. Néanmoins, j’aime aussi l’histoire de Macha et l’ours.

Un conte finlandais

Les escapades de Benjamin – Markus Majaluoma

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C’est un conte d’un écrivain finlandais qui s’appelle Markus Majaluoma.

Le conte parle de deux frères, le grand frère Martin et son petit-frère Benjamin. Pendant que leur maman va au magasin, Martin doit rester  s’occuper de son petit frère à côté du magasin. Mais Martin dit à son frère qu’il doit rester là et être sage parce qu’il va à l’intérieur. Puis Martin s’arrête pour regarder par terre  pour vérifier s’il passe quelque chose d’intéressant .
Après il commence à jouer, après un petit moment il revient près du landau et il voit que Benjamin a disparu. Après il découvre des indices et commence à chercher  son petit frère. Il commence par des chiens parce qu’il a vu des traces de pattes de chiens. Les chiens sont énormes, beaucoup plus grands que Martin. Mais pas de résultats, Benjamin n’est pas chez eux.
Ensuite il continue chez les chats parce que les chiens ont dit que c’était possible que Benjamin soit avec eux. Comme les chiens les chats sont aussi grands et gros. Mais Benjamin n’est pas chez les chats. Les chats montrent une cave à Martin, peut-être Benjamin est y descendu. Martin descend en-bas.
Maintenant Martin voit des pirates qui ont des visages horribles. Mais les pirates semblent être assez sympas et ils aident à Martin trouver son petit frère et proposent d’aller au grenier chez les fantômes et Martin grimpe là-haut.
Les fantômes ont ouvert une trappe et ont envoyé Benjamin au conseil municipal et l’un des fantômes pousse un levier et Martin passe à travers la trappe.
Martin atterrit sur une longue table et il voit tous les membres de conseil et il voit aussi Benjamin! Martin le serre dans ses bras et il est super content. Martin dit qu’ il ramène Benjamin chez maman et les histoires de baby-sitter sont finies.

J’ai choisi ce conte parce que je l’ai trouvé à la bibliothèque de ESPE et en Finlande on n’a pas vraiment de conte très traditionnel. On a quelques histoires mais ce sont des séries, il y a plusieurs histoires pour les mêmes personnage qui sont dans le conte,  par exemple Muumit. Il y a plein d’ histoires différentes. Alors je voulais juste trouver un conte d’un écrivain finlandais et heureusement j’ai trouvé un livre ici.

J’ai préféré le conte d’Allemagne de Saskia. Parce que c’était vraiment différent de chez nous en Finlande. Alors c’était vraiment imprévisible et très intéressant parce que à la fin les petits garçons meurent parce qu’ils ont été méchants avec les autres. Je voudrais juste savoir comment les enfants agissent après avoir entendu cette histoire. En Finlande les contes comme ça ne seraient pas acceptables.

Un conte russe

Dans le dernier cours nous avons raconté des contes des différents peuples. J’ai parlé du conte russe qui s’appelle «Macha et l’ours». Le sujet de ce conte est assez simple. Il s’agit d’une petite fille, Macha, qui s’est trouvée dans la maison de l’ours et l’a roulé.

Il était une fois un grand-mère et un grand-père qui avaient une petite-fille. elle s’appelait Macha. Un jour Macha a retrouvé ses amies dans un bois pour cueillir des champignons et des baies. Elle s’est amusée à regarder les  belles fleurs, les baies,  les papillons et elle s’est perdue. Macha a marché longtemps dans le bois toute seule et soudain elle a vu une chaumière. Elle a frappé à la porte, mais personne n’a ouvert.

Alors Macha a décidé de tirer la poignée. La porte s’est ouverte. C’était la chaumière du grand ours. Quand l’ours est revenu chez lui, il a vu Macsha et il s’est réjoui. Il lui a dit que maintenant elle lui préparerait à manger, nettoierait la chaumière et allumerait le fourneau. Macha lui demanda de lui permettre de revoir ses grands-parents. Mais l’ours ne lne voulut pas.

narodnaya-skazka-masha-i-medvedAlors  Macha eut une idée géniale !

Elle fit beaucoup de pâtés et elle demanda à l’ours de les porter à ses grands parents. L’ours  accepta. Mais Macha lui a dit strictement : ne t’assois pas sur une  souche, ne mange pas les pâtés, je viendrai m’asseoir sur l’arbre, et je te suivrai.

L’ours a pris le panier avec les pâtés et il est allé au village. Mais le chemin était long. Et voici l’ours  fatigué : il  voulut s’asseoir sur la souche pour manger un  pâté. Soudain il  entendit la voix de Macha : ne t’assois pas sur la souche, ne mange pas le pâté. L’ours pensa, qu’elle était très rusée, elle voyait tout.

Puis l’ours est arrivé au village, et là les chiens l’ont vu et ils ont commencé à aboyer. L’ours a mis le panier devant la maison et s’est sauvé. Quand la grand-mère et le grand-père sont sortis, ils ont vu le panier  dans lequel était cachée Macha. Ils se sont réjouis et l’ont embrassée.

Macha et l’ours – est un conte populaire russe. Les personnage principaux sont la fille intelligente Macha et l’ours. Ce conte de fée apprend le courage, l’honnêteté, la bonté. Il développe le sentiment du beau. Je crois que ce conte permet de comprendre la culture de notre pays parce qu’il répond à tous les stéréotypes. Le personnage principal est l’ours. La fille s’appelle Macha, c’est un ancien nom russe. Et tous les héros du conte de fée sont bons, même l’ours parce qu’il ne voulait pas manger Macha, il voulait vivre avec elle pour ne pas être tout seul. Dans les contes de fée russes toujours à la première place on met la bonté, l’hospitalité, l’amitié et l’amour. Parce que c’est la mentalité du peuple russe. Comme dans tout les autres contes de fée il y a ici le thème du bien et du mal. Bien sur le bien gagne. J’ai choisi ce conte parce que je l’aimais dans mon enfance. Ma mamie me le lisait pour que je m’endorme.

J’ai écouté avec plaisir les autres contes de fée. Chacun a ses particularités. Je peux dire  le conte allemand qui s’appelle ”Ô, que c’est beau Panama” m’a beaucoup plu. Parce que l’idée principale de ce texte est que les vrais amis sont importants pour accomplir ses rêves.

Un conte allemand

Dans ce qui suit je vais résumer un conte allemand qui s’appele <<Ô, que c’est beau Panama>> de Janosch.

L’histoire raconte la vie d’un petit tigre et d’un petit ours qui vivaient dans une petite maison près d’une rivière. Le petit ours aimait beaucoup la pêche et le petit tigre aimait ramasser les champignons dans la forêt. Ensemble ils étaient très heureux .
Un jour, le petit ours a trouvé une caisse en bois dans la rivière pendant la pêche. Il était curieux et il a ramassé la caisse. La caisse sentait la banane et il y avait écrit <<Panama>>. Le petit ours pensa que <<Panama>> devait être le pays de ses rêves si tout là- bas sentait la banane. Pendant la nuit il rêva qu’il trouvait le pays de ses rêves et le raconta à son ami, le petit tigre. Parce qu’ils étaient très curieux, le jour suivant ils cherchèrent le chapeau du petit ours, sa canne à pêche et une casserole rouge pour le voyage. D’abord ils construisirent un panneau indiquant <<Panama>> avec la caisse en bois pour montrer la direction. Alors ils commencèrent leur voyage. Pendant le chemin, ils rencontrèrent beaucoup d’animaux. Le petit ours et le petit tigre demandèrent le chemin de <<Panama>> mais personne ne le connaissait ou on leur montrait une mauvaise route. À cause de ces fausses directions, le petit ours et le petit tigre marchaient toujours en rond. Finalement ils arrivèrent à un joli site qui leur plût beaucoup. Il y avait une vieille maison, un joli paysage et une rivière à côté. Au sol ils trouvèrent un panneau qui indiquait <<Panama>> et à cause de ça, ils pensèrent qu’ils étaient arrivés. Ils étaient très heureux et décidèrent de vivre dans cette petite maison.
Finalement ils sont retournés à leur maison sans savoir ni reconnaître leur maison. L’histoire permet une nouveau point de vue sur sa propre maison. Avec la distance on voit que sa propre maison est plus belle. En plus l’histoire montre que les deux amis sont très unis et peuvent aller partout. Les vrais amis sont important pour accomplir ses rêves.

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Moi, j’ai choisi cette histoire parce que d’abord ça me rappelle mon enfance. Quand j’étais petite, ma mère m’a lu plusieurs fois l’histoire d’ un petit tigre et d’ un petit ours. En plus, j’aime bien les images du livre. Elles sont très enfantines avec beaucoup de couleurs et les animaux sont aussi très enfantins. On ne peut pas très bien reconnaître les visages des animaux, ça donne une latitude pédagogique pour les enfants. Ils peuvent se voir à la place d’une personnage ou ils peuvent donner eux-même une émotion à l’animal.
Comme les deux amis, j’aime bien voyager et vivre une aventure sans savoir comment ça peut se  terminer. Finalement on peut beaucoup voyager mais notre propre maison dans notre famille est le  site le plus beau. On retourne toujours à la maison après une voyage.

Quand nous avons fait l’expérience de voir d’autres contes, j’ai remarqué qu’on peut voir la différence entre les pays différents sur les images. Chaque pays a quelque chose de spécifique qu’on peut voir sur les images. Avec plaisir j’ai écouté les autres contes. Ce qui m’a  beaucoup plu, c’était le conte des fées russes de la Princesse- Grenouille. C’est vraiment un bon conte qui laisse un espace libre pour l’ imagination et qui se termine bien.

Un conte suisse

Pour la présentation d’un conte de mon pays j’ai choisi Heidi de Johanna Spyri.Comme ce conte est déjà très vieux – écrit en 1880 – l’histoire d’Heidi est bien connue dans certains pays et particulièrement en Suisse.

Heidi est une petite orpheline qui habite chez son grand-père sur un alpage au-dessus de Maienfeld en Suisse. Au début le grand-père n’est pas content de devoir garder la petite fille. Mais peu à peu Heidi s’acclimate à la vie sur l’alpage et elle trouve des nouveaux amis, Peter le petit chevrier et sa grand-mère aveugle. Peter et Heidi gardent les chèvres ensemble et ils sont tous heureux. Toutefois ce bonheur finit avec l’arrivé de la tante d’Heidi. Elle est revenue pour la chercher et partir à Francfort parce qu’elle a trouvé un emploi chez la riche famille Sensemann. Clara, la fille de la famille, est paralysée et de ce fait elle est dans un fauteuil roulant. Rapidement Heidi et Clara devient des amies et en plus Heidi apprend à écrire et à lire. Néanmoins elle n’est pas heureuse dans la grande ville de Francfort et elle souffre du mal au pays et la nuit elle est somnambule. Comme le docteur dit qu’elle est gravement malade, Heidi rentre chez son grand-père. A partir de son retour sur l’alpage Heidi  guérit et elle redevient une petite fille naturelle comme avant.

image1Selon moi, le conte d’Heidi représente la relation entre la nature et les hommes, mais aussi la relation avec notre origine. Heidi était malade dans la grande ville de Francfort et elle avait le mal du pays. Le pays d’origine d’une personne, c’est une partie de sa personnalité. C’est comme on a grandi, notre propre culture, notre langue et nos traditions. Chacun a son pays d’origine ou un lieu où il ou elle a passé son enfance. Avec ça on a beaucoup des souvenirs liés à des émotions et des sentiments. On peut comprendre pourquoi Heidi était malade et pourquoi elle ne se sent pas bien dans la grande ville. En plus cette histoire montre la liberté qu’on peut ressentir dans la nature. Une grande ville à l’inverse restreint l’autonomie et les gens sont normalement plus stressés et occupés que ceux de la campagne.

Alors même que les contes que nous avons présentés sont très divergents, je les ai trouvés très plaisants. Le conte qui m’a plu le plus est le conte de fées russe de la Princesse-Grenouille. Les images de ce conte étaient ravissantes et le sujet me rappelle lu conte « le roi grenouille » des frères Grimm.

Référence d’image : Marlene Stör-Brenner (2009), http://www.heidibuch.net/heidi-s-heimweh-3-5/

Bob Dylan et le Prix Nobel

Qu’est que  l’art?
À mon avis, l’art au sens le plus général c’est ce qui a été créé par l’humanité pour rendre notre vie plus intéressante.
Il existe  différentes formes d’arts: sculpture, peinture, architecture, poésie, danse et  autres.
Pour moi l’art c’est plutôt l’expression des sentiments de l’auteur qui a créé une œuvre d’art pour montrer tout ce qu’il avait dans sa tête et pour nous faire penser sur un sujet d’actualité. Le vrai art pour moi c’est toujours ce qui touche et qui fait éprouver des émotions différentes: le bonheur, la tristesse, la joie, la fierté et d’autres encore.
Bon Dylan, mérite-t-il le Prix Nobel?
Bob Dylan est un chanteur américain très célèbre qui a gagné le 13 octobre 2016 le Prix Nobel de  littérature. Il existe un grand nombre d’avis sur ce sujet d’actualité. Certaines personnes pensent que c’ est vraiment un très bon chanteur et que ses chansons sont de la poésie. D’autres pensent qu’il n’est ni écrivain, ni auteur et c’est pourquoi il ne mérite pas le Prix Nobel.
Par contre, à mon avis, Bob Dylan mérite le Prix Nobel parce qu’il a beaucoup travaillé dans sa vie. Il a  plus de 50 ans de carrière et ses chansons sont très connues dans le monde entier. Il a inspiré beaucoup de monde pendant plusieurs générations parce que dans ses chansons il aborde les problèmes de toutes les époques: guerre, société, amour… C’est pourquoi chacun peut se retrouver dans ses chansons.
Si on commence à réfléchir dans un sens plus philosophique, on peut poser une question : Pourquoi certains hommes pensent que la chanson c’est n’est pas l’art?
À mon avis, les textes de chansons transmettent des émotions, des sentiments et transmettent un certain message aussi bien les textes dans un livre.
On appelle souvent la musique « la poésie pour l’oreille « . Donc les chansons de Bob Dylan c’est de la poésie et la poésie c’est de la littérature.
En conclusion, on peut dire que moi, je suis pour que Bob Dylan ait reçu le Prix Nobel mais il y a une exception : il existe aussi beaucoup de chanteurs qui écrivent des chansons géniales et il faut leur donner le Prix Nobel aussi bien qu’à Bob Dylan parce que écrire une chanson c’est aussi difficile que écrire la poésie.

Bob Dylan méritait-il le prix Nobel ?

 Bob Dylan

À mon avis, Bob Dylan, mérite ce prix Nobel de  littérature. Bien sûr, il a travaillé de nombreuses années pour sa carrière, mais ca n’était pas la principale motivation  pour recevoir ce prix . De plus ça ne signifie pas que son travail ne peut pas évoluer.Bien sûr, Bob Dylan n’a pas beaucoup de lien avec la littérature, et n’a peut-être pas lu beaucoup de livres (nous ne pouvons pas être sûrs de ça ) Mais il a agi comme un véritable écrivain: il a écrit sur sa propre vie, il ne peut être négligé.

Il a motivé beaucoup de jeunes alors essayez d’écrire des paroles pour regarder la vie avec des yeux différents ;  c’est la même chose que ce que fait un écrivain (à travers ses romans, ses livres, ses articles) pour motiver le monde à lire pour voir la beauté qui nous entoure.

L’art pour moi, c’est le talent qui inspire les nouvelles générations à déveloper quelque chose de nouveau par rapport à  ce qui a déjà été créé depuis des siècles; donc les chansons de Bob Dylan sont un début de développement de nouvelles beautés .Ses chansons  sont la  réalité et l’espoir de quelque chose de mieux et de plus beau.47