vous connaissez des profs technophobes ? et aux jeunes, ça peut leur arriver ?

Cyprien et son humour « jeune », nous présente un court-métrage assez bien réussi pour travailler avec nos jeunes sur :

  • les registres familier, populaire et vulgaire utilisé par les jeunes et moins jeunes, aujourd’hui
  • la place de la technologie dans la vie quotidienne et dans les rapports sociaux

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=wNRUzu4fTgw[/youtube]

mais certains passages sont à ôter pour éviter tout malaise ! (4’15 » à 4’18 » )

Savez-vous conter ?

crbst-livre-HV-

Je conte, tu contes, il conte … Voici les livrets conçus par les élèves et numérisés pour être sur le site du lycée : livret ilivret g et Contes ateliers oralisation et parodie

contes2014

Une séquence pour apprendre à conter : S4 conte L1 partie florence avec le corrigé de certaines séances : corrigé conte tradi

Le conte Herbe-Verte a été choisi par Xavier Martin, dans un objectif de travail interdisciplinaire  avec le professeur de Mathématiques animant un atelier théâtre  Martine Tronche. Le travail sur les contes traditionnels est basé sur des documents trouvés sur internet. La totalité des séances a été conçue par Florence.

Sais-tu parler djeuns ? Tu captes grave rien ? Pourtant, c’est trop wag ! Bade pas, c’est pas le seum …

Le verlan et l’argot  : comment capter ?

Pour comprendre la langue parlée en dehors de la classe, cette fiche pédagogique complète  : verlan fiche élève

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=46glSuKM1pU[/youtube]

Cyrano de Bergerac jamais botté en touche !

Pour mettre, avec humour, un adversaire (ou faquin !)  sur la touche …

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=yBDDvjaLxMM[/youtube]

« LE VICOMTE

Maraud, faquin, butor de pied plat ridicule.

CYRANO, ôtant son chapeau et saluant comme si le vicomte venait de se présenter

Ah ?… Et moi, Cyrano-Savinien-Hercule

De Bergerac.

Rires.

LE VICOMTE, exaspéré

Bouffon !

CYRANO, poussant un cri comme lorsqu’on est saisi d’une crampe

Ay !…

LE VICOMTE, qui remontait, se retournant

Qu’est-ce encor qu’il dit ?

CYRANO, avec des grimaces de douleur

Il faut la remuer car elle s’engourdit…

– Ce que c’est que de la laisser inoccupée !

– Ay !…

LE VICOMTE

Qu’avez-vous ?

CYRANO

J’ai des fourmis dans mon épée !

LE VICOMTE, tirant la sienne

Soit !

CYRANO

Je vais vous donner un petit coup charmant.

LE VICOMTE, méprisant

Poète !…

CYRANO

Oui, monsieur, poète ! et tellement,

Qu’en ferraillant je vais- hop ! – à l’improvisade,

Vous composer une ballade.

LE VICOMTE

Une ballade ?

CYRANO

Vous ne vous doutez pas de ce que c’est, je crois ?

LE VICOMTE

Mais…

CYRANO, récitant comme une leçon

La ballade, donc, se compose de trois

Couplets de huit vers…

LE VICOMTE, piétinant

Oh !

CYRANO, continuant

Et d’un envoi de quatre…

LE VICOMTE

Vous…

CYRANO

Je vais tout ensemble en faire une et me battre,

Et vous toucher, monsieur, au dernier vers.

LE VICOMTE

Non !

CYRANO

Non ?

Déclamant

« Ballade du duel qu’en l’hôtel bourguignon

Monsieur de Bergerac eut avec un bélître ! »

LE VICOMTE

Qu’est-ce que ça, s’il vous plaît ?

CYRANO

C’est le titre.

LA SALLE, surexcitée au plus haut point

Place ! -Très amusant ! -Rangez-vous ! -Pas de bruits !

Tableau. Cercle de curieux au parterre, les marquis et les officiers mêlés aux bourgeois et aux gens du peuple ; les pages grimpés sur des épaules pour mieux voir. Toutes les femmes debout dans les loges. A droite, De Guiche et ses gentilshommes. A gauche, Le Bret, Ragueneau, Cuigy, etc.

CYRANO, fermant une seconde les yeux

Attendez !… je choisis mes rimes… Là, j’y suis.

Il fait ce qu’il dit, à mesure.

Je jette avec grâce mon feutre,

Je fais lentement l’abandon

Du grand manteau qui me calfeutre,

Et je tire mon espadon ;

Elégant comme Céladon,

Agile comme Scaramouche,

Je vous préviens, cher Mirmydon,

Qu’à la fin de l’envoi je touche !

Premiers engagements de fer.

Vous auriez bien dû rester neutre ;

Où vais-je vous larder, dindon ?…

Dans le flanc, sous votre maheutre ?…

Au coeur, sous votre bleu cordon ?…

– Les coquilles tintent, ding-don !

Ma pointe voltige : une mouche !

Décidément… c’est au bedon,

Qu’à la fin de l’envoi je touche.

Il me manque une rime en eutre…

Vous rompez, plus blanc qu’amidon ?

C’est pour me fournir le mot pleutre !

– Tac ! je pare la pointe dont

Vous espériez me faire don :

– J’ouvre la ligne,- je la bouche…

Tiens bien ta broche, Laridon !

A la fin de l’envoi, je touche

Il annonce solennellement

ENVOI

Prince, demande à Dieu pardon !

Je quarte du pied, j’escarmouche,

je coupe, je feinte…

Se fendant.

Hé ! là donc

Le vicomte chancelle ; Cyrano salue.

A la fin de l’envoi, je touche.

Acclamations. Applaudissements dans les loges. Des fleurs et des mouchoirs tombent. Les officiers entourent et félicitent Cyrano. »

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=-poxxofku98[/youtube]

Cyrano de Bergerac acte 1 scène 4
Edmond Rostand  Texte intégral

Aux Champs Elysées

Juste pour le plaisir et chanter l’avenue, chanter l’amour !

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ObeDLFcceJ0[/youtube]

Je m’baladais sur l’avenue
Le coeur ouvert à l’inconnu
J’avais envie de dire bonjour

Je m’baladais sur l’avenue
Le coeur ouvert à l’inconnu
J’avais envie de dire bonjour
À n’importe qui
N’importe qui ce fut toi
Je t’ai dit n’importe quoi
Il suffisait de te parler
Pour t’apprivoiserAux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-Élysées

Tu m’as dit « J’ai rendez-vous
Dans un sous-sol avec des fous
Qui vivent la guitare à la main
Du soir au matin »
Alors je t’ai accompagnée
On a chanté, on a dansé
Et l’on n’a même pas pensé
À s’embrasser

Aux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-Élysées

Hier soir deux inconnus
Et ce matin sur l’avenue
Deux amoureux tout étourdis
Par la longue nuit
Et de l’Étoile à la Concorde
Un orchestre à mille cordes
Tous les oiseaux du point du jour
Chantent l’amour

Aux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-Élysées

Voyager, sans Joachim Du Bellay

Pour l’acquisition de la culture humaniste : Histoire et mythologie . La Grèce antique. L’Iliade et l’Odyssée.

Objectifs possibles :

  • Prendre conscience de l’impact des auteurs de la Pléiade sur les artistes de la Renaissance et d’aujourd’hui.
  • S’interroger sur les choix d’écriture d’un poète et les mettre en relation.
  • Savoir exprimer ses goûts par un lexique approprié,
  • savoir justifier en citant un texte d’auteur

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=WefxVZLhm9U[/youtube]

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur angevine.

J. Du Bellay (1522-1560)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=GWlLNpJE1zI[/youtube]

Un canular téléphonique

Le 30 octobre 1938, à la veille d’Halloween, la troupe de théâtre dirigée par Orson Welles diffuse à la radio une adaptation du roman de science-fiction La guerre des mondes. Cette histoire d’une invasion martienne aux États-Unis et présentée sous forme de flashs et de reportages, passe pour un vrai direct et provoque la confusion. Les auditeurs effrayés inondent les standards téléphoniques d’appels. 

Rappel des faits à travers ce reportage vidéo : Le canular d’Orson Welles sur les Martiens (1min 31s).

Comprendre un document vidéo : Ecoutez la traduction du « reportage » du faux envoyé spécial de CBS puis allez sur la fiche péda : Canular O. Welles


Le tableau blanc : “Si le monde était clair, l’art ne serait pas.” A. Camus

La pièce de théâtre, deux fois moliérisées, de Yasmina Reza : « Art » mis en scène par Patrice Kerbrat.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=BCIyBbD0QwA[/youtube]

A visionner, au moins les vingt premières minutes,  après avoir fait quelques activités orales, telles que :

  • EO : Décrire et donner son avis : décrivez le tableau de Kazimir Malevich « Composition suprématiste : carré blanc sur fond blanc », 1918. Qu’en pensez-vous ? Voudriez-vous l’accrocher chez vous ? Pourquoi ? pensez-vous qu’il faut beaucoup d’argent pour l’acquérir ? Expliquez.
  • Imaginer un dialogue. 1) Serge a acheté ce tableau. Son ami Marc est sceptique. 2) Son ami Yvan se veut plus compréhensif. Jouez les scènes deux à deux puis en trio.
  • Regardez le début de la pièce de théâtre. Partagez-vous l’avis d’un des trois personnages ? Quelle est votre propre définition de l’art ? L’art doit-il être cher pour être beau ou beau pour être cher ? Que pensez-vous de la citation de Camus ?

640px-Kazimir_Malevich_-_'Suprematist_Composition-_White_on_White',_oil_on_canvas,_1918,_Museum_of_Modern_Art

 

Huile sur toile- Malevitch a utilisé deux blancs d’origines différentes : « l’un froid et très légèrement bleuté, pour le carré, l’autre chaud et un peu ocre, pour le fond…L’abîme libre blanc, l’infini sont devant vous»