Mapping Segregation, New York Times
Voir l’ex de NY
Voir l’ex de Manahattan
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Mapping Segregation, New York Times
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Une équipe de géographes redessine l’espace urbain en fonction des flux et des réseaux entre territoires.
Article paru dans lemonde.fr le 16/11/2017
A propos des villes : « au lieu de regarder leur répartition et leur localisation , il s’agit de se pencher sur leurs articulations et leurs interdépendances, de passer de la ville-territoire à la ville-réseaux.
Patrimathèque est une plateforme multimédia qui a pour objectif de faire découvrir le patrimoine français grâce à des archives audiovisuelles. Développée par la Fondation des sciences du patrimoine, en partenariat avec l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et en partenariat avec le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de l’Université Paris-Saclay
Exemples liés aux programmes de géographie :
Le schéma de synthèse
(Cliquer sur l’image pour télécharger la version animée)
Une recomposition effective? Des certitudes et incertitudes.
Les certitudes :
Les incertitudes
Si le pari du déploiement d’activités ne laisse guère de doute (cf exemple de la « sphère ministérielle » qui devrait à terme déplacer plusieurs milliers de fonctionnaires), on peut s’interroger sur l’aspect purement résidentiel. Les liaisons autoroutières et ferroviaires peuvent inciter les personnels à ne pas quitter leur logement dakarois et opter ainsi pour des migrations pendulaires sur un schéma ville banlieue inversé.
Les constructions résidentielles présentent certes différentes gammes (Haut standing, moyen standing) mais elles restent néanmoins en complet décalage avec le niveau de vie moyen du pays. Le projet pourrait donc à terme être ressenti par une grande partie de la population dakaroise comme un symbole d’exclusion sociale. (Retournons le slogan de l’affiche publicitaire :« Diamniadio, ce n’est pas pour nous! » )
En même temps que sort de terre la Ville Nouvelle, les opérations immobilières (logements et bureaux) ne cessent d’éclore au sein même de Dakar. Le grand bâtiment de résidence administrative à proximité du Palais présidentiel vient d’être totalement rénové à grands frais. Une grande salle de spectacle et un musée d’art africain ont été récemment inaugurés en plein centre ville. Quant à la vie nocturne, elle a certes connu un déplacement du centre ville au quartier chic des Almadies mais cela reste bien ancré dans l’agglomération de la capitale.
Les nouvelles autoroutes offrent pour l’heure une certaine fluidité mais qu’en sera-t-il lorsque Diamniadio fonctionnera réellement avec l’exécution de tous ses projets? Les TER suffira-t-il à répondre aux besoins de migrations pendulaires démultipliées?
A l’image de Médina -quartier populaire, héritier d’une longue histoire, empreint d’une forte identité- on a bien conscience que la grande majeure partie de l’agglomération dakaroise ne saurait être concernée directement par des perspectives de recomposition à l’échelle régionale.
Le passé récent : une croissance urbaine mal contrôlée, une agglomération prise au piège de l’enfermement.
Les phases de la croissance urbaine étudiée à travers un SIG (Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire)
A mettre en relation avec la croissance du nombre d’habitants
La construction d’une autoroute barrée par le tissu urbain.(Image GE datée de 2011 montrant l’étendue de la zone urbanisée à détruire)
Schéma simplifié
Comprendre Dakar par ses origines coloniales. (2ème moitié du XIXème S et 1ère moitié du XXème S)
Bilan : les leçons d’une histoire. Qu’est-ce que Dakar nous apprend de l’histoire coloniale sous la IIIème République?
Transition de l’histoire à la géographie : quel héritage la ville coloniale a-t-elle laissé à la ville d’aujourd’hui? Télécharger le schéma et sa légende
Situation d’accroche : Youssou N’dour chante « Médina » à Paris-Bercy.(Cibler un extrait d’une ou deux minutes).
En lien avec le 1er chapitre du thème 1 sur les métropoles en réseau , on met en avant les liens culturels qui peuvent exister d’une métropole à l’autre (Dakar-Paris). Loin d’un village global qui effacerait les spécificités locales, la mondialisation ici mise en scène s’accompagne d’une identité culturelle bien affirmée : le Sénégal est dans le style musical (Mbalax), le décor (Pirogues), la tenue vestimentaire (boubous en bazin), la langue pratiquée (Wolof), les danses traditionnelles. Les acteurs sur scène communient avec un public essentiellement composé de la diaspora sénégalaise comme en témoignent les dialogues en wolof.
La chanson « Médina » désigne le quartier dont Youssou N’Dour est lui-même issu sans jamais l’avoir quitté ni renié malgré sa réussite planétaire. Elle en vante les vertus du courage et de l’espoir en dépit d’une existence difficile. « Médina » est aujourd’hui un quartier populaire de Dakar, accolé au centre ville. Les conditions de vie y sont certes modestes mais sa marque principale est avant tout la fierté d’y appartenir ou d’en être issu. « Medina boy » est au Sénégal une expression consacrée pour vanter la vaillance. Né de la peste de 1914 tel un camp de ségrégation, foyer de bidonvilles jusqu’aux années 1960, Médina s’affirme aujourd’hui comme un symbole d’appropriation en opposition à la ville d’origine coloniale.
Voilà qui peut introduire un regard interne sur la réalité d’une métropole : les identités et organisation territoriales relèvent d’une histoire qui mérite que l’on s’y penche pour mieux comprendre la ville d’aujourd’hui et de demain.
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