Nouveautés Fourier

Nouveautés Fourier 2019

 

La tendance se confirme, Fourier, s’il ne fait pas la une de la presse People, est tout de même l’objet de nombreux articles dans des publications sérieuses.

Au chapitre des publications traditionnelles :

Le 154e volume de la SSHNY est paru.

En ce début d’année 2019, la Société de Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne publie le 154e volume de son Bulletin qui porte sur l’année 2016. Avec en couverture le portrait de Gautherot du Musée d’Auxerre, il s’ouvre [p.15 à 36] sur le compte rendu d’une conférence de Jean Dhombres (Centre Koyré, EHESS, Paris), sur « Ce que Fourier doit à Auxerre ».

 

 

Sur le Net, les sites qui évoquent Fourier continuent à s’étoffer :

A Le Mathouriste : depuis notre dernier passage sur son site, le Mathouriste est allé en Egypte chercher des illustrations, vérifier ses sources et suivre au plus près l’actualité d’hier et d’aujourd’hui concernant les trois années que Fourier y a passées. Voir Fourier l’Egyptien, l’éclatante réussite scientifique d’un fiasco militaire . Sur ce chapitre, il faudra du temps avant d’avoir mieux à proposer tant en matière de précision et de clarté des textes que de richesse de l’illustration.

Le Mathouriste a visité l’Institut du Caire.

 

B Le site piloté par INRIA, Interstices offre un dossier Fourier de plus en plus étoffé, qu’on en juge par les huit articles disponibles ce jour :

L’héritage de Fourier 250 ans après, par Christian Jutten [Une introduction au dossier.]

De Fourier à la reconnaissance musicale, par Gaël Richard, Sébastien Fenet, Yves Grenier [aujourd’hui –29/01/2018- cet article est inaccessible]

Lire la partition de la nature grâce au programme de Fourier, par Tadeusz Sliwa [Introduction à la vision philosophique de la science selon Fourier.]

La décomposition en série de Fourier, par Romain Joly [Des illustrations pour comprendre les séries de Fourier.]

Au-delà de Fourier, un monde qui vibre, par Patrick Flandrin [Des illustrations pour comprendre l’analyse temps-fréquence.]

Le traitement du signal, au cœur de la science et de notre vie quotidienne, par Patrick Flandrin [Le point actualisé sur signal et bruit.]

Qu’est-ce que Fourier peut nous dire aujourd’hui, Par Jean-Pierre Kahane (†) [Un article de 2014 par le regretté Jean-Pierre Kahane qui ne fut pas pour rien dans la reconnaissance qui est faite à Joseph Fourier aujourd’hui.]

Démixer la musique, par Antoine Liutkus & Emmanuel Vincent [Comment isoler le jeu d’un seul instrument de l’oechestre ? ]

‘Interstices’ un site piloté par l’INRIA

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Fourier en videos

Fourier movies

            Est-ce l’effet « 2018 = Fourier + 250 », le résultat de la progression des techniques de vidéo ou plus simplement l’évidence que Fourier est incontournable ? de multiples séquences vidéo permettent d’aller à la rencontre de Joseph Fourier.

 

 

Nous avons déjà rendu compte ici de l’initiative d’Hervé Pajot qui, en 8 minutes 30 secondes, présente Fourier à une jeune enfant.

 

 

  L’école polytechnique propo-se, en 3 minutes 22 secondes, un film mêlant prises de vue et images animées sur ce professeur des origines de l’école, auteur d’une œuvre scientifique majeure. C’est concis, convainquant et les Auxerrois, qui dans leur majorité méconnaissent et Fourier et son œuvre, ne tiendront pas rigueur aux auteurs d’ignorer que c’est à Auxerre et non à Grenoble que le jeune Fourier enseigna en sa prime jeunesse.

 

   Plus technique mais très visuelle et convaincante, une vidéo en anglais permet, en 20 minutes 56 secondes, d’accéder aux arcanes de la Transformées de Fourier et d’appréhender la distinction entre ‘description séquentielle’ et ‘description fréquentielle’ d’un signal.

 

 

   L’Université aussi participe de cet engouement et tente d’attirer l’attention de ses élèves littéraires sur le sujet ; nous apprenons qu’un cours en fac de lettre à Grenoble va étudier la BD Fourier comme vulgarisation scientifique réussie.

 

 

 

 

 

 

Encore un effort et Joseph Fourier, toujours méconnu de l’auxerrois moyen, sera présent à l’esprit des candidats bacheliers de toutes les sections.

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Jeunesse de Fourier

La jeunesse de Fourier,

revisitée,

par Jean-Charles Guillaume

Le coche d’eau, dessin de Lallemand, vers 1770.

Préparant sa contribution à un ouvrage biographique concernant Joseph Fourier, à paraître aux éditions Hermann sous la direction de Jean Dhombres, Jean-Charles Guillaume[1] est revenu sur la jeunesse auxerroise de Joseph dans un livret d’une soixantaine ne pages : « La jeunesse de Joseph Fourier à Auxerre (1768-1794) : une nouvelle approche ? »[2]. Dont voici l’introduction :

L’image de Joseph Fourier (1768-1830) pendant les vingt-sept premières années de sa vie est bien connue. Il naît à Auxerre, ville qui « a un aspect moyenâgeux », un « air antique et triste […] presque toute bâtie en bois », « d’une famille pauvre, mais estimable », chez des parents qui « ne savent que très peu lire et écrire ». Cet orphelin à huit ou neuf ans est le fils « d’artisans pauvres et vertueux », « un vaillant jeune homme, sorti de cette classe ouvrière, laborieuse, si féconde en âmes fortes et d’une trempe vigoureuse [monté], par son seul mérite, aux premiers rangs de la société ». Plus tard, « amené sur un autre théâtre », celui de la Révolution, il est de ceux qui croient que « le meilleur moyen d’empêcher ce fleuve bienfaisant de devenir un torrent dévastateur, [c’est] que les hommes éclairés et vraiment patriotes [dirigent] son cours ». Son rôle à la Société populaire et au Comité de surveillance lui permet « d’empêcher beaucoup de mal et de faire un peu de bien », mais, un peu plus tard, celui à Orléans lui fait risquer la mort :

« J’ai éprouvé tous les degrés de la persécution et du malheur. Aucun de mes adversaires n’a connu plus de danger et je suis le seul de mes compatriotes qui ait été condamné à mort. Cependant ils ont l’injustice d’oublier la terreur que j’ai éprouvée pour parler sans cesse de celle que j’ai dit-on inspiré. »

On lui reproche à la fois ses excès et sa faiblesse :

« [S’il sait] conjurer l’orage qui mena[ce] plusieurs têtes dans sa villes natale, il ne peut se soustraire lui-même à ses coups. […] Chargé […] d’une mission dans le département du Loiret […], et ayant, suivant sa coutume, tempéré par l’équité et la prudence, la rigueur des mesures qu’il [a] à exécuter, il [est] mis hors la loi […], réduit à se cacher, sans fortune, et ne repar[aît] au grand jour qu’après la révocation de la mesure arbitraire dont il [est] frappé. »

Cette image est-elle conforme à la réalité ? N’a-t-elle pas été construite par ceux qui ont prononcé son éloge après sa mort – François Arago, à l’Académie des Sciences, et Victor Cousin, à l’Académie française – et par leurs relais locaux comme Gabriel Mauger en 1837, le préfet, le maire, Philibert-Joseph Roux, Gallois et Ravin lors de l’inauguration de sa statue en 1848, Ambroise Challe en 1858, Emile Duché en 1871, Charles Moiset en 1893 ?

La réponse à ces questions passe par une analyse des vingt-deux premières années de la vie de Joseph Fourier, dont dix-huit passées à Auxerre, puis par celle des cinq années de la période révolutionnaire.

La maison Fourier de 1773 à 1778.

 

[1] Professeur d’histoire, auteur, récemment, de « De Lesseré à Soisson & James, Six générations de commerçants à Auxerre, 1759 – 1963 » et précédemment de « Guilliet », « Le travail de l’ocre dans l’Auxerrois : 1763-1966, une industrie rurale. » …

[2] Coédité par la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne et la Société Joseph-Fourier.

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La médiathèque Joseph Fourier

La Médiathèque Joseph-Fourier

Rue Fourier, maison natale

Le 15 décembre à 14h, on inaugure sur le campus universitaire d’Auxerre (anciennement dit « Institut Universitaire d’Auxerre), avenue des Plaines de l’Yonne, la Médiathèque universitaire Joseph-Fourier. L’événement est placé sous la présidence du maire d’Auxerre, monsieur Guy Férez, président de la Communauté de l’Auxerrois.

 

 

 

 

Trois lieux d’Auxerre, baptisés à des périodes différentes, se réfèrent donc maintenant au savant Joseph Fourier :

1840 : la rue Fourier, auparavant, rue Notre-Dame

1968 : le lycée Joseph-Fourier, construit en 1963

2018 : la Médiathèque Joseph-Fourier

    Les circonstances qui ont présidé à ces nominations sont très différentes. En 1840, la commune d’Auxerre a tenu à honorer un de ses enfants, élu à la fois à l’Académie des sciences (1817) et à l’Académie française (1826), décédé récemment (1830). C’était le point d’orgue d’une carrière.

    En 1968, l’édification d’un nouveau lycée à Auxerre fut l’occasion de rappeler les mérites de l’auxerrois né juste 200 ans plus tôt. Ceux qui ont poussé à adopter ce patronage pour le tout nouveau lycée d’Auxerre connaissaient les mérites de l’inventeur de la physique mathématique ; il n’en allait pas de même de l’honnête homme. A cette époque, l’Encyclopédia Universalis ne disposait pas d’entrée au nom de Fourier et les séries de Fourier relevaient de la compétence de quelques spécialistes.

Entre 1968 et 2018, une révolution s’est produite. Les ordinateurs sont apparus, ont monté en puissance et se sont imposés partout. La puissance de calcul des appareils a permis de déterminer rapidement les coefficients de la transformée de Fourier des fonctions les plus diverses, ouvrant la voie à des développements technologiques inouïs : photographie numérique, téléphone cellulaire, imagerie médicale, débruitage… En 2018, les méthodes de Fourier sont devenues incontournables, les ordinateurs utilisent plus du tiers de leur temps à calculer des transformées de Fourier. La détection des ondes gravitationnelles n’aurait pu avoir lieu sans recours aux méthodes de Fourier. On s’est même avisé que Fourier avait théorisé l’Effet de serre dès 1827, ouvrant la voie aux études sur le climat dont le dérèglement commence à avoir des conséquences fâcheuses.

L’inauguration de la Médiathèque universitaire marque donc un jalon dans l’histoire de Fourier ; après, de son vivant, les doutes de ses confrères, son oubli pendant plus d’un siècle, son retour grâce aux ordinateurs, voilà Fourier prêt à entrer dans l’espace public et à être reconnu par le commun des humains qui ont maintenant dans leur poche et utilisent quotidiennement le fruit de ses travaux.

Le 17 décembre 2018, la presse locale a rendu compte de l’événement :

Photo YR 17 décembre 2018

UNIVERSITÉ : L’équipement inauguré samedi, sur le campus d’Auxerre

La bibliothèque Joseph Fourier est née

Le changement d’échelle est patent : d’un espace à l’autre, la bibliothèque du campus auxerrois est passée de 67 à 630 m².Installée jusque-là dans le bâtiment des Techniques de commercialisation, elle a intégré depuis le mois de juin les 1e et 2e étages de la Maison de l’étudiant. Un espace lumineux, au mobilier coloré, qui a tout de suite été plébiscité par les étudiants. « On arrive aujourd’hui à avoir 440 entrées par jour, c’est énorme par rapport au nombre d’étudiants présents sur Ie site. On ne s’attendait pas à de tels chiffres. Le lieu plaît beaucoup », indique Maryse Steinmetz, bibliothécaire responsable.

5 300 documents disponibles sur site

Ouverte du lundi au vendredi, la bibliothèque propose 5 300 documents sur son site mais 670 000 peuvent être empruntés dans le cadre du réseau des bibliothèques universitaires de Bourgogne. La bibliothèque se veut un lieu de vie, avec de nombreux espaces aménagés au deuxième étage : salle informatique, espaces de travail modulables, salle de cours et coin détente.

« Nous allons occuper cet espace, c’est un lieu qui se prête aux colloques et conférences », annonce Jean-François Fontaine, directeur du site universitaire d’Auxerre. La bibliothèque a été officiellement baptisée Joseph Fourier, samedi, en présence du maire Guy Férez et de Jean Dhombres, directeur d’études EHESS. Un moment particulier pour ce passionné de Fourier. « Il y a 25 ans, j’ai participé à l’inauguration de l’université de Grenoble qui s’est appelée Joseph-Fourier. Mais là, c’est encore plus émouvant car ça se passe à Auxerre, sa ville natale. »

Un site que beaucoup aimeraient voir intégré au parcours Joseph Fourier, à Auxerre.

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Fourier en vidéos

Fourier en vidéos

     De nombreuses initiatives ont fleuri qui ont marqué le 250e anniversaire de la naissance de Joseph Fourier, nous en avons rendu compte ici sur ce blog. Apparaissent maintenant, comme une sorte de contrepoint, des vidéos qui reprennent sous divers angles les sujets ramenés à la lumière au cours de cette année ; en voici deux, à titre d’exemples, dont nous avons eu connaissance cette semaine.

Sur You Tube, La vie de Joseph Fourier expliquée aux enfants :

En 8 min et demi, Hervé raconte Fourier à sa fille Isabella… dense, efficace, bien illustré, l’exposé s’en tient à l’essentiel en un beau condensé d’information. Hervé Pajot, enseignant à l’Institut Fourier de Grenoble, va à l’essentiel.

Capture d’écran de la vidéo d’Hervé Pajot

Sur Auxerre TV, l’expédition d’Égypte et Fourier

Une exposition sur l’expédition de Bonaparte en Égypte  est proposée à la Maison de l’écrivain Marie-Noël à Auxerre, par la Société des Sciences de l’Yonne. Alain Cattagni, président, raconte pour Auxerre TV cette expédition incroyable à laquelle a participé le scientifique auxerrois Joseph Fourier. Ceci n’est pas une série, mais une vidéo brute de 1 h 22 à consommer d’une traite pour les amateurs ou par morceaux pour ceux qui ont peu de disponibilité.

…vaincre l’Angleterre en ruinant son commerce avec l’Inde … Bonaparte souhaite accompagner la conquête militaire d’une expédition savante pour mieux connaître l’Égypte antique et moderne, mais aussi pour y «porter les Lumières». Si la campagne est un échec sur le plan militaire, c’est un incontestable succès scientifique. Un récit passionnant d’Alain Cattagni.

Alain Cattagni interviewé par Auxerre TV

A la radio :

J’ai dit deux vidéos, mais Fourier imbibe l’actualité puisqu’en lancement d’une semaine centré sur l’écologie et le dérèglement climatique, Mathieu Vidard, ce 26 novembre 2018, a mentionné Fourier comme le découvreur, en 1824, de l’effet de serre dans un édito présentant son émissionla Tête au carré’.

Mathieu Vidar s’intéresse au climat

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Fourier en BD

Fourier en BD

« Les oscillations de Joseph Fourier » Un docu-bande dessinée retraçant la vie de Joseph Fourier aux éditions ‘Petit à petit’ ».

Cédric Villani reçoit et apprécie l’ouvrage : «… nécessaire pour la connaissance de Joseph Fourier. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grâce aux éditions ‘Petit à petit[1], Fourier va pouvoir sortir de l’oubli éternel que lui pronostiquait Victor Hugo dans les Misérables en 1862. Ce retour à la célébrité est depuis longtemps patent pour le monde scientifique comme le prouve le chapitre X de l’ouvrage, il n’est toujours pas acquis pour le grand public qui profite sans le savoir des méthodes développées il y a deux siècles par Joseph Fourier.

Éditer un ouvrage lisible par tous était un pari difficile à tenir tant l’œuvre scientifique de Fourier aborde des chapitres ardus de la connaissance. On peut dire qu’il est réussi, bien réussi et même au-delà : la partie bande dessinée présente de façon vivante les péripéties du héros que les pages documentaires éclairent. Au fil des pages documentaires, avec une grande variété de sujets sont abordés. On côtoie et découvre l’histoire, les savants, les problèmes scientifiques, les réalisations techniques, les institutions… sans forcer le trait, avec un minimum d’explications et le souci d’informer sans pesanteur.

Sous la direction d’Hervé Pajot, cet ouvrage d’Emmanuel Marie et Emmanuel Cerisier offre au grand public la possibilité de découvrir le scientifique inconnu le plus célèbre.  Les collaborateurs des dix parties documentaires étant garants des contenus : Pauline Veschambes, Guillaume Jouve, Tadeusz Sliwa, Alain Juhel, Jean Dhombres, René Favier, Olivier Lablée, Jean-Pierre Demailly, Romain Joly, Frédéric Faure.

[1] Un volume 20 x 27 cm, 64 pages (10 chapitres comportant chacun 1 page de titre, 3 pages de bande dessinée, 2 pages documentaires abordant 5 à 8 sujets avec illustrations), 16,90 €.

Un titre de chapitre et une page dessinée

une page documentaire

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2018 année Fourier

2018, année Fourier

le 21 mars 1768, il y a 250 ans, naissait Joseph Fourier

Pas de JPEG sans Transformation de Fourier !

Lors de la réception de leur prix, nombre de récipiendaires de prix prestigieux (prix Nobel, prix Abel, médaille Fields….) ont fait référence à Joseph Fourier. L’actualité, la   modernité, des méthodes de calcul développées par Joseph Fourier dans sa Théorie analytique de la chaleur, ont plaidé en faveur de l’inscription de la naissance de Joseph Fourier au rang des commémorations nationales 2018. (voir les pages correspondant à Joseph Fourier sur le site du mathouriste)

Au cours de l’année, de nombreuses manifestions ont accompagné cet événement dont pour notre part, nous avons eu connaissance de 48 ; nous en rendons compte sur cette page qui s’est complétée au fur et à mesure des annonces.

Auxerre : plaque sur la maison natale

 

Expositions et conférences

a) Auxerre  mini-expo « Fourier 1768-2018 » au Muséum d’Auxerre, conçue par des élèves du lycée Fourier avec l’équipe du Muséum ; le dossier de presse de l’exposition est ici en .pdf . Les neuf panneaux sont aussi visibles ligne sur le site de la Ville d’Auxcerre. Jusqu’au 31 décembre 2018. Sur son site, la Bibliothèque municipale d’Auxerre, propose un diaporama pédagogique , le numéro 37 du ‘Courier de l’Egypte’ , ainsi que des liens vers quelques autres sites.

 

b) 7, 8, 12 et 19 février 2018, IHES, Bures-sur-Yvette  « Time-frequency localization and applications »

Leçons Hadamard par Ingrid Daubechies. « In this 250th anniversary year of the birth of Joseph Fourier, it behoves us to talk of frequency and spectral analysis! »  à voir en ligne!

c) 13 mars 2018, Paris : Joseph Fourier a été élu à l’Académie des sciences en 1817 et à l’Académie française en 1826. L’Institut l’honore d’un colloque :  « Fourier et la science d’aujourd’hui

Fondation Del Duca, 10 rue de Vigny, Paris 8e

Conférence-débat organisée par Patrick Flandrin et Jean-François Le Gall. Intervenants : Ingrid Daubechies, Bernard Derrida, Jean Dhombres, Gilles Pisier.

La vidéo des interventions est en ligne :

http://www.academie-sciences.fr/fr/Colloques-conferences-et-debats/fourier-et-la-science-d-aujourd-hui.html

 

d) 14 mars 2018, Auxerre

Le mercredi 14 mars 2018, à la salle du « 89 »  11 boulevard de la Marne, le mathématicien Cédric Villani a donné une conférence  : « De Fourier à aujourd’hui : comprendre le défi de l’intelligence artificielle. »

Cédric Villani à Auxerre

e) 15 mars 2018, 18 h, Lycée Fourier, Auxerre

Sous la présidence de Monsieur Latron, Préfet de l’Yonne et de Madame Partouche, Directrice Académique, représentée par monsieur Olivier Chollet, remise par messieurs Claude-Henri Chambault et Olivier Chollet du prix Joseph Fourier, à quatre élèves méritants des classes de terminales, sous l’autorité de monsieur Tadeusz Sliwa, Président de l’Association Joseph-Fourier.

f) 21 mars 2018, Auxerre

Auxerre, le Muséum.

Inauguration d’un parcours sur les traces de Joseph Fourier dans sa ville natale d’Auxerre.

L’exposition (pilotée par le Muséum d’Auxerre avec la participation des services culturels et patrimoniaux de la Ville) sous forme de parcours urbain accessible en permanence, permettant de découvrir les richesses du patrimoine auxerrois et la présence de Joseph Fourier, hier comme aujourd’hui. Elle est installée jusqu’au 31 décembre 2018.

 

g) 21 mars 2018, Paris, 17 h : dépôt de gerbe sur sa tombe au Père Lachaise (Le Souvenir Napoléonien).

h) 21 mars 2018, Paris, 18 h,  « Fourier et Napoléon », conférence par Jean Dhombres. Salle de conférence de la Fondation Napoléon, 7 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris. Salle limitée à 40 personnes, inscription obligatoire à :  paris.delegation@gmail.com

i) Limoges, lundi 26 mars 2018, 18 h, salle Joseph STORCK, Lycée Gay-Lussac, 12, boulevard Georges Périn, Limoges – Inscriptions : 05 55 79 70 01.

Une conférence, autour de Fourier et la cristallographie, le lundi 26 mars, avec René Guinebretière qui a été  président de la Société de cristallographie. L’affiche d’invitation est ici ; on peut consulter le résumé de la conférence ici.

j) Du 6 juin au 20 juillet 2018, Paris

(Après report) Institut Henri Poincaré, Paris :  exposition « Fourier, de la Révolution Française à la Révolution Numérique » L’exposition est inaugurée le 5 juin 2018 à 18 h 30 à la bibliothèque de l’Institut Henri Poincaré (1er étage), 11 rue Pierre et Marie Curie, 75005 Paris. L’exposition est ouverte du 6 juin au 20 juillet 2018. Entrée libre. Du lundi au vendredi de 9h à 18h.

 

 

 

 

 

 

 

k) 5 avril 2018, Nancy 20 h 30 Amphithéâtre Botté IUT Nancy-Charlemagne, «Joseph Fourier, un scientifique prodigieux et un grand serviteur de l’Etat» conférence par Jean Dhombres. Vidéo Durée : 1 h 56 min

 

 

 

 

l) La dixième édition de Mathématiques en Mouvement s’est déroulér le samedi 7 avril 2018 à l’Institut Henri Poincaré. Comme les éditions précédentes, cette journée est organisée en collaboration avec Roger Mansuy et le séminaire Mathematic Park. Pour célébrer le 250e anniversaire de la naissance de l’immense mathématicien et physicien Joseph Fourier, c’est le thème « Fourier aujourd’hui » qui a été choisi pour articuler les exposés et table ronde de cette journée scientifique orchestrée par Stéphane Jaffard (UPEC). Il s’agira donc de considérer l’héritage mathématique de Fourier d’un point de vue historique, mais aussi d’en mesurer le caractère actuel, et bien sûr d’en explorer les applications. On trouve le programme à cette adresse sur le site de la Fondation Sciences Mathématiques de Paris (FSMP) ainsi que les vidéos des intervenants.

 

 

 

 

 

 

 

m) Amiens, mercredi 16 Mai, 10h00  : Jean-Paul Chehab : « Fourier en Musique » ; conférence donnée dans le cadre des Journées d’Informatique Musicale ; conférence ouverte à tous. On ne présente plus J. P. Chehab: beaucoup ont pu profiter de ses compétences en Maple ou Scilab, soit dans des stages, soit par ses documents de cours et TP, toujours  accessibles.

n) Lyon, MMI – Jeudi 17/05/2018, 18-20 h, Jean Dhombres, « Fourier revisite la notion de fonction en raison de son interprétation des séries qui portent son nom »

[conférence n°2] La Maison des mathématiques et de l’informatique, 1 place de l’École 69007 Lyon propose un cycle de quatre conférences indépendantes ;  téléphone : 04 72 43 11 80 reportée à l’automne (en raison de la réorganisation de la SNCF…Smilie: ;)

o) Arras, 18 Mai, Arras, 14h30 : conférence d’Alain Juhel à l’Université pour tous :  Joseph Fourier, de la Révolution Française à la Révolution Numérique  (affiche, résumé).  avancée… à cause de la SNCF !

p) Lyon, MMI – Jeudi 24/05/2018, 18-20 h, Jean Dhombres, « Les controverses sur l’œuvre de Fourier » [conférence n°3] La Maison des mathématiques et de l’informatique, 1 place de l’École 69007 Lyon propose un cycle de quatre conférences indépendantes ;  téléphone : 04 72 43 11 80   reportée à l’automne (en raison de la réorganisation de la SNCF…Smilie: ;)

q) Lyon, MMI – le jeudi 18 octobre 2018, 18-20 h, Jean Dhombres, « Fourier revisite la notion de fonction en interprétant des séries qui portent son nom a propos du problème physique de propagation de la chaleur » [conférence n°2] La Maison des mathématiques et de l’informatique, 1 place de l’École 69007 Lyon propose un cycle de trois onférences indépendantes ;  téléphone : 04 72 43 11 80

r) Université de Zürich, samedi 26 mai 2018, 9 h à 13 h, symposium, ouvert en libre accès ; au programme :

– Fourier’s Life and the theory of Heat, Jan Lacki, université de Genève

Symposium à Zürich

– Fourier für Erleuchtete – Neues aus Optik un Photonik, Marhus Rossi AMS (Heptagon)

– Das Specktrum der Erde, Andreas Fichtner, ETHZ

– Schelle Fouriertransformation : Algorithmen, Implementierungen, Anwendungen, Parkus Pöschel, ETHZ

 

 

 

 

s) Paris, mercredi 30 mai 2018, inauguration d’une exposition « Fourier, de la Révolution Française à la Révolution Numérique » à l’Institut Henri Poincaré. Inauguration le mercredi 30 mai à  partir de 18h30 à la bibliothèque de l’Institut Henri Poincaré (1er étage). L’exposition est ouverte du 30 mai au 20 juillet 2018. Entrée libre. Du lundi au vendredi de 9 h à  18 h, 11 rue Pierre et Marie Curie, 75005 Paris.

 

t) Cap-d’Agde, jeudi 31 mai 2018 : conférence de Martin Andler: Joseph Fourier et les équations aux dérivées partielles de la Physique ( résumé) ; CANUM 2018 (Smai) .

u) Lille, du 4 au 8 juin 2018, congrès de la Société mathématique de France : conférence de Bernard Maurey (Université Paris-Diderot) pour le 250ème anniversaire de Joseph Fourier au congrès de la SMF. Un bref aperçu de la conférence de Bernard Maurey le 7 juin se trouve ici.

v)« JEP 2018 »
32èmes Journées d’Étude sur la Parole, avec une conférence de Frédéric Bimbot (IRISA/CNRS, Rennes) pour le 250ème anniversaire de Joseph Fourier : « Joseph Fourier : quelques points de repère, dans un héritage exceptionnel ».
Date, heure et lieu : 6 juin 2018 à 9h00 à Aix-en-Provence.

w) 28 juin au 4 juillet à Arcachon

« Curves and Surfaces 2018 »

Conférence organisée par le groupe SIGMA (Signal-Image-Géométrie-Modélisation-Approximation) de la SMAI.

Les thématiques de l’analyse de Fourier seront en particulier représentées dans les exposés pléniers d’Emmanuel Candes (samedi 30 juin, 9h) et de Phillip Grohs (lundi 2 Juillet, 9h), ainsi que dans le mini-symposium « Advances on Prony’s methods » animé par Stéfan Kunis (samedi 30 juin, 16h).

Date et lieu : 28 juin au 4 juillet à Arcachon   https://cs2018.sciencesconf.org

x) Auxerre, première semaine de juillet semaine scientifique à destination de Lycéens de la région traite du sujet  » Du son à la lumière… Fourier transforme tout. » Cliquez ici pour accéder au journal de bord en .pdf.

y) « MIDAS Summer Camp »
École d’été pour lycéens organisé par le Michigan Institute for Data Science.
Dates et lieu : du 13 au 17 août 2018 à l’Université du Michigan (MD), USA.
Note sur l’édition 2017 « From Simple Building Blocks to Complex Shapes: A Visual Tour of Fourier Series ».

z) 16 septembre 2018, Grenoble circuit sur les traces de Joseph Fourier et des frères Champollion au cœur de Grenoble, le dimanche 16 septembre à 10 h 00 Circuit Sur les traces de Joseph Fourier et des frères Champollion au cœur de Grenoble, avec Pierre Blanc. 16 septembre 2018, Vieux Grenoble – Immeuble du 10 rue Chenoise Grenoble.

aa) « Aromaths 2018 »
Séminaire de Jean Dhombres (EHESS/CNRS, Paris) : « Analyse ou Algèbre? La représentation des fonctions dans l’analyse de Fourier ».
Date, heure et lieu : 20 septembre 2018 à 11h00 à l’Université Pierre et Marie Curie, Amphi 25.

ab) EHESS, Centre Koyré, 27 rue Damesme, Paris 13e, par Jean Dhombres. Du voyage à Toulon, puis vers l’Egypte, de Joseph Fourier, professeur d’Analyse à l’Ecole polytechnique en mai 1798 : il est quasiment surréaliste qu’un jeune homme – il a l’âge de Bonaparte – juste nommé professeur d’Analyse à la nouvelle Ecole révolutionnaire dénommée Ecole polytechnique, s’interroge, avec quelques uns de ses élèves lors d’un voyage vers Toulon.

ac) « ISMIR 2018 »
19th International Society for Music Information Conference, avec un « keynote » (« abstract », video) de Patrick Flandrin (CNRS et ENS de Lyon) pour le 250ème anniversaire de Joseph Fourier.
Date et lieu : 23 au 27 septembre 2018 à l’IRCAM, Paris.

ad) « JEL 2018 »
Journée Exceptionnelle Lilloise, avec un exposé de Patrick Flandrin (CNRS et ENS de Lyon) : « Drawing sounds: Fourier, Koenig, and Scott ».
Date, heure et et lieu : 28 septembre 2018 de 10h00 à 17h00 à l’Amphi B de Lilliad, Villeneuve-d’Ascq.

ae) 2 octobre 2018, Toulon, Sea Tech, Toulon, semaine Joseph Fourier

Le mardi 2 octobre à 14h00, le Pr. Bruno Rossetto présentera les principes de l’analyse harmonique et l’harmonie en musique. Cet exposé permettra de comprendre la perception du son par l’oreille et le développement de la science musicale et de la facture d’instruments vers une esthétique aboutie et universellement mise en œuvre dans tous les styles de musique.

af) 4 octobre 2018, Toulon, Sea Tech, Toulon, semaine Joseph Fourier

Le jeudi 4 octobre à 14h00, le Pr. Jean Dhombres racontera le voyage de Joseph Fourier depuis Paris jusqu’à Toulon où il s’embarqua aux côtés de Napoléon pour la campagne d’Egypte. Du voyage à Toulon, puis vers l’Egypte, de Joseph Fourier, professeur d’Analyse à l’Ecole polytechnique en mai 1798 : il est quasiment surréaliste qu’un jeune homme – il a l’âge de Bonaparte – juste nommé professeur d’Analyse à la nouvelle Ecole révolutionnaire dénommée Ecole polytechnique, s’interroge, avec quelques uns de ses élèves lors d’un voyage vers Toulon. Ils veulent conquérir l’Egypte, et apporter à ce pays les Lumières telles que revues par la Révolution française. Ils s’interrogent sur ce que signifie faire de la science à l’orée du nouveau siècle qui s’annonce positiviste, sur ce que vaut la religion dans une République toute neuve, alors qu’ils vont découvrir, éblouis, les monuments égyptiens, et, non sans romantisme, imaginer une science ancienne du temps des pharaons. A son retour, Fourier mettra au point sa Théorie analytique de la chaleur, qui en fait aujourd’hui un des savants français les plus cités. C’est donc l’histoire compliquée d’un mouvement vers le progrès dont il s’agit de faire le récit. Car elle reste d’actualité.

ag) 6 octobre 2018, Auxerre

« Fourier l’Egyptien », conférence par Alain Cattagni, président de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne.

Sur l’invitation, reproduction du tableau de Féron, la Mort de Kléber.

Le samedi 6 octobre 2018, dans les locaux de la Société des sciences d’Auxerre, monsieur Alain Cattagni, s’est attaché, devant une assistance nombreuse à retracer le parcours égyptien de Joseph Fourier, lié pour trois ans, à celui de l’Armée d’Égypte. Il a montré que, pour Fourier, l’aventure égyptienne a dépassé largement le temps de l’occupation de l’Égypte par les soldats de la Révolution puisque qu’elle a débouché sur un travail de vingt ans pour aboutir à la publication de la Description de l’Égypte dont les derniers volumes paraîtront en 1822 sous le patronage de Louis XVIII d’une part, sur la découverte des clés de l’écriture hiéroglyphique grâce à Champollion dont Fourier, alors préfet, soutint l’obstination.

 


ah
) 11 octobre 2018, Dijon  « L’héritage des outils de Fourier en Physique et en Astronomie »

Conférence organisée par la Société Française de Physique Bourgogne-Franche-Comté et la Société Astronomique de Bourgogne, avec le parrainage de l’Académie des sciences. Intervenants : Alain Bonnin, Patrick Flandrin, Vincent Boudon. Date, lieu et heure : 11 octobre 2018 de 14 h à l’Université de Bourgogne, Dijon. Quelques vues sont accessibles en ligne.

ai) « L’analyse de Fourier aujourd’hui »
Conférence par Stéphane Jaffard.
Date, heure et lieu : 11 octobre 2018 à 12h en Amphi A1 du DLST, 480 Avenue Centrale, Domaine Universitaire, 38400 Saint Martin d’Hères.

aj) « Analyse fréquentielle de Fourier »
Atelier organisé par CREATIS dans le cadre de la Fête de la Science 2018.
Dates, heures et lieu : 11 et 12 octobre 2018, de 9h15 à 11h30 et de 14h15 à 16h30, au Village des Sciences de l’IUT Lyon 1, 1 rue de la Technologie, 69622 Villeurbanne.

ak)  Lyon, MMI – le jeudi 11 octobre 2018, 18-20 h, Jean Dhombres, « L’invention de la fonction sinus et de la périodicité au XVIIe siècle, et celle d’onde avec la controverse sur les cordes vibrantes entre Euler, d’Alembert, et Lagrange »

al) « JSM 2018 »
VIIIèmes Journées Science et Musique de l’IRISA (voir aussi ici), avec une conférence de J.-M. Goujon (Institut FOTON, Lannion) pour le 250ème anniversaire de Joseph Fourier : « Jouer juste en musique ? Quelques clés d’un défi impossible… ».
Date, heure et lieu : 20 octobre 2018 de 14h30 à 15h15 au Diapason de Rennes.

[conférence n°1] La Maison des mathématiques et de l’informatique, 1 place de l’École 69007 Lyon propose un cycle de trois  conférences indépendantes  ;  téléphone : 04 72 43 11 80.

am) Lyon, MMI – le jeudi 25 octobre 2018, 18-20 h, Jean Dhombres, « Les controverses sur l’œuvre de Fourier et sa présence aujourd’hui, notamment par la question des limitations de cette théorie par les relations de Heisenberg » [conférence n°3] La Maison des mathématiques et de l’informatique, 1 place de l’École 69007 Lyon propose un cycle de trois  conférences indépendantes ;  téléphone : 04 72 43 11 80.

an) les 15-16-17 novembre 2018, Colloque international de Mayotte sur la modélisation :

Organisé par l’Université de Mayotte : Critiquer une modélisation mathématique ? La théorie de la propagation de la chaleur par Fourier jusqu’à nos jours, par Jean Dhombres.

ao) Lyon, 11 et 12 octobre 2018, sur le campus de la Doua, dans le cadre de la fête de la science, des ateliers interactifs pour découvrir l’actualité des théories et méthodes de Fourier.

« Fourier, révolutionnaire ? »
Conférence par Jean Dhombres dans le cadre des soirées scientifiques de l’Université Ouverte Lyon 1.
Date, heure et lieu : 8 novembre 2018 à 19h30 au CCVA, 244 cours Émile Zola, 69100 Villeurbanne.

ap) Grenoble, Saint-Martin-d’Hères, Atrium, bibliothèque universitaire, du 17 septembre au 15 novembre 2018, du lundi au jeudi de 8h à 22h, le vendredi de 8h à 19h, le samedi de 9h à 17h
Joseph Fourier : quel héritage scientifique ?
Jean-Baptiste Joseph Fourier (21 mars 1768-16 mai 1830) nous a laissé un héritage scientifique et politique considérable. Originaire d’Auxerre, son passage comme préfet à Grenoble a marqué l’histoire, avec la revalorisation de l’université de Grenoble et l’écriture de son essai scientifique « théorie analytique de la chaleur » présenté à l’académie des sciences. Son esprit analytique a permis de poser les bases de la thermodynamique et de donner un rôle clé aux séries trigonométriques dans les sciences et les mathématiques. Ses démarches quant à la modélisation mathématique ont toujours été ancrées dans l’observation des phénomènes physiques allant de la diffusion de chaleur et l’effet de serre à l’estimation de l’âge de la terre. Dans cette exposition, autre que la vie de Fourier, vous découvrirez des expériences qui mettent en valeur certains résultats scientifiques de Joseph Fourier.
L’exposition est accompagnée de plusieurs ouvrages de Joseph Fourier et de ses contemporains, issus du fonds ancien des bibliothèques universitaires.

aq) Grenoble, Saint-Martin-d’Hères, 21 octobre, 25 novembre 2018,

Le mercredi 21 novembre 2018, à 15 heures, inauguration de l’exposition « à la découverte de la vie de Joseph Fourier », Institut Fourier 100 rue des Mathématiques, 38610 Gières.

ar) « Joseph Fourier, au service de la physique d’aujourd’hui »
Conférence organisée par la section Alpes de la Société Française de Physique, avec des interventions de Roland Phlypo, Denis Gratias, Jean-Louis Barrat et Jean-Jacques Greffet.
Date, heure et lieu : 23 novembre 2018, de 9h00 à 12h35, à Phelma Minatec, Grenoble.

as) Lille, le lundi 26 novembre 2018 à 18 h 30 Espace culture de l’Université de Lille (Cité Scientifique) – Cité Scientifique 59655 Villeneuve d’Ascq, Alain Juhel « Fourier, de la Révolution française à la révolution numérique »
En partenariat avec : l’Université de Lille.

at) Grenoble, mercredi 28 novembre 2018, de 19 à 21 h, Canopé de l’Académie, 11 Avenue Général Champon, 38100 Grenoble. Conférence visant à retracer l’histoire de ces objets, séries de Fourier et ondelettes, qui permettent de décomposer des signaux complexes.

« Des séries de Fourier aux ondes gravitationnelles : la théorie analytique de la propagation de l’information »
Conférence par Ronald Coifman dans le cadre de Math en ville.
Date, heure et lieu : 28 novembre 2018 à 19h00 à l’Amphithéatre du CRDP – Canopé, 11 avenue du Général Champon, Grenoble.

au) Athènes, vendredi 7 décembre 2018, « Fourier analysis today »
Conférence par Stéphane Jaffard.
Date et lieu : 7 décembre 2018 à la Société Mathématique de Grèce, Athènes (Grèce).

av) Paris, mardi 18 décembre 2018, « Hommage à Jean-Pierre Kahane »
Colloque de l’Académie des sciences, organisé par Patrick Flandrin et Jean-François Le Gall.
Intervenants : Hervé Queffélec, Yves Meyer, Gilles Pisier, Wendelin Werner, Michèle Artigue, Claude Debru, Édouard Brézin et Cédric Villani.
Date, heure et lieu : 18 décembre 2018, de 10h00 à 17h00, en Grande Salle des Séances de l’Institut de France, 23 Quai de Conti, 75006 Paris.

 

du côté des éditeurs,

A) « Les oscillations de Joseph Fourier » Un docu-bande dessinée retraçant la vie de Joseph Fourier. aux éditions ‘Petit à petit ». En vente depuis le 15 novembre 2018.

B) Une version dialoguée de la vie de Joseph Fourier est disponible chez Lulu.com en format papier.

C) on peut aussi consulter : http://www.mdpi.com/journal/entropy/special_issues/fourier

MDPI Entropy Special Issue – « Joseph Fourier 250th Birthday: Modern Fourier Analysis and Fourier Heat Equation in Information Sciences for the XXIst Century »

Guest Editors: Prof. Dr. Frédéric Barbaresco? & Prof. Jean-Pierre Gazeau?.

For the 250th birthday of Joseph Fourier, born in 1768 in Auxerre, France, this MDPI Special Issue will explore modern topics related to Fourier Analysis and Heat Equation.

Modern developments of Fourier analysis during the 20th century have explored generalizations of Fourier and Fourier-Plancherel formula for non-commutative harmonic analysis, applied to locally-compact, non-Abelian groups. In parallel, the theory of coherent states and wavelets has been generalized over Lie groups. One should add the developments, over the last 30 years, of the applications of harmonic analysis to the description of the fascinating world of aperiodic structures in condensed matter physics. The notions of model sets, introduced by Y. Meyer, and of almost periodic functions, have revealed themselves to be extremely fruitful in this domain of natural sciences.

The name of Joseph Fourier is also inseparable from the study of the mathematics of heat. Modern research on heat equations explores the extension of the classical diffusion equation on Riemannian, sub-Riemannian manifolds, and Lie groups. In parallel, in Geometric Mechanics, Jean-Marie Souriau interpreted the temperature vector of Planck as a space-time vector, obtaining, in this way, a phenomenological model of continuous media, which presents some interesting properties.

A last comment concerns the fundamental contributions of Fourier analysis to quantum physics: Quantum mechanics and quantum field theory.

The content of this Special Issue will highlight papers exploring non-commutative Fourier harmonic analysis, spectral properties of aperiodic order, the hypoelliptic heat equation, and the relativistic heat equation in the context of Information Theory and Geometric Science of Information.

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Fourier et le double vitrage

Fourier et le double vitrage

       L’intérêt de multiplier les couches de verre en intercalant un espace vide était connu dès les Romains. Ils équipaient leurs thermes de fenêtres doubles. Entre le XVIe et le XIXe siècle, les progrès consistent à rendre les verres transparents de plus en plus solides. Il faut cependant attendre la fin du XIXe siècle pour qu’un même battant soit envisagé comme support d’un double vitrage.

En 1865, un inventeur new-yorkais, Thomas Stetson, dépose un brevet pour une fenêtre en Insulated glass (verre isolé). Il célèbre alors les qualités thermiques et phoniques de son invention, la lame d’air entre les vitres constituant un bien meilleur isolant que le verre. Il faut pourtant attendre 1930 pour que l’entreprise CD Haven produise de façon industrielle du double vitrage.    (d’après Système D)

Le double vitrage constitue un élément important de l’isolation des habitations et il est instructif de voir comment Joseph Fourier a traité la théorie qui sous-tend cette technique. Le principe est abordé à l’article 87 (section VI du chapitre I) de la Théorie de la chaleur (1822). Pour un non-mathématicien, la lecture de ce passage est une bonne introduction à l’œuvre : pas (encore) de recours aux équations aux dérivées partielles, juste des formules de physique assez élémentaires pour être comprises du bachelier moyen. Rappelons que la Théorie de la chaleur est constituée de 433 articles regroupés en neuf chapitres, eux-mêmes divisés en sections, qui traitent progressivement des différents aspects de la théorie envisagés par Joseph Fourier. Les séries, solutions des équations différentielles rendant compte du mouvement de la chaleur qui ont fondé la renommée de l’auteur, ne commencent à être traitées qu’à partir de l’article 104, au chapitre II de l’ouvrage.

Théorie de la Chaleur, § 87 (page 75 de l’édition conservée par Gallica)

« Si le même espace était échauffé par deux ou plusieurs foyers de différente espèce [1], ou si la première enceinte était elle-même contenue dans une seconde enceinte séparée de la première par une masse d’air, on déterminerait facilement aussi le degré de l’échauffement et les températures des surfaces.

En supposant qu’il y ait, outre le premier foyer s, une seconde surface échauffée p dont la température constante soit b, et la conducibilité extérieure j, on trouvera, en conservant toutes les autres dénominations, l’équation suivante :

m – n = [(a sg/S + b sj/S) (e/K + I/H + I/h)] / [I + ( sg/S + pj/S) (e/K + I/H + I/k)]

si l’on ne suppose qu’un seul foyer s, et si la première enceinte est elle-même contenue dans une seconde, on représentera par S’, h’, k’, H’, les éléments de la seconde enceinte qui correspondent à ceux de la première, que l’on désigne par S, h, k, H, et l’on trouvera, en nommant p la température de l’air qui environne la surface extérieure de la seconde enceinte, l’équation suivante :

m – p = [(a – n) P]/ (I + P)

La quantité P représente :

 s /S (g/h + ge/k + g/H)  +  s/S’ (g/h’ + ge’/k’ + g/H’)

on trouverait un résultat semblable si l’on supposait trois ou un plus grand nombre d’enceintes successives ; et l’on en conclut que ces enveloppes solides, séparées par l’air, concourent beaucoup à augmenter le degré de l’échauffement, quelque petite que soit leur épaisseur. »

 

[1] Cette formulation, un peu obscure prise isolément ici, est explicitée dans les articles précédents où l’on peut découvrir comment est étudiée l’hypothèse de plusieurs individus enfermés dans une pièce d’habitation et concourant à l’élévation de la température de la pièce.

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Bibliothèque Joseph-Fourier

La Bibliothèque universitaire

Joseph-Fourier à Grenoble

     Depuis le 3 octobre 2018, la bibliothèque des sciences de l’université Grenoble-Alpes sur le campus de Saint-Martin-d’Hères est devenue la Bibliothèque universitaire Joseph-Fourier. Cette bibliothèque est ouverte 6 jours sur sept, dont quatre jours de 8 heures à 22 heures ; ce sont 1 406 places qui sont offertes aux lecteurs, dans 21 salles de travail, dotées de 140 postes informatiques avec 5 copieurs-imprimantes. La bibliothèque universitaire Joseph-Fourier dispose  de collections scientifiques exceptionnelles. Le wifi et le câblage des tables permettent au lecteur de travailler confortablement sur des outils informatiques personnels.

L’Université des sciences de Grenoble (Grenoble I) a porté de 1970 à 2015 le nom de Joseph-Fourier ; implantée sur 12 sites dans la région Rhône-Alpes, elle possédait la plupart de ses bâtiments sur le principal campus de Grenoble, Saint-Martin d’Hères, mais elle possédait aussi d’autres bâtiments proches du centre ville de Grenoble ou encore à La Tronche, à proximité du centre hospitalier universitaire Grenoble Alpes. Son intégration au sein d’un entité nouvelle a entraîné la disparition du nom de Joseph Fourier à son fronton. L’ouverture de la bibliothèque Joseph-Fourier, à Grenoble, vient rappeler la reconnaissance que le milieu universitaire de la ville et de la région entend manifester au savant qui présida à la fondation de la faculté des sciences à Grenoble en 1811.

Bibliothèque universitaire Joseph-Fourier, 915 avenue centrale, Domaine universitaire, 38400 Saint-Martin-d’Hères. Tél. 04 76 51 42 84.

 

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Nobel de physique 2018

Prix Nobel de physique 2018

C’est devenu une habitude depuis plusieurs années, et celle-ci ne déroge pas : la remise des prix scientifiques, qu’ils soient de mathématique ou de physique est pour nous l’occasion de chercher le lien susceptible d’exister entre les études qui justifient l’attribution du prix et Joseph Fourier, a qui ce site est dédié. Cette quête souvent fructueuse nous permet d’entrevoir de nouveaux domaines recherches.

Arthur Ashkin

Le prix Nobel de physique 2018 est attribué à Arthur Ashkin [1], Gérard Mourou et Donna Strickland. Le 2 octobre 2018, est décerné à 11 h 45 le prix Nobel de physique. Il est attribué à Arthur Ashkin, Gérard Mourou et Donna Strickland pour leurs travaux sur la physique des lasers. Les trois chercheurs sont récompensés pour leurs travaux sur la physique des lasers et leurs applications.

 

 

Donna Strickland

La Canadienne Donna Strickland et le Français Gérard Mourou ont été récompensés pour la mise au point d’une méthode pour générer des impulsions ultracourtes et à haute intensité à l’aide d’un laser. Et pas qu’un peu. Il s’agit des impulsions laser les plus intenses et les plus courtes jamais mises au point par l’humanité.

 

 

Gérard Mourou

Leur technique baptisée « Amplification par dérive de fréquence » (« chirped pulse amplication », ou CPA en anglais) consiste à modifier, à l’aide d’un système optique une impulsion ultracourte initiale émise par un laser « classique ». Cette impulsion, de l’ordre de la nanoseconde, est étirée puis amplifiée et recompressée. Résultat : est émis à la sortie du dispositif une impulsion lumineuse ultracourte (de l’ordre de la femtoseconde (10-15 seconde) dont la puissance peut atteindre le pétawatt (1015 W). Cette technique permet donc d’amplifier la puissance initiale d’un laser par un facteur 1 000 à 100 000, et d’accélérer des particules jusqu’à des énergies de l’ordre du GeV (gigaélectronvolt), sur des distances extrêmement courtes.

 

d’après Wikipedia

Le principe des peignes de fréquence femtosecondes qui a poussé la spectroscopie hors de ses limites traditionnelles est développé dans un article du site images de la physique. Sa lecture nous permet de faire le lien avec Fourier a qui ce site est dédié.

La spectroscopie par transformation de Fourier fait partie des avancées majeures en instrumentation scientifique de la seconde moitié du XXe siècle. Cette recherche fondamentale de  méthodologie  instrumentale a été  motivée  initialement  par  le  besoin d’explorer  le  domaine  infrarouge. Ce domaine, zone des transitions optiques intenses observables en émission ou en absorption, permet de comprendre la matière sous ses formes les plus diverses (atomes, molécules, en phases gazeuse, liquide, ou solide).

Aujourd’hui, cette méthode couvre la totalité de la gamme spectrale s’étendant de l’infrarouge lointain à l’extrême ultraviolet. Les spectromètres de Fourier basés sur l’interféromètre de Michelson sont disponibles commercialement et sont des outils de base dans beaucoup de domaines de recherche ou de diagnostic, en physique, chimie, biologie, médecine et dans l’industrie.

Les progrès spectaculaires apportés par la spectroscopie de Fourier résultent des utilisations optimales du temps d’observation et de la lumière disponible. La méthode démontre, comparée à la spectroscopie de Fourier basée sur l’interféromètre de Michelson, une amélioration d’un facteur un million sur les temps d’enregistrement, à rapport  signal-sur-bruit identique.

Une telle impulsion peut faire office de nano scalpel ultra-précis, permettant de forer ou de trancher dans de nombreux matériaux. Avantage du dispositif, il permet de tailler avec un minimum de dégâts dus à l’onde de choc lors de l’impact contre le tissu biologique, ou à l’échauffement consécutif à son utilisation.

Des lasers de ce type sont aujourd’hui couramment utilisés en chirurgie optique, dans les opérations de remodelage de la cornée, mais aussi pour traiter les glaucomes ou la cataracte. Gérard Mourou, le lauréat français, enseigne l’Ecole polytechnique et a proposé depuis d’autres concepts de lasers de puissance, dont l’un s’appuie sur un « fagot » de fibres optiques ; il a également proposé d’utiliser des lasers de puissance pour réduire la pollution engendrée autour de la Terre par les débris spatiaux.

Donna Strickland, chercheuse à l’Université de Waterloo dont les travaux ont été clés pour la mise au point de cette technologie, devient ainsi la troisième femme après Maria Goeppert-Mayer (1963) et Marie Curie (1903) à être récompensée du Nobel de physique.

L’Américain Arthur Ashkin a été récompensé pour ses travaux sur des « pincettes optiques » et ses applications aux dispositifs biologiques. Sans recourir à l’extrême puissance développée par les deux autres co-lauréats, il a démontré qu’un laser pouvait exercer une force suffisante (pression de radiation) sur une sphère pour la mettre en mouvement ou la faire se déplacer. En faisant passer le faisceau laser à travers une lentille, le chercheur a pu maintenir la sphère en place, et de la déplacer précisément à l’aide du laser, comme si on la tenait à l’aide d’une petite pince.

L’intérêt de cette pince optique, est qu’elle permet de manipuler avec une grande précision et surtout sans les abîmer, des éléments biologiques tels que des cellules vivantes, voire des objets aussi petits que des virus ou des protéines. Ces nouveaux outils offrent aux chercheurs la possibilité de manipuler le vivant à l’échelle nanométrique sans l’endommager.

[1] Il n’est pas certain, au vu des informations dont nous disposons, que les travaux d’Arthur Ashkin soient reliés aux travaux de Fourier, alors que cela semble clair pour les deux autres co-lauréats, mais il serait malséant de taire le nom d’un de ceux que l’académie de Suède a souhaité réunir dans un hommage mérité.

 

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