Excursion à Norchia

Après une agréable petite matinée sous le soleil de Tarquinia et un repas… comment dire… plutôt fort appétissant…, nous avons pris le bus en direction de Norchia.  La trajet était très sympathique, après le goudron, l’herbe et la boue : retour aux sources pour nous, jeunes bagnolais. Le chauffeur a dû faire de sacrées manœuvres pour éviter de rayer ou de casser le bus avec les branches d’arbres. Il a même dû casser une branche pour passer : excuse nous jeune et gentil arbre. Nous sommes donc arrivés dans une impasse, on nous annonce qu’on sort du bus et qu’on doit marcher pour arriver jusqu’au point attendu. La randonnée commence, on nous donne les premières indications sur les lieux puis nous descendons dans des chemins pour aventuriers.

Norchia est une ancienne cité étrusque. Maintenant c’est un site archéologique, sauvage presque abandonné en plein milieu de la nature. On y trouve de magnifiques vestiges très imposants : des tombes étrusques, gravées et creusées dans les parois en tuf, réparties sur cinq falaises.

Nous arrivons donc à la première tombe plutôt difficile d’accès puisque les marches pour y accéder font ma taille… Notre chauffeur, cet aventurier, se lance seul à la découverte de cette tombe. Il revient en vie, ouf ! De nombreux coquelicots (élèves participants au voyage selon M. Vinit) se lancent eux aussi dans la visite de cette tombe. Nous continuons sur le chemin, on nous présente les lieux plus en détails. Ce lieu est vraiment magique, un petit coin de paradis : malgré le fait que ce soit des tombes… Cette nécropole au milieu de la nature avec ces couleurs d’automne était vraiment splendide. Nous poursuivons notre passe temps préféré, visiter des tombes enfouies. Je me lance avec Clément, Coline et M. Vinit dans une tombe très basse. Attention à la tête ! Pas de problèmes pour moi, je passe même debout. Nous nous rendons compte que nous avons perdu Mesdames Tarragoni et Velot qui marchaient doucement parce que Mme Velot avait peur de se casser la margoulette ! Elles étaient tranquillement en train de manger des gâteaux bio de Mme Tarragoni…

Émilien décide de jouer à l’aventurier à son tour et de se rendre plus bas pour découvrir ce qu’il se cachait là bas. Nous avons fini par trouver d’autres tombes difficiles d’accès : Messieurs Vinit et McGill ont même essayé de rentrer dans une tombe beaucoup trop étroite pour eux…Enfin, nous avons découvert une jolie petite rivière dont on a pris de nombreuses photos. C’était une après-midi fort plaisante!

Clara

Ostie, Enée et toute la compagnie…

Histoire d’Ostie

Durant notre voyage à Rome qui pour information était une expédition super enrichissante, on a pu découvrir (merci encore à vous Mme Velot) des monuments à couper le souffle, des tableaux, des églises et encore des églises et puis cerise sur le gâteau, nous avons eu la chance d’aller à Ostie. Pour faire simple, Ostie c’est un Pompéi miniature avec des palmiers puisqu’elle se situe à deux pas de la mer méditerranée. Enfin c’était pour l’époque antique parce nous, on l’a bien cherchée la mer et on ne l’a pas trouvée !

Et puis il faut préciser que ce ne sont pas n’importe quels élèves qui ont pris en main la visite ; ce sont les premières et je peux vous dire qu’on a assuré (bien entendu les autres classes aussi !). Cela nous a pris beaucoup de temps en amont mais le résultat en valait la peine ! En voici un résumé pour que vous, que vous y soyez allés ou pas, puissiez voir un aperçu de la jolie ville d’Ostie.

Tout d’abord il faut que vous sachiez qu’Ostie a été fondée à l’époque royale en 620 avant J-C (donc oui effectivement, elle ne date pas d’hier !). On dit qu’Ostie est une bouche (du latin os : la bouche) puisqu’elle se situe à l’embouchure de Rome et puisqu’elle permettait un commerce très fructueux puisque par exemple ils exportaient des céréales, de l’huile d’olive, du poisson …

 

De plus, la population qui constituait Ostie était très cosmopolite. En effet, elle était composée de marins, commerçants, artisans et fonctionnaires.

Mais ce fut aussi une place stratégique permettant de protéger Rome (qui à l’époque était une puissance commerciale et militaire) des attaques des Syracusains (pour informations ce sont des grecs !).

 

Et puis, pour rajouter du prestige à cette cité portuaire, c’est ici qu’Enée a accosté avec son fils et son père selon la légende mythologique, afin de construire en terre d’Hespérie la nouvelle Troie (rasée après la guerre).

 

Puis, nous avons vu des nombreuses constructions, comme par exemple les thermes de Neptune qui sont des bains publics dans lesquels les Romains se lavaient. C’était aussi pour les romains, l’occasion de pratiquer des activités sportives, ils se baignaient, se relaxaient, se faisaient couper les cheveux ou tout simplement bavardaient entre amis. On y jouait aussi aux dés, on lisait dans les bibliothèques, on y traitait ses affaires, on se restaurait. Nous n’avons pas vraiment d’équivalant mais on peut voir que c’était vraiment un lieu que les Romains devaient beaucoup apprécier puisque c’est un peu leur deuxième maison ! Et puis bien entendu c’était un endroit exclusivement pour les hommes ! Les femmes restaient a casa comme diraient les italiens !

Ensuite, j’ai présenté le théâtre qui était vraiment splendide, bon tout était en pierre mais nous avons eu l’occasion de nous imaginer les représentations de l’époque. Il était en forme d’arc de cercle, dont le centre était constitué par la scène, construit en briques et partiellement recouvert de marbre qui décorait la partie supérieure de l’hémicycle. De plus, l’activité théâtrale était importante chez les Romains. La partie inférieure du théâtre, l’orchestra, fut aménagée de façon à recevoir de l’eau pour monter des spectacles aquatiques. Et puis la capacité du théâtre est de 4000 places ce qui est assez conséquent pour l’époque !

Puis nous avons continué jusqu’au forum qui à l’époque romaine, était la place publique au centre de la ville. Elle se trouve au croisement des grandes voies. Sur cette place se trouvaient les édifices religieux et culturels les plus importants ainsi que des commerces. Aujourd’hui, il reste des vestiges de ses édifices comme le Capitole, la Curie où se réunissait le conseil de la ville, une basilique qui servait de tribunal et halle de commerce et le temple d’Auguste qui a pratiquement disparu. Il reste cependant une arcade et une statue personnifiant la ville de Rome.

 

Il faut savoir qu’il n’y a pas seulement des grands monuments mais également une boulangerie, un thermopolium (c’est le fast-food de l’époque !), de nombreuses habitations comme la maison d’Amour et Psyché (en plus avec une magnifique statuette !), la place des Corporations, espace où l’on pouvait commercer …

Bien entendu je ne vais pas tous vous dévoiler, il faut quand même garder du suspens ! Mais je trouve qu’Ostie est vraiment une ville extraordinaire puisqu’étant assez petite et pas excessivement prospère, elle reflète bien le mode de vie de ses habitants qu’ils soient marchands, marins, artisans …

 

J’espère que cette petite visite commentée vous a plu, j’aimerais remercier les autres classes de nous avoir écoutées ainsi que les professeurs et tout particulièrement les latinistes de première qui ont travaillé d’arrache-pied (sans exagération bien sûr !) pour vous présenter la meilleure visite !

PS : Si vous avez l’occasion d’aller à Ostie surtout prenez un plan et il est impératif que vous sachiez vous repérer parce que lorsque l’on est parti en éclaireur, on a dû se perdre une bonne dizaine de fois !

Louna

Histoire d’Enée

Comme vous l’a dit Louna, je vais vous raconter l’histoire d’Enée. Mais pourquoi lui et pas le marchand de légumes du coin ? C’est parce que ce monsieur a accosté à Ostie, et comme sa croisière était sympa, je vais vous la raconter. Tout commence après la guerre de Troie. Pour vous resituer, dites-vous qu’elle a opposé les Grecs et les Troyens et j’imagine que si je vous dis que c’est pendant cette guerre qu’ Ulysse s’est ramené avec son gros cheval et a fait croire aux Troyens que les Grecs déclaraient forfait et qu’ils leur offraient un cadeau, vous voyez de quoi je parle. Bon, pour ceux qui voient toujours pas je continue vire fait : MAIS pendant la fête (oui parce que comme nous, ils fêtent une « victoire » comme quand on ramène un 20 en maths ;) ), qu’est-ce qui est sorti du cheval – je vous arrête tout de suite ce n’est pas du crottin, ou alors c’en était un terriblement intelligent, c’est le cas de le dire ? Eh bien, il se trouve qu’Ulysse et ses potes ont débarqué et ont tué presque tous les Troyens… Et Enée faisait partie des restes. Un peu plus tard, il a reçu un songe (les mails n’existaient pas encore) qui lui disait d’aller fonder une ville dans le Latium. Vous connaissez les Anciens et leur souci du devoir envers les dieux… bref il n’avait pas trop le choix. Donc il se met en route vers le Latium (c’est la région de Rome pour les géographes confirmés) avec ses potes. Un beau jour, ces zombis vivants ( ne pas oublier qu’ils sortaient d’une guerre donc les dernières fringues à la mode, vous pouvez oublier) ont fait une escale à Carthage (ne pas oublier que même s’ils n’ont pas bonne mine ils font une croisière). Cette ville a été fondée et est dirigée par Didon. Voici leur rencontre :

 

cliquez sur l’image pour l’agrandir ! 

Violette

Bon en réalité il s’est passé d’autre trucs avant qu’elle meure. Elle a été super sympa avec Enée et ses potes et les a invités à dormir. Dès le premier soir, c’était le grand amour entre Didon et Enée, du moins c’est ce qu’elle croyait. Ensuite il y a l’épisode de la grotte (pour plus d’informations cf. Mme Velot). Et le lendemain matin, c’est la cataaaaaa (avec plein de a)… Didon découvre qu’Enée est parti ! Alors elle commence littéralement à péter un câble ; elle était dé-chai-née (un peu comme quand vous parlez de maths à Mme Velot mais en pire…). Elle était tellement énervée qu’il soit parti pour construire une ville (certes elle ne devait pas être en lego mais ça Didon elle s’en moquait parce qu’elle avait l’honneur de son mari défunt, là aussi les anciens avaient du mal avec le remariage et tout ça) et elle l’a maudit. Et c’est seulement après qu’elle s’est plantée une épée dans le cœur et a sauté dans un bûcher… c’est un peu surréaliste mais peut être que si vous demandez à votre merveilleuse professeure de lettres classiques, la seule du lycée, elle vous fera une super imitation ;) .

C’est la fin de l’histoire pour Didon alors revenons à Énée. Il est tranquille sur son navire en sirotant du rhum avec de la limonade, du citron, de la menthe et du sucre (je suis même pas sûre que le mojito existait  déjà mais faisons comme si ) et il continue son chemin en conduite automatique (oui oui ça existait à l’époque) vers le Latium. Jusqu’à y arriver un jour et fonder sa ville. The end

Marie-Lucie

 

 

 

 

La Place Navone

Cette place est l’ancien stade de Domitien créé pour les jeux comme le lancer de javelot, la course à pied, en 86. Elle se situe au centre de Rome, proche du Panthéon.

C’est une place baroque, ce mouvement artistique est représenté par l’obélisque au centre de la place.

Outre ses deux églises (Sainte-Agnès-en-Agone, Notre-Dame du Sacré-Coeur de Rome), et le palais Pamphilj, elle possède trois fontaines :

_ la fontaine des quatre fleuves ornée de quatre statues représentant les quatre fleuves : le Gange, le Danube, Le Nil, El Rio de la Plata et une obélisque, au milieu de la place, créée en 1648,

_ la fontaine de Neptune ornée d’une statue de Neptune et les Néréides, au nord, créée en 1574,

_ la fontaine du Maure ornée d’une sculpture d’un Maure avec des tritons autour et un double bassin, au sud, créée en 1575.

La visite a eu lieu le jeudi 19 décembre 2019 vers 18h, c’était la dernière visite du voyage.

Il faisait nuit, les fontaines étaient donc éclairées. Nous nous sommes donc tous réunis au milieu de la place, nous l’avons présentée ainsi que ses fontaines à tout le groupe. On a beaucoup apprécié la fontaine du Maure pour le lien entre les Berbères et les Romains. Toutes les fontaines ont été de belles découvertes. La grandeur de la place était impressionnante, toutes les fontaines étaient encore plus belles qu’en photo même si nous avons préféré la fontaine des quatre fleuves, la plus magnifique selon nous. Nous avons aussi visité, en temps libre, l’église Sainte Agnès en Agone, elle est petite mais très belle (dommage que la zone située autour de l’autel soit en travaux).

Autour de la place, il y a beaucoup de restaurants et peu de boutiques contrairement aux autres lieux de visite, c’était donc calme, il y avait juste le bruit des fontaines.

Ce travail et cette visite furent d’une grande richesse pour nous car nous avons appris et vu des choses que nous n’aurions probablement jamais apprises, ou vues de nos propres yeux, dans notre vie.

Dina et Agathe

La Fontaine de Trevi

Célèbre dans le monde entier, la plus imposante fontaine de Rome, d’une largeur de 50 mètres pour 26 mètres de haut, séduit autant les Romains que les touristes. Elle est sans doute l’une des plus belles fontaines du monde. Sa construction a été commandée par le Pape Clément XII. Pour réaliser cette tâche, il a fait appel à Nicolas Salvi, un architecte peu connu à l’époque. Celui-ci a entrepris la construction de la fontaine en 1732 mais mourut en 1751. C’est Guiseppe Panini qui lui succéda à la coordination des travaux et acheva la fontaine en 1762. Elle fut ensuite restaurée plusieurs fois notamment en 2014 et 2015.

La fontaine est de style baroque. Elle est composée de plusieurs sculptures représentant les quatre saisons. La sculpture principale qui se trouve au centre de la fontaine, représente Neptune. La statue du dieu de dieu de la mer est entourée de deux autres statues représentant la Salubrité et la Prospérité, allusions aux effets bénéfiques d’une eau pure.

Une tradition connue dans le monde entier est le lancer de monnaie à laquelle aucun touriste ne peut se soustraire. Le lancer doit être réalisé en se mettant de dos et en jetant avec la main droite la pièce au-dessus de l’épaule gauche, tout cela avec les yeux fermés. Il est bon souligner que cette tradition permet de récolter un million d’euros chaque année dans la fontaine qui est donné aux institutions de charité de la ville. Et puis c’est l’unique solution pour avoir droit à un vœu et espérer revenir un jour à Rome. Cependant la popularité de la fontaine la dessert un peu. En effet, la petite place où elle se trouve est pour la plupart de temps bondée de monde. Mais en jouant un peu des coudes nous avons tout de même pu nous approcher d’elle et l’admirer de plus près. Nous gardons de ce moment un excellent souvenir, nous avons beaucoup ri et pris pleins de photos !

 

Clémence et Clément

Le culte de Mithra à Ostia antica

Le culte de Mithra

Ostia Antica est une ville très célèbre, aussi bien pour son histoire que pour les monuments conservés (comme le théâtre, le forum et les divers temples).

Elle regorge pourtant de quelques trésors, presque oubliés par les guides touristiques, et dont la rareté en fait de jolies surprises sur le parcours de visite. Si nous vous parlons aujourd’hui du culte de Mithra, c’est sans nul doute grâce à notre chauffeur de bus qui, connaissant le site comme sa poche, nous a appris son existence.

Ainsi, c’est au détour d’un sentier d’Ostie que nous avons découvert, cachée sous les ruines d’une énième bâtisse, l’entrée dissimulée par la végétation, une petite grotte célébrant le culte de Mithra.

Tout d’abord, qui est Mithra ?

Mithra est originaire d’Orient, où il y détenait une place très importante. En effet, selon la légende, il a été envoyé sur Terre par le Dieu du Soleil avec une unique mission : sauver le monde en faisant triompher la lumière et le bien, apporter la prospérité aux Hommes et la fertilité à la Terre. Pour cela, Mithra trouve le parfait stratagème: il tue un taureau. Ce faisant, des épis de blé sortent de la colonne vertébrale de ce dernier et son sang se transforme en vin, permettant de régénérer la nature… l’humanité est, merci Mithra, sauvée.

Son culte se répand en Italie vers -67 en tant que « culte à mystères » : les adorateurs de Mithra formaient en effet une société très secrète dont le contenu ne devait surtout pas être révélé aux non-initiés.

Et, justement, parlons de l’initiation : elle était réservée aux hommes uniquement, constituée de plusieurs épreuves (dont la nature reste encore vague aujourd’hui), et se terminait par un baptême (et une marque au fer rouge, pour la forme). Une hiérarchie divisait les membres en sept grades : les soldats, les lions, les corbeaux, les griffons, les perses, les soleils puis, au sommet, les pères.

En quoi consistait, exactement, le culte de Mithra ?

Comme pratiquement tous les cultes, celui de Mithra était en réalité un grand festin. Des animaux étaient sacrifiés (peut-être même des hommes, parfois).

La cérémonie avait lieu dans des chapelles, à moitié souterraines, appelées Mithraea (comme celle dans laquelle nous nous trouvions). Comme vous pouvez le voir sur la photo, ces Mithraea étaient toutes constituées de la même façon : un long couloir central, délimité par deux banquettes latérales, au bout duquel était placée une représentation du dieu (égorgeant le taureau, bien évidemment). Ici, Mithra est même placé sous un puits de lumière. Les fidèles étaient couchés sur les banquettes.

Rappelez-vous de la hiérarchie dont nous avons parlé plus haut, car c’est lors de ces festins qu’elle trouvait une utilité. En effet, chaque grade avait une tâche à accomplir durant le rite : par exemple, les corbeaux servaient à boire tandis que les lions brûlaient de l’encens et jouaient avec du feu, pour rendre l’atmosphère un peu plus lugubre qu’elle ne l’était déjà.

S’ensuivait alors un repas entre initiés, sans nul doute festif et joyeux, sur lequel Mithra veillait paisiblement du fond de sa grotte, son taureau dans les bras, un halo de lumière lui éclairant le visage.

Carla, Raphaël, Vincent

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