Et bam !

Dans le cadre de leur étude de La Mostellaria de Plaute et dans le prolongement d’un travail de réécriture mené en classe de seconde, les élèves de première ont repris la deuxième scène de la pièce et l’ont mise au goût du jour…

Philolachès, adulescens, déplore sa situation : il est amoureux ! Et pour les Romains de la fin du IIIème siècle avant notre ère, chanter cet état est absolument ridicule !

Avant :

Philolachès : Immédiatement, en guise de pluie, l’amour est survenu. Il coula jusque dans ma poitrine et inonda mon coeur. Maintenant, d’un coup, mes affaires, ma loyauté, ma renommée, ma vertu, mon honneur m’ont abandonné. Moi, je suis devenu excessivement bon à rien.  Eh, par Pollux ! Ainsi, mes poutres sont pourries par l’humidité : il ne semble pas que je puisse réparer ma maison sans qu’elle ne continue de s’écrouler totalement. Mon coeur souffre quand je vois comme je suis maintenant et comme j’étais. Et de ce fait, je n’étais plus autant actif que dans ma jeunesse. Personne n’était plus agile dans les exercices physiques : chaque jour de ma vie, je me régalais à la pratique du disque, de la lance, de la balle, de la course, des armes, de l’équitation. Je donnais exemple aux autres par ma parcimonie et ma fermeté ; tous les meilleurs attendaient de moi une leçon pour eux. Maintenant que je ne vaux plus rien, je le dois à mon naturel.

Après :

Fifi : Et bam ! Voilà qu’en guise de flotte, je me ramasse de l’amour. J’étais trempé jusqu’aux os et mon coeur aussi. Et bam ! D’un coup, ma tune, mon respect, ma réput’, ma tuver, mes chevilles m’ont laissé en plan. Moi, je suis devenu une pauvre nouille. Eh par Johnny ! Je suis comme une baraque pourrie par la pluie : difficile de se relever après s’être vautré. Quand je pense au tchatcheur que j’étais et à celui que je suis maintenant, j’ai l’âme tristis. Alors, voilà, je suis une loque humaine. J’étais le best, personne pouvait me test : au foot, à FIFA, à la course, à Call Of, au beer-pong, à la muscu. Je m’enjaillais tous les jours, j’étais le modèle de tout le populus. Tous les boss du game étaient à ma botte. Maintenant, je suis au fond du faitout.

Siriane, Amandine, Marie, Jade, Damien, Edouard et Loris

 

Un bilan…poétique

Ah Venise, c’était magnifique

N’est-ce pas Anna ?

Ah Venise ! C’était.. unique !

N’est-il pas Marie ?

C’était un voyage inoubliable

N’est-ce pas vrai Carla ?

Oui vraiment, c’était mémorable

Pas vrai, Camille ?

Un voyage à Venise, c’est formidable !

Plein de coquelicots pour Madame Velot !

Un voyage à Venise, c’est formidable !

N’est-ce pas Monsieur Vinit ?

Avec Lucie qui est dans le lot

Une belle aventure, à vos côtés !

Claire ne vois-tu pas de ce côté ?

Il y a Valentin « Oui c’est Moi ! »

Avec sa belle Elektra « Missa ! »

Regardez tous ! Un Rapace !

Il s’étale par terre, pauvre Edgar !

Victor à ses côtés qui ne dit rien

Nous tous a rigolé c’était vraiment bien

Gaston regarde par là, mais s’en fiche clairement

L’étalé se relève et suit notre amusement

Il n’y a aucun paradoxe c’est certain

D’ailleurs Dao, personne ne le nie

Tout le monde est au top, pas de vilains

Comme dit Mme Tarragoni

Une véritable découverte

Faite par Audrey

Vraiment vivifiante l’experte

Ce que n’est pas M. Cadhilac, HEY !

Que fais tu l’asiatique ?

Pas de photos de nos élèves !

Il faut la permission sarcastique

De Célian et Sam qui se lèvent !

Direction BURANO !

Sans oublier notre Clotilde

Et on poursuit par Murano

Émerveillement de Dayane notre id…

Une idole ici ? Je ne vois que des humains !

Eva aide moi !

Ce serait cool de lui serrer la main !

N’est-ce pas Milena qui voudrait rester un mois ?

C’est trop bien de chanter « Tintin »

N’est-ce pas Ilona qui s’éclate ?

Dans le placard, quel fun !

Dit Maëlys qui a hâte !

Hâte de quoi ? De voir de l’art pardi !

Léanne regarde déjà les horaires de la journée

C’est émouvant on se croit au paradis !

Jade cherche les toilettes, là ? Zut raté !

Un musée très coloré

Que regarde Julie-Mary

Un rêve à ce qui paraît

Et Charlotte qui en rit

Au final on est tous contents,

De pouvoir vivre ce moment !

Ensemble on va faire la fête !

Dans le bus ou dans notre tête !

On n’est pas tous pareils

Mais ce serait ennuyeux

Il n’y aurait pas de merveille

Dans un monde vraiment rageux

Voilà la fin de notre voyage

Un rêve merveilleux

Rassemblant tous les âges

On en finit tous heureux

Ce poème a été fait à partir de chaque mot qui résume le voyage de chaque élève, je n’ai pas eu tout le monde, mais j’ai fait ce que j’ai pu avec les mots rassemblés.

Charlotte

Venise ? Lucie / Unique ? Marie / Humain ? Êva / Inoubliable ? Carla / Découverte ? Audrey / Coloré ? Julie-Mary / Émerveillement ? Dayane / Mémorable ? Camille / Émouvant ? Jade / Fun ? Maëlys / Magnifique ? Anna / Burano ? Clothilde / Asiatique ? Sam / Photo ? Célian / Coquelicot ? Mme Velot / Rêve ? Charlotte / Rapace ? Edgard / Aventure ? Claire / Art ? Léanne / Moi ? Valentin / Tintin ? Ilona / Missa ? Elektra / Bien ? Gaston / Cool ? Milena / Formidable ? M Vinit / Top ? Mme Tarragoni / Vivifiant ? M Cadilhac / Paradoxe ? Dao / Victor n’ayant trouvé de mot je l’ai tout de même intégré.

Merci à tous les professeurs accompagnateurs et aux élèves dont j’ai fait la connaissance, ainsi qu’à mes camarades de classe.

Sénèque

Biographie :

Lucius Annaeus Seneca, (connu en France sous le nom de Sénèque) est né vers l’an 4 avant J.C. à Corduba, dans l’Espagne actuelle. C’est dès ses 12/13 ans qu’il commence à fréquenter les salles de déclamation où il apprend la rhétorique. Il découvre les philosophes, d’abord en suivant les cours de Sotion puis ceux d’Attale. Vers 52 ans, il devient préteur. Il devient le conseiller de Néron durant les cinq premières années du règne de l’empereur. En 56, il publie De Clementia. En 64, Néron tente d’empoisonner Sénèque retiré de la vie publique. En 65, Néron le condamne à mourir : Sénèque se suicide en s’ouvrant les veines. Il meurt probablement le 12 avril 65 après J.-C. et serait donc mort à environ 69 ans, un vieillard pour l’époque.seneque

Buste de Sénèque, Musée du Prado, Madrid, XVIIème siècle

Notre point de vue sur son oeuvre :

Nous apprécions beaucoup Sénèque puisque celui-ci propose des œuvres très variées comme de la poésie, des discours, des traités scientifiques, des tragédies ou encore des ouvrages philosophiques. Les thèmes abordés sont d’une étonnante modernité, on peut s’y retrouver et prendre exemple sur ce stoïcien.
En cours de latin, nous avons étudié en particulier Les Lettres à Lucilius. Dans ces lettres, Sénèque donne à celui que l’on peut nommer son élève, Lucilius, ce qu’on peut appeler des leçons de philosophie.
Par exemple, dans une de ses lettres (V, 47), Sénèque démontre à Lucilius que les esclaves sont des hommes malgré leur conditions sociale car l’homme n’est pas caractérisé par sa condition sociale, que ce soit la liberté ou l’esclavage. Ainsi, Sénèque nous dit que l’homme libre est un esclave des ses émotions et donc moralement, car on peut être esclave du désir, de l’ambition, de la peur, de l’avarice ou encore de l’espoir ; ce qui est encore d’actualité de nos jours.
Mais Sénèque a écrit également des Lettres à Lucilius beaucoup plus comique avec par exemple la retranscription d’une petite anecdote selon laquelle Albinovanus Pedo, un poète (auteur d’épigrammes) n’arrive pas à trouver le sommeil la nuit et pour cause, son voisin décrit comme « fou » ne dort pas la nuit et s’active en faisant du bruit comme en pleine journée. Ce décalage dans les situations nous fait rire mais Sénèque apporte cependant une remarque philosophique à ce texte où il dénonce la folie et la frénésie des hommes.

Marianne, Salomé, Baptiste, Anne et Léanne.

Balade et ballade italiennes

De l’an 2012 à l’an 2014 après J.C., trois chauffeurs de bus nous ont menés sur les pas de nos ancêtres romains. Ce pèlerinage allant du Latium jusqu’en Toscane en passant par la Campanie a élevé nos âmes vers les mille et une merveilles que renferme l’histoire italienne.

Rome, ville aux sept collines,
Avec ta splendeur sur l’Italie tu domines
Et de tes merveilles tu nous fascines,
Fontaine de Trevi,
Quand je te vis,
Mon cœur bondit.
Par ta beauté, en cette nuit,
Je me suis épanouie.

Pompéi, sous tes pierres enfouies,
Tu gardes un secret inouï.
Par le silence et le calme je fus surprise.
Ces grandes rues que la lave méprise,
Où les âmes de tes victimes reposent sous les cendres grises,
Et qu’à jamais les moulages immortalisent.

Florence,
Sur ton Ponte Vecchio tu danses.
Tu recèles des bijoux en abondance,
Qui luisent de toute brillance.
Ville des Médicis, symbole de puissance et d’élégance,
Tes jardins remplis de romance,
Me touchèrent lorsque je me baladai en pleine errance.

 

Laurie, Marine, Mathilde, Lola.

 

La cité de Pompéi

Pompéi, sous tes pierres enfouies
Tu gardes un secret inouï.
En effet, en 79 après Jésus Christ
Le Vésuve se réveilla et bondit.
D’une coulée de lave tu fus balayée
Et depuis ce jour on ne put oublier
Que sous des tonnes de lave reposait ton armée.
En me promenant dans une ville asphyxiée,
Par le silence et le calme je fus surprise.
Ces grandes rues que la lave méprise
Où les âmes de tes victimes reposent sous les cendres grises
Et qu’à jamais les moulages immortalisent.

Lola, Mathilde, Robin

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