« Querelle d’esclaves », une relecture de Plaute.

Au cours d’une séquence consacrée aux esclaves, nous avons étudié un extrait de la Mostellaria de Plaute, la scène d’ouverture qui présente une confrontation entre deux esclaves, l’un de la ville (Tranion) et l’autre de la campagne (Grumion). Le langage fleuri des deux protagonistes nous a inspirés et nous avons fait une traduction libre de ce texte. Et si Grumion et Tranion se disputaient aujourd’hui…

GRUMION : Ah vraiment, bon à rien, tu te moques de ma vie, mais bientôt tu me rejoindras, et le travail, tu feras. En attendant, profites-en, parce que les soirées arrosées, ce sera terminé ! Fini de se la couler douce, tu n’iras plus t’amuser dans les maisons closes à faire la racaille de Shanghai. Tu n’en fais qu’à ta tête, que va dire le boss en rentrant ? Tu te rends compte que tu as perdu le fils et la maison du patron !

TRANION : Que la colère des dieux s’abatte sur toi ! Pff ! Tu pues l’ail, véritable ordure, péquenaud, t’empestes le bouc, sale porcas’, fumier !

GRUMION : Qu’est-ce que tu veux y faire ? On ne peut pas tous sentir le Chanel comme toi !  On n’est pas tous des bobos ! On bouffe pas tous du homard ou encore du caviar ! Alors, moi, l’ail me suffit. Tu es riche, pour moi, c’est la dèche au Bangladesh et c’est comme ça !

TRANION : T’es dans ta jalousie, je suis dans mon jacuzzi. Moi, je suis dans la lumière et toi, tu es dans mon ombre. Et bam ! Je pécho les femmes, et toi, les vaches ! Je suis posey dans mon palay, t’es posey dans ton fumiey.

Siriane, Eline, Marie, Jade (Bam !), Amandine, Edouard, Damien, Loris.

Un voyage pédagogique mais surtout une compétition !

En effet, le concours du boulet a animé la semaine des latinistes à Rome. Le principe ? Exécuter le plus belle cascade ou se trouver dans une situation insolite malgré soi. Tous les concurrents ont donné tout ce qu’ils avaient pour emporter le grand titre ! Un nombre de chutes inimaginables a été réalisé et une accumulation de grands moments des plus étonnants (notamment pour le grand gagnant, qui faisait son entrée dans la compétition) s’est produite.

Le grand prix a été remporté par une personne qui s’est découvert une passion pour la fiente. En effet, il a remporté le trophée (très convoité) du boulet de la semaine grâce à l’aide précieuse des plus beaux oiseaux de la capitale italienne : mouettes, pigeons, tourterelles. Parmi les figures hautement artistiques et techniques réalisées par le vainqueur : sur le Palatin, l’athlète s’est appuyé sur une rambarde enduite de fiente de mouette ; face à l’ambassade de France à Rome, le Palazzo Farnese, notre compétiteur  a réceptionné (bien malgré lui) une déjection de pigeon sur son blouson et face à Santa Maria di Trastevere, il a pratiqué la figure (délicate) de l’esquive, en évitant une offrande d’une tourterelle qui volait au-dessus de lui. A ce stade de maîtrise technique, il ne pouvait plus être dépassé dans le classement.

Les autres concurrents ont joué dans une catégorie différente : la gamelle. Deux techniques ont été employées : la répétition et le spectaculaire ! Lors de la découverte de la Città dell’altra economia, les participants ont pratiqué le patinage (plus ou moins) artistique… le concours de gamelle était lancé ! Certains (voire tous les élèves) ont passé plus de temps au sol que debout ! Mention spéciale pour un individu adepte, visiblement, du « ventreglisse »…

Et une montée dans le bus plus tard, après une chenille endiablée devant l’Ara Pacis, une nouvelle participante fait son entrée sur le podium, une cascade extraordinaire : course, tentative d’esquive de l’obstacle, choc, retournement, écroulement…ricanements ! 

Et voici le palmarès 2016 :

1ère Place : Monsieur Cacatastrophe

2ème Place : Miss Ikea

3ème Place : Madame Gaston Lagaffe

Prix Spécial : Monsieur Candéloro

Amandine, Jade, Siriane.

La fleur

 

En classe de latin, nous avons rencontré, avec nos camarades de terminale l’artiste Sylvain Fraysse avec qui nous avons parlé des différents regards, comme le regard caméra de Monika dans le film Un été avec Monika. Nous avons cherché ce que peuvent signifier les mots « regarder » et « regard», à travers différentes œuvres et par leurs compositions. Nous avons aussi vu les différents points de vue et les différentes formes du regard dans l’histoire.

Pendant la séance, nous avons proposé de faire un travail en rapport avec le regard. Nous pouvons faire ce travail en groupe ou seul et de la manière que nous voulions. J’ai choisi de travailler seule et de faire un dessin.

Pour ce travail, je voulais montrer un dessin qui représente le regard à travers quelque chose. J’ai pensé au début à faire un visage qui nous regarde, puis je trouvais cela compliqué alors j’ai réfléchi à faire un objet qui représenterait le regard de l’observateur.

J’ai fait plusieurs croquis, avec un visage qui nous regarde, avec un mur, avec un arbre. Après plusieurs essais, j’ai eu l’idée de dessiner une fleur avec une phrase qui nous fasse réfléchir sur le regard et le point de vue du regard par rapport au dessin.

Enfin, j’ai dessiné cette fleur pour montrer que l’objet qu’on regarde peut aussi nous regarder quel qu’il soit, même s’il on ne le remarque pas dans la vie quotidienne.

Lucie

La tombe du plongeur, Paestum

La Tombe du Plongeur de dimension 215 x 100 x 80 cm a été réalisée au Ve siècle avant J-C, et retrouvée en Italie en 1968 par Mario Napoli. Elle est actuellement exposée au musée archéologique national de Paestum en Italie. La fresque de la Tombe du Plongeur est célèbre car elle est l’unique exemple de peinture pariétale décorative sur tombe. Cette fresque représente la vie dans la grande Grèce.

Les quatre parois intérieures de la tombe sont entièrement recouvertes de peinture et représentent un banquet.

Les côtés Sud et Nord de la tombe sont des peintures représentant des convives allongés sur des lits se divertissant (mangeant, buvant, jouant et écoutant de la musique). On peut également voir sur la paroi Nord une scène amoureuse homosexuelle. Ces scènes de banquet sont les dernières scènes heureuses du monde des vivants que le défunt verra.

Le côté Est représente un serviteur à côté d’un vase : c’est le côté où la tête se trouve. L’intérieur du vase symbolise l’élixir de jouvence c’est-à-dire la jeunesse et le commencement de la vie. Le mort ne peut pas voir cette scène, ce qui montre que sa jeunesse n’est plus.

Enfin, sur la paroi côté Ouest on trouve un cortège avec trois personnages. Le cortège illustrerait l’intégration du défunt à sa nouvelle vie après sa régénération par la mer, qui figure sur le couvercle.

Le couvercle est la face que le mort «voit». On peut observer un homme en train de plonger dans une mer qui celle-ci représenterait les Enfers, l’au-delà. Ce plongeon symboliserait la transition de sa vie passée vers une nouvelle vie dans l’au-delà. En effet, l’arbre situé derrière lui représenterait sa vie parmi les mortelles, et la branche cassée le malheur. L’arbre devant lui incarnerait la résurrection grâce à ses sept branches. Le chiffre sept est associé à la régénération.

On peut se demander si les peintures qui ornent la tombe sont vues par le défunt ou bien si elles permettent uniquement de rassurer les vivants.

Jade, Audrey, Clotilde, Dayane, Maëlys, Anna

Un petit tour au Vatican

           Dernier jour du voyage, on part pour le Vatican. On arrive devant une grosse pierre avec une porte.

Après 30 minutes de queue, on entre enfin. Il y a du monde partout ! Direction le musée, on prend l’escalier et c’est parti. Évidemment, on n’en visitera qu’une partie, il y a 1400 salles abritant l’une des plus grandes collection d’art au monde ! Des tableaux, des sculptures, partout. On se presse pour en voir le plus possible, on n’a peu de temps. On sort après 2h dans le musée. On a pris plein de photos. Encore une à faire, la photo de groupe.

         

   Après le déjeuner, on y retourne, pas par le gros caillou mais cette fois par la grande place. Celle-ci fait 198m sur 148m et a une forme elliptique. On s’arrête un temps pour trouver un endroit, un marquage au sol d’où on voit qu’une seule rangée de colonnes sur les 4 de la place. Après un quart d’heure de recherche, on se dirige vers la Basilique. Celle-ci mesure 219m de long pour 136 m de haut (Notre-Dame-de-Paris y rentre deux fois en hauteur), c’est la plus grande basilique au monde ! De grands artistes ont participé à sa construction comme Michel-Ange, Brammante, Raphaël, Le Bernin … Bref, on entre, on voit de grandes sculptures représentant les Saints (Sainte Hélène, Saint Longin, Saint André, Saint Benoît, Sainte Véronique) … Après un petit temps dedans, on se pose sur les escaliers et on part pour une dernière balade dans Rome.

Loris, Damien, Edouard

Testaccio

Tout a commencé

En avançant  dans l’allée

Seul mon regard s’est dispersé

Tout en étant claire dans mes pensées.

Attirée comme un aimant

Coucher de soleil éblouissant

Couverte de tes rayonnements

Immobile en te regardant

On ne pourra jamais se résigner à t’oublier.

Marie et Éline

Le poème décrit notre arrivée à la Città dell’altra economia. La cité de l’autre économie se situe dans un quartier de Rome nommé Testaccio, d’où les premières lettres des vers du texte. C’est un endroit aménagé sur un espace de 3500 m2 dans les halles des anciens abattoirs de Rome. Ce centre commercial est dédié à l’économie sociale et solidaire. Les huit boutiques présentes veulent montrer à la population qu’une autre économie est possible, celle liée au commerce équitable. C’est à la suite de la visite du centre d’art du MACRO que nous avons découvert cet endroit étonnant.

A venir…

Rome 2016 : La basilique Saint Pierre, la Città dell’altra economia, etc.. (élèves de 2de)

Le regard : Dossier réalisé par les élèves de 1ère et terminale suite à la rencontre avec Sylvain Fraysse, artiste en résidence au lycée. (Monika, Que regardent les morts ? etc.)

Les Grands mythes, une série documentaire animée sur Arte

Programme :  ( deux épisodes diffusés le samedi en fin d’après-midi, durée  : 26’/ épisode)

Samedi 1er Octobre : Zeus ou la conquête du pouvoir / Les amours de Zeus

Samedi 8 octobre : Hadès, roi malgré lui / Prométhée, le révolté de l’Olympe

Samedi 15 octobre : Athéna, la sagesse armée / Apollon, l’ombre et la lumière

Samedi 22 octobre : Dionysos, l’étranger dans la ville / Aphrodite, sous la loi du désir

Samedi 29 octobre : Hermès, le messager indéchiffrable / Tartare, les damnés de la terre

Samedi 5 novembre : Psyché, la belle et la bête / Persée, la mort dans les yeux

Samedi 12 novembre : Orphée, l’amour impossible / Médée, l’amour assassin

Samedi 19 novembre : Bellérophon, l’homme qui voulait être dieu / Thésée ou les ravages de l’oubli

Samedi 26 novembre : Dédale et Icare, le rêve éclaté / Héraclès, l’homme qui devint dieu

Samedi 3 décembre : Oedipe, le déchiffreur d’énigme / Antigone, celle qui a dit non

Généalogie des dieux grecs

(Les épisodes sont disponibles pendant 7 jours après leur diffusion sur Arte+7)

http://www.arte.tv/guide/fr/054801-003-A/les-grands-mythes?country=FR

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