La Méduse du Caravage

Méduse est une œuvre du Caravage, exposée au musée des Offices à Florence, peinte en 1597 ou 1598 (Une première version, datant de 1596, fait partie d’une collection privée).
C’est une peinture à l’huile sur cuir marouflé, qui repose sur un bouclier en bois. Il était destiné à compléter une armure de parade pour le Duc de Toscane.

20141219_103152Méduse, Le Caravage, 1597, Galerie des Offices, 0,60m x 0,55m

On remarquera que le regard, ainsi que le visage, ne sont pas alignés avec le bouclier, ce qui permet d’éviter le regard direct de Méduse, qui pétrifierait sur place les spectateurs (Ce serait quand même une sacrée perte). L’œuvre est tout de même peu rassurante, avec une teinte verdâtre très majoritaire, ce qui fait ressortir le visage de Méduse ainsi que son expression (peu agréable, vous me l’accorderez). On en oublierait presque les serpents, qui, bien que leur hôte soit décapitée, semblent eux toujours bien vivants, et dangereux.

Victor

L’Annonciation de Léonard de Vinci

L’Annonciation provient de l’église San Bartolomeo de l’Abbaye territoriale Santa Maria de Monte Oliveto Maggiore, située au sud de Florence. Ce tableau entre à la Galerie des Offices en 1867. On le date des années 1473-1475. Il fut peint par Léonard De Vinci lorsqu’il était élève à l’atelier de Verrocchio (peintre-sculpteur).
Peint à l’huile, ce tableau est constitué de 5 planches de bois collées et contient certaines discontinuités de style que l’on attribue à la jeunesse de Vinci lors de la réalisation du tableau et au fait que plusieurs personnes aient travaillés sur le tableau : on remarque entre autre une erreur de perspective sur le bras droit de Marie, la représentation du pré fleuri comme une broderie ou bien encore les ailes de rapace de l’ange. Le style de Verrocchio est reconnaissable sur le lutrin (table présente devant Marie) qui rappelle le style du tombeau qu’il construisit pour Pierre de Médicis (ex-gouverneur de Florence)
La scène se déroule dans un jardin clos, symbole – depuis le Moyen Âge – de la virginité de la Vierge. Toutefois, le jardin n’est pas entouré de murs élevés, mais d‘un simple muret bordé de plantations d’arbres, ici, des pins et des cyprès, un motif courant dans la peinture florentine.
Le pré fleuri où se trouve l’ange Gabriel est une allusion à la ville de Nazareth. Saint Jérôme avait donné pour étymologie à Nazareth l’hébreu netser signifiant « fleurs ».
L’Ange Gabriel salue la Vierge Marie avec un lys blanc dans sa main gauche ce qui est considéré comme le symbole de la pureté de Marie.
La Vierge fait face à l’Ange avec surprise et on peut distinguer une Bible ouverte à ses cotés. Son geste de la main gauche peut être interprété comme un signe de trouble à l’annonciation de l’ange.
La construction derrière la Vierge avec son intérieur ouvert sur le jardin évoque la peinture flamande.hggfL’Annonciation, Léonard de Vinci, 1472-1475, Galerie des Offices, 0,98m x 2,17m

Lucie

La Vénus d’Urbino

Réalisée en 1538 pour Alphonse 1er D’Este par le Titien, un des peintres les plus influents de la Renaissance Italienne, la toile mesure 1,19m sur 1,65m.

La Vénus D’urbino représente une jeune fille nue, posée sur son lit, elle sort du bain puisqu’en arrière plan, une femme, dont je ne me permettrais pas de dire qu’elle vomit dans un coffre, cherche des habits. Son corps ressort grâce au jeu de couleurs et elle baigne dans une lumière dorée. La Vénus, très peu vêtue, n’est parée que de bijoux : boucles d’oreilles, bracelet, et une bague à l’auriculaire de sa main gauche. Elle tient un bouquet rouge qui tombe et se confond avec le matelas. Un chien dort à ses pieds, il représente la fidélité, en opposition avec le chat, d’Olympia de Manet. Le décor est assez somptueux : draps à l’aspect de velours, coffres richement ornés et habits de la servante. Le sujet du tableau est la Vénus, une figure mythologique, néanmoins, la femme représentée est bien une femme de la Renaissance. On le constate facilement grâce au décor et aux vêtements.

Edgar

DSCF0474La Vénus d’Urbin, Titien, 1538, Galerie des Offices, 1,19m x 1,65m

Sénèque

Biographie :

Lucius Annaeus Seneca, (connu en France sous le nom de Sénèque) est né vers l’an 4 avant J.C. à Corduba, dans l’Espagne actuelle. C’est dès ses 12/13 ans qu’il commence à fréquenter les salles de déclamation où il apprend la rhétorique. Il découvre les philosophes, d’abord en suivant les cours de Sotion puis ceux d’Attale. Vers 52 ans, il devient préteur. Il devient le conseiller de Néron durant les cinq premières années du règne de l’empereur. En 56, il publie De Clementia. En 64, Néron tente d’empoisonner Sénèque retiré de la vie publique. En 65, Néron le condamne à mourir : Sénèque se suicide en s’ouvrant les veines. Il meurt probablement le 12 avril 65 après J.-C. et serait donc mort à environ 69 ans, un vieillard pour l’époque.seneque

Buste de Sénèque, Musée du Prado, Madrid, XVIIème siècle

Notre point de vue sur son oeuvre :

Nous apprécions beaucoup Sénèque puisque celui-ci propose des œuvres très variées comme de la poésie, des discours, des traités scientifiques, des tragédies ou encore des ouvrages philosophiques. Les thèmes abordés sont d’une étonnante modernité, on peut s’y retrouver et prendre exemple sur ce stoïcien.
En cours de latin, nous avons étudié en particulier Les Lettres à Lucilius. Dans ces lettres, Sénèque donne à celui que l’on peut nommer son élève, Lucilius, ce qu’on peut appeler des leçons de philosophie.
Par exemple, dans une de ses lettres (V, 47), Sénèque démontre à Lucilius que les esclaves sont des hommes malgré leur conditions sociale car l’homme n’est pas caractérisé par sa condition sociale, que ce soit la liberté ou l’esclavage. Ainsi, Sénèque nous dit que l’homme libre est un esclave des ses émotions et donc moralement, car on peut être esclave du désir, de l’ambition, de la peur, de l’avarice ou encore de l’espoir ; ce qui est encore d’actualité de nos jours.
Mais Sénèque a écrit également des Lettres à Lucilius beaucoup plus comique avec par exemple la retranscription d’une petite anecdote selon laquelle Albinovanus Pedo, un poète (auteur d’épigrammes) n’arrive pas à trouver le sommeil la nuit et pour cause, son voisin décrit comme « fou » ne dort pas la nuit et s’active en faisant du bruit comme en pleine journée. Ce décalage dans les situations nous fait rire mais Sénèque apporte cependant une remarque philosophique à ce texte où il dénonce la folie et la frénésie des hommes.

Marianne, Salomé, Baptiste, Anne et Léanne.

Mes trois ans de latin

Ces trois ans de cours de latin au lycée Albert Einstein, c’est le travail de traduction de textes de Sénèque ou de Cicéron réparti en 276 heures environ, un approfondissement des connaissances sur les anciennes civilisations grecques et romaines et leurs mythes, mais aussi trois voyages à Rome, Naples et Florence et de trèèès nombreux bons moments et blagounettes (toujours vraiment très drôles) en classe entre deux trads.
Le latin, ce n’est pas pour les fainéants ! C’est beaucoup de travail et jamais bien simple, mais ça fait travailler efficacement les neurones des 22 élèves de la classe. Mais il ne faut pas non plus considérer cette matière comme contraignante ; elle est au contraire très enrichissante et même amusante. Il est toujours agréable de travailler dans cette ambiance très différente de celle que nous pouvons retrouver dans nos autres cours, entre élèves qui s’entendent tous bien et avec une Madame Velot toujours dynamique qui laisse une grande place au rire, sans pour autant nous laisser perdre notre objectif de vue : la réussite à l’épreuve de bac qui peut nous permettre de gagner un nombre non négligeable de points !
De plus, nous avons eu la chance de partir en Italie à trois reprises, peu de lycéens peuvent en dire autant ! Ces voyages se sont toujours merveilleusement bien passés, nos quatre professeurs ont su mettre l’ambiance (notamment dans le car entre les blagues de Monsieur Vinit et les classiques de la chanson italienne qu’ils ont su chanter avec talent et émotion), nous ont fait visiter de magnifiques places, rues, musées ou chapelles, et nous ont permis de savourer de délicieuses pâtes et pizzas dans d’excellents restaurants.
Je ne regrette pas mon choix de continuer le latin après le collège, car ce cours est vraiment intéressant et amusant et je pense qu’il me manquera beaucoup lorsque je quitterai le lycée ! Décider de continuer le latin en seconde, c’est s’engager pour trois ans de bonne humeur guidés par notre chef Madame Velot. « Les latinistes sont des warriors », tel est notre credo !

Marie-Ange

Futurs lycéens : restez latinistes !

Qu’est- ce qu’il y a d’intéressant à continuer le latin en seconde?

Tout d’abord, il nous semble dommage de s’arrêter après la troisième car les bases sont pour la plupart acquises et la matière devient réellement intéressante à partir du lycée. De plus, l’arrivée en seconde peut être une étape déstabilisante et la classe de latin permet de s’intégrer dans ce nouvel environnement et de trouver un équilibre plus familial.

Pourquoi choisir le latin et pas une autre option ?

Lorsque l’on s’intéresse à une option, on cherche à savoir quels sont ses atouts : le latin en comporte beaucoup ! En effet, en plus du coefficient trois au bac, c’est une matière qui nous apporte avant tout de la culture générale. Rappelons aussi que le latin propose des voyages de découverte en Italie !

Est ce que cependant le latin est une charge de travail conséquente ?

Il faut être réaliste, le latin représente tout de même trois heures de cours par semaine, il y a donc un minimum de travail à fournir. Mais ce travail est largement récompensé. Par exemple, la rigueur et la culture que nous apportent le latin peuvent être utiles pour notre parcours au lycée et pour notre vie future.

Que retenez vous de ces trois années ?

Tout d’abord, le latin nous aura permis de créer des amitiés. On se souviendra aussi de très bons moments en voyages ou en cours, ainsi que des anecdotes mythologiques. Malgré un emploi du temps parfois peu avantageux nous ne regrettons en rien ces trois ans de latin qui nous ont apporté que du positif dans tous les domaines.

 

Aurélie, Kélia, Caroline

Balade et ballade italiennes

De l’an 2012 à l’an 2014 après J.C., trois chauffeurs de bus nous ont menés sur les pas de nos ancêtres romains. Ce pèlerinage allant du Latium jusqu’en Toscane en passant par la Campanie a élevé nos âmes vers les mille et une merveilles que renferme l’histoire italienne.

Rome, ville aux sept collines,
Avec ta splendeur sur l’Italie tu domines
Et de tes merveilles tu nous fascines,
Fontaine de Trevi,
Quand je te vis,
Mon cœur bondit.
Par ta beauté, en cette nuit,
Je me suis épanouie.

Pompéi, sous tes pierres enfouies,
Tu gardes un secret inouï.
Par le silence et le calme je fus surprise.
Ces grandes rues que la lave méprise,
Où les âmes de tes victimes reposent sous les cendres grises,
Et qu’à jamais les moulages immortalisent.

Florence,
Sur ton Ponte Vecchio tu danses.
Tu recèles des bijoux en abondance,
Qui luisent de toute brillance.
Ville des Médicis, symbole de puissance et d’élégance,
Tes jardins remplis de romance,
Me touchèrent lorsque je me baladai en pleine errance.

 

Laurie, Marine, Mathilde, Lola.

 

Les lieux préférés de Laurie

        Lorsque nous sommes partis à Rome en 2012 nous avons eu l’occasion de visiter le port d’Ostie, à proximité de RomeOstie et en 2013, lors du voyage à Naples, nous avons pu voir Pompéi, une ville ensevelie par les cendres du Vésuve,Pompei ainsi que Paestum, un site archéologique comptant trois temples.Paestum Ces trois endroits recèlent un passé parfois très lourd mais sont tout aussi magnifiques les uns que les autres. Continuer la lecture de Les lieux préférés de Laurie

buy windows 11 pro test ediyorum