Vous allez récolter des objets, des images qui vous ont séduit, questionné, attiré, vous ne pouviez pas les laisser de côté… en pensant aux notions que vous avez mis au jour, ou intuitivement.
Ils sont autant de témoignage de vos centres d’intérêts singuliers.
Il y a des précédents.
Une exposition au Petit-Palais présentait par exemple le travail photographique de Charotte Perriand.
Toujours en alerte, ses récoltes sont des source, des ressource pour son travail de designer.`
« Charlotte Perriand aimait avoir « l’œil en éventail », c’est-à-dire attentif à tout, aux êtres et aux choses, surtout les plus humbles. Son « œil en éventail » devenait régulièrement « œil photographique » pour générer des photos d’avant-garde, elles-mêmes servant à ses très novatrices créations de mobilier. »
S’inspirer du nuancier FERMOB : Pour la saison 2018-2019, Fermob propose 24 couleurs métal dans son nuancier.
Parmi celles-ci, 14 sont disponibles en couleurs de toile
S’inspirer des brises vents de plage en toiles tendues
Une structure légère et stable
Prévoir des solutions pour le poser sur n’importe quel sol, intérieur ou extérieur
Pour le décor de la toile : un travail textile sur « la bordure » entre ciel et terre
Textile outdoor
Textile indoor
Réalisation d’un prototype en atelier
Projet de plaid coordonné
Même travail de bordure
Plaid pour réchauffer un peu ou beaucoup : choix textile pour des solutions indoor ou outdoor
Par « cycle de l’activité créatrice de l’imagination », Vygotski entend un double processus d’internalisation et d’externalisation qui rend compte de l’exploration de l’enfant de son environnement et de l’externalisation du produit de son imagination et de ses émotions par diverses ressources (écrit, dessin). Les éléments sur lesquels l’imagination se construit sont extraits de la réalité. Dans l’intimité de l’enfant, ils subissent une réélaboration, et se transforment en produits de l’imagination qui retournent à la réalité, formant ainsi une nouvelle force active transformatrice de cette réalité.
Le modèle intègre quatre phases : l’exploration, l’inspiration, la production et le partage. La première phase du modèle NAM concerne l’exploration de l’enfant de son environnement, qui peut être soit médiatisée par des instruments matériels diversifiés (livres, jumelles, marteaux, microscope), soit médiatisée par des relations sociales. Comme le montre Vygotski (2010), l’imagination se construit à travers des éléments de la réalité qui sont rassemblés par l’expérience. Le cycle de l’activité créatrice de l’imagination se fonde sur la richesse et la variété de ces expériences. Durant cette phase, les impressions sont perçues comme un tout et seront par la suite dissociées. Cette dissociation implique que l’on donne de la pertinence à certains éléments et qu’on l’en écarte d’autres (Vygotski, 2010).
Dans la phase d’inspiration, les impressions reçues durant la phase d’exploration du monde extérieur sont des touts complexes qui comprennent une grande quantité de parties différentes. Pour que les manifestations ultérieures de la fantaisie opèrent, la dissociation ou la division de ce tout complexe en ses parties est fondamentale comme le dit Vygotski (2010). La dissociation implique aussi de donner une pertinence à certaines caractéristiques et pas à d’autres.
Durant la production, les éléments choisis préalablement vont être exploités pour produire un nouveau contenu à l’aide de diverses ressources. Cette phase se réfère notamment au mécanisme d’association qui est un moyen de réunir les éléments dissociés et transformés. En d’autres termes, durant la production, les objets qui auront été identifiés et choisis comme étant pertinents sont retravaillés pour produire de nouveaux contenus, et c’est aussi l’occasion d’explorer différents moyens d’expression et de découvrir ceux qui correspondent le mieux aux besoins et intentions expressives. De plus, la production offre une occasion d’externaliser le produit de son imagination et de ses émotions par diverses ressources (l’écrit, le dessin).
Enfin le cycle de l’activité ne sera complet que lorsque l’imagination aura pris corps, sera cristallisée en images externes (Vygotski, 2010). C’est la phase de partage qui pourra consister pour les enfants à raconter leurs histoires aux autres. Cette dernière phase du cycle ferme la boucle ouverte par la première phase : du monde réel vers l’imaginaire qui retourne ensuite vers le monde réel suffisamment partagé pour qu’il devienne objet d’expériences pour autrui, dernière phase concluante de l’imagination créatrice comme l’a décrit Vygotski (2010).
Privilégier tous les modes d’expression
Les artefacts peuvent privilégier et empêcher certains modes d’expression. Le cahier de vie papier privilégie le collage, l’écrit, les dessins et le coloriage. Il permet une certaine flexibilité puisque l’espace de la page peut être utilisé librement (des compositions linéaires en constellation, ou en spirale), la page octroie la possibilité de superposer des éléments de différente nature (coloriage, écrit, collage, etc.). En revanche, cet artefact ne permet pas l’enregistrement de sons, mélodies, mimes. Ceci permet de pointer les caractéristiques que devrait supporter la conception d’un instrument numérique au service du développement de l’enfant. Il devrait conserver la flexibilité de la page papier (diversité des compositions, superposition) tout en privilégiant d’autres modalités d’expression telles que l’enregistrement de symboles sonores, d’images animées, de musiques sans pour autant fixer, figer les récits finaux. Nous rejoignons ici les axes de conception privilégiés par Decortis, Rizzo, Daele, Polazzi et Saudelli (2001), Ackermann (2004), Yarosh, Radu, Hunter et Rosenbaum (2011) qui préconisent de concevoir des technologies qui donnent plus de possibilités que la dimension écrite et linguistique en ouvrant vers la possibilité d’articuler le mime, le dessin, la musique. Dans la perspective instrumentale, nous reformulerions ceci en identifiant la zone potentielle de développement des enfants et en interrogeant la possibilité pour chaque enfant, au sein de cette zone potentielle de développement, de déployer ses schèmes de prédilection parmi l’éventail des schèmes « raconter » (conter, chanter, mimer, danser, etc.). Ainsi un tel dispositif, accompagnerait chaque enfant dans l’expression d’une expérience en développant au passage des ressources qui lui sont singulières au cours de son chemin de développement.
Allessi – Salière et poivrière Lilliput – Stefano Giovannoni – Family follows fiction
Allessi – Salière et poivrière Lilliput – Stefano Giovannoni – Family follows fiction
Allessi – Salière et poivrière Lilliput – Stefano Giovannoni – Family follows fiction
Alessi – Merdolino – Stefano Giovannoni
En forme de couronne qui «met la tête à l’envers» Bubu 1er répond parfaitement à la définition d’un bon meuble au sens où l’entend Philippe Starck : «un produit équilibré qui va rendre le service qu’on lui demande […] qui sera stable, léger, transportable en grande quantité […].
J’aime aussi que par sa forme ou sa couleur, il soit une critique, positive ou négative, de la société, et je rêve que se crée entre lui et la personne qui va l’utiliser un lien affectif, qu’il devienne un drapeau social et culturel.»
Tabouret ou guéridon d’appoint, ce petit meuble multifonctionnel en polypropylène moulé par injection est creux, pouvant ainsi faire office de rangement. Il est équipé d’un couvercle qui, une fois fermé, sert d’assise. Cet objet du quotidien, qui ne se prend au sérieux ni comme couronne ni comme tabouret, tient à la fois de la sculpture monolithique et de l’emblème royal de la grande diffusion.
Le rôle de l’assise a toujours été de supporter, dans le sens de porter (des fesses !), comme dans celui de soutenir (comme un supporter)
C’est dans cette double mission qu’elle prend forme et sens à dessein, pour accompagner tous les moments essentiels de la vie, des plus simples aux plus complexes.
À la cuisine, au bureau…, elle (nous) sert avec une humilité qui n’est pas dénuée d’élégance, si ce n’est avec brio, joyeusement ou avec une ostentation manifeste. Vous réfléchirez à la thématique « Cérémonie, le quotidien e(s)t l’exception » pour proposer une problématique, un contexte et 2 hypothèses de forme qui seront présentés à l’accréditation (courant octobre 2019)
Juin
Vous vous constituerez une banque de références raisonnées (analysées) à partir de vos premières recherches documentaires, sémantiques, plastiques et/ou appliqués, qui vous permettra de mettre en évidence des notions, des pistes de réflexion, des axes de recherches…
Septembre-octobre 2019
Vous finaliserez cette phase de recherches divergentes et vous présenterez dans un dossier de synthèse votre problématique et vos 2 hypothèses de projet, en faisant référence à vos analyses. Vous vous appuierez sur cette réflexion pour présenterez vos projets, lors de l’oral d’accréditation en octobre 2019.
A partir du projet sélectionné lors de l’accréditation et de son contexte, vous rédigerez une demande et déterminerez un cahier des charges, pour effectuer de nouvelles recherches et finaliser la forme de votre assise.
Vous présenterez les différentes phases de questionnements, analyses pragmatiques, syntactiques et sémantiques dans un dossier de synthèse mettant en évidence vos choix au regard de votre problématique, du contexte, de la demande et du cahier des charges.
Vous vous appuierez sur cette réflexion pour présenterez votre projet lors de l’oral du diplôme en juin 2020.
Votre projet se déroulera en 2 phases à la fois en atelier d’arts appliqués et de tapisserie : une phase d’investigation et une phase de recherche convergente, pour vous amener à une réalisation.
Vous trouverez des prolongements dans les cours de français, d’anglais, de sciences et de gestion.
Investigation
Jusqu’à l’accréditation
(environ fin octobre)
Objectifs : s’approprier la thématique générale, expérimenter autour des axes mis au jour, vers une expression personnelle.
1 Expérimenter
Vous allez constituer une bibliothèque de formes, de matières, de couleurs en expérimentant à partir d’1ou 2 axe(s) choisi(s) dans la thématique générale :
compétition, hasard, simulacre, ou vertige
2 Observer/analyser/déduire
Vous classerez vos recherches et trouverez un titre pour chaque groupe
3 Synthétiser
Vous expliquerez dans un cours texte de synthèse le(s) lien(s) existant entre vos expérimentations, le choix de votre titre et la thématique générale
4 Communiquer
Vous présenterez votre travail de manière convaincante : recueil, boîte, étiquetage…
Le plan de l’oral final reprend le schéma de votre rapport de synthèse, avec pour même but de mettre en valeur votre réflexion à partir de la résolution de problèmes liés à votre projet.
En introduction
Annoncez dans l’ordre qui vous convient :
– votre projet contextualisé : son genre (fauteuil, banquette, tabouret…), éventuellement son nom, et présentez le contexte et la demande pour lesquels vous l’avez conçu,
– le thème général,
– votre problématique.
Présenter son projet et annoncer sa problématique d’entrée de jeu, facilite la compréhension du jury. Tout ce que vous allez dire va faire sens pour lui pour expliciter/justifier vos choix.
Annoncer le plan de votre oral.
En développement
Présentez votre projet en faisant référence à des exemples judicieusement choisis dans vos recherches (divergentes et convergentes) qui vous permettent de justifier vos choix. Chaque exemple présenté doit être suffisamment explicité, c’est-à-dire observé/ analysé, pour que vous en déduisiez une notion importante pour éclairer votre projet.
Présentez votre problématique et comment elle se rattache au thème général.
Présentez le cahier des charges (rappelez le contexte et la demande )
Présentez
et comment elle répond à la demande, aucahier des charges et/ou à la problématique
La forme (analyse syntactique)
La fonction (analyse pragmatique)
La fiction (analyse sémantique)
Mettez en valeur votre réflexion en présentant et analysant les principes/notions importants dégagés à partir de vos recherches par les synthèses que vous avez effectuées régulièrement (prise de recul).
En conclusion
Faites un retour sur la thématique générale et sur comment vous vous y rattachez en reprennant les points essentiels de votre projet. Faites un bilan de ce que ce projet vous a apporté en terme professionnel, connaissances, autonomie, savoir-faire …
Tenture de l’apocalypse – Le septième signe – XIVe siècle
Jean-Lurçat-La grande menace – 1957
Jean-Lurçat-L’Hom-d’ Hiroshima – 1957
LES TABLES DE LA LOI
Thomas Gleb
1968-1969
WHITE REFLEXION
Jacoda Buic
1975
ALQUIMIA 68
Olga de Amaral
1988
AMB O SENSE FRUIT, AVEC OU SANS RÉCOLTE
Josep Grau-Garriga
2001
Texte texture, textiles
Le participe passé textum du verbe latin texö renvoie à la «chose tissée», texö telam – je tisse une toile (en entrecroisant les fils), mais aussi au travail de tous les matériaux qui s’entrecroisent, prenant alors le sens de construire, par exemple une charpente en entrecroisant les bois, et par extension de façonner un discours, construction à partir de mots, infirmant le rapport entre écriture, matière et tissage.
TENTURES DU MOYEN-ÂGE
Les tapisseries du Moyen âge ont une fonction thermique, malgré leur grandes tailles, elles sont transportables et suivent le commanditaire dans ses déplacements. Elles sont aussi des oeuvres décoratives aux contenus narratifs évoquant les préoccupations et plaisirs du commanditaire.
LA VIE SEIGNEURIALE
La Vie seigneuriale : Le bain
Une d’un ensemble de six tapisseries à fonds de millefleurs animés d’oiseaux dépeint la vie en plein air des élites aristocratiques et de leurs serviteurs. Les scènes appartiennent pour la plupart au registre de la « courtoisie » : la broderie, le bain, la promenade, la lecture, scènes galantes, dont l’atmosphère poétique et vivante est servie par la précision de détails, anecdotiques et savoureux tels le chaton tirant le fil (« la Lecture ») ou les canards barbotant dans la mare (« le Bain »).
TENTURES DE L’APOCALYPSE
Dans les églises, elles servent au confort, au décor et à l’édifications des croyants. Support de scènesreligieuses, récits actualisés par leur représentation des donateurs en costume et d’éléments architecturaux d’époque, qu’elles mettent en valeur.
Septième Signe : Les sept dernières plaies et les harpes de Dieu.
Maquettes de Hennequin de bruges – réalisation des cartons et des tentures atelier de Nicolas Bataille – XIVe siècle
Les anges vainqueurs de la Bête chantent les louanges du Seigneur avec leurs harpes. Sept anges, dans les nues, tiennent dans leurs mains les Sept Coupes qui contiennent les Sept Fléaux. Boire sa coupe jusqu’à la lie est devenu, probablement à la suite du texte de l’Apocalypse, synonyme de subir une épreuve.
TENTURES CONTEMPORAINES
JEAN-LURCAT
La grande menace, 1957 — 4,40 m x 9 m — Atelier Tabard, Aubusson (première du panneau du Chant du Monde.
« J’ai commencé par la bombe atomique, parce que le danger atomique, c’est la base, c’est à partir de lui que notre monde s’organise et se définit. La grande menace, c’est la bombe. Sur ma tapisserie, on la voit, à gauche. Elle est lancée par une espèce d’aigle, un animal-vautour qui tombe sur notre planète comme sur une proie. J’ai symbolisé le monde par cette masse ronde sur laquelle on distingue les silhouettes des grandes capitales humaines. Il y a la tour Eiffel — c’est à dire Paris —, il y a les pyramides, des gratte-ciel, des pagodes, etc. Tout cela, c’est notre univers. Et en dessous du globe terrestre, on peut voir une forme conique, une sorte de Vésuve couronné de fumée : c’est la transposition littérale, en somme, de l’expression familière : “ Le monde vit sur un volcan ».
À droite, les deux tiers de la tenture sont occupés par le bateau de la création. C’est l’homme qui est à la barre. Je ne savais pas si j’allais le représenter ainsi, et puis, en réfléchissant, je me suis dit : « L’homme est devenu le maître de la création puisqu’il peut la détruire. » [9]. C’est donc l’homme qui tient le gouvernail. Mais au-dessus de son arche, il y a l’aurochs, la brute, le fauve qui crache et éjacule sur la création et ces jets de sperme sont des retombées atomiques. C’est pourquoi toutes les bêtes et toutes les plantes sont touchées, entamées, lépreuses déjà. J’ai exprimé cette destruction qui gagne sournoisement par des dégradés de couleurs… On voit les formes se modifier, se détruire comme si elles étaient rongées par un mal secret…
Ça, c’est le danger, la menace. Mais il y a l’homme qui dirige l’embarcation et, à côté de l’homme, j’ai mis le chien qui représente pour moi l’amitié, la cordialité.
On ne sait pas ce qui adviendra. Dans le ciel, les premières explosions strient le fond de la tapisserie. Mais au-dessus de l’homme, j’ai placé l’animal que j’introduis presque partout : la chouette de Pallas Athénée, la sagesse qui veille.
L’Homme d’Hiroshima, 1957 — 4,37 m x 2,92 m — Atelier Tabard, Aubusson.
« Cependant, il y a Hiroshima. La folie s’est manifestée à deux reprises. Hiroshima, Nagasaki… L’homme d’Hiroshima a été brûlé, dépouillé, vidé par la bombe. Mais avec lui, ce sont toutes nos raisons de vivre qui ont été saccagées. C’est pourquoi, autour de mon personnage, comme une pluie de ruines, tombent les fleurs, les livres, la croix, la faucille et le marteau. La bombe n’épargne aucune idéologie, aucun système. Elle anéantit toutes les pensées de l’homme, tout le patrimoine culturel commun. À nouveau, les bibliothèques d’Alexandrie flambent et s’anéantissent. Mais cette fois-ci, c’est un enlisement général… Je ne sais pas si j’ai assez bien montré cet aspect « terrific » du drame. Si je devais recommencer L’homme d’Hiroshima, ça serait encore plus terrible… »
LA NOUVELLE TAPISSERIE
Au début des années 60, les ateliers de tapisserie innovent, créant des oeuvres tridimentionelle, en introduisant matières et volumes dans leurs panneaux.
LES TABLES DE LA LOI
Thomas Gleb- 1968-1969 – 225 x 364 cm – Exemplaire unique, atelier Saint-Cyr de Pierre Daquin
AMB O SENSE FRUIT, AVEC OU SANS RÉCOLTE
Josep Grau-Garriga, 2001 – 240 x 450 cm – Atelier de l’artiste, St Mathurin sur Loire – Raphia, laine, sisal, coton, sacs de jutes, soie
ALQUIMIA 68
Olga de Amaral, 1988 – 188 x 121.9 cm. – acrylic, gesso and gold leaf on linen
White Reflections
Jacoda Buic, 1975 – 249.6 x 228.6 cm – wool, cotton, silk
Pages extraites du livre « La consigne – Les dessins des métiers d’art » qui regroupe les dessins des artisans d’art, qu’ils soient préparatoires ou d’humeur, mais toujours enrichissants leur travail.
ISABELLE EMMERIQUE – LAQUEUR
LUCIE FROLET – CRÉATRICE DE MOBILIER EN BOIS MOULÉ