Mai 12 2009

Feuilletons épistolaires – 4e

Lettre n°2 du groupe d’Arnaud, Axel, Pierre et Fanny, bonne lecture !

RAPPORT DE POLICE
LE 8 MARS 1951
Plaignant : Mr PETIT.
Suspect : inconnu.

Objet : enlèvement d’enfant.
Victime :
Nom : PETIT
Prénom : Bastien
Âge : 4 ans.
Adresse : 4 impasse de l’aiguille
Code postal : 49250
Ville : Mûrs-Érigné.
Description physique :
taille : 1,02 mètre.
Cheveux : blonds et courts.
Couleur de peau : mate.
Couleur d’yeux : bleu.
Vêtements portés : bleu avec des rayures blanches horizontales.
Déroulement des événements :
À 23h50, Mr Petit a commencé à entendre de drôles de bruits mais ne s’est pas trop inquiété, connaissant l’état de la maison. Il a pensé à de grands courants d’air.
À minuit, Mr Petit entend la porte claquer. Aussitôt il se précipite dans la chambre de son enfant. Il entend son fils se plaindre, ce qui ne lui ressemble pas. Il tente d’ouvrir la porte mais n’y arrive pas.
À 00h10, la porte se débloque. Mr Petit rentre dans la pièce, rejoint très vite par Mme Petit, constatant tous deux la disparition de leur enfant.

 


Mai 11 2009

Feuilletons épistolaires – 4e

Nouvelle nouvelle … lettre n°1 du groupe d’Arnaud, Fanny, Axel et Pierre :

Yohann Petit
4 impasse de l’aiguille
49250 Mûrs-Érigné

Le 4 mars 1950,

Cher Christophe,
Je viens d’emménager dans une maison de campagne avec Sarah et Bastien. J’attends un visite de toi et de ta femme. La maison est grande mais il y a beaucoup de travaux à faire, la partie Est de la maison est totalement écroulée, le centre est bien comme les parties Ouest et Nord, la partie Sud est légèrement éboulée.
Autrement, je dors mal et ai l’impression d’être constamment surveillé. Bastien, depuis sa première nuit dans la maison, fait énormément de cauchemars et est somnambule. Il me dit toujours que des ombres mystérieuses rôdent dans la maison en produisant des bruits inquiétants.
J’ai acheté des chiens et ai veillé trois nuits de suite, pensant à des malfaiteurs qui se retrouveraient dans les parties éboulées de la maison, mais cela n’a rien donné, à part que j’ai entendu ces bruits inquiétants dont parlait Bastien…

À bientôt,

Yohann.

 

 


Mai 10 2009

feuilletons épistolaires – 4e

3e lettre chinoise du groupe de Mélanie, Maxime, Mattéo et Marc :

Bonjour Bù làng dòng,

Je m’appelle Jia ké. Je suis un ami de Da Wéi, c’est lui qui m’a donné ton adresse. J ‘habite loin de chez toi, du côté du désert de Gobi. J’ai reçu ma lettre d’intégration à l’Armée Communiste Chinoise. Je pars dans un mois au Tibet car le gouvernement veut reprendre ses droits sur cette province chinoise. Je ne sais pas combien de temps cela va durer. Fais-tu des études ? Ma famille n’a pas les moyens de m’en payer. Quel âge as-tu ? J’ai 17 ans.
Écris-moi vite,

Jia ké

 


Mai 9 2009

Feuilletons épistolaires – 4e

Aujourd’hui, suite (lettre n°2) de la nouvelle chinoise !

Salut,

Mon père a reçu une lettre d’arrestation du 1er ministre car il détenait trop de terres. Je croyais que notre président était un homme bien, la Chine va sûrement replonger dans la Guerre Civile… De plus la récolte de riz a été très mauvaise : un quart seulement de ce que nous escomptions…
Je dois passer dans peu de temps des examens. Je me suis renseigné, il n’y a que 10 % de ma classe d’âge qui les réussissent. Et Toi ? Comment ça se passe chez toi ? Je voudrais te présenter un ami, il s’appelle Bù làng dòng, il habite à Pékin, 23 rue du Lotus, je pense que vous vous entendrez bien.

Da Wéi.

 


Mai 8 2009

Feuilletons épistolaires – 4e

Publication aujourd’hui de la première lettre de Mattéo, Mélanie, Marc et Maxime, qui sont les seuls (les courageux !) à avoir choisi d’inscrire leur nouvelle dans le genre du roman historique :

Le 17 avril 1950,

Ràng Xi la Ké,

Nous vous arrêtons d’après la loi du 15 avril 1950 de Mao Zedong pour avoir soutiré des terres aux paysans. Des fonctionnaires de l’armée du Parti Communiste Chinois viendront vous chercher le 25 avril.
Si vous tentez de quitter le pays, vous et votre famille seront exécutés sur le champ.
Toutes vos terres sont confisquées et redistribuées aux plus démunis.

Zhou Enlaï, Premier ministre.

 


Mai 7 2009

Feuilletons épistolaires – 4e

Comme vous n’avez pas eu la suite hier, je publie aujourd’hui les lettres 2 et 3 du groupe de Mélissa, Lorène, Emma et Léa :

Flora Malaha à Bernie Malaha
 

Mon cher frère,

Je suis effrayée car j’ai reçu une lettre sinistre. Elle parle de m’emmener dans un royaume étrange. J’ai peur, Berny. Je pense aussi que c’est un « corbeau » qui vient déposer la lettre vers minuit car j’ai entendu la boîte aux lettres grincer cette nuit et il n’y avait pas de timbre sur le courrier.
Je me doutais aussi que ce corbeau allait revenir. J’ai donc attendu la nuit dernière près de la fenêtre de la cuisine, car je suis maintenant sûr qu’il dépose ses lettres la nuit. Il faisait sombre et j’étais juste éclairée par la lumière de pleine lune. Mon Dieu, je sais que tu ne me croiras pas, mais j’ai pris une photo, on voit à peu près grâce à la lune…
Aide-moi !
Flora.

Lettre n°3 …

Madame, monsieur,

Nous vous signalons des problèmes étranges avec votre fils, Bernie Malaha. Nous lui avions donné l’autorisation de repeindre sa chambre, il a choisi de le faire en noir, ce qui nous étonne. Par ailleurs, les surveillants ont découvert du sang sur son lit et nous nous sommes rendu compte qu’il a fugué la nuit dernière.
Nous espérons que vous trouverez une solution,
Cordialement,
Mr Allart.
Directeur de l’internat CHASSAGNES

 


Mai 5 2009

Feuilletons épistolaires – 4e

Lettre n°1 du groupe de Léa, Emma, Mélissa et Lorène … brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr…


Mai 5 2009

Feuilletons épistolaires – 4e

Pendant que les élèves de Goulaine se préparent à vous répondre, publication de la lettre n°3 de Lisa, Romain, William et Mélanie !

Bonjour Papy et Mamie,

Mes vacances se passent bien. Je suis à Bordeaux pour mon stage de journalisme. Pour l’instant je n’en suis qu’à mon premier jour, je ne fais que trier les archives. Je suis désolé, je ne pourrais pas venir la première semaine mais on pourrait sûrement s’arranger pour que je puisse venir la deuxième semaine. Dans les archives, j’ai vu une histoire assez étrange d’un échantillon d’ADN qui a été volé à 50 kilomètres de chez vous, dans le laboratoire où travaillait Papy à l’époque. Est-ce que vous êtes au courant cette histoire ?
J’espère que vous pourrez me donner des réponses rapidement.

Je vous embrasse,Justin

Mai 4 2009

Feuilletons épistolaires – 4e

Suite des aventures des cousins à la Grange … lettre n°2 :

Le 9 juillet 2002

Salut Justin,
Ça va ? Nous oui très bien : On a une bonne nouvelle Papy et Mamie nous invitent à passer des vacances chez eux. Ça serait super si tu pouvais venir ! Mamie nous a, une nouvelle fois, interdit d’aller dans la grange. Elle rabâche encore que c’est parce que il y a de vieux objets qui pourraient nous blesser, mais on le sait que ce n’est pas la vraie raison ! A chaque fois qu’on essaye d’en parler Papy dit toujours : « NAN, NAN PAS LE DROIT D’ALLER DANS LA GRANGE » et il change de sujet. C’est bizarre. C’est sûr qu’il nous cache quelque chose. Qu’est-ce qu’il y a dans cette grange ? Pourquoi est-il formellement interdit d’y aller ? Papy est vraiment ce que l’on croit ? Il faut qu’on enquête cet été ! Sinon ce sera aussi l’anniversaire d’Adèle. Elle aura 17 ans ! Papy et Mamie nous invitent du 6 août au 20 août. On espère que cela ne tombe pas en même temps que ton stage.

A Bientôt,

Corentin, Camille et Adèle

 


Mai 3 2009

Feuilletons épistolaires – 4e

suite des travaux des 4e E, début d’une nouvelle nouvelle aujourd’hui ;o) : pas de titre pour le moment, voici la première lettre …

Le 4 juillet 2002

Pour Corentin, Camille et Adèle

J’espère que mes petits-enfants vont bien. Je serai très heureuse que vous acceptiez de venir passez les vacances chez nous. Nous avons fait quelques aménagements, nous avons ajouté une chambre pour que vous dormiez séparément les jumeaux et Adèle. Est-ce que vous pensez que votre cousin Justin pourra venir ? S’il vient, il dormira dans la chambre habituelle. Ce matin, j’ai lavé le dentier de grand-père mais j’ai malencontreusement glissé et le dentier est tombé mais heureusement il n’est pas cassé. Votre grand-père a ronchonné. A la la, quel grognon ! Est-ce que, du 6 août au 20 août cela sera possible ?
Je viendrais vous chercher à la gare de Fribourg.

Je vous embrasse tendrement,
Mamie

 


Mai 2 2009

Feuilletons épistolaires – 4e

Lettre n°3, aux élèves du collège de Basse-Goulaine d’enchaîner !

Cher Inconnu,
je t’écris sur ce cahier en espérant que tu le trouveras. Je le pose ici car j’ai trouvé une cabane qui semblait habitée, alors je me suis dit que tu pouvais en être le propriétaire.
Depuis la semaine dernière, celle où tu m’as sauvé, j’essaie de te retrouver. J’ai posé quelques questions autour de moi pour savoir où te trouver, parce que j’aimerais beaucoup te remercier, car grâce à toi je suis sain et sauf.
Pour trouver cet endroit, j’ai beaucoup cherché dans la forêt, tout en questionnant les habitants alentours. Je l’ai remarquée comme cela. J’espère que cette cabane en bois t’appartient, je n’en suis pas certain, car je n’ai pas osé frapper ni regarder à l’intérieur.
Bref, j’habite dans le village au nord de cette forêt, au creux de la montagne, c’est la maison au toit bleu, à cent mètres de la petite rivière qui borde le bois. Que penserais-tu de se voir le 3 Février ? J’espère une réponse positive de ta part.

Au Revoir !

P.S: Je m’appelle Alex Kollane

 


Mai 1 2009

Feuilletons épitolaires – 4e

Lettre n°2 …

 

22 Janvier 2009


SCARA !

J’ai infiniment besoin de ton aide ! J’ai utilisé mon pouvoir devant un mortel, je n’ai pas pu m’en empêcher, c’était instinctif. Une louve enragée allait l’attaquer, il fallait que je le sauve ! C’était plus fort que moi.

Scara, je t’en supplie, il faut que tu ailles le surveiller. Malgré mes mises en garde, il risquerait de divulguer mon secret. Aide-moi, nous sommes en danger !

Pour t’en dire plus, je te donne rendez-vous au même endroit que d’habitude, dans deux jours, à la même heure.


D’ici là, porte-toi bien mon amie.

Ton compagnon de toujours,

Gabriel.


Avr 30 2009

Feuilletons épistolaires – 4e

Ça y est, enfin, nous débutons les nouvelles épistolaires ! Je publierai, au fur et à mesure, les productions des 4e E et de leurs camarades du collège de Basse-Goulaine… Nous avons ouvert les hostilités en produisant les 3 premières lettres correspondant à la situation initiale et à l’élément perturbateur de chacun des 7 projets. Aujourd’hui, voici l’énigmatique départ de l’étrange et le mortel (titre provisoire …), écrit par Maïween, Pierre, Cathy et Mayenni :

Journal intime d’Alex
21 Janvier 2009

Cher journal,

Ça fait longtemps que je n’avais pas écrit, mais il faut absolument que j’écrive ce qui m’est arrivé hier. Je rentrais à la maison par le chemin de la forêt en regardant de tous les côtés, guettant un mouvement, un bruit suspect : l’État avait eu l’idée d’implanter des loups dans la région, en prétextant qu’ils étaient trop loin des habitations pour être un réel danger. Mais avaient-ils pensé que certains doivent prendre des petits chemins au coeur de la forêt pour rentrer chez eux ? Certainement pas ! En plus cette forêt n’avait rien de rassurant. De grands arbres feuillus qui diminuaient la luminosité déjà réduite à cause de l’hiver, des craquements partout, un léger vent qui faisait tout onduler de manière effrayante et pour couronner le tout, il faisait très froid.
Et là, pendant que j’essayais d’enjamber les racines apparentes d’un arbre, je vis un loup, plutôt imposant, mais surtout menaçant, la bave aux lèvres, qui s’élançait vers moi, lorsqu’un étrange jeune homme, sorti de nulle part, me sauva, en plaquant mon « agresseur » à terre .Il lui murmura dans une langue étrangère quelques mots ,adoucissant le canidé qui partit de suite vers les bois sans demander son reste .Directement, je l’aperçus lorsqu’il se retourna, et je pus l’observer. Il était un peu étrange physiquement. Ses yeux étaient d’un violet hors du commun, ses cheveux d’un blanc-gris louche, et pourtant il n’avait guère plus de 17 ans, à en juger par sa silhouette musclée, élancée, même si elle était cachée par un long manteau noir. Il me dit d’un air entendu : « Ne le dis à personne.. ».
Tu vois mon journal, il m’arrive des choses extraordinaires.

Alex.

 


Mar 18 2009

poème autobiographique – 4e

Un bleu écume comme le raz-de-marée d’idées qui me submerge

Le grand canyon vide mais plein à la fois

Un dindon souvent de la farce

Une photocopieuse qui copie et recopie sans cesse

Un marteau qui enfonce encore et encore un clou

La vénus de Milo sans bras ni muscle

Une coccinelle gourmande

Une guimauve à l’escargot

Un cocotier dont l’ombre est accueillante

Une mitraillette qui tire trop souvent pour ne rien dire


Jan 30 2009

L’île au singe – 5e

Encore une aventure de Saint-Brendan à faire pâlir de jalousie leurs auteurs médiévaux ! Décidément, même si vous avez eu du mal à lire ce récit, vous m’avez écrit de bien belles choses (non, non, sûr, ce n’est pas de la flatterie ;o) !) : merci à Marie, Chloé, Stacy et Lisa, et bonne lecture à tous !

Saint-Brendan et ses compagnons arrivèrent en vue d’une île minuscule. Mais malheureusement, des énormes rochers empêchaient le Grand Coracle de contourner l’île. Ils décidèrent donc d’accoster. Le sable de la plage qui s’étendait devant eux était si doré et chaud qu’on l’aurait confondu avec de l’or. À chaque pas, Brendan et ses compagnons s’y enfonçaient jusqu’aux genoux. À quelques mètres de là, il y avait une forêt. Le chant des rossignols les y attirèrent.

Arrivés à la lisère, ils décidèrent de faire une pause et s’endormirent, adossés contre des arbres.

Un cri les réveilla en sursaut. Il y avait bien, quelques mètres au-dessus d’eux, un singe suspendu à une branche et tenant à bout de bras leur sac de provisions. Puis, en leur faisant des grimaces, il s’enfuit en bondissant de branche en branche. Les moines se lancèrent à sa poursuite. Ils arrivèrent très vite au coeur de la forêt. Le chant des rossignols avaient cessé, il faisait presque noir et les arbres semblaient se murmurer quelque chose. Pas très confiants, Brendan et ses moines avancèrent. Ils marchèrent plusieurs heures sans la moindre trace du singe. Ils allaient renoncer et faire demi-tour lorsqu’ils aperçurent un morceau de nourriture que le singe avait dû faire tomber. Ils se le partagèrent et continuèrent leur route.

Quelques heures plus tard, Brendan et ses moines arrivèrent au pied d’une montagne. Là ils virent, à quelques mètres d’eux, le singe, escaladant la paroi rocailleuse couverte de neige en bondissant. Les pieux prièrent puis le suivirent. Ils escaladèrent la montagne avec courage, glissant à chaque pas et risquant de tomber au pied de la montagne. Et ce qui devait arriver arriva. Un moine tituba puis tomba en arrière. Ils l’entendirent crier puis le silence revint.

Ils arrivèrent enfin au sommet de la montagne. Là-haut, la neige semblait faite de milliers de diamants. Le signe les attendait, terminant les derniers morceaux de nourriture qui leur restaient, puis il s’enfuit en glissant le long de la paroi enneigée. Brendan et ses compagnons se remirent à prier. Quand tout à coup, un messager de Dieu descendit du ciel et vint leur parler. Pour les récompenser de leur courage, il leur donna de nouvelles provisions et leur ouvrit un chemin pour permettre au Grand Coracle de passer. Brendan et ses moines retournèrent à leur bateau et empruntèrent le passage ouvert par le messager et en finirent pour toujours avec l’île au singe.