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Bulletin de veille 40, en PDF

Bulletin de veille 40

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Bulletin de veille N° 40 du 28 janvier au 5 février 2017

Bulletin de veille N° 40

CDI du collège Camille Claudel Villeneuve d’Ascq

Du 28 janvier au 5 février 2017

 

Culture numérique

Les touches F de votre clavier : apprenez à les utiliser en lisant cet article.

https://topastuces.net/astuces-informatique/voici-a-quoi-servent-lettres-f-de-clavier-9434/

Documentation

BD

Découvrez le palmarès du festival d’Angoulême 2017 et les collections numérisées de la Cité internationale de la BD

http://www.bdangouleme.com/1033,1033,palmares-officiel-2017

Des fonds de périodiques, des fonds d’auteur, les documents de la semaine. Des BD en anglais, le journal de Mickey, Métal Hurlant, Spirou… Pour tous les goûts et tous les âges.

http://collections.citebd.org/in/faces/homeInBook.xhtml

Une BILD qui propose des images de qualité sous Licences CC 0:la mention de l’auteur n’est pas obligatoire. Unsplash évolue en ajoutant de nouvelles fonctionnalités plus sociales.

http://www.blogdumoderateur.com/unsplash-photos-gratuites/

 

https://unsplash.com/

Egalité des sexes.

Matilda, plateforme vidéo dédiée à l’égalité des sexes. La plateforme propose une centaine de vidéos, et est compatible sur supports mobiles. Chaque vidéo est accompagnée d’un résumé, d’une notice biographique de l’intervenant(e), de quiz en ligne et de références. Des scénarios pédagogiques d’exploitation en classe sont également disponibles. Des vidéos très intéressantes pour débattre du cyber-sexisme. Beautiful Boops, par exemple, réalisée par des élèves d’un lycée professionnel.

http://eduscol.education.fr/cid112326/matilda.html

http://matilda.education/app/

 

Exposition. La Shoah en BD au Mémorial de la Shoah, à Paris. Un article de France Culture.

https://www.franceculture.fr/bd/temoignage-et-engagement-lholocauste-en-bande-dessinee

Larousse

L’éditeur poursuit sa conversion numérique. 9 ouvrages disponibles en ligne. La sélection date des années 2000, mais elle est une bonne base de travail pour les élèves. Les dictionnaires de la danse, de la peinture, de la musique seront appréciés !

http://cursus.edu/institutions-formations-ressources/formation/17210/archives-larousse/

 

Outils numériques

Une application en ligne pour créer des vidéos courtes.

https://www.reseau-canope.fr/savoirscdi/societe-de-linformation/culture-numerique/boite-a-outils/des-outils-pour-le-cdi/biteable-un-outil-simple-pour-creer-des-videos-animees.html

 

Protection des mineurs : un nouveau droit à l’effacement, mais des limites.

http://www.les-infostrateges.com/actu/17012312/loi-numerique-le-nouveau-droit-a-l-effacement-pour-les-mineurs

 

EMI

Le décodex : un outil de vérification de l’information. L’outil du journal Le Monde aide les internautes à vérifier la fiabilité d’un site. Les premières critiques de l’outil n’ont pas tardé à   être publiées.

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/02/02/le-decodex-un-premier-pas-vers-la-verification-de-masse-de-l-information_5073130_4355770.html

 

http://www.lemonde.fr/verification/

Français

La web radio au service de l’argumentation en français.

http://www.ludovia.com/2017/01/apprendre-a-argumenter-en-cours-de-francais-avec-une-webradio/

Histoire-Géographie

Un article du café pédagogique : interview de l’auteur d’un des blogs pédagogiques les plus populaires. Le Blog de monsieur Orain est un véritable cartable numérique pour les lycéens.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/02/03022017Article636217058293498891.aspx

http://beaugency.over-blog.com/pages/Cours_de_2nde_Generale-8705994.html

Parents

Un tutoriel pour activer un contrôle parental sur YouTube afin d’éviter des contenus réservés aux adultes. Il est possible d’activer le mode restreint du site. Les filtres ne sont pas efficaces à 100% mais c’est malgré tout une sécurité.

 

http://www.tomsguide.fr/article/youtube-controle-parental,2-2004.html

Pédagogie

Des exemples d’EPI sur les sites académiques.

http://eduscol.education.fr/histoire-geographie/actualites/actualites/article/des-exemples-academiques-depi.html

Françoise Grave

Professeur documentaliste

Collège Camille Claudel

59650 Villeneuve d’Ascq

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H@uxeville, site canular, éléments de corrigé pour une séance sur la fiabilité d’ un site Web

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Les applications  » anonymes » expliquées aux parents

Les applications de « discussion anonyme » expliquées aux parents

Quelles sont les promesses de ces applications ?

Elles promettent que les échanges, les discussions sont totalement anonymes et ne collectent aucune donnée personnelle. Elles garantiraient des échanges anonymes avec des amis ou avec de parfaits inconnus.

Avec quel appareil utiliser ces applis ?

Elles ont été conçues pour être utilisées principalement avec des smartphones.

Ces applications sont-elles « anonymes » ?

Pas du tout ! Elles collectent des données personnelles tout comme le réseau Facebook. Or, elles sont vendues avec l’argument de ne pas collecter d’informations personnelles comme le fait Facebook. Tous ces outils recueillent beaucoup d’informations malgré leur discours publicitaire. Whisper propose une fonction de géolocalisation. Whisper se base sur une adresse IP. Secret bénéficiait d’une fonctionnalité identique. Snapchat prétend ne pas collecter d’informations mais les applications permettant de sauvegarder les messages éphémères envoyés avec l’application ont fleuri sur la toile dès que Snapchat a été lancé. De plus, une simple capture d’écran permet de conserver un « snap ».

Quelles sont ces applications ?

Les plus populaires chez les adolescents, collégiens, lycéens, mais aussi écoliers, étaient / sont Rumr (aux USA), Snapchat, Whisper, Secret, Gossip, WhatsApp.  

Peut-on être identifié si on utilise ces applications ?

Oui ! Les applications ont accès à votre identifiant unique de téléphone, à des informations sur votre terminal. Le journal Le Monde mentionne la tentative d’informaticiens qui ont pu facilement remonter jusqu’à une personne qui avait écrit un texte avec Secret (22/10/2014).

Comment les adolescents ou les adultes utilisent-ils ces applications ?

Rumr regroupe des groupes de discussion, des chats allant jusqu’à 100 personnes. Secret, fermé en avril 2015, permettait de poster des messages à ses amis, ou à son réseau relationnel. Whisper est utilisé pour partager des secrets, des jeux de mots, des angoisses. Gossip, qui a fait scandale, permettait de partager des rumeurs, des ragots, en écrivant du texte ou en postant des photos ou des vidéos, avec une identification des personnes. Très populaire dans les cours de récréation, cette application avait inquiété les fédérations de lycéens, les institutions à la suite de dérives. Gossip avait été fermé. Hélas, cette application qui « démocratise les potins de façon démocratique » semble disponible sur l’App Store. Et permet donc de répandre n’importe quel potin ! Snapchat dont le succès ne se dément pas permet d’envoyer des photos qui n’ont d’éphémères que le nom. L’application est utilisée pour envoyer des photos « intimes » ou gênantes, parfois plus anodines ou « rigolotes » (vous pouvez vous dessiner des oreilles de lapin roses ou des lunettes vertes sur vos snaps). De très nombreuses photographies pornographiques sont ou ont été diffusées via l’appli (ce qui est interdit !). Snapchat, a été « piraté » en 2014, et plus de 100 000 photographies pornographiques qui impliquaient de nombreux mineurs ont été diffusées sur la toile.  Les pirates avaient tout simplement utilisé une application tierce employée par les clients (formellement interdite par Snapchat !).  Ceux qui ont diffusé ou téléchargé ou conservé les clichés s’exposent à des poursuites et des peines de prison dans le cadre de la lutte contre la pédopornographie infantile : des photos dénudées de mineurs entrent dans le cadre légal de la notion de « pédopornographie ».

Soyez donc vigilants lorsque vos ados utilisent des applications comme Snapchat ou Gossip ! Oui, mais comment faire ? est-il possible de contrôler ce que font des ados avec leur mobile ? Les informaticiens le savent : tout est possible, l’anonymat est une illusion mais la liberté en est une autre sur Internet !

Est-il possible de savoir ce que fait mon ado avec son mobile ?

Pourquoi pas ? Vous pouvez installer des logiciels espions tout à fait légaux pour surveiller vos ados !

Il y a même des prix pour la fête des pères ! Ce n’est pas plus compliqué que le contrôle parental sur les ordinateurs classiques. Par exemple : MSPY le leader sur le marché propose un contrôle sur WhatsApp, les SMS, les appels, la localisation géographique. Mais je ne fais pas de publicité : les « logiciels espions » sont nombreux. Plus de 280 000 résultats pour une recherche avec ces mots-clés sur Google.

Françoise Grave

Professeur documentaliste

Collège Camille Claudel

Villeneuve d’Ascq

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Le téléphone mobile et les bons usages

Du bon usage du téléphone portable

L’enquête de Familles rurales révèle une profonde méconnaissance des bons usages des téléphones portables.

Qui se cache derrière le nom « Familles rurales » ?

Une association de défense des consommateurs.  C’est un mouvement familial qui regroupe 180 000 familles adhérentes. Un des derniers articles parus sur leur site est consacré au Cyberharcèlement.

http://www.famillesrurales.org/

L’association et le CSF ont publié une enquête sur les bons usages du téléphone portable. Les médias la relaient largement aujourd’hui.

http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/16273-Telephone-portable-les-familles-ignorent-les-regles-de-bon-usage

Le dossier de presse du 15 juin 2016 est disponible en téléchargement sur cette page :

http://www.famillesrurales.org/Actus-1718/3-4-des-utilisateurs-de-telephone-portable-ne-comprennent-pas-a-quoi-sert-le-kit-mains-libres

De nombreux articles partagés par Google actualités évoquent l’échec de la campagne de prévention de l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education à la Santé) sur le téléphone portable. Cette campagne de sensibilisation aux dangers du téléphone portable est disponible sur Internet et mériterait d’être mieux mise en valeur dans les établissements scolaires. Le CDI organisera dès la rentrée une petite exposition sur des panneaux mais aussi une exposition en ligne qui reprendra toutes les ressources pour faire une prévention efficace. Une des collections Pearltrees du CDI est d’ailleurs consacrée au téléphone portable.

La campagne de l’INPES :

http://www.lesondesmobiles.fr/

http://www.radiofrequences.gouv.fr/spip.php?article95

 

Quel était le but de la campagne de l’INPES ?

Le but de cette campagne était de réduire l’exposition des jeunes aux radiofréquences émises par les mobiles. Le constat est que la majorité des familles ignore les règles de prévention. Familles rurales constate que moins de 1% des français ont eu connaissance de cette campagne. La loi « Abeille » votée en février 2015 laissait espérer une nouvelle campagne de prévention, mais rien n’a été fait. Familles rurales note cependant que les opérateurs mobiles donnent des conseils de prévention.

Quel sont les publics à protéger de l’exposition aux radiofréquences émises par les mobiles ?

Les adolescents, les enfants, les femmes enceintes.

Quels sont les conseils à respecter pour un bon usage du téléphone portable ?

  • Utiliser un kit mains libres : les opérateurs en fournissent, et éditent une plaquette de conseils d’utilisation.
  • Protéger les enfants, les adolescents, les femmes enceintes.
  • Téléphoner dans des zones de bonne réception.

Quelle est l’utilité du kit « mains libres » fourni aux utilisateurs de mobiles ?

Le Kit limite l’exposition aux radiofréquences. Peu d’utilisateurs se servent du kit.

Le public des enfants et des adolescents. Quelles recommandations ?

Les scientifiques recommandent d’éviter l’utilisation du portable avant 14 ans.

L’enquête rappelle l’existence de l’article L5231 du code de la santé publique.

Il nous semble utile de le citer :

« Toute publicité, quel qu’en soit le moyen ou le support, ayant pour but direct de promouvoir la vente, la mise à disposition, l’utilisation ou l’usage d’un téléphone mobile par des enfants de moins de quatorze ans est interdite ».

Or, chacun sait que beaucoup d’adolescents ou d’enfants de moins de quatorze ans possèdent un téléphone portable. Le nombre de cartes SIM vendues en décembre 2015 était de 72,1 millions !

Les recommandations des scientifiques : éviter d’équiper son enfant de moins de quatorze ans d’un mobile ! Mais les pressions des « ados » sont fortes : parfois, ne pas avoir de smartphone ou d’IPhone vous condamne à la relégation, aux moqueries, à l’exclusion ! Aussi n’est-il pas rare de croiser des enfants aux abords d’écoles ou de collèges l’oreille collée à leur mobile ! 75% des enfants qui possèdent un mobile ont été équipés avant cet âge !

Les scientifiques recommandent aux parents de conseiller à leurs enfants de n’utiliser leur mobile que pour les appels indispensables. Ils préconisent également l’usage de l’oreillette et l’envoi de SMS qui réduit l’émission d’ondes.

Il n’est pas rare non plus d’assister à de vrais psychodrames lorsqu’ un enseignant ou un personnel de direction d’établissement scolaire confisque un mobile pendant quelques heures.  Le réseau Morphée (spécialisé dans les troubles du sommeil) s’est inquiété récemment de la dépendance des adolescents au téléphone portable et de l’impact sur le sommeil d’une utilisation nocturne du mobile.

Quels sont les souhaits de Familles rurales ?

Familles rurales souhaite que l’état organise enfin une vraie campagne de prévention.

En conclusion : je recommande à tous la lecture du glossaire de cette enquête et la lecture des résultats bruts à la fin du PDF téléchargeable.

Cette ressource du site Internet sans Crainte, un guide à l’intention des parents, est une ressource utile. Il comprend un abécédaire du mobile, et nombre de conseils très utiles :

http://www.internetsanscrainte.fr/pdf/guide_parents_8%20novembre%202010.pdf

 

La collection Pearltrees du professeur documentaliste sur le téléphone portable : les usages, les textes officiels, les campagnes de prévention, les utilisations pédagogiques, les règlements d’établissements scolaires…

http://www.pearltrees.com/fglettres/le-telephone-portable/id15957738

 

Françoise Grave

Professeur documentaliste

Collège Camille Claudel

Villeneuve D’Ascq

 

 

 

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La loi dans le cyber-espace pour les débutants en version PDF

Le PDF :

Cybercriminalité

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La loi dans le cyber-espace pour les débutants

Internet et la Convention de Budapest

 

De la notion de cybercriminalité en Europe

Avant tout, un petit détour par ces textes qui évoquent la loi en vigueur sur Internet dans un cadre européen. Je vous propose de lire un extrait d’une page d’une publication du conseil de l’Europe à propos de la convention sur la cybercriminalité, traité N°185 :

« La Convention est le premier traité international sur les infractions pénales commises via l’Internet et d’autres réseaux informatiques, traitant en particulier des infractions portant atteinte aux droits d’auteurs, de la fraude liée à l’informatique, de la pornographie enfantine, ainsi que des infractions liées à la sécurité des réseaux. Il contient également une série de pouvoirs de procédures, tels que la perquisition de réseaux informatiques et l’interception.

Son principal objectif, énoncé dans le préambule, est de poursuivre « une politique pénale commune destinée à protéger la société contre le cyber crime, notamment par l’adoption d’une législation appropriée et la stimulation de la coopération internationale ».

Le lien vers la Déclaration de Budapest, qui date de 2001

http://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2014_2019/documents/libe/dv/7_conv_budapest_/7_conv_budapest_fr.pdf

Il existe une politique pénale de lutte contre la cybercriminalité, et elle est européenne. Elle s’inscrit dans le respect des droits de l’homme, tels qu’ils sont définis par des textes. Je cite un extrait de la déclaration de Budapest :

« La Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales du Conseil de l’Europe (1950), dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (1966), ainsi que dans d’autres conventions internationales applicables en matière de droits de l’homme… »

Le cyber -espace n’échappe pas aux sanctions pénales, la lutte contre le « crime » s’applique aux communications par l’intermédiaire des nouvelles technologies.

L’article 9 de la convention se rapporte à la pornographie enfantine. Sont considérés comme relevant de sanctions pénales, les comportements commis intentionnellement et sans droit :

  • La production de pornographie enfantine en vue de sa diffusion par le biais d’un système informatique
  • L’offre ou la mise à disposition de pornographie enfantine par le biais d’un système informatique
  • La diffusion ou la transmission de pornographie enfantine par le biais d’un système informatique
  • Le fait de se procurer ou de procurer à autrui de la pornographie enfantine par le biais d’un système informatique
  • La possession de pornographie enfantine dans un système informatique ou un moyen de stockage de données informatiques

Qu’est-ce que la « pornographie enfantine » ?

  • Un mineur se livrant à un comportement sexuellement explicite
  • Une personne qui apparaît comme un mineur se livrant à un comportement sexuellement explicite
  • Des images réalistes représentant un mineur se livrant à un comportement sexuellement explicite (des dessins par exemple)

Il s’agit de personnes âgées de moins de 18 ans ou paraissant avoir mois de 18 ans. La majorité sexuelle dès l’âge de 15 ans en France n’entre pas en ligne de compte.

 

La législation en France

 

Le problème de la pornographie

La législation en France. Je vous propose de lire une page du site Internet sans crainte, facilement accessible pour des élèves de collège, ressource institutionnelle qui est cataloguée dans le portail par le CRDP de Poitiers.  Cette page évoque la loi sur la pédopornographie en ligne, datée de 2013.

http://www.internetsanscrainte.fr/s-informer/que-dit-la-loi-sur-la-pedopornographie-en-ligne

Elle cite les articles du code pénal :

Article 227-23 du Code pénal (Loi n° 98-468 du 17 juin 1998, art. 17 – Journal officiel , 18 juin 1998).

Cet extrait concerne plus particulièrement l’utilisation des réseaux dans la diffusion de pornographie :

« Les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende lorsqu’il a été utilisé, pour la diffusion de l’image ou de la représentation du mineur à destination d’un public non déterminé un réseau de télécommunications… »
« Les dispositions du présent article sont également applicables aux images pornographiques d’une personne dont l’aspect physique est celui d’un mineur, sauf s’il est établi que cette personne était âgée de dix-huit ans au jour de la fixation ou de l’enregistrement de son image ». 

La pornographie n’est pas illégale pour les adultes.  Mais est jugé illégal en revanche le fait de diffuser des images pornographiques sur des sites susceptibles d’être vus par des mineurs.

Les réseaux sociaux, le peer-to-peer, le spam, les forums, les applications ou les chats sont des vecteurs de diffusion. Snapchat, Facebook et Twitter (ou l’application Periscope) diffusent de nombreux contenus pornographiques facilement accessibles aux mineurs, sans avertissement. La modération, hélas, est difficile à faire appliquer.

Les images de nature violente ou portant atteinte à la dignité humaine

L’article 227-4 du code pénal précise que la diffusion de ces images est également considérée comme une infraction pénale.

La propagande antisémite ou les incitations à la haine raciale

Les discours sont eux aussi susceptibles de constituer une infraction pénale s’ils ne respectent pas les Droits de l’homme. La liberté d’expression a des limites sur Internet, qui sont celle de la loi française lorsque l’on est français ou que l’on vit sur le territoire français.

Un document en accès libre, publié par Internet sans crainte pour les 7-12 explique bien ces limites.

Voici le lien et quelques extraits :

http://www.internetsanscrainte.fr/pdf/docs/fiche_info_7-12%20ans.pdf

Sont interdits de publication (lorsque l’on écrit sur Internet, même si on est ado, on publie) en vertu de la loi française : la diffamation et la désinformation (notions parfois difficiles à comprendre pour des jeunes), les contestations de crimes contre l’humanité, les injures, le harcèlement, la provocation, incitation au suicide ou aux violences contre un groupe ou une personne… La liste peut être allongée. Internet (ou le cyber- espace) est un

La contestation d’un crime contre l’humanité fait donc aussi partie de ces limites à la liberté d’expression. (Article 24 du code pénal).

J’ai par exemple saisi la justice et fait des signalements sur Pharos pour les propos négationnistes tenus par Faurisson sur un blog publié sur Internet. Ou du moins par quelqu’un qui signe de ce nom. Le blog est hélas toujours en ligne, mais une procédure est sans doute en cours. Les associations contactées ont en effet elles aussi souhaité porter plainte. J’ai écrit des billets de blog relatant mes démarches juridiques et posté une capture d’écran du signalement sur Pharos.

J’ai pris la liberté de raconter ce signalement : je relate des faits vérifiables. J’argumente : les écrits en ligne sont négationnistes, tout à fait scandaleux. Je n’ai bien sûr publié aucun lien hypertexte vers les contenus haineux, faisant l’apologie d’Hitler et niant la Shoah ! Un lien hypertexte pointant vers des contenus de ce type peut en effet constituer une infraction.

D’ailleurs, on lit sur une page Internet publiée par le site officiel de l’administration française :

« La loi punit les actes de racisme comme l’incitation à la haine raciale. Toute personne peut signaler aux forces de l’ordre de tels propos tenus sur internet ».

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32575

 

L’exercice de la citoyenneté a cours dans le cyber- espace. Enfin, je vous signale un numéro gratuit que les élèves peuvent appeler anonymement pour signaler des contenus choquants : 0820 200 000

Françoise Grave

Professeur documentaliste

Collège Camille Claudel

Villeneuve d’Ascq

 

 

 

 

 

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