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Blog de culture numérique d' un professeur documentaliste

Archive for mai, 2016

Googlisation, licéité et recherche d’ emploi

Googliser ou Googeliser, est-ce légal ?

Pour ceux qui veulent approfondir le débat, cet article paru en 2015, donne la parole à deux experts.

https://www.letemps.ch/economie/2015/02/05/googliser-candidats-embauche-illegal-certains

Un docteur en droit pour lequel ce procédé serait illégal :

« l’exploration d’informations sur un candidat, à travers des moteurs de recherche ou des réseaux sociaux, est illégale »

Patrick Mock, docteur en droit, lui aussi, est d’ un avis différent :

«La licéité du traitement des données sur Internet a évolué au fil du temps. Aujourd’hui, on ne peut plus plaider la naïveté. Qu’un joyeux drille publie des photos de bringues mémorables de retour d’un séjour linguistique, ou commente son rejet de certaines cultures avant un voyage d’affaires à l’étranger, relève de sa responsabilité individuelle.»

La conclusion de l’article démontre bien qu’ une E-réputation problématique a des incidences sur la recherche et la conservation d’ un emploi.

Nombre de veilleurs en intelligence économique conseillent d’ailleurs de Googliser fréquemment afin de pouvoir corriger des informations et de conserver une identité numérique propre :

https://www.keljob.com/editorial/chercher-un-emploi/mener-sa-recherche-demploi/detail/article/comment-nettoyer-sa-reputation-en-ligne-quand-on-cherche-un-emploi.html

Ce qui constitue une atteinte à la vie privée n’est pas la recherche de traces numériques sur une personne mais la mise en ligne de données susceptibles de porter atteinte à une réputation : diffamation

Googliser ou Googeliser, est-ce légal ?

Pour ceux qui veulent approfondir le débat, cet article paru en 2015, donne la parole à deux experts.

https://www.letemps.ch/economie/2015/02/05/googliser-candidats-embauche-illegal-certains

Un docteur en droit pour lequel ce procédé serait illégal :

« l’exploration d’informations sur un candidat, à travers des moteurs de recherche ou des réseaux sociaux, est illégale »

Patrick Mock, docteur en droit, lui aussi, est d’ un avis différent :

«La licéité du traitement des données sur Internet a évolué au fil du temps. Aujourd’hui, on ne peut plus plaider la naïveté. Qu’un joyeux drille publie des photos de bringues mémorables de retour d’un séjour linguistique, ou commente son rejet de certaines cultures avant un voyage d’affaires à l’étranger, relève de sa responsabilité individuelle.»

La conclusion de l’article démontre bien qu’ une E-réputation problématique a des incidences sur la recherche et la conservation d’ un emploi.

Nombre de veilleurs en intelligence économique conseillent d’ailleurs de Googliser fréquemment afin de pouvoir corriger des informations et de conserver une identité numérique propre :

https://www.keljob.com/editorial/chercher-un-emploi/mener-sa-recherche-demploi/detail/article/comment-nettoyer-sa-reputation-en-ligne-quand-on-cherche-un-emploi.html

Ce qui constitue une atteinte à la vie privée n’est pas la recherche de traces numériques sur une personne mais la mise en ligne de données susceptibles de porter atteinte à une réputation : diffamation par exemple. Si une loi existe bien sur la protection des données privée, elle ne peut être invoquée pour interdire la Googlisation :  Les bases juridiques du respect de la vie privée sur le net sont la Directive européenne 95/46 de 1995 et la loi vie privée de 1992.

Françoise Grave

Professeur documentaliste

Collège Camille Claudel

59650 Villeneuve d’ Ascq

par exemple. Si une loi existe bien sur la protection des données privée, elle ne peut être invoquée pour interdire la Googlisation :  Les bases juridiques du respect de la vie privée sur le net sont la Directive européenne 95/46 de 1995 et la loi vie privée de 1992.

Françoise Grave

Professeur documentaliste

Collège Camille Claudel

59650 Villeneuve d’ Ascq

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Googliser, est-ce légal?

Googliser quelqu’un , est-ce légal ?

La recherche d’ information est licite ! C’est la CNIL qui l’affirme, de même que des juristes. Ce qui est illégal, c’est ce qui est défini par la loi ! Par exemple, la recherche de pédopornographie.

Rechercher des informations sur quelqu’ un sur Internet, c’est tout à fait légal. C’est d’ailleurs ce que font les recruteurs. On sait bien que les entreprises recherchent toutes les traces numériques de ceux qu’elles veulent employer et éliminent les candidats dont les publications nuiraient à leur image. La loi n’ interdit pas de faire une recherche d’ informations, ni de chercher les traces numériques de quelqu’un !

Un mot nouveau résume bien cette pratique tout à fait légale : « GOOGLISER ». Nul ne peut vous reprocher de Googliser un nom. En revanche, si des commentaires injurieux ou inexacts sont publiés sur votre compte, la loi est de votre côté et vous permet de faire retirer en saisissant la CNIL par exemple ou la justice, les pages qui vous mettent en cause.

L’ épisode de Marc L. publié par le journal Le Tigre en 2008 est à ce titre emblématique. Marc L a supprimé nombre de traces qu’ il avait publiées sur Internet à la suite de la publication de l’article dans la presse et sur Internet. Il n’ a pas eu la possibilité d’attaquer en justice les journalistes ! Il avait publié toutes les informations qui ont permis de reconstituer sa vie privée et professionnelle.

Donc, chercher des informations sur quelqu’un avec Google est tout à fait légal. Pirater un compte ou une messagerie est illégal.

Voici un document publié par la CNIL qui illustre ces propos .

On peut chercher des informations sur un voisin ou un copain d’école. C’est une pratique courante. C’est pourquoi rappelle la CNIL :

«  . Il est donc très important de contrôler et de maîtriser son image numérique car elle est accessible par tous. »

Tout le monde peut lire les informations publiées à votre sujet, ce n’est pas un délit.

«  Il est donc très important de contrôler et de maîtriser son image numérique car elle est accessible par tous. »

http://educnum.fr/la-reputation-en-ligne/

https://www.cnil.fr/fr/10-conseils-pour-rester-net-sur-le-web

Les procès ? Voici un exemple. La personne qui a porté plainte a perdu !

http://www.it-can.ca/2015/12/16/caractere-licite-de-la-recherche-dinformations-sur-internet-2/?lang=fr

Françoise Grave

Professeur documentaliste

Collège Camille Claudel Villeneuve d’ Ascq

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La loi dans le cyber-espace pour les débutants en version PDF

Le PDF :

Cybercriminalité

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La loi dans le cyber-espace pour les débutants

Internet et la Convention de Budapest

 

De la notion de cybercriminalité en Europe

Avant tout, un petit détour par ces textes qui évoquent la loi en vigueur sur Internet dans un cadre européen. Je vous propose de lire un extrait d’une page d’une publication du conseil de l’Europe à propos de la convention sur la cybercriminalité, traité N°185 :

« La Convention est le premier traité international sur les infractions pénales commises via l’Internet et d’autres réseaux informatiques, traitant en particulier des infractions portant atteinte aux droits d’auteurs, de la fraude liée à l’informatique, de la pornographie enfantine, ainsi que des infractions liées à la sécurité des réseaux. Il contient également une série de pouvoirs de procédures, tels que la perquisition de réseaux informatiques et l’interception.

Son principal objectif, énoncé dans le préambule, est de poursuivre « une politique pénale commune destinée à protéger la société contre le cyber crime, notamment par l’adoption d’une législation appropriée et la stimulation de la coopération internationale ».

Le lien vers la Déclaration de Budapest, qui date de 2001

http://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2014_2019/documents/libe/dv/7_conv_budapest_/7_conv_budapest_fr.pdf

Il existe une politique pénale de lutte contre la cybercriminalité, et elle est européenne. Elle s’inscrit dans le respect des droits de l’homme, tels qu’ils sont définis par des textes. Je cite un extrait de la déclaration de Budapest :

« La Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales du Conseil de l’Europe (1950), dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies (1966), ainsi que dans d’autres conventions internationales applicables en matière de droits de l’homme… »

Le cyber -espace n’échappe pas aux sanctions pénales, la lutte contre le « crime » s’applique aux communications par l’intermédiaire des nouvelles technologies.

L’article 9 de la convention se rapporte à la pornographie enfantine. Sont considérés comme relevant de sanctions pénales, les comportements commis intentionnellement et sans droit :

  • La production de pornographie enfantine en vue de sa diffusion par le biais d’un système informatique
  • L’offre ou la mise à disposition de pornographie enfantine par le biais d’un système informatique
  • La diffusion ou la transmission de pornographie enfantine par le biais d’un système informatique
  • Le fait de se procurer ou de procurer à autrui de la pornographie enfantine par le biais d’un système informatique
  • La possession de pornographie enfantine dans un système informatique ou un moyen de stockage de données informatiques

Qu’est-ce que la « pornographie enfantine » ?

  • Un mineur se livrant à un comportement sexuellement explicite
  • Une personne qui apparaît comme un mineur se livrant à un comportement sexuellement explicite
  • Des images réalistes représentant un mineur se livrant à un comportement sexuellement explicite (des dessins par exemple)

Il s’agit de personnes âgées de moins de 18 ans ou paraissant avoir mois de 18 ans. La majorité sexuelle dès l’âge de 15 ans en France n’entre pas en ligne de compte.

 

La législation en France

 

Le problème de la pornographie

La législation en France. Je vous propose de lire une page du site Internet sans crainte, facilement accessible pour des élèves de collège, ressource institutionnelle qui est cataloguée dans le portail par le CRDP de Poitiers.  Cette page évoque la loi sur la pédopornographie en ligne, datée de 2013.

http://www.internetsanscrainte.fr/s-informer/que-dit-la-loi-sur-la-pedopornographie-en-ligne

Elle cite les articles du code pénal :

Article 227-23 du Code pénal (Loi n° 98-468 du 17 juin 1998, art. 17 – Journal officiel , 18 juin 1998).

Cet extrait concerne plus particulièrement l’utilisation des réseaux dans la diffusion de pornographie :

« Les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende lorsqu’il a été utilisé, pour la diffusion de l’image ou de la représentation du mineur à destination d’un public non déterminé un réseau de télécommunications… »
« Les dispositions du présent article sont également applicables aux images pornographiques d’une personne dont l’aspect physique est celui d’un mineur, sauf s’il est établi que cette personne était âgée de dix-huit ans au jour de la fixation ou de l’enregistrement de son image ». 

La pornographie n’est pas illégale pour les adultes.  Mais est jugé illégal en revanche le fait de diffuser des images pornographiques sur des sites susceptibles d’être vus par des mineurs.

Les réseaux sociaux, le peer-to-peer, le spam, les forums, les applications ou les chats sont des vecteurs de diffusion. Snapchat, Facebook et Twitter (ou l’application Periscope) diffusent de nombreux contenus pornographiques facilement accessibles aux mineurs, sans avertissement. La modération, hélas, est difficile à faire appliquer.

Les images de nature violente ou portant atteinte à la dignité humaine

L’article 227-4 du code pénal précise que la diffusion de ces images est également considérée comme une infraction pénale.

La propagande antisémite ou les incitations à la haine raciale

Les discours sont eux aussi susceptibles de constituer une infraction pénale s’ils ne respectent pas les Droits de l’homme. La liberté d’expression a des limites sur Internet, qui sont celle de la loi française lorsque l’on est français ou que l’on vit sur le territoire français.

Un document en accès libre, publié par Internet sans crainte pour les 7-12 explique bien ces limites.

Voici le lien et quelques extraits :

http://www.internetsanscrainte.fr/pdf/docs/fiche_info_7-12%20ans.pdf

Sont interdits de publication (lorsque l’on écrit sur Internet, même si on est ado, on publie) en vertu de la loi française : la diffamation et la désinformation (notions parfois difficiles à comprendre pour des jeunes), les contestations de crimes contre l’humanité, les injures, le harcèlement, la provocation, incitation au suicide ou aux violences contre un groupe ou une personne… La liste peut être allongée. Internet (ou le cyber- espace) est un

La contestation d’un crime contre l’humanité fait donc aussi partie de ces limites à la liberté d’expression. (Article 24 du code pénal).

J’ai par exemple saisi la justice et fait des signalements sur Pharos pour les propos négationnistes tenus par Faurisson sur un blog publié sur Internet. Ou du moins par quelqu’un qui signe de ce nom. Le blog est hélas toujours en ligne, mais une procédure est sans doute en cours. Les associations contactées ont en effet elles aussi souhaité porter plainte. J’ai écrit des billets de blog relatant mes démarches juridiques et posté une capture d’écran du signalement sur Pharos.

J’ai pris la liberté de raconter ce signalement : je relate des faits vérifiables. J’argumente : les écrits en ligne sont négationnistes, tout à fait scandaleux. Je n’ai bien sûr publié aucun lien hypertexte vers les contenus haineux, faisant l’apologie d’Hitler et niant la Shoah ! Un lien hypertexte pointant vers des contenus de ce type peut en effet constituer une infraction.

D’ailleurs, on lit sur une page Internet publiée par le site officiel de l’administration française :

« La loi punit les actes de racisme comme l’incitation à la haine raciale. Toute personne peut signaler aux forces de l’ordre de tels propos tenus sur internet ».

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32575

 

L’exercice de la citoyenneté a cours dans le cyber- espace. Enfin, je vous signale un numéro gratuit que les élèves peuvent appeler anonymement pour signaler des contenus choquants : 0820 200 000

Françoise Grave

Professeur documentaliste

Collège Camille Claudel

Villeneuve d’Ascq

 

 

 

 

 

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Periscope, version PDF

Le PDF :

Periscope

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L’application Periscope

PERISCOPE

Qu’est-ce que c’est ?

Une application de streaming vidéo qui permet de diffuser des vidéos en live ou de les regarder. On retransmet en direct ce qu’on filme. Il suffit d’un compte Twitter et d’un Smartphone pour être présent sur Periscope. L’application est interactive. Chaque personne connectée peut commenter la vidéo en live, ou surenchérir. La reconnaissance des vidéos sur Periscope est facile : chaque diffusion est symbolisée sur une carte par un point bleu.

10 millions de comptes, 2 d’utilisateurs actifs.

Les scandales et les dérives liés à l’application Periscope

 

L’affaire Serge Aurier : footballeur professionnel qui a défrayé la chronique pour avoir utilisé Periscope pour insulter des membres de son club, son coach et des joueurs. Il avait publié une session vidéo en live les 13 et 14 février après un match nul contre Lille. Il répondait à des questions posées par des internautes sur la vie du club, et l’ambiance dans les vestiaires. Le sportif avait été mis à pied 20 jours. Il avait déjà insulté un arbitre à la suite d’un match sur Instagram. La vidéo largement diffusée sur les réseaux a fait le « buzz » et a fait connaître l’application au grand public.

Les pervers : ils investissent Periscope. Les dangers d’être confrontés à des contenus violents ou choquants sont donc dénoncés.  De nombreuses tendances exhibitionnistes ont été constatées. De très nombreux contenus pornographiques sont évidemment publiés malgré une charte d’utilisation qui les interdit. Des mineurs sont tentés de s’exhiber sur Periscope pour faire un maximum d’audience.

La modération est très imparfaite : Twitter est censé retirer les contenus problématiques, mais Twitter est critiqué pour des insuffisances. Des contenus restent trop longtemps, ne sont pas supprimés ; ils réapparaissent très vite sous un autre compte. Les contenus douteux publiés avec Periscope restent parfois longtemps en ligne.

Déposer plainte semble impossible : les suites juridiques sont inexistantes, ce qui pose problème.

L’imitation : le suicide récent d’une jeune femme diffusé par le biais de l’application risque de susciter des suicides. La présidente d’E-enfance pense que des adolescents risquent d’imiter ce comportement.

Une culture juvénile qui repose sur le culte de l’image

Selon le pédopsychiatre Xavier Pommereau, les adolescents construisent leur identité à partir de ce qu’ils montent d’eux sur les réseaux sociaux.  Comme il le dit, le but du jeu est d’avoir le maximum de vues, de suffrages, d’être populaire malgré l’idiotie ou la dangerosité de certains défis.

Sur Periscope le système de comptabilisation des cœurs remplace les Like de Facebook. Les jeunes sont donc incités à s’abonner à des chaînes ou à créer des contenus. D’après Anne Cordier, maître de conférences en SIC, la plupart d’entre eux rêvent de devenir célèbres en se filmant dans leur intimité comme Norman, le You Tubeur qui cartonne dans la sphère adolescente.

Justine Atlan, présidente d’E-enfance considère que Periscope n’est pas adapté aux enfants ou aux adolescents : « Ce serait comme mettre une Ferrari dans les mains d’un enfant de cinq ans », dit-elle en mentionnant l’utilisation de Periscope par des adolescents.

 

Les nouvelles tendances des utilisations de Periscope par des adolescents.

Les agressions filmées

Deux adolescents âgés de 15 et 16 ans ont diffusé une vidéo d’agression dans les rues de Bordeaux, le 32avril 2016. L’agression avait été soigneusement planifiée. Ils ont choisi une victime, l’un a donné des coups, l’autre a filmé et des internautes assistant en live à leur délit les ont encouragés à continuer. Ils ont été mis en examen pour violences volontaires avec préméditation et en réunion, avec des circonstances aggravantes.

Les enseignants victimes

De nombreux adolescents filment les cours en cachette en relevant des défis sur Periscope. Les collégiens et les lycéens font de Periscope leur nouveau terrain de jeu. La plupart du temps, ces directs sont intitulés : « …en cours… au collège… au lycée… ». Certaines menacent le bon déroulement du cours. La course à la popularité étant la règle sur Periscope comme sur Facebook, de nombreux élèves se lancent dans des surenchères en classe : faire une ola en cours, perturber un cours, répondre à voix haute pendant le cours aux questions posées par écrit par des internautes. Il est possible de repérer le lieu de ces diffusions sur la carte de Periscope. De nombreux CPE obligés de se montrer réactifs surveillent d’ailleurs la carte.

Les images dénudées

Periscope, comme l’application Snapchat, favorise le partage de photos dénudées. Des adolescent(e)s, et même de jeunes enfants, sous la pression des pairs, ou pour gagner de la popularité, manipulés parfois par des adultes sans scrupules, se filment partiellement dénudés, ou complètement dénudés et partagent leurs vidéos. Si le visage n’est pas toujours filmé, ce type de comportement relève néanmoins de la diffusion de « pédopornographie » et pas seulement de pornographie. Le fait que cette diffusion ait lieu sur un réseau est une circonstance aggravante. Les jeunes ne connaissent pas nécessairement la loi, ne prennent pas la mesure des risques qu’ils courent, ou pensent que, parce qu’ils publient sous un pseudonyme, l’on ne peut remonter jusqu’à eux. Le signalement de tels faits au Procureur de la République doit être systématique et immédiat.

 

Quelques documents sélectionnés par le CDI dans :

La collection Les adolescents et Periscope dans la collection Culture juvénile, culture des adolescents des Pearltrees du CDI du collège Camille Claudel.

 

http://www.pearltrees.com/cdicamilleclaudel/cultures-juveniles-adolescents/id15817608

 

Les utilisations pédagogiques de Periscope

 

Pour ne pas finir sur une note pessimiste, notons que l’éducation nationale s’intéresse à des usages pédagogiques de l’application. Si vous voulez vous informer sur ces usages, vous pouvez lire les documents numériques de la collection Pearltrees. Deux dossiers très documentés sur le sujet : celui de Net Public et celui de Thot Cursus, que vous retrouvez dans la collection Pearltrees du CDI : Usages pédagogiques de Periscope.

http://www.pearltrees.com/cdicamilleclaudel/usages-pedagogiques-periscope/id15885242

 

Françoise Grave

Professeur documentaliste

Collège Camille Claudel

Villeneuve d’Ascq

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