Le Canard amazonette du Brésil ou « Sarcelle du Brésil »

 

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Le canard amazonette du brésil ou Sarcelle du brésil

Amazonetta brasiliensis

Cet oiseau Ansériforme de la famille des Anatidés (Elle comprend les oies, les cygnes, les canards…) et vient du Latin « Anatidae » qui désigne une famille d’oiseaux

 Règne : Animalia, regroupant tous les animaux

 Classe : Oiseaux , vertébré ovipare, couvert de plumes, à respiration pulmonaire, homéotherme, et aux membres antérieurs, ou ailes, normalement adaptés au vol.

 Famille :« Anatidae », qui regroupe les oiseaux de surface (dont 55 espèces de canards)

 Embranchement : Les « Chordata », sont un embranchement d’animaux bilatériens deutérostomiens (qui se déplacent)

 Ordre : Ansériforme, oiseau aquatique au bec aplati et filtrant, aux pattes palmées, microphage, tel que l’oie, le     canard et le kamichi (Oiseau à collier d’Amérique du Sud) . (Les ansériformes forment l’ancien groupe des palmipèdes.)

 Lieu de vie : Il vit dans nord-est de l’Amérique du sud dans les marais et les terrains inondés

 

Capture brésil

 Poids : entre 350 et 420 grammes

 Voracité : Omnivore

 Vie globale : 25 jours d’incubation, de 6 à 8 petits, durée de vie environ 8 ans

                                                        Classé « Liste rouge », préoccupation mineure
Ethymologie : Outre l’animal, un « canard » désigne une embarcation qui daterait du moyen âge.
Le « Quanart » date du XIIIe siècle et Quenne est attesté en 1338 comme ancêtre de la cane.
D’autre part Gilles Ménage dans son dictionnaire étymologique donne le mot « cane » ou « canne » comme étant un « vaisseau de terre pour mettre des liqueurs ».

Les textes : Il n’est jamais fait mention du canard dans les textes, mythologiques ou épiques irlandais et gallois. Il a été confondu avec le cygne, dont il diffère seulement par la taille et la couleur. On trouve pourtant des canards représentés sur des objets celtiques de l’époque de la Tène. Une interprétation analogue à celle du cygne.

On démontre que le canard est habile, débrouillard et qu’il aide des animaux qui ont ,ici, moins de moyens pour se déplacer, ne marchant pas très vite, pour eux, l’Amérique n’est accessible que par vol d’oiseau.

FABLE : la tortue et les deux canards (Jean De La Fontaine)

Une Tortue était, à la tête légère,
Qui, lasse de son trou, voulut voir le pays,
Volontiers on fait cas d’une terre étrangère :
Volontiers gens boiteux haïssent le logis.
Deux Canards à qui la commère
Communiqua ce beau dessein,
Lui dirent qu’ils avaient de quoi la satisfaire :
Voyez-vous ce large chemin ?
Nous vous voiturerons par l’air en Amérique .
Vous verrez mainte république,
Maint royaume, maint peuple ; et vous profiterez
Des différentes mœurs que vous remarquerez.
Ulysse en fit autant. On ne s’attendait guère
De voir Ulysse en cette affaire.
La Tortue écouta la proposition.
Marché fait, les Oiseaux forgent une machine
Pour transporter la pèlerine.
Dans la gueule en travers on lui passe un bâton.
Serrez bien, dirent-ils ; gardez de lâcher prise.
Puis chaque Canard prend ce bâton par un bout.
La Tortue enlevée on s’étonne partout
De voir aller en cette guise
L’animal lent et sa maison,
Justement au milieu de l’un et l’autre Oison.
Miracle, criait-on. Venez voir dans les nues
Passer la Reine des Tortues.
La Reine : vraiment oui ; Je la suis en effet ;
Ne vous en moquez point. Elle eût beaucoup mieux fait
De passer son chemin sans dire aucune chose ;
Car lâchant le bâton en desserrant les dents,
Elle tombe, elle crève aux pieds des regardants.
Son indiscrétion de sa perte fut cause.
Imprudence, babil, et sotte vanité,
Et vaine curiosité,
Ont ensemble étroit parentage.
Ce sont enfants tous d’un lignage .
Sources : Pilpay, Le Livre des lumières (le sujet a souvent été traité par les fabulistes…)

Publié par       tomguichard


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