Le rituel à l’opéra

 

Avant le spectacle :

En principe, les portes de la salle ouvrent 30 minutes avant la représentation. Pense à aller aux toilettes!

 

De chaque côte des portes, des personnes sont chargées de vérifier ton billet : des ouvreurs ou des ouvreuses. Sur ton billet, des indications sont écrites pour situer ta place (place d’orchestre gauche, droite, 1er balcon…)

 

A l’entrée et dans la salle éclairée, d’autres personnes peuvent t’aider à trouver ta place. Elles te proposent aussi d’acheter un programme qui contient des explications sur l’opéra, la présentation des artistes, le livret…

 

Quelques minutes avant la représentation, une sonnerie indique aux spectateurs tardant à s’installer qu’il faut se dépêcher.

 

A l’heure dite, l’éclairage de la salle diminue, les musiciens de l’orcheste sont déjà installés dans la fosse. Tu as pu entendre des sons : les musiciens accordent leurs instruments, tous doivent être en harmonie (souvent le premier violon donne le LA). Le rideau est, dans la grande majorité des représentations, baissé (il se peut que le metteur en scène ait prévu un jeu de scène pour faire entrer les spectateurs dans l’oeuvre).

 

Une fois les spectateurs dans le noir, le silence s’installe (les dernières toux et autres précautions se font entendre).

 

[Après tout, jusqu’à maintenant, c’est à peu près comme dans une salle de cinéma.]

 

Tout à coup, une salve d’applaudissements. Pourquoi? Le chef d’orchestre vient d’entrer dans la fosse, les musiciens se lèvent parfois pour l’accueillir. Le chef salue le public, se tourne vers l’orchestre… Il installe la concentration de ses musiciens. Les spectateurs retiennent leur souffle…

 

Le chef lève la baguette… Le spectacle commence

 

En principe, l’écoute est attentive, voire quasi-religieuse… Mais, si un air est très connu, s’il a été bien chanté, si un passage est considéré comme une performance, des applaudissements spontanés félicitent et encouragent les artistes. Si tu es content, les applaudissements ont lieu à la fin de chaque acte, fin indiquée par le baissé de rideau ou l’extinction des éclairages de la scène.
L’intensité de ces premiers applaudissements indique le degré de satisfaction du public.

 

Une pause est aménagée au milieu de la représentation. C’est l’entracte. (Sur scène et dans les coulisses, le travail continue derrière le rideau baissé.) Une sonnerie t’indique ensuite qu’il est temps de rejoindre ta place.

 

La représentation reprend avec les mêmes éléments du début. A la fin de la représentation, si le public a été satisfait, il laisse éclater son contentement. Les saluts commencent : les artistes, les musiciens dans leur fosse. Le chef vient sur scène avec le metteur en scène et toutes les personnes qui ont participé à la représentation. Chacune est accueillie par un niveau différent d’applaudissements, le public se fait juge du mérite de chacun et la critique est parfois cruelle… comme la louange éclatante. La durée des saluts est proportionnelle à la satisfaction du public.

 

Visionnage des quelques minutes qui précèdent un opéra et commentaires des élèves invités à décrire les différentes phases du rituel:

L’ambiance est détendue.
Le public est particulièrement bien habillé (M. Carry précise que cette tradition se perd, et qu’on voit de plus en plus de gens venir à l’opéra dans des tenues décontractées).
Silence et applaudissements à l’arrivée du chef d’orchestre dans la fosse d’orchestre (si’ils ne sont pas attentifs, les spectateurs risquent de ne pas voir arriver le chef d’orchestre).
Les musiciens  se lèvent pour saluer leur chef.
Le silence s’intalle dans la salle.
Le chef d’orchestre salue ses musciens.

 

 

 

 

 

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