Projet photo: nos horizons

Avec le centre de photographie de Marseille, la photographe Emma Grosbois et la 5°A, nous avons réaliser un projet photographie. Les élèves avaient choisi de travailler sur le street art et le quartier du Panier. Nous avions commencé d’explorer le quartier et de nous questionner sur l’impact du tourisme de croisière sur le quartier mais nous avons du réorienter le projet avec le confinement. Les élèves ont alors décidé de prendre des photographies des paysages vus de leurs fenêtres. Leurs analyses ont donné lieu à beaucoup de débats et de discussion sur les couleurs, les points de vus, l’heure de prise de vue, la place de la végétation dans la ville, les différents types d’habitat, etc.

Voici des photographies prises lors de la restitution en classe en fin d’année.

Marion Breuzet

Enquête de sociologie au collège

Cette année 2018-2019, nous avons réalisé une enquête sur les relations entre les adultes et les élèves au collège des Chartreux avec une classe de 4e. En effet, M. Lacascade, docteur en sociologie, a entrepris depuis 2017 un travail  sur notre collège.

Trois élèves sont venues présenter le résultats de nos recherches à l’assemblée des professeurs début juillet.

Une école juste ou juste une école ?

Une enquête réalisée par les élèves de 4ème B du Collège Chartreux (2018-2019) pilotée par Marion Breuzet et Yves Lacascade (l’analyse ci-après relevant de la seule responsabilité de ce dernier).

  1. Le questionnaire

Titre : Une école juste ou juste une école ?

Entourer la mention correspondante ou répondre par des phrases.

Es-tu : en 6è en 4è ?

Garçon Fille ?

1. Est-ce que tu dirais que tes relations avec les adultes en général (dans le collège et hors du collège) sont :

Très bonnes Bonnes Assez bonnes

Mauvaises Très mauvaises

2. Pourquoi ? Donne quelques exemples.

3. Te sens-tu suffisamment respecté.e par les adultes (dans le collège et hors du collège) ?

4. Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?

5. Te sens-tu davantage respecté.e par les adultes chez toi ou au collège ?

6. Pourquoi ?

7. Est-ce qu’il y des situations dans lesquelles tu n’as pas pu dire ce que tu pensais à un adulte?

8. Raconte une de ces situations.

9. Dirais-tu que tes relations avec les adultes au collège sont :

Très bonnes Bonnes Assez bonnes

Mauvaises Très mauvaises

10. Pourquoi ? Donne quelques exemples.

11. Considères-tu que les adolescents sont traités avec justice par les adultes au collège ?

12. Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?

13. Donne un exemple d’une situation qui t’a semblé injuste.

14. Penses-tu que tous les élèves sont traités de manière égale au collège ?

15. Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?

16. Qu’est-ce qui pourrait selon toi améliorer les relations entre adolescents et adultes au collège ?

 

  1. Analyse des réponses

À l’enquête que nous avons réalisée, 88 élèves ont répondu : 60 de 6ème et 28 de 4ème.

Pour la restitution des résultats de cette enquête, nous nous sommes concentrés sur la seconde partie du questionnaire qui porte sur les relations entre adolescents et adultes au collège, la première partie portant, elle, sur les relations entre adolescents et adultes en général.

  1. Qualité des relations entre adolescents et adultes au collège

Sur les 88 élèves de 6ème et de 4ème ayant répondu, 84 % (75) jugent les relations avec les adultes du collège plutôt bonnes voire très bonnes. 9% (8) jugent celles-ci mauvaises voire très mauvaises et 7 % (5) ne savent pas ou n’ont pas répondu.

Parmi les élèves de 6ème ayant répondu au questionnaire, 93 % jugent les relations avec les adultes du collège bonnes voire très bonnes contre seulement 66 % des élèves de 4ème.

Parmi ces mêmes élèves de 6ème, 5% jugent ces relations mauvaises voire très mauvaises contre 17% des élèves de 4ème.

Le degré de « satisfaction » des élèves quant aux relations qu’ils entretiennent avec les adultes du collège est donc nettement plus faible chez les élèves plus âgés. Pour expliquer ce constat, plusieurs hypothèses complémentaires peuvent être émises selon nous :

– Plus les élèves sont âgés plus leur attente est forte à l’égard des adultes, les élèves de 6ème ayant plus de difficultés et de réticences que les élèves de 4ème à apprécier la qualité de leurs relations avec ces derniers. Apprécier négativement la relation avec les adultes suppose en effet de se distancier à l’égard de celle-ci, exercice ou travail auquel les 6èmes ont peut-être de plus grandes difficultés à se risquer.

– Le « niveau d’exigence » des élèves à l’égard des adultes s’accroit avec leur montée en âge et leur degré de connaissance du fonctionnement du collège et de ses rouages. Les 4èmes sont plus exigeants car moins « naïfs » que les 6èmes.

 

– Au cours des trois premières années de scolarité au collège, les relations entre certains élèves et certains adultes du collège ont pu progressivement et durablement se dégrader et s’enkyster, d’où l’appréciation négative portée par les premiers sur les relations qu’ils entretiennent avec les seconds.

 

  1. Le sentiment de justice

À la question « Considères-tu que les adolescents sont traités avec justice par les adultes au collège ? », 34% de l’ensemble des enquêtés répondent oui, et 41%, non, oui et non, ou pas trop, le restant n’ayant pas répondu ou ne sachant pas.

Si l’on détaille par niveau, on constate que l’écart est de nouveau important entre les 6èmes et les 4èmes : 47% des élèves de 6ème répondent oui à cette question contre seulement 7% de ceux de 4ème. À cette même question, les 4èmes sont par ailleurs 53 % à répondre non, oui et non, ou pas trop, alors qu’ils ne sont que 35 % chez les 6èmes.

Le « sentiment d’injustice » à l’égard des adultes est donc majoritaire chez les 4èmes, minoritaire, chez les 6èmes et il progresse fortement entre ces deux classes (+ 40%). Quels motifs sont invoqués par les élèves pour expliquer la présence chez eux de ce sentiment ?

– Le motif le plus invoqué par l’ensemble des élèves interrogés est celui des punitions qui sont considérées soit comme injustifiées (avec parfois erreur sur la personne sanctionnée) ou non méritées car collectives (20 occurrences pour ces deux items), soit tout simplement trop nombreuses, trop systématiques, ou trop sévères (10 occurrences).

– Les élèves de 6ème semblent particulièrement sensibles aux inégalités de traitement dont les collégiens peuvent faire l’objet selon leur âge, notamment de la part du personnel de la vie scolaire : ils constatent que les relations sont plus familières et plus détendues entre celui-ci et les élèves des classes supérieures (4ème, 3ème) et vivent parfois cette situation comme une injustice : leurs aînés auraient acquis des droits dont eux-mêmes ne peuvent se prévaloir.

 

– La troisième source d’injustice relevée par les élèves tient au manque de crédit accordé, en général, par les adultes, aux récits qu’ils leur présentent : les élèves se plaignent de ne pas être crus par les adultes, d’être trop systématiquement soupçonnés de ne pas dire la vérité, la confiance accordée par les adultes à l’élève étant indexée à la qualité de son comportement à leur égard et variant donc fortement selon les élèves. Ce qui entraîne, par surcroit, une inégalité de traitement d’un élève à un autre ou d’une situation à une autre (8 occurrences).

 

– Enfin, certains élèves se plaignent de l’inégalité globale de traitement entre adolescents et adultes et des privilèges dont jouissent ces derniers (avoir le droit d’être en retard, ne pas avoir à reconnaître ses torts…). Ce qu’ils interrogent, c’est également le bienfondé de l’inégalité de position entre adultes et adolescents au collège avec parfois des formulations telles que « ils se croient au-dessus de nous » (deux occurrences).

 

Certains élèves se disent cependant globalement satisfaits de la façon dont ils sont traités. On relève ainsi des commentaires tels que « les profs sont super sympas, ils nous écoutent, ils nous expliquent », « il n’y a pas de discrimination, pas de racisme » ou encore « je respecte les adultes et ils me respectent. Ils s’occupent bien des élèves », « les profs et les surveillants sont très respectueux des élèves ». Compte tenu de l’objectif principal de l’enquête (relever et analyser l’éventuel sentiment d’injustice présent chez les élèves), il n’est guère étonnant que les critiques exprimées dans le détail à l’égard des adultes soient plus souvent négatives que positives.

Globalement, il semble que la perception du juste et de l’injuste s’affine avec l’âge sans que la possibilité d’être entendu sur cette question ne s’accroisse, elle, réellement. D’où un (certain) déséquilibre.

Visite à l’assemblée nationale à Paris

Le voyage à Paris s’est déroulé en 6 parties : le départ, le parc des tuileries, la visite de l’assemblée nationale, le repas, l’observation du débat à l’assemblée, le jardin des plantes.

Au début on a été obligé de se lever très tôt (4h30). Puis nous avons pris le train qui a démarré à 6h. Dès que nous sommes arrivés à Paris, on est allé au jardin des Tuileries. Puis nous sommes allés à l’assemblée nationale où il y a eu beaucoup d’attente pour rentrer.

Nous avons regardé un film qui explique le fonctionnement de l’assemblée nationale.

On a vu plusieurs salles :

– La salle des 4 colonnes

– Le salon Delacroix : c’est la salle où siégeait le roi Louis-Philippe. Dans cette salle se trouvait la fameuse fresque qui représentait l’océan. C’est Delacroix qui a peint cette salle.

– La salle des réunions : c’est une salle où les lois sont préparées par les députés.

– La salle des pas perdus, on l’appelle comme ça parce que les journalistes attendent les députés et autres politiciens en faisant beaucoup de pas. C’est assez drôle !

– Le salon Pujol et ses dessins qui font illusion d’optique. Dans cette salle se trouve une fresque avec écrit « loi salique ». Elle interdisait aux femmes d’accéder au pouvoir (les reines notamment). Les femmes n’ont eu le droit de vote qu’en 1944 en France !

– La bibliothèque de l’assemblée nationale est l’une des plus célèbre de France. Delacroix a mis 8 ans à peindre ses murs.

Ensuite nous sommes allés dans l’hémicycle. Le matin nous l’avons visité vide. Il y a un banc pour les ministres. On voit des illustrations des pouvoirs, ou de l’abolition de la peine de mort. L’après midi, nous avons assisté aux « questions au gouvernement ». Nous avons écouté Edouard Philippe et plusieurs députés. On a du rester neutres et silencieux tout le long des questions au gouvernement. Nous sommes restés 45 minutes, après nous sommes allés au jardin des plantes.

Un petit groupe n’a pas pu rentrer à l’assemblée nationale.

Le matin en route pour le musée d’Orsay ils ont vu l’Assemblée nationale, le musée du Louvre, et les jardins des tuileries dans lequel on a mangé à midi.

Dans le musée d’Orsay, ils ont vu beaucoup de tableaux des peintres célèbres et des sculptures qui occupaient le milieu du musée au 1er étage. Le musée était une gare qui est devenue un musée en 1986. Il contient aussi une salle des fêtes et un somptueux hôtel.

Bilan : Les élèves ont aimé la sortie à Paris «C’était très intéressant de voir une séance avec les députés », écrit Samuel. « C’était la meilleure journée de ma vie ! » écrit Brayan. Le débat entre les partis (gauche et droite) était parfois un peu violent comme l’ont dit certains élèves. « L’extrême droite était très agitée et les députés intervenaient comme ils le voulaient en parlant sans avoir forcément la parole », explique Kamelia. « On a été content aussi d’avoir du temps libre un peu pour pouvoir nous promener dans Paris. »

On a aussi pu voir des personnes « importantes » comme Jean-Luc Mélanchon ou Edouard Philippe. On a aussi vu Marine Le Pen. Le sujet des débats était les gilets jaunes, on pouvait s’y attendre…

La classe de 4èC et quelques élèves de 4èB

Sources des images : site de l’assemblée nationale ou wikipédia

Questions à Mme Rancon-Bouzon, députée

Pour préparer le départ à Paris de la 4èC en vue de visiter l’assemblée nationale, Mme Rancon-Bouzon, députée de la circonscription du collège, est venue nous expliquer son travail.

Questions sur son engagement

  • Samuel : Pourquoi êtes vous de ce parti, que pouvez-vous en dire ? Quelles sont les revendications du parti de gauche et celles de droite ? Sur quels points contredites vous toujours vos adversaires ?

Mme R.-B. : Je suis du parti En Marche car j’y ai retrouvé mes sensibilités et mes idées. Si le programme devait changer alors je quitterais ce parti.

  • Swana : Pourquoi avoir choisi ce métier ?

Mme R.-B. : A l’origine je travaillais dans une entreprise. Puis je me suis dit qu’il me manquait une vraie vocation. Je me suis présentée aux élections et je les ai gagnées.

  • Selma : Est-ce que vous avez déjà rencontré M. Macron ?

Mme R.-B. : Oui 4 ou 5 fois, quand il réunissait les députés à Versailles par exemple.

Questions sur le déroulement des débats

  • Edita : Est-ce qu’il y un vote blanc à l’assemblée ?

Mme R.-B. : Oui, Bien sûr.

  • Fadi : Vous référez-vous à certains articles du code pénal/civil ?

Mme R.-B. : Oui, car l’on doit respecter ces textes quand on vote une loi.

  • Ilona : De quel sujet vont parler les députés le 19 mars lorsque nous allons assister aux questions au gouvernement ?

Mme R.-B. : Les sujets qui vont être abordés sont très divers, il peut y avoir le sujet des gilets jaunes, ou d’autres sujets mais ils ne savent pas vraiment les sujets à l’avance.

Questions sur les institutions

  • Violette : Comment se passe les élections des députés ?

Mme R.-B. : Les élections se passent comme pour les élections présidentielles, les députés se présentent et les citoyens doivent voter. Ceux qui reçoivent le plus de votes sont élus.

  • Léna : Est-ce que le président de l’assemblé national reste le même ? Au bout de combien de temps change-t-il ? De combien est son mandat ? Est-il renouvelable ? Peut il y mettre fin lui-même ?

Mme R.-B. : Non, il y a un mandat et il peut y mettre un terme lui-même. Son mandat dure 5 ans comme celui du président de la République.

Classe de Mme Breuzet

Femmes et éducation aux Comores

Moroni est une ville qui est la capitale des Îles des Comores située plus particulièrement à Nguazidja ( Grande Comore ).

Les chansons , la nourriture , les paysages , la religion et les études sont essentielles dans ce lieu . Cette ville n’est pas beaucoup peuplée mais très visitée, beaucoup de touristes viennent surtout voir la mer et parfois pour d’autres raisons.

La nourriture comme le Catchafucha , Couscouma , Maélé na dzywa , Donace, etc, est faite malheureusement que par des femmes . Avant, certaines femmes étaient obligées de quitter l’école très tôt pour s’occuper de leurs maisons, de leurs familles et de la nourriture, c’était comme si elles étaient préparées à être une femme au foyer.

Mais maintenant ce n’est plus la même chose. Les femmes ont le droit de continuer leurs études et de ne pas être une femme au foyer. Beaucoup plus de femmes continuent leurs études et partent dans diverses pays pour continuer parce qu’il n’y a pas d’université.

Cependant, il n’y a pas que les femmes qui arrêtent leurs études, les hommes aussi. Au début de la scolarité au CP, il y a 92,4 % d’élèves inscrits puis au fil du temps le pourcentage diminue jusqu’à 32,9% d’élèves en terminal. On observe aussi que la scolarisation est moindre pour les ruraux ( par rapport aux urbains ) et pour les filles (par rapport aux garçons) .

On identifie aussi des chances inférieures pour les enfants résidant dans l’île de Ndzuwani en comparaison de celles des enfants résidant dans l’une ou l’autre des deux autres îles ( Nguazidja et Mwali ).

Naïma Saïd Issilamou, 2019

Sources : connaissances personnelle, rapport sur le système éducatif comorien 2012

Photo prise en1992 par ma famille.

Le bon gouvernement pour Jean-Jacques Rousseau

L’extrait analysé:

« J’aurais voulu naître dans un pays où le souverain et le peuple ne pussent avoir qu’un seul et même intérêt,  afin que tous les mouvements de la machine ne tendissent jamais qu’au bonheur commun; ce qui ne pouvant se faire à moins que le peuple et le souverain ne soient une même personne, il s’ensuit que j’aurais voulu naître sous un gouvernement démocratique (…). J’aurais voulu vivre et mourir libre (…). J’aurais donc voulu que personne dans l’Etat n’eût pu se dire au-dessus de la Loi (…). Car quelle que puisse être la constitution d’un gouvernement, s’il s’y trouve un seul homme qui ne soit pas soumis à la Loi (…), il est impossible (…) que l’Etat soit bien gouverné. » Jean-Jacques Rousseau.

François ZEBOULOUN, 2019

Le panthéon

Extraits de la réponse de la tante de Tina aux questions recueillis en classe sur le Panthéon.

La tante de Tina travaille au Panthéon.

-Qu’est que le Panthéon?

« Panthéon » c’est un mot grec qui signifie « tous les dieux ». Pendant l’antiquité cela désignait des temples où l’on vénérait tous les dieux grecs à la fois. (comme les Romains).    On dit souvent que le Panthéon français est le temple de la Nation. C’est un édifice où sont rassemblés les tombeaux de personnes (qu’on appelle les Grands Hommes) qui pendant leur vie ont défendu, ont représenté les valeurs les plus importantes de France (Liberté, Égalité, Fraternité mais aussi la tolérance, la justice etc..).

-Où se situe le Panthéon?
A Paris, dans le 5e arrondissement. En haut de la « montagne Sainte Geneviève » (plutôt une colline en fait). Son emplacement a été choisi par Louis XV.

 

-Est-ce bien là bas qu’est enterrée Marie Curry? Qui est Marie Curry?

Marie Curie! Du curry c’est une épice qui vient d’Inde…

Marie Curie est bien au Panthéon. Elle y a été amenée en 1995 en même temps que sot mari: Pierre Curie. C’est d’ailleurs la 1ère femme à être entrée au Panthéon avec le titre de Grande Femme de la Nation. Marie (et Pierre) Curie étaient des scientifiques, chimistes et physiciens. Ils ont beaucoup travaillé ensemble et ont fait de grandes découvertes scientifiques. Ils ont notamment découvert la radioactivité, le polonium, le radium et mis au point les rayons X (ceux que l’on utilise quand on fait des radios des os).

-Est-ce un endroit triste?

Je dirais solennel plus que triste. C’est un lieu qui est impressionnant car très grand (67 m de haut) et l’ambiance donne envie de parler doucement.
-Est-ce un cimetière?

Oui, mais je crois qu’il faut mieux dire « nécropole » car on est dans un bâtiment, un cimetière est plutôt en extérieur…

-Est-ce plutôt une morgue?

Non, une morgue c’est là où on met temporairement les corps en attendant de les enterrer.

-Quels sont les emplois au Panthéon?

Au Panthéon il y a

-des caissiers

-vendeurs: ils vendent les billets d’entrée et les souvenirs.

-des agents d’accueil et surveillance: ça c’est moi! ce sont des personnes qui s’occupent de la sécurité: on vérifie qu’il n’y a pas de bombes dans les sacs, on fait attention si les visiteurs ne font pas de bêtises comme toucher les peintures ou faire des graffitis. On va aussi porter secours si quelqu’un tombe ou se blesse. On fait en même temps ce qui s’appelle l’accueil: renseigner les visiteurs, répondre à leurs questions, les aider si ils sont perdus… Et pour ceux qui veulent on peut aussi faire des visites guidées.

-des animateurs du patrimoine: ils font les visites guidées et des activités pour les classes de la primaire au lycée qui viennent visiter le Panthéon.

-des personnels administratifs: ils font les emplois du temps, répondent au téléphone, organisent les réservations de visites guidées etc…

-des agents d’entretien: ils font le ménage, font de petites réparations, changent les ampoules…

-un administrateur: c’est le chef du Panthéon. Il décide de ce qui va se passer au Panthéon: les expositions, les animations, les travaux de rénovation…

-Marcel Pagnol est- il enterré là bas?

Non. Il n’y a que 3  écrivains au Panthéon pour l’instant: Victor Hugo, Alexandre Dumas et Emile Zola (vous les étudierez sûrement au lycée.)

-Y a t-il des oeuvres d’art au Panthéon (c’est visité)?

Oui, si vous allez à Paris vous pourrez venir visiter le Panthéon! Entre avril et octobre on peut même monter sur le dôme (le toit) pour avoir une jolie vue sur Paris..

Il y a des peintures et des sculptures dans la nef (le rez-de-chaussée). Mais il s’agit plus de décors que de véritables oeuvres d’art, selon mon avis personnel.

Informations bonus:

  -Au total il y a 77 personnes enterrées au Panthéon, dont 4 femmes! (et 300 places au total)
-Pour devenir « Grand Homme » il faut: représenter les valeurs françaises, être mort depuis au moins 10 ans, être français lors du décès (Marie Curie était polonaise avant son mariage), que le testament ne pose pas de problème (« je veux être enterré à Marseille »: on ne pourra pas vous amener à Paris), que la famille soit d’accord. C’est le président de la République qui choisi qui il souhaite amener au Panthéon mais c’est une commission parlementaire qui décide si c’est possible à l’aide de ces 5 critères.
-La dernière cérémonie a eu lieu le 27 mai 2015. 4 Grands Hommes ont été amenés en même temps, 2 hommes et 2 femmes. Tous les 4 des résistants pendant la seconde guerre mondiale.

J’espère que mes réponses seront intéressantes et satisfaisantes!

Tina Hanni

Nelson Mandela

Nelson Mandela est né le 13 juillet 1918 à Mvezo. Il a fait des études de droits et a lutté contre l’apartheid avant d’être président de l’Afrique du Sud de 1994 à 1999.

Il a mené différentes actions contre l’apartheid avant d’être emprisonné 27 ans sous des conditions très dures car il voulait que les noirs aient les mêmes droits que les blancs et il en est sorti le 11 février 1990. Il a reçu le prix nobel de la paix et sa nation est maintenant surnommée  » nation arc-en-ciel  ». Nelson Mandela est mort d’une infection respiratoire . Pour moi Nelson Mandela est un héros historique car il est rentré en prison pour que tout le monde ait les mêmes droits, je trouve ça très courageux de sa part car il n’a pas pensé qu’à lui mais à tout le monde !

Source : article Wikipédia « Nelson Mandela »

Leila Mebarki et Soibra Abdou-Soilihi, 6ème, 2017

Les conscrits

Un week-end je suis allée à Villefranche-sur-Saône* voir mes grands-parents.

Le samedi après-midi il y avait la fanfare** qui défilait dans la rue.

Le dimanche matin il y avait encore des fanfares et il y avait des conscrits*** qui faisaient la vague****, il y avait plusieurs tranches d’âges : il y avait des 20 ans, 30 ans, 40 ans, 50 ans, 60 ans, 70 ans, 80 ans et quelques 90 ans et plus.

 

Il y a aussi des 10 ans mais ils n’ont pas le droit de défilé, c’est la tradition. Une tradition unique en France. Nulle part ailleurs, la fête des Conscrits n’a pris une telle ampleur.

Histoire
La tradition remonte au siècle dernier. A l’époque révolue du tirage au sort des conscrits qui s’effectuait à l’Hôtel de Ville. Les jeunes hommes de 20 ans faisaient la fête avant d’être appelés à servir sous les drapeaux de longues années.

Or, pendant le Second Empire, deux jeunes garçons se présentèrent devant les autorités vêtus avec un habit noir et gibus. L’année suivante, leurs successeurs firent de même. La coutume s’instaurait.

Entre conscrits de même classe, on se tutoie sans distinction sociale, on s’épaule en cas de difficulté. « Conscrit un jour, conscrit toujours » dit-on. Mais attention ! Cela ne concerne que les messieurs.Tradition, oblige!

Le défilé de la vague

Le Jour J, les conscrits de toutes les décennies déboulent sur la rue Nationale piétonne et font « la Vague » (c’est-à-dire qu’ils cheminent alternativement par rangées de gauche à droite, donnant un effet de vague au défilé). Chaque classe d’âge est précédée solennellement par une fanfare. Ce grand cortège fait le parcours dans le sens aller et retour. Il faut du souffle pour couvrir la distance ! Sur cette rue, ce spectacle tout de mouvements est grandiose.

Bras dessus-bras dessous, les conscrits chantent, dansent, interpellent le public.

Les plus anciens font souvent le parcours en voiture d’honneur.

Mais ce ne sont pas les moins applaudis pour autant.

Cette « fête du temps qui passe » regroupe entre 350 et 500 conscrits suivant les années.

Et certains reviennent de fort loin pour participer à leurs classes qu’ils ne voudraient manquer à aucun prix.
Ce dimanche-là, toute la Calade est rassemblée de chaque côté de la rue Nat’. On vient voir passer son mari, un frère, un ami…

Ensuite, les conscrits, fourbus mais ravis, vont faire bombance avec leurs invités dans de grands banquets. La journée finit par de grands bals avec orchestres.

Lexique:

* Villefranche-sur-Saône = Villefranche-sur-Saône situe à côté de Lyon ( C’est entre 3 heures et 4 heures de route en voiture en partant de Marseille. )

** Fanfare = La fanfare est un ensemble de plusieurs musiciens.

*** Conscrits = Un conscrit est un jeune homme appelé sous les drapeaux pour effectuer son service militaire.

Sources : Les connaissances d’EMma et de ses grands-parents. Article de Wikipédia et un site spécialisé sur la fête des conscrits.

KRAVETZ Emma

et

JAZIRI Khalile

buy windows 11 pro test ediyorum