Un spot percutant pour une argumentation percutante

Pour travailler l’argumentation, le sujet suivant est accessible par sa simplicité et son actualité :

Selon vous, est-il préférable de circuler en ville à vélo plutôt qu’en voiture pour les petits déplacements quotidiens ?

Objectifs :

  • PO : trouver des arguments : les élèves cherchent des avantages puis des inconvénients aux déplacements en ville à vélo
  • CO : visionnage du spot suisse

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=MAOr3YrgKFA[/youtube]

 

  •  PO /  francophonie : observer les indices (culturels ou autres) qui montrent qu’il s’agit d’un spot suisse et non français
  • CO / vocabulaire : 1) reprendre le spot étapes par étapes (j’ai coupé en 6 parties) puis expliquer la situation (relations de travail) et  le langage familier (boite, bosser, kiffer, boulot, bagnole…) 2) relever l’humour noir ( les rimes + redondance de Lambert + »c’est pas la mort », « la mort c’est de rouler comme un con« ,  « il est pas là le cycliste ? il a encore dû crever « , alléluia final…)
  • PO / donner son avis : 1) vérifier que les arguments trouvés avant de visionner le spot correspondent à ceux énoncés dans le spot 2) exprimer son opinion sur ce spot (drôle, percutant (!), provocateur, efficace…)

Rédiger une lettre formelle … en situation réelle

Après une représentation théâtre au sein du lycée, les élèves sont invités à écrire une lettre aux comédiens de la troupe.

Voici le document distribué : b2 lettre formelle acteurs

Apprendre en situation réelle, en travail de groupe et en inter-correspondance, ce que Freinet préconisait il y a 50 ans déjà , pour acquérir des compétences de communication et prendre en compte une culture.

La pièce jouée est L’affaire Calas , par la Compagnie Grand Théâtre, d’après  Le traité sur la tolérance de Voltaire.

calas_03

Voici la lettre envoyée par les élèves : lettre troupe

Classe inversée ? un site pour revoir à la maison

Un élève absent pour cause de maladie, de vacances prolongées, de problème de transport ?

L’enseignant peut lui proposer de travailler en classe inversée : Jeux pédagogiques en fonction des objectifs et des leçons étudiées en classe.

logo_jeuxpedago

Simple, clair et bien conçu, le site propose des activités en Français (FLE, littérature ) de l’école primaire au lycée.

Pourquoi un site ? pourquoi, puisque c’est si à la mode,  ne pas faire soi-même ses propres capsules ou vidéos ?

  • car un site tel que Jeuxpédago est interactif et que les capsules ne le sont jamais !
  • que cette interactivité est indispensable pour contrebalancer les pratiques de classe en cours magistral, ce que sont les capsules : des cours magistraux filmés.
  • car ce qui existe déjà, s’il est de bonne qualité, peut être exploité en ciblant objectifs pédagogiques, niveau des élèves et compétences à développer.
  • car dans un système qui n’élève plus l’enfant mais n’en fait qu’un apprenant, ne doit-on pas éviter  démagogisme, vulgarité, médiocre qualité numérique et mépris de sa pratique ?  Bref, que faut-il penser de ça ? :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Gmp2YDI-agA[/youtube]

Rappelons que :

  • Superlatifman, ou Jean-Marie Lejeune, a été invité du 2ème printemps numérique d’Istanbul, février 2016 comme expert en classe inversée …
  • Il n’a pas souhaité, daigné, osé, pensé (?) montrer une seule de ses capsules à son public non-averti, ni d’ailleurs un de ses tests conçus pour vérifier que les élèves regardent vraiment la vidéo à la maison ( de type : « combien de fois Superlatifman emploie-t-il le mot « bouffon » ? » )
  • cette capsule, comme tant d’autres, a une qualité certaine : inciter à réfléchir sur sa pratique. Ce qui est toujours utile.
  • Ici : classe inversée : qu’est-ce que c’est ? Mon article en novembre 2014
  • et, surtout, lire Paul Devin, secrétaire général des inspecteursIEN, qui rappelle l’essentiel : fantasmes sur la classe inversée

le court-métrage : une fiche vocabulaire pour bien « s’entendre » :

 GLOSSAIRE

 Vocabulaire

  • La scène : partie de l’histoire racontée dans le film avec une unité de lieu, de temps et de personnages.
  •  Le plan : morceau de vidéo tourné d’un seul coup et gardé sans coupure au montage. C’est l’unité logique de base d’une vidéo.
  • La prise : lors d’un tournage, il n’est pas rare de tourner plusieurs fois le même plan pour des raisons techniques.
  •  Identification des prises : pour un long tournage, on identifiera les prises suivant un plan de tournage. Ainsi, la prise 8-5-3 identifiera la 8e prise du plan 5 de la scène III
  • Le champ : l’espace visible par le spectateur.

Les différents types de plans :

  • Plan très large ou plan d’ensemble (PE) : paysage, ville, foule, bataille.
  • Plan large ou plan demi-ensemble (PL) : pièce, groupe.
  • Plan moyen (PM) : personnage en pieds.
  • Plan américain : personnage jusqu’à mi-cuisse.
  • Plan rapproché taille (PRT) : personnage jusqu’au nombril.
  • Plan rapproché poitrine ou plan cravate (PRP) : personnage vu jusqu’à la poitrine.
  • Plan serré ou gros plan (GP) : seulement le visage ou l’objet.
  • Très gros plan (TGP) : seulement les yeux.
  • Macro : seulement la pupille de l’œil.

Les différents types de champs :

  • Le champ est l’espace visible par le spectateur.
  • Le contre-champ est l’opposé du champ : souvent utilisé pour les scènes de dialogue.
  • Le hors-champ est l’action qui se déroule hors de l’écran, non visible par le spectateur.
  • La profondeur de champ est la mise en perspective des avants et arrières. Pour un paysage, par exemple, filmer un rocher en premier plan permet de donner une meilleure idée de l’échelle et des distances.

Les angles de vue

  • Plongée : cadrage de la scène par le dessus. Elle donne le sentiment que l’action est en hors-champ.
  • Contre-plongée : cadrage de la scène par le dessous. Le personnage est grandi.
  • Vue objective : l’action est filmée par une personne extérieure à l’événement.
  • Vue subjective ou point de vue : la camera cadre et se déplace comme si le spectateur était à la place d’un des personnages. Permet d’accentuer l’identification du spectateur.

Mouvements de caméra :

  • Mise au point : elle correspond à la zone de netteté de l’image dans le cadre. Avec un caméscope, il faudra choisir la mise au point manuelle car, par défaut, celle-ci est automatique. Une mise au point est cependant difficile à réaliser.
  • Panoramique : mouvement de la caméra autour de l’un de ses axes. On peut réaliser des panoramiques verticaux ou horizontaux. Il permet l’exploration progressive d’un décor pour en renforcer le côté dramatique ou pour en donner une vue d’ensemble. Il est préférable de le réaliser sur un pied.
  • Travelling : cadrage dynamique avec la vue qui suit l’action, avec le même cadrage. Il faut déplacer la caméra. Un travelling se réalise difficilement sans matériel (rail, grue, etc.). Il existe plusieurs travellings : avant, arrière, latéral, ascendant, descendant.
  • Zoom : cadrage dynamique sans déplacement de la caméra, par simple action sur l’objectif. Remarque : le zoom n’a pas le même rendu qu’un travelling avant ou arrière car, lors d’un zoom, il y a changement de perspectives. Il est donc très peu utilisé et on lui préférera un cut d’un plan général et d’un gros plan réalisé au montage (image non floutée).

Les étapes du tournage :

  • Le scénario : c’est le plan détaillé de l’histoire. On devrait y retrouver : le résumé de l’histoire, les noms des personnages et leur description, les lieux prévus, le décor utilisé, les costumes, les objets nécessaires, l’éclairage, les points de vue et les plans pour chaque scène, les gestes de chaque personnage et les dialogues.
  • Le story-board : c’est une préparation écrite où chaque plan est associé à un dessin avec un maximum de précision sur le placement de la caméra, ses mouvements, le jeu des acteurs…

Distribution des rôles :

  • Accessoiriste : il trouve les accessoires nécessaires pour chaque scène et vérifie lors du tournage que leur emplacement est respecté.
  • Cadreur : il intervient dès la préparation du film. Il analyse le scénario du film et étudie tous les éléments de prise de vue avec le réalisateur. Il communique alors à l’équipe des instructions sur le mouvement de la caméra, l’éclairage, etc.
  • Caméraman : il fait les différentes prises de vue avec la caméra en effectuant divers plans suivant le scénario fourni.
  • Comédien : il entre dans la peau d’un personnage et joue alors la comédie. Il doit connaître le scénario.
  • Costumier : il choisit les costumes des acteurs et les aide à s’habiller.
  • Décorateur : il doit s’occuper des décors pour le tournage.
  • Éclairagiste : il choisit les lampes adéquates pour le tournage et vérifie le bon éclairage des scènes.
  • Ingénieur son : il assure la gestion du son (bruitage, animation musicale…)
  • Réalisateur : il dirige le plateau de tournage et vérifie que le scénario est bien respecté.

 

le court-métrage : moment de langue et de culture (1)

Pour des projets où les élèves doivent produire une vidéo de quelques minutes, on peut faire visionner ces courts-métrages.

Un projet type proposé par Xavier Martin,  responsable pédagogique du lycée bilingue Saint-Benoît, Istanbul :Règlement Concours courts-métrages 2016

Edmond était un âne de Franck Dion, 2012, 15 minutes :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=xxTq71ti8Qc[/youtube]

Pour étudier les thèmes de la solitude, la différence, l’incompréhension, l’épanouissement personnel : site du film

Au bout du monde de Konstantin Bronzit, 1999, 8 minutes :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=mQQQXR1w7Kc[/youtube]

Pour étudier les thèmes de la séparation, de frontière, mais aussi le vocabulaire simple des nouveaux apprenants (maison, montagne, tomber, glisser, vache…) : fiche problématique du film

La nuit américaine d’Angélique de Pierre-Emmanuel Lyet et Joris Clerté, 2015, 7 minutes :

[vimeo]https://vimeo.com/109677043[/vimeo]

Bienvenue aux Artistes Anonymes de Mathias Gomis, 2012, 15 minutes :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=cc87XWOuA6o[/youtube]

La classe inversée

Comment ça fonctionne ?

Les élèves reçoivent des cours sous forme de ressources en ligne (en général des vidéos) qu’ils vont pouvoir regarder chez eux à la place des devoirs, et ce qui était auparavant fait à la maison est désormais fait en classe, d’où l’idée de classe “inversée”.

classe-inversee

On va surtout profiter du temps libéré en classe pour organiser des activités, des projets de groupe et des échanges qui vont donner un vrai sens au contenu scolaire.

Lebut est de passer d’un modèle centré sur le professeur à un modèle centré sur l’élève afin de répondre aux besoins individuels de chacun.

Pour en savoir plus, sur la classe inversée et peut-être adhérer à cette méthode … en vogue !

Apprendre à apprendre, ça s’apprend !

Oui, apprendre, ça s’apprend. Voici une fiche méthodologique pour apprendre à s’organiser :  méthodologie travail

Objectif : s’organiser pour réussir en français

Matériel : mon cahier, mon fascicule, mon dictionnaire et mes fiches personnelles mais aussi mon bâton de colle, mes ciseaux, ma gomme, mes fluos.

La production orale en première année de FLE

En 2012-2013, Florence a eu le plaisir d’assurer les cours « conversation », c’est-à-dire d’expression orale en classes « préparatoires », première année d’étude de la langue française pour des apprenants de 14 ans.

discussion

Voici son fascicule personnel pour pallier à l’absence de méthode (!) de ce cours qui avait lieu en demi-groupe : fasicule-pour-les-prépa-conv-2013

Méthodologie : comprendre l’essentiel d’un article de presse (1)

 Méthodologie : comprendre l’essentiel d’un article de presse (1)

Objectifs :

  • Lire un magazine mensuel : Géo Ado , comprendre l’essentiel d’un article de presse

  • Enrichir le vocabulaire : mot-clé / synonyme/ mot de sens contraire/ langage familier ou courant

  • Revoir les notions de : type de texte / forme (genre) de texte

Fiche pédagogique à télécharger : méthodologie article de presse 1