L’Homme à l’envers est un roman policier de Fred Vargas.

Depuis que des loups ont été réintroduits dans le Mercantour, les attaques contre les troupeaux se multiplient. La colère gronde parmi les bergers. Mais un jour, le corps de Suzanne Rosselin, éleveuse, est retrouvée sans vie dans une bergerie. A la colère succède la peur et la psychose : les villageois pensent à un loup-garou. D’autant plus que Auguste Massart, éleveur au comportement suspect disparaît  juste après la découverte du corps, laissant derrière lui une carte. Le fils de l’éleveuse décédée, Soliman, un berger, le Veilleux et une jeune femme, Camille, décident de suivre l’itinéraire tracé sur la carte et de ramener Massart. Sur la route tracée par Massart, les massacres se poursuivent, accompagnés d’assassinats…

De son côté, à Paris, le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg guette les événements. Pour les besoins d’une enquête, et pour échapper à une tueuse, il se rend en Avignon. Il y retrouvera Camille, sa compagne, venue lui demander de l’aide dans sa traque au loup-garou…

Les romans de Fred Vargas sont toujours un peu longs au début. Celui-ci l’est encore plus du fait que le personnage principal, le commissaire Adamsberg, n’arrive qu’à partir de la seconde moitié de l’histoire. Néanmoins, ce livre reste un très bon polar ; un vrai Fred Vargas comme on les aime, avec de l’humour et une intrigue toujours aussi originale.