le meurtre n’est pas une solution à adopter

Mes impressions sur Thérèse Raquin
Ma partie préférée du livre a été les 10 premiers chapitres, il y avait beaucoup de choses nouvelles comme le déménagement, les retrouvailles avec leurs anciens amis avec qui ils dînent le jeudi soir. Puis il y a l’arrivée de Laurent qui redonne une certaine envie de vivre à Thérèse. Laurent ajoute de l’action durant la première partie de ce livre. Il organise des rendez-vous galants avec Thérèse. « les premiers baisers de la jeune femme. »                       Mais lorsqu’ils décident de tuer Camille pour avoir plus de temps entre eux,(« les deux amants n’avaient plus de rendez-vous. »)  le livre ne parle plus que de ça et je trouve que c’est trop long même si je pense que c’est sur cela que l’auteur veut nous faire réfléchir. De plus je trouve que la fin est trop exagérée, le fait qu’ils soient hantés au point de se suicider aussi longtemps après les faits ne m’a pas réellement plu. « Ce fut un éclair. Ils tombèrent l’un sur l’autre, foudroyés. »

Antonin MOLY

Madame Bovary : un destin tragique

Je n’ai pas beaucoup aimé ce livre car il y a beaucoup trop de détails. En conséquence on met beaucoup de temps à rentrer dans le livre.                                                                 J’ai trouvé le livre un peu déprimant car c’est l’histoire d’une femme qui est mariée à un Afficher l'image d'originehomme qu’elle n’aime pas donc elle déprime durant tout le livre.  Elle rêve d’une vie qu’elle n’aura jamais et finit par se suicider en laissant son enfant.

« -Pourquoi, mon Dieu, me suis-je donc mariée? »                           « Elle souhaitait à la fois mourir et habiter Paris »                           « Mais elle était exaspérée de honte; elle avait envie de le battre. »

            Anna Latouche

L’Éducation Sentimentale

L’éducation sentimentale, publiée en 1869, raconte l’histoire d’un jeune homme, Frédéric Moreau, sa vie, ses amours, ses passions. Beaucoup de personnages sont décrits, tous plus passionnants les uns que les autres, mais ceux que je retiens sont Frédéric, Mme Arnoux, Mr Deslauriers, Rosanette et Mme Dambreuse. C’est un livre long à lire, à chaque page qu’on tourne on s’attend à un drame, à une émotion, un dialogue ou une scène amusante, mais les longues descriptions freinent un peu la lecture et coupent l’enthousiasme de la découverte de la suite tant attendue. Bien qu’il n’y ait pas de suspens, j’ai quand même aimé lire ce livre car il fait découvrir la vie du 19ème siècle, la politique, la bourgeoisie, les paysages.
Ma citation préférée du livre : « Elle était assise, au milieu du banc, toute seule ; ou du moins il ne distingua personne, dans l’éblouissement que lui envoyèrent ses yeux. En même temps qu’il passait, elle leva la tête ; il fléchit involontairement les épaules ; et, quand il se fut mis plus loin, du même côté, il la regarda. »
J’aime bien cet extrait qui décrit la première rencontre de Frédéric et Mme Arnoux, cette scène du coup de foudre annonce l’histoire du livre, c’est la description des premiers sentiments et l’éblouissement que provoque l’héroïne sur le héros, on comprend dès le début que c’est la naissance d’un amour impossible.

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Pierre JULIO

Un mystérieux objet magique

Raphaël de Valentin est un jeune homme qui vient de perdre son dernier louis d’or au jeu,il attend l’aube pour se jeter dans la Seine. Il erre sans but et pénètre par hasard dans une boutique d’antiquaire où il va faire la découverte d’un objet magique, une peau de chagrin  ayant le pouvoir d’exaucer tous les vœux. La Peau de chagrin est la combinaison de plusieurs genres : conte fantastique, roman philosophique, roman à caractère autobiographique…Cette peau de chagrin , c’est le symbole de notre existence car elle se rétrécit comme l’espérance de vie du héros. Il décrit de belle manière, la superstition, l’obsession par une idée, une pensée qui l’envahit, l’excès de pouvoir que Raphaël accorde à cet objet magique, qui en rétrécissant, raccourcit sa vie, le fait vieillir prématurément, lui vole sa vie, comme s’il y avait un conflit entre le désir et la longévité. Cet objet magique est un espoir dans la tristesse du héros, un espoir dans le désespoir et par la suite cet objet deviendra le malheur dans le bonheur.Balzac a développé trois thèmes dans ce roman, l’amour, l’argent, et la vie.
L’argent en dénonçant Paris, le vice et la compromission. Le héros veut réussir sa vie, être riche car l’argent semble être la seule réponse dans sa vie.
L’amour avec d’une part  » la femme sans cœur »  qui s’appelle Foedora, qui représente la société, qui est belle, gracieuse, riche, célèbre et égoïste et d’autre part une figure angélique, qui représente la poésie, jeune fille méritante et humble, Pauline.
J’ai trouvé le premier chapitre trop long et pénible on s’éternise sur des scènes chargées de dialogues qu’on ne comprend pas toujours Mais la suite est bien mieux. Ce livre nous fait réfléchir sur les deux thèmes les plus récurrents chez les auteurs à cette époque : l’amour et l’argent.  Le thème de la mort est aussi présent dans ce roman, en effet, le personnage est confronté plusieurs fois à la propre fin.

Afficher l'image d'origine  La couverture du livre  » La Peau de chagrin » et des photos du film d’Alain Berliner

https://media.senscritique.com/media/000004489527/source_big/La_Peau_de_chagrin.jpg   http://fr.web.img2.acsta.net/medias/nmedia/18/79/41/16/19501829.jpg

Les citations :« En un mot, tuer les sentiments pour vivre vieux, ou mourir jeune en acceptant le martyre des passions, voilà notre arrêt. »
…] après tout, la liberté enfante l’anarchie, l’anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté. Des millions d’êtres ont péri sans avoir pu faire triompher aucun de ces systèmes. N’est-ce pas le cercle vicieux dans lequel tournera toujours le monde moral? Quand l’homme croit avoir perfectionné, il n’a fait que déplacer les choses. »
« Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. »
Océane Bardou

Une vie de colonel

Le Colonel Chabert est l’un des premiers romans de Balzac. Il a été publié au printemps 1832 sous le titre l’Artiste, puis sous la forme définitive en 1844.
Résumé: Paris, février 1818, peu de temps avant la chute de l’Empire, l’avoué Derville reçoit la visite d’un vieillard misérablement vêtu. Il assure être le Colonel Chabert passé mort, à la bataille d’Eylau en 1807. Il avait alors contribué à la victoire en conduisant une charge de cavalerie devenue célèbre. Le vieil homme raconte comment, se réveillant dansAfficher l'image d'origine un fossé entre les cadavres, il a survécu miraculeusement à ses blessures. Il revient dix ans après et souhaite réclamer son titre, faire valoir ses droits et revenir avec sa femme. Or celle-ci durant son absence, s’est remariée avec le compte Féraud. Mais celle-ci le repousse et refuse de reconnaître son ancien mari. L’avocat accepte d’aider le Colonel en proposant une transaction à son ancienne épouse. Par dignité, Chabert refuse cet arrangement et disparaît. Repoussé par sa femme, condamné pour vagabondage, Le Colonel Chabert finira misérablement sa vie à l’asile.
Avis:Afficher l'image d'origineJe n’ai pas vraiment aimé ce livre car j’ai trouvé la situation du Colonel Chabert très injuste, qu’il soit obligé de vivre dans la misère a cause de son ancienne épouse alors que le Colonel Chabert c’est bien lui.Avant de lire ce livre je pensais que le langage de l’époque du livre allait être difficile à comprendre ,ce qui a été un peu le cas même si cela ne m’a pas trop dérangé pour comprendre le sens des phrases.
Citation: « J’ai été enterré sous des morts, mais maintenant je suis enterré sous des vivants, sous des actes, sous des faits, sous la société tout entière, qui veut me faire rentrer sous terre »
Lisa COURRÈGES

Père-fille


Afficher l'image d'origineEugénie grandet est un roman réaliste de Balzac publie en 1834.
Monsieur Grandet est un vieillard fortuné mais d’une avarice maladive. Eugénie tombe amoureuse de son cousin Charles. Mais Charles a énormément de dettes de son père, et Grandet, craignant pour son or, ne veut surtout pas le voir devenir son gendre. Il cloitre Eugénie, et meurt peu après avoir initié sa fille aux économies. Quand Charles revient, c’est pour annoncer qu’il en épouse une autre. Eugénie se marie alors sans amour à l’un de ses prétendants, et, devenue veuve très tôt, vit dans la frugalité en distribuant sa fortune aux bonnes œuvres.
J’ai trouvé ce livre long, avec énormément de descriptions « cette rue, maintenant fréquente, chaude en été, froide en hiver ». Il y a aussi l’opposition père-fille assez intéressante ,certains lecteurs peuvent s’identifier à cette relation.

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 Ce roman a aussi été adapté au cinéma:

Johanna Molinier

Le destin de Julie: une femme du XIXème siècle

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J’ai trouvé ce livre assez bien même si par moment je n’arrivais pas trop à suivre le cours de l’histoire et l’évolution des personnages. L’histoire et très bien détaillée ce qui permet de se mettre à la place des personnages tout au long du récit.
Je pense que le livre La Femme de trente ans d’Honoré de Balzac, illustre bien la vie d’une femme de bonne famille au XIX siècle car, à cette époque, les femmes n’avaient pas autant de droits qu’ actuellement. Le fait qu’elle n’ose pas se séparer de son mari qu’elle n’aime plus car elle doit « obéir aux lois du monde » de son époque prouve bien l’évolution entre le XIXème et le XXIème siècles.

         « La physionomie des femmes ne commence qu’à trente ans. »

Léa Rouquet.

L’amour d’un père

J’ai bien aimé ce roman d’une part parce que l’histoire est belle, il s’agit de l’amour d’un père pour ses filles mais aussi un jeune homme qui découvre la vie, celle de Paris.Ce que je n’ai pas aimé dans ce roman c’est que l’auteur a sans cesse tout décrit comme la maison Vauquer qui dure 3 pages environ, pour moi cela n’apporte « rien ».J’ai trouvé que ce livre est assez dur à lire mais aussi à comprendre car il y tout d’abord l’arrivée des filles du père Goriot puis l’on parle d’Eugène puis de Vautrin, tout cela m’a un peu perdu.

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J’ai beaucoup aimé le personnage du Père Goriot (le personnage principal) car cet homme malgré sa pauvreté est prêt à se sacrifier jusqu’à la fin de sa vie pour le bonheur de ses filles alors qu’elles ne sont pas reconnaissantes, elles se laissent influencer par leurs maris respectifs.

«Comprenez-vous que je vais mourir sans les voir,mes filles ? Avoir soif toujours, et ne jamais boire, voilà comment j’ai vécu depuis dix ans…Mes deux gendres ont tué mes filles.Oui, je n’ai plus eu de fille après quelles ont été mariées ».

Cette citation est ma préférée car elle est très touchante et résume bien le désarrois du père Goriot. Il aime ses filles mais à cause de ses gendres il ne peut plus les voir, cela est très triste, c’est pour cela que je l’ai choisi.
J’ai adoré Eugène car finalement c’est le seul qui restera fidèle au Père Goriot jusqu’à la fin, c’est un personnage émouvant d’une part sa gentillesse mais également par sa franchise et son honnêteté.Pour conclure, j’ai apprécié ce livre malgré qu’il soit, pour moi, un peu long et compliqué, l’histoire d’un père faisant tout pour ses filles m’a énormément plu. Je pense que j’en ferai autant pour les miennes mais j’espère qu’elles seront plus attentives à mes efforts.
HERMET Damien

Sacrifiée malgré elle

Boule de Suif

Afficher l'image d'origineCe livre m’a globalement plu même si le début est un peu long car l’histoire devient intéressante dans les trente dernières pages du livre. Dans le livre nous verrons que Boule de Suif de classe plutôt modeste offrira de la nourriture à ses compagnons de voyage quand le besoin se fera ressentir mais que personne ne lui en donnera quand elle en aura besoin. C’est pour cela que je pense que Maupassant veut nous montrer comment les personnes de la classe dîtes « supérieure » traitent les personnes plus modestes. Effectivement, le texte nous apprend que Boule de Suif (Élisabeth Rousset) est une prostituée «La femme, une de celles appelées galantes[…] ». Nous apprendrons que un officier prussien voudra avoir des relations avec Boule de Suif car sinon personne ne partira de l’auberge où la voiture vient de s’arrêter  quelques jours plus tôt. Mais Boule de Suif refuse et devient donc la principale préoccupation de ses compagnons de voyage. Tout le monde essaie de la convaincre de coucher avec l’officier prussien et ils élaborent même un plan « Aussitôt qu’elle fut partie, tout le monde se regarda puis on rapprocha les chaises, car on sentait bien qu’à la fin il fallait décider quelque chose ». Puis grâce à l’acharnement de ses compagnons, Boule de Suif céde.Une fois la chose faite , Boule de Suif se sent honteuse et contrairement à ce qu’elle attendait,personne ne la remercie, personne ne la regarde dans les yeux : ils doivent penser , Boule de Suif est une prostituée, après tout c’est son métier pensent-ils sûrement :« Elle se sentait noyée dans le mépris de ces gredins honnêtes qui l’avaient sacrifiée d’abord, rejetée ensuite, comme une chose malpropre et inutile ». Maupassant veut nous monter l’hypocrisie des personnes qui ne pensent qu’à eux.
Ma citation préférée est: « Un autre, barbu jusqu’aux yeux, embrassait un mioche qui pleurait[…] » car elle montre que tous les prussiens ne sont pas des barbares.
En conclusion, Maupassant veut nous faire part de l’égocentrisme des personnes à cette époque et qui est toujours d’actualité .

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La voiture et les passagers

Landet Maxime

La vie de Félicité

 

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Ce roman Un Coeur Simple est l’histoire de Félicité qui  se déroule en 5 chapitres plus ou moins longs.  Le personnage principal est Félicité une servante d’une bourgeoise de Pont-l’evêque. Ce personnage est voué dès sa naissance à être servante. C’est un personnage qui s’attache facilement, elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard puis son perroquet. Dans ce roman la religion est très présente.J’ai bien aimé ce livre car il est court avec une histoire simple, un vocabulaire courant, les personnages sont simples.Ce livre est intéressant car l’histoire est réaliste, intrigante , elle parle de la vie obscure d’une pauvre jeune fille. Ce que j’ai trouvé  triste c’est que tous les personnages meurent après avoir été aimés de Félicité.

Ma citation préférée de ce roman est : » Le mouvements de son cœur se ralentirent un à un, plus vagues chaque fois, plus doux, comme une fontaine s’épuise, comme un écho disparaît; et, quand elle exhala son dernier souffle, elle crut voir, dans les cieux, un perroquet gigantesque, planant au-dessus de sa tête. »Je recommande ce roman.

Florent BABAU