Le Havre

Albi le 25 Janvier 2017

« Tous mes livres font signe au Havre, ou en sont un signe. L’écriture a incorporé quelque chose de la matérialité de la ville, tout en saisissant d’elle comme d’un matériau, que la ville soit un plateau pour la fiction –dans les rapides, Réparer les vivants-, qu elle en contienne des scènes-La Vie voyageuse ou qu’elle en soit un hors-champ, un écho : un paquebot sombre au large de Cork, un garçon,et une fille qui se tournent autour sur des rochers a Marseille, un pont se construit quelque part en Californie, un oiseau maigre.« 

Maylis de Kérangal

j’aimerais vous poser une question. Pourquoi, comme vous l’avez écrit dans la revue Décapage  vous dites que vous faites signe à votre ville natale Le Havre dans tous vos textes comme si c’était une ville importante alors que dans votre livre Dans les Rapides vous présentez cette ville comme terne et morose? Serait- ce un hommage, et malgré tous les désagréments de cette ville, un remerciement pour votre enfance passée à ses cotés ?
Merci d’avoir pris le temps de me lire, cordialement,  un de vos jeunes lecteurs,
Gael

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *