La rue

Albi le 25 Janvier 2017

Bonjour chère Maylis de Kérangal,

Je viens vous faire part de mes quelques impressions de lycéen et surtout de jeune lecteur. Je vais vous parler d’abord de Corniche Kennedy et Réparer les vivants,les deux textes que j’ai lus en classe avec mon professeur puis je vous parlerai ensuite de La rue que j’ai lu personnellement et qui m’a beaucoup plu.
Je vais commencer par Corniche Kennedy. Ce roman m’a beaucoup plu car il parle de jeunes de mon âge. J’ai cependant trouvé que de temps à autre vous tombiez dans de légères caricatures. Certains stéréotypes m’ont déplu comme l’effet de groupe qui me semble un peu trop accentué. Ou la place de chef que certains adolescents occupent. Dans l’ensemble les comportements de ces jeunes me semblent très bien retranscrits, je me suis identifié aux personnages à de nombreuses reprises. Les passages qu’on vit avec Sylvestre Opéra m’ont moins plus et je m’intéressais  vraiment pas à eux. Ce qui m’a marqué dans ce texte , ce sont les énumérations que vous utilisiez pour décrire les jeunes, je les trouve très réalistes, elles nous plongent encore plus dans le roman.
Ces énumérations, on les retrouve dans Réparer les vivants. Au début, elles sont utilisées pour présenter les jeunes  prêts à surfer. Ce passage est très réaliste et surtout descriptif. IL est tellement détaillé qu’on dirait des images de cinéma (plans large, puis rapproché, zoom sur les mains, etc…). Ce roman m’a cependant moins plu que Corniche Kennedy. Au début l’histoire est très touchante, on se met à la place des parents, de sa copine, ses amis et d’autre encore, mais j’ai été très vite lassé , il est beaucoup moins rythmé que Corniche Kennedy (ce que je comprends car ce ne sont pas les même sujets). J’ai cependant trouvé que tous les personnages de ce texte étaient très attachants.
Je finirais en parlant de La Rue, qui est spécial car il est composé de texte mais aussi de tableaux et de photos.  Je trouve que ces images épousent parfaitement le texte. Ce qui m’a tout de suite plu sur ce livre c’est son titre. La Rue est un milieu que  tout le monde fréquente et connait, peu importe la catégorie sociale ou l’âge. Dans la rue, tout peut nous arriver, on peut assister à des scènes dignes de pièces de théâtre, c’est pour ça que ce titre est un très bon choix car il renvoie à beaucoup de choses et en même temps il est connu de tous. Si on enlèvait les images , ce texte pourrait littérairement  se rapprocher de Corniche Kennedy ou Réparer les vivants.
Il y a une phrase qui m’a beaucoup plu dans ce livre :« C’est étrange, tout de même, ces rues qui distribuent tout un monde au repos » je trouve la vision du cimetière très intéressante car même là on dirait des rues (avec des allées, etc..)  habitées par des morts.
Mes salutations distinguées                                                                                                                   Behar Emile

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