Le plan de l’oral final reprend le schéma de votre rapport de synthèse, avec pour même but de mettre en valeur votre réflexion à partir de la résolution de problèmes liés à votre projet.
En introduction
Annoncez dans l’ordre qui vous convient :
– votre projet contextualisé : son genre (fauteuil, banquette, tabouret…), éventuellement son nom, et présentez le contexte et la demande pour lesquels vous l’avez conçu,
– le thème général,
– votre problématique.
Présenter son projet et annoncer sa problématique d’entrée de jeu, facilite la compréhension du jury. Tout ce que vous allez dire va faire sens pour lui pour expliciter/justifier vos choix.
Annoncer le plan de votre oral.
En développement
Présentez votre projet en faisant référence à des exemples judicieusement choisis dans vos recherches (divergentes et convergentes) qui vous permettent de justifier vos choix. Chaque exemple présenté doit être suffisamment explicité, c’est-à-dire observé/ analysé, pour que vous en déduisiez une notion importante pour éclairer votre projet.
Présentez votre problématique et comment elle se rattache au thème général.
Présentez le cahier des charges (rappelez le contexte et la demande )
Présentez
et comment elle répond à la demande, aucahier des charges et/ou à la problématique
La forme (analyse syntactique)
La fonction (analyse pragmatique)
La fiction (analyse sémantique)
Mettez en valeur votre réflexion en présentant et analysant les principes/notions importants dégagés à partir de vos recherches par les synthèses que vous avez effectuées régulièrement (prise de recul).
En conclusion
Faites un retour sur la thématique générale et sur comment vous vous y rattachez en reprennant les points essentiels de votre projet. Faites un bilan de ce que ce projet vous a apporté en terme professionnel, connaissances, autonomie, savoir-faire …
Ce séminaire organisé par l’AER, Agence Économique Régionale, avait pour but de faire connaître la plateforme technologique et faire se connaître les différents partenaires, des PME et des établissements, déjà en réseaux. C’était l’occasion de présenter le nouveau venu, le Lycée Bonaparte et sa section DNMADE (Diplôme national des métiers d’art et du design), Structure et matériaux souples et textiles. Il a été rappeler l’importance de la dimension design dans la conception de produits.
C’est un réel atout pour la formation d’intégrer cette plateforme, pour participer à la mutualisation des technologies, mais aussi entrer en contact avec des entreprises, et ainsi permettre aux étudiant de se familiariser le monde professionnel.
Les étudiants ont pu présenter un projet réalisé en partenariat avec l’entreprise Veldeman, et leur engagement dans une réflexion pour un design eco-responsable.
La journée s’est clos par la visite des ateliers et une animation « le pliage, de la 2D à la 3D », qui a permis aux participants de réaliser des objets en feutre.
1 Présentation du proviseur la particularité et la richesse du diplôme de métier d’art est d’allier le design au geste.
2 Présentation du séminaire par Cyprien Prost de l’AER (Agence économique régionale Bourgogne – Franche Comté)
3 Présentation des PFT par Hervé Besserer de CREE et de leur travail de mise en réseau des établissements et des PME par la mutualisation des plateformes technologiques (pour du prototypage essentiellement).
Prestation technologique
Transfert de technologies
Insertion professionnelle
4 Présentation de la plateform 3D par JJ Liodonot
Thématique commune 3D maîtriser la forme complexe de la capture (scanning) à la réalisation ( usinage, électroérosion, prototypage rapide, optimisation topologique…)
Leon Blum
IUT du Creusot
Camille Claudel
+ Lycee Bonaparte
But : développement économique
5 Le design – Patrick Aymard
Designare : dessin/dessein
Ingénieurie de l’usage
Science du beau
Années 30
Bauhaus : pluridisciplinarité
Années 50
La laideur se vend mal de Raymond Loewy
Années 60
La liberté des formes
Années 80-90
Donnée du sens
Années 2000
Les nouvelles technologies et sa popularisation par le personnel computer
Aujourdhui
L’intelligence artificielle
Technique/art/marché/pour l’usager
Design thinking
groupe/empathie/tests
Design de marque
Design graphique
Packaging
Valoriser
Design culinaire, Design produit, Design d’espace
Design UX/UI
Le futur : une conception sur mesure- impression 3D
6 Présentation du partenariat Veldeman
Nicky Repan / Lauriane Manceau
Une tête de lit modulaire éco-conçue
Pour l’usager : choisir/ valoriser un engagement pour le respect de l’environnement.
7 Présentation du partenariat Tolix
Aurélie Andriot (Tolix) la simplicité du modèle
Hervé Saras (plateform 3D) PTC PTR modélisation numérique de la chaise, nuage de point qui sera exploité pour la rénovation des outils d’emboutissage
Karine Frémont (atelier DMA)
Habillage de confort de la chaise Tolix pour une salle de réunion chez DIM.
Visite des plateaux bois et DNMADE du lycée
Atelier de pratique de la 2D à la 3D animé par Karine Frémont
Tenture de l’apocalypse – Le septième signe – XIVe siècle
Jean-Lurçat-La grande menace – 1957
Jean-Lurçat-L’Hom-d’ Hiroshima – 1957
LES TABLES DE LA LOI
Thomas Gleb
1968-1969
WHITE REFLEXION
Jacoda Buic
1975
ALQUIMIA 68
Olga de Amaral
1988
AMB O SENSE FRUIT, AVEC OU SANS RÉCOLTE
Josep Grau-Garriga
2001
Texte texture, textiles
Le participe passé textum du verbe latin texö renvoie à la «chose tissée», texö telam – je tisse une toile (en entrecroisant les fils), mais aussi au travail de tous les matériaux qui s’entrecroisent, prenant alors le sens de construire, par exemple une charpente en entrecroisant les bois, et par extension de façonner un discours, construction à partir de mots, infirmant le rapport entre écriture, matière et tissage.
TENTURES DU MOYEN-ÂGE
Les tapisseries du Moyen âge ont une fonction thermique, malgré leur grandes tailles, elles sont transportables et suivent le commanditaire dans ses déplacements. Elles sont aussi des oeuvres décoratives aux contenus narratifs évoquant les préoccupations et plaisirs du commanditaire.
LA VIE SEIGNEURIALE
La Vie seigneuriale : Le bain
Une d’un ensemble de six tapisseries à fonds de millefleurs animés d’oiseaux dépeint la vie en plein air des élites aristocratiques et de leurs serviteurs. Les scènes appartiennent pour la plupart au registre de la « courtoisie » : la broderie, le bain, la promenade, la lecture, scènes galantes, dont l’atmosphère poétique et vivante est servie par la précision de détails, anecdotiques et savoureux tels le chaton tirant le fil (« la Lecture ») ou les canards barbotant dans la mare (« le Bain »).
TENTURES DE L’APOCALYPSE
Dans les églises, elles servent au confort, au décor et à l’édifications des croyants. Support de scènesreligieuses, récits actualisés par leur représentation des donateurs en costume et d’éléments architecturaux d’époque, qu’elles mettent en valeur.
Septième Signe : Les sept dernières plaies et les harpes de Dieu.
Maquettes de Hennequin de bruges – réalisation des cartons et des tentures atelier de Nicolas Bataille – XIVe siècle
Les anges vainqueurs de la Bête chantent les louanges du Seigneur avec leurs harpes. Sept anges, dans les nues, tiennent dans leurs mains les Sept Coupes qui contiennent les Sept Fléaux. Boire sa coupe jusqu’à la lie est devenu, probablement à la suite du texte de l’Apocalypse, synonyme de subir une épreuve.
TENTURES CONTEMPORAINES
JEAN-LURCAT
La grande menace, 1957 — 4,40 m x 9 m — Atelier Tabard, Aubusson (première du panneau du Chant du Monde.
« J’ai commencé par la bombe atomique, parce que le danger atomique, c’est la base, c’est à partir de lui que notre monde s’organise et se définit. La grande menace, c’est la bombe. Sur ma tapisserie, on la voit, à gauche. Elle est lancée par une espèce d’aigle, un animal-vautour qui tombe sur notre planète comme sur une proie. J’ai symbolisé le monde par cette masse ronde sur laquelle on distingue les silhouettes des grandes capitales humaines. Il y a la tour Eiffel — c’est à dire Paris —, il y a les pyramides, des gratte-ciel, des pagodes, etc. Tout cela, c’est notre univers. Et en dessous du globe terrestre, on peut voir une forme conique, une sorte de Vésuve couronné de fumée : c’est la transposition littérale, en somme, de l’expression familière : “ Le monde vit sur un volcan ».
À droite, les deux tiers de la tenture sont occupés par le bateau de la création. C’est l’homme qui est à la barre. Je ne savais pas si j’allais le représenter ainsi, et puis, en réfléchissant, je me suis dit : « L’homme est devenu le maître de la création puisqu’il peut la détruire. » [9]. C’est donc l’homme qui tient le gouvernail. Mais au-dessus de son arche, il y a l’aurochs, la brute, le fauve qui crache et éjacule sur la création et ces jets de sperme sont des retombées atomiques. C’est pourquoi toutes les bêtes et toutes les plantes sont touchées, entamées, lépreuses déjà. J’ai exprimé cette destruction qui gagne sournoisement par des dégradés de couleurs… On voit les formes se modifier, se détruire comme si elles étaient rongées par un mal secret…
Ça, c’est le danger, la menace. Mais il y a l’homme qui dirige l’embarcation et, à côté de l’homme, j’ai mis le chien qui représente pour moi l’amitié, la cordialité.
On ne sait pas ce qui adviendra. Dans le ciel, les premières explosions strient le fond de la tapisserie. Mais au-dessus de l’homme, j’ai placé l’animal que j’introduis presque partout : la chouette de Pallas Athénée, la sagesse qui veille.
L’Homme d’Hiroshima, 1957 — 4,37 m x 2,92 m — Atelier Tabard, Aubusson.
« Cependant, il y a Hiroshima. La folie s’est manifestée à deux reprises. Hiroshima, Nagasaki… L’homme d’Hiroshima a été brûlé, dépouillé, vidé par la bombe. Mais avec lui, ce sont toutes nos raisons de vivre qui ont été saccagées. C’est pourquoi, autour de mon personnage, comme une pluie de ruines, tombent les fleurs, les livres, la croix, la faucille et le marteau. La bombe n’épargne aucune idéologie, aucun système. Elle anéantit toutes les pensées de l’homme, tout le patrimoine culturel commun. À nouveau, les bibliothèques d’Alexandrie flambent et s’anéantissent. Mais cette fois-ci, c’est un enlisement général… Je ne sais pas si j’ai assez bien montré cet aspect « terrific » du drame. Si je devais recommencer L’homme d’Hiroshima, ça serait encore plus terrible… »
LA NOUVELLE TAPISSERIE
Au début des années 60, les ateliers de tapisserie innovent, créant des oeuvres tridimentionelle, en introduisant matières et volumes dans leurs panneaux.
LES TABLES DE LA LOI
Thomas Gleb- 1968-1969 – 225 x 364 cm – Exemplaire unique, atelier Saint-Cyr de Pierre Daquin
AMB O SENSE FRUIT, AVEC OU SANS RÉCOLTE
Josep Grau-Garriga, 2001 – 240 x 450 cm – Atelier de l’artiste, St Mathurin sur Loire – Raphia, laine, sisal, coton, sacs de jutes, soie
ALQUIMIA 68
Olga de Amaral, 1988 – 188 x 121.9 cm. – acrylic, gesso and gold leaf on linen
White Reflections
Jacoda Buic, 1975 – 249.6 x 228.6 cm – wool, cotton, silk
Pages extraites du livre « La consigne – Les dessins des métiers d’art » qui regroupe les dessins des artisans d’art, qu’ils soient préparatoires ou d’humeur, mais toujours enrichissants leur travail.
ISABELLE EMMERIQUE – LAQUEUR
LUCIE FROLET – CRÉATRICE DE MOBILIER EN BOIS MOULÉ
Une grande liberté, rien est expliqué, tout est suggéré. Les formes réalisées par assemblage de papiers découpés faisant vibrer la matière, et les couleurs, tout est mouvement et expression sensuelle.
La tristesse du roi -Matisse Centre Pompidou – Paris 1952