Jan 19 2022

Vox Romana : Rubrique Culturelle :

Renaissance de l’intellect : la Bibliothèque joue au Phénix

 

 

      Après les incidents de la feue bibliothèque de notre cité bien-aimée, la volonté de nos dirigeants de faire renaître l’esprits des penseurs qui forgèrent la civilisation avancée dans laquelle nous vivons, est décidée. Ce projet n’étant pas des plus communs, notre envoyée spéciale Iris Cato est donc allée à la rencontre de nos souverains, Antoine et Cléopâtre, afin connaître les raisons d’une telle entreprise :

 

 

« Bonjour, vos Éminences. »

A & C- « Bonjour, à vous mademoiselle. »

« Vous n’êtes pas sans savoir que votre décision a réveillé les esprits de nos concitoyens, qui souhaitent pour beaucoup connaître certains des détailles du projet dans lequel vous vous lancez. Comment, et quand vous est venu cette idée ? »

A- « Et bien, nous étions en croisière sur les fleuves qui parcourent notre beau pays. Je feuilletais une reproduction d’un des parchemins du vénérable Aristarque de Samos, intriguant astronome aux théories fantasques, quand je remarqua une incohérence dans le texte : deux mots qui se suivent, mais ne font sens. Et tandis que je poursuivi ma lecture, je remarqua des anomalies semblables. Une fois, deux fois, trois fois, et à force de compter inconsciemment les apparitions de ces absurdités manuscrites, j’en dénombra cent, milles, et ainsi de suite. Frustré des incohérences de discours que le texte me présentait, j’appela ma dulcinée, et lui parla de ce détail. Elle me fit part de ces pensées, et de fil en aiguille, nous vînmes à cette conclusion : il faut restaurer la bibliothèque de notre cité. »

C- « Quant à moi, nez au vent, j’étais en train de songer à la matinée où j’étais tombée nez à nez avec une de mes vieilles amies, qui lisait un livre d’une auteure qui m’était inconnue. « De qui est-ce », lui demandais-je ? « D’Hypathie d’Alexandrie, une professeure qui réédite les écrits de nos auteurs. Il y en a si peu … », me répondit-elle. Lui demandant de quoi elle parlait, elle m’agita le livre sous le nez, m’expliquant à quel point les auteures manquaient. Pensant quelle me menait par le bout du nez, je lui rétorqua que cette affabulation ne tenait pas debout, et qu’il en existait bien d’autres. Mais au fur et à mesure de la conversation, l’envie de lui rire au nez me passât. Quand Antoine m’interpellât pour me parler de son problème, je lui parlât de mon idée avant que l’occasion ne me passe sous le nez. Il fut tenté d’en lever du nez, mais finit vite par baisser le nez, et commença à examiner l’idée. » 

« Justement, vous ne nous avez pas précisé, dans quels buts spécifiques avez vous pris cette importante décision ? C’est tout de même un projet d’une grande envergure, il est donc compréhensible que le peuple s’interroge sur les intérêts de cette entreprise. »

A- « C’est en effet compréhensible et tout à fait naturel, je ne vais pas leur jeter la première pierre. De mon point de vue, il est important de mettre à exécution ce projet car notre capital culturelle nous manque cruellement, et construire ainsi une bibliothèque rassemblant tout le savoir du monde mettrait en valeur notre patrimoine, ferait de notre ville une destination touristique de premier choix, et permettrait de confirmer notre souveraineté culturelle et intellectuelle dans ce même monde. Bien sûr, cela sera long, car il faudra réunir tous les savants et les penseurs actuels, mais cela sera profitable sur le long terme. D’ailleurs, nous avions organisé un concours en secret , pour savoir qui ferait les plans de la nouvelle bibliothèque, et c’est Vitruve qui remporta cette chance inouïe. »

C- « Pour ma part, je donne à ce projet un sens de justice sociale, car il semblerait que bien trop peu d’auteures ne montrent le bout de leurs nez, et il faudrait donc rééquilibrer la balance en en introduisant d’avantage. Et cela fera d’une pierre deux coups, notre projet permettrais à d’autres futures auteures de lever le nez de leurs habituelles besognes, et de sentir à plein nez le parfum de la poésie, de la littérature, des fables, des théories ou même des textes d’idées, cela fait longtemps que l’on n’y a pas vu de nouveaux nez…

« Et enfin, que dites vous à vos détracteurs populaires qui contestent et remettent en question votre projet ? »

A- « Qu’ils m’interrogent, qu’ils me demandent, que l’on discute et argumente pour qu’ils m’expliquent la raison de leurs doutes. »

C- « Et bien, tout ces nasillards qui, pour un oui ou pour un non, se bouffent le nez, qui se plaisent à mettre leur feutre de travers, se battre, ou faire un vers, n’osant pourtant jamais mettre le nez dehors, mais le mettant partout pour dénicher quelques moqueries de commères, ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, et devraient comprendre, plutôt que de se mettre des coups dans le nez, car ils se rendront compte plus tard, qu’il n’auront pas eu le nez creux, et que la moutarde leur monte au nez, je m’en fiche. » 

« Très bien, je vous laisse, l’envoyée de la rubrique people veut vous voir. »

 

 

De ce points de vue, de tels constructions semblent nécessaires. Mais cela a tout de même fait des vagues parmi les gens du peuple, de telles décisions ayant le don de faire émerger des avis controversés et conflictuels parmi nos concitoyens. Et c’est ici que nous retrouvons Lucius Lurco, qui est parti à la rencontre du peuple pour les interroger sur leurs opinions :

 

 

Interview d’Aegidius Curvus, Forgeron :

« Pour être tout à fait honnête, moi, j’y connais pas grand chose dans les livres, et les trucs comme ça, mais ce que je sais, c’est qu’un tel projet va coûter, coûter en argent, et en temps. Et le temps, c’est de l’argent. Et pendant que temps et argent seront dépensés là dedans, Rome s’agite contre notre beau pays. Alors non pas que je soit contre toutes ces machins, mais je pense qu’il y a plus urgent à faire. »

Interview de Daphné Poplicola, oratrice :

« Alors autant je suis favorable à ce que notre bibliothèque nationale soit remise sur pied, autant les raisons qui la motivent me paraisse obscures, voir dangereuses dans leurs prolongement. En effet, il n’y a pas de mal à ajouter du sang neuf. Mais privilégier des femmes auteures car il y en a moins que des auteurs, cela me dépasse. Un livre se lit, s’achète sur son contenu, et non pas sur la personne qui l’a écrit. Cela ne ferait qu’ajouter des conflits, faisant passer les femmes  auteures pour des parvenues, alors que ce n’est sans doute pas le cas. Sinon, le projet en lui-même n’est pas une mauvaise idée. »

Interview de Renatus Bibaculus :

« Hep, t’as pas deux drachmes, j’ai plus de kykeon dans ma bouteille… »

 

Les avis sont divisés, entre le peuple et nos dirigeants, mais nous laissons les dieux en juger, et l’avenir nous donnera ce qu’il jugera bon pour nous. Merci d’avoir lu cette rubrique culturelle, présentée par Lauriana Fimbria, à votre service.


Nov 15 2021

Pythagore

Bonjour Mesdames et Messieurs , bienvenue au Journal des découvertes des anciennes époques, aujourd’hui je vous présente la chère histoire peu connu , du célèbre Pythagore .

Connu de tous comme mathématicien , il était aussi astronome, savant et philosophe . Pythagore était un grec ancien né au environ de l’an 523 avant J.C à Samos qui est une ville au Sud-Est d’Athènes et mort vers 495 avant J.C

Ce chèr mathématicien se nomme en réalité Pythagoras qui signifie : nommé par la Pythie, Pythie qui était une oracle , qui annonça au père de Pythagore  Mnesarchus qu’il aura un fils doué d’une très grande intelligence.

« Eh bien oui cet oracle avait bien raison », car étant jeune il étudia la philosophie et les mathématiques près de certain penseurs grecs, tel que : Anaximandre ou encore Thalès ,qu’on connait tous grâce à son théorème . « Quelle chance il avait ce M.Pythagore , combien parmi nous auraient voulu acquérir une science inouï et avoir du pouvoir grâce à son intelligence, hahaha! »

Après avoir fini ses recherches scientifiques et être devenu un grand savant , il décida de s’installer en Italie à Crotone ,

« qui est d’ailleurs une belle ville , que je vous invite à visiter. J’y passerai mes prochaines vacances moi aussi je pense! »

Revenons à notre sujet, il créa donc une école nommé « école italique » où il rassembla des centaines d’adeptes pour fonder la secte des Pythagoriciens .

« Mais attention ne confondez pas le terme secte qui n’a pas le même sens que celui d’aujourd’hui. »

Celui là signifie qu’ils étaient tel un groupe d’étudiant qui cherchaient à être initier par le Grand Pythagore . Il y avait parmi eux deux groupes :

– Les pythagoriciens qui étaient le groupe qui bénéficiaient des cours de Pythagore en personne

– et les Pythagoristes qui écoutaient les cours mais à l’extérieur  .

Cette secte donc après avoir accumulé une certaine partie du savoir de Pythagore , eux aussi ont commencé à faire des recherches scientifique avec lui.

Parmi elle , en Astronomie , les Pythagoriciens ainsi que Pythagore étaient les premier  à découvrir et affirmer que la Terre est sphérique et qu’elle gravite  avec d’autres planètes autour d’un Feu central. Également que la Lune et le Soleil sont des sphères et que leur mouvement  était parfaitement circulaire mais aussi que La Lune ne fait que refléter la lumière du Soleil . « Quel découverte ! »

De plus ils déclarent qu’il existe une Anti-Terre , tournant autour du Feu Central ,mais diamétralement opposé à la terre , donc inaccessible . « Wow la science est vraiment magique chers téléspectateurs ! »

Voilà c’est fini pour aujourd’hui , Mesdames et Messieurs j’espère que l’histoire vous a plu et donc nous nous retrouvons demain à la même heure pour une nouvelle histoire ancienne !


Oct 6 2021

Le célèbre savant de l’Antiquité, Archimède

 

 

Archimède, né à Syracuse vers 287 avant J.-C. et mort dans cette même ville en 212 avant J.-C. est un grand scientifique grec de l’Antiquité, à la fois physicien, mathématicien et ingénieur. Fils de l’astronome Phidias, il est une figure emblématique de la science grecque antique grâce aux importantes découvertes qu’il a faites en mathématiques et en physique et à une série d’inventions très ingénieuses. Bien que peu de détails de sa vie soient connus, il est considéré comme l’un des principaux scientifiques de l’Antiquité.

 

Interview avec Archimède:

  • Bonjour, aujourd’hui nous accueillons Archimède.
  • (Archimède) Bonjour à tous.
  • Donc aujourd’hui nous nous retrouvons pour en  savoir plus sur les (découvertes et) inventions très ingénieuses d’Archimède. Pouvez-vous vous présenter?
  • Je suis Archimède et je suis à la fois mathématicien, physicien et ingénieur.
  • Il paraît que vous avez fait d’importantes découvertes et inventions très ingénieuses.
  • Oui, je suis à l’origine de plusieurs découvertes: par exemple en tant que mathématicien j’ai découvert la méthode permettant d’obtenir une approximation du chiffre entre 22/7 et 223/71), en tant que physicien la théorie de l’équilibre ou encore la vis en tant qu’ingénieur.
  • Il est dit que votre invention du « miroir ardent » à permis de mettre le feu aux navires ennemis;
  • Lors du siège à Syracuse par les Romains, j’ai eu l’idée d’inventé le ‘miroir ardent’ ainsi que plusieurs machines de guerre afin de résister aux troupes romaines conduite par le Général Marcellus. Ce miroir a permis de renvoyer les rayons du Soleil sur les voiles des navires ennemis déclenchant ainsi le feu.
  • Nous avons un témoin anonyme voulant expliquant les faits
  • Le jour des faits, lorsque les navires ennemis commençaient à se rapprocher de plus en plus Archimède a eu l’idée très ingénieuse de refléter les rayons du Soleil avec le miroir ardent pour pouvoir mettre le feu dans les navires ennemis afin de résister à celles-ci. Je vous ai fait une représentation de cette idée ingénieuse dont je trouve fascinant:

  • Nous vous remercions pour votre témoignage et nous remercions notre célèbre savant Archimède pour avoir assister à notre interview ainsi que pour toutes ses découvertes et inventions très ingénieusement trouvées.

 

<< « Il y a toujours un multiple du plus petit qui est supérieur au plus grand » >>

 


Oct 6 2021

Hypatie, l’Aphrodite de la science

 

                    Raphaël, L’École d’Athènes, 1509, fresque (extrait), Stanza della Segnatura, Cité du Vatican


 

Hypatie née en 370 à Alexandrie. Fille du premier mathématicien et astronome de l’époque, Théon, elle est la plus célèbre des néo-platoniciens. C’est un mouvement datant du IIe siècle au VIe siècle ap. J.-C, qui concilie la philosophie de Platon avec certains courants de la spiritualité orientale. Hypatie fut l’objet d’une vive admiration pour sa beauté, son savoir et son élocution. Elle était surnommée La Philosophe et son père Théotecne (père d’un enfant divin).

Elle défendait la thèse de l’héliocentrisme qui était avancée pour son époque, ses travaux sont mis en relation avec une autre assertion scientifique « révolutionnaire » : la terre n’est pas immobile, mais elle tourne autour du soleil.

Ses écrits ont disparu suite à l’incendie de la Grande Bibliothèque au IV siècle ap J-C. Elle réunissait le savoir de l’époque et les ouvrages importants.

Ptolémée maître de Théon et d’Hypatie perfectionne les modèles géométriques pour calculer les mouvements des « corps célestes ». Sa méthode et ses calculs seront utilisés dans toute l’Europe, mais aussi dans le monde arabophone et jusqu’en Inde : ils servent de bases aux astronomes, aux astrologues, aux concepteurs de calendriers comme aux navigateurs.

Le jour de carême, en 417, Hypatie est arrachée de son char et lapidée par les hommes de Saint Cyrille (évêque de Jérusalem) qui l’avait pris pour son ennemie personnelle.

 

            Illustration de Louis Figuier représentant les terribles sévices subis par Hypatie (1866)

Voici un extrait de la lettre de Synésios (l’un des disciples d’Hypatie) écrite en env. 370-414, qui parle de son maître à Paionios, un haut fonctionnaire qui vit à la Cour de Constantinople.

« Je la considère comme la préparation aux mystères de la théologie : elle a pour objet le ciel, ce magnifique ensemble dont les révolutions semblent à d’illustres philosophes une imitation des mouvements de l’âme ; elle procède par démonstrations, et elle s’appuie sur la géométrie et l’arithmétique, que l’on peut regarder comme la règle infaillible de la vérité ». (Lettre de Synésios à Paionios, trad. H. Druon, 1878)

 

Maintenant testons tes connaissances sur le sujet !

Voici les réponses du mots-croisés:


Oct 5 2021

Ad Astra : Aristarque, les Prémices de l’Héliocentrisme.

Bonjour à tous cher lecteurs,

Nous nous retrouvons aujourd’hui pour mieux connaitre l’histoire de l’héliocentrisme, en commencent par son pilier et fondateur, Aristarque de Samos.

Pour recontextualiser, notre protagoniste serait né au IIIe siècle avant J-C, et décédé en CCXXX avant J-C, donc à une époque où le géocentrisme, c’est à dire la théorie selon laquelle la Terre est au centre de l’univers connu, était norme courante dans le bassin méditerranéen. Connu mais peu approuvé par ses contemporains, cet astronome mathématicien fut le directeur de la bibliothèque d’Alexandrie , et a inspiré de son nom un des cratères de l’astre qu’il admirait tant, la Lune. Pour mieux connaître cet illustre personnage, nous avons envoyé notre reporter Didier Pâquerette Domenech le rencontrer et le questionner sur son œuvre et sa vie.

Didier Pâquerette Domenech sentait la brume âcre lui irriter les yeux tandis qu’il descendait dans les limbes profondes et inconnues des Enfers, armé de son enregistreur et de son bloc-notes. C’est les mains pleines de sang qu’il parut devant Charon le Passeur, et c’est avec ces mêmes mains qu’il lui tendis le Drachme symbolique. Charon secoua la tête, lui indiquant par le même occasion que le cours de la monnaie ancienne étant en chute libre, il lui en faudrait trois pièces. C’est ainsi que, après avoir livré son salaire mensuel à contrecœur au batelier, Didier se retrouva voguant sur les eaux du Styx, son arnaqueur débonnaire dirigeant à la rame l’embarcation. Ils s’arrimèrent aux côtes du croisement des Enfers, et notre protagoniste remercia son guide de son majeur tendu vers les cieux, tandis que celui-ci retournait chercher les âmes errantes de la rive opposée. Didier s’aventura alors vers la partie des Enfers qui porte le moins bien le nom susdit : les Champs Élysées, là où vont les bons, les héros, les courageux et les érudits. Arrivé là-bas, il chercha de son mieux l’éminente astronome, et il le trouva, assis sur une stèle, le regard perdu dans les obscurités de la voute du lieu. Il pris alors la fiole contentant le breuvage de Savoir Linguistique (promotion -50% chez Circée & Co ainsi que dans les magasins partenaires) et la but d’une traite avant de s’adresser à l’homme :

 » Éminence d’entre toutes, précurseur de la réalité, que regardez-vous donc dans le plafond de cet Enfer des bienheureux ?

– Je fais ce que je fais de mieux, maintenant que les étoiles et les errantes ne sont plus à ma portée, j’étudie les plafonds infinis qui me reste à voir. Mais dites-moi, vous semblez me connaître, mais votre visage ne me dit rien. Qui êtes-vous donc ?

– Mon nom est Didier Pâquerette Domenech, je suis reporter pour « Ad Astra », un petit journal de science et de philosophie, qui étudie d’éminents personnages tel que vous.

– « Le désiré à travers les années de l’homme du seigneur » en langue latine, donc. Intéressant… Dans ce cas posez moi donc vos questions, cher messager.

– Hm. Premièrement, je souhaiterais en apprendre plus sur votre passé, car nous n’en savons que peu sur vous, finalement, de par la piètre quantité de documents restant sur votre personne.

– Et bien, en supposant que vous connaissez déjà ma naissance et ma mort, je peux vous apporter en plus-value que mon maître fut Straton Lampsaque, qui était un adepte des principes idéaux d’Aristote, qui dirigea le Lycée d’Athènes. Je fut également un astronome peu, voir pas approuvé, si ce n’est par quelques confrères ou consœurs, tel qu’Hypathie d’Alexandrie, qui fut également une grande figure de mon époque.

– Bien. Maintenant, j’aimerais que vous me décriviez quelques uns de vos préceptes scientifiques, car vous fûtes un des piliers avant-gardiste de certains d’entre eux.

– Alors, premièrement, j’ai étudié la taille et circonférence de la Terre, du Soleil, et de la Lune, ainsi que la distance entre ces astres, dans mon livre, . Voici donc ma théorie : La Lune reçoit sa lumière du Soleil. La Terre peut être considérée comme un point, et comme le centre de l’orbite de la Lune. Lorsque la Lune nous paraît dichotome, elle offre à nos regards son grand cercle, qui détermine la partie éclairée et la partie obscure de cet astre. Lorsque la Lune nous paraît dichotome, sa distance du Soleil est moindre du quart de la circonférence; de la trentième partie de ce quart. La largeur de l’ombre est de deux lunes. L’arc sous-tendu dans le ciel par la Lune est la quinzième partie d’un signe. En admettant ces six hypothèses, il en résulte que la distance du Soleil à la Terre est plus grande que dix-huit fois la distance de la Lune, mais qu’elle est moindre que vingt fois cette distance; et que le diamètre du Soleil est en même rapport avec le diamètre de la Lune: ce qui se prouve par la position de la lune vers sa dichotomie. Mais la proportion du diamètre du Soleil à celui de la Lune est plus grande que celle de 19 à 3, et plus petite que celle de 43 à 6. On le démontre parle rapport des distances, par la position autour de l’ombre, et parce que l’arc sous-tendu par la lune est la quinzième partie d’un signe. Je souhaites par ailleurs savoir, mes calculs étaient-ils corrects à propos des distances ?

– Bien que vos modèles théoriques furent corrects, vos résultats, en revanche, se sont révélés inexactes. La distance entre la Terre et la Lune est de 390 000 km, celle entre la Terre et le Soleil est de 149 598 600 km, et celle entre le Soleil et la Lune est de 150 000 000 km.

– Ah, dommage, mais bon, les moyens de savoir ces choses là ont sans doute évolué par rapport à mon siècle, mais le fait est que ma méthode fut pour le moins intéressante. Par contre, mon autre théorie sur l’héliocentrisme fut longtemps décriées, notamment par Archimède, qui écrit ceci à mon propos, dans son ouvrage « Arenarius » :  (D’après ce qui est dit par Aristarque de Samos, le monde serait beaucoup plus grand que nous venons de le dire ; car il suppose que les étoiles et le soleil sont immobiles ; que la Terre tourne autour du soleil comme centre ; et que la grandeur de la sphère des étoiles fixes dont le centre est celui du soleil, est telle que la circonférence du cercle qu’il suppose décrite par la Terre est à la distance des etoiles fixes comme le centre de la sphère est a la surface. (Traduction libre de Peyrard, 1807)) Mais il semblerait que la raison ai eu le fin mot de l’Histoire, n’est-ce pas ?

– Effectivement, vous avez eu raison sur ce coup là, et c’est un certain Copernic, un polonais, qui approuva, modernisa, et démocratisa au XVIe siècle votre théorie héliocentrique, basée à présent sur des faits réels et observable. Ce fut cependant un honneur de vous rencontrer, Monsieur, pouvez-vous à présent me dire comment sortir d’ici ?

– Et bien c’est simple. On ne peut pas.

– Ah…

– Mais passez-moi votre enregistreur, je le donnerai à Hadès, qui l’enverra dans le monde des humains… »

 

Merci de votre attention, chers lecteurs, nous vous donnons rendez-vous la semaine prochaine pour qu’un nouveau reporter aille s’aventurer sur les traces d’un éminent philosophe antique, Epictète, et sa logique stoïcienne.


Jan 27 2021

Néron et Junie

L’histoire entre Néron et Junie est très connu  pour faire partie de la pièce de théâtre   » Britannicus »

La pièce de théâtre « Britannicus » a été écrite par Jean Racine , qui lui c’est inspiré de la vraie histoire entre Britannicus et son demi-frère Néron  , pour le pouvoir impériale .

Britannicus est   le vrai fils de l’empereur Claude (qui meurt empoisonné, par Agrippine) , tandis que Néron lui est le fils d’Agrippine et beau -fils de l’empereur Claude . Ces deux hommes entrent dans une rivalité de trône mais finalement c’est Néron qui l’emporte  et devient le successeur de son père suite à la mort de Britannicus et d’Agrippine ,sa mère .

Jean Racine a créé le personne fictif Junie pour rajouter une histoire d’amour tragique ,a l’histoire actuelle car il ne voulait que celle-ci ne parle que de pouvoir .Celle -ci devient un personnage principale de la pièce car elle se retrouve sous deux prétendants , donc Néron et Britannicus .

Et rajoute une complexité à l’histoire tout en gardant le thème de concurrence mais avec un nouveau but : conquérir Junie .

 

 

Texte latin : mort de Britannicus

 

Britannicum non minus aemulatione vocis, quae illi jucundior suppetebat, quam metu ne quandoque apud hominum gratiam paterna memoria praevaleret, veneno adgressus est. Quod acceptum a quadam Lucusta, venenariorum indice, cum opinione tardius cederet ventre modo Britannici modo, accersitam mulierem sua manu verberavit arguens pro veneno remedium dedisse, excusantique minus datum ad occultandam facinoris invidiam:

Coegitque se coram in cubiculo quam posset velocissimum ac praesentaneum coquere. Deinde in haedo expertus, postquam is quinque horas protraxit, iterum ac saepius recoctum procello objecit; quo statim exanimato inferri in triclinium darique cenanti secum Britannico imperavit. Et cum ille ad primum gustum concidisset, comitiali morbo ex consuetudine correptum apud convivas ementitus postero die raptim inter maximos imbres tralaticio extulit funere. Lucustae pro navata opera impunitatem praediaque ampla, sed et discipulos dedit.

 

Il décida de se débarrasser de Britannicus par le poison, non seulement parce qu’il était jaloux de sa voix, mais aussi par peur qu’un jour il ne le dépasse dans l’estime des gens en souvenir de son père. Alors qu’il avait reçu d’une certaine Locuste, une référence en matière de poisons, un breuvage qu’il jugeait trop lent et qui ne donna que des maux de ventre à Britannicus, il convoqua cette femme et la frappa de sa propre main; il lui reprochait de lui avoir donné un remède plutôt qu’un poison et elle se justifiait en disant que c’était pour occulter le crime.  »

Il la força à préparer, dans sa chambre, sous ses yeux, un poison aussi rapide et efficace que possible. Ensuite, il l’essaya sur un cabri et celui-ci périt après cinq heures. Aussitôt, l’ayant fait recuire, il le donna à un marcassin qui mourut sur le champ. Il ordonna alors de porter le poison dans le triclinium et de le donner à Britannicus qui devait manger avec lui. Alors que le prince était tombé aussitôt qu’il l’avait goûté, Néron dit aux convives que c’était une crise d’épilepsie comme il en avait souvent et le lendemain, il lui donna, à la hâte, des funérailles ordinaires, sous une pluie battante. Néron donna à Locuste, pour prix de ses services zélés, l’impunité, de grandes propriétés mais aussi des disciples.

 

Texte moderne « Britannicus » acte II, scène 6 :

Britannicus
Madame, quel bonheur me rapproche de vous ?
Quoi ? je puis donc jouir d’un entretien si doux ?
Mais parmi ce plaisir quel chagrin me dévore !
Hélas ! puis-je espérer de vous revoir encore ?
Faut-il que je dérobe avec mille détours
Un bonheur que vos yeux m’accordaient tous les jours ?
Quelle nuit ! quel réveil ! Vos pleurs, votre présence
N’ont point de ces cruels désarmé l’insolence ?
Que faisait votre amant ? Quel démon envieux
M’a refusé l’honneur de mourir à vos yeux ?
Hélas ! dans la frayeur dont vous étiez atteinte
M’avez-vous en secret adressé quelque plainte ?
Ma princesse, avez-vous daigné me souhaiter ?
Songiez-vous aux douleurs que vous m’alliez coûter ?
Vous ne me dites rien ? Quel accueil ! Quelle glace !
Est-ce ainsi que vos yeux consolent ma disgrâce ?
Parlez. Nous sommes seuls. Notre ennemi trompé
Tandis que je vous parle est ailleurs occupé.
Ménageons les moments de cette heureuse absence.
Junie
Vous êtes en des lieux tout pleins de sa puissance.
Ces murs mêmes, Seigneur, peuvent avoir des yeux,
Et jamais l’empereur n’est absent de ces lieux.
Britannicus
Et depuis quand, Madame, êtes-vous si craintive ?
Quoi déjà votre amour souffre qu’on le captive ?
Qu’est devenu ce cœur qui me jurait toujours
De faire à Néron même envier nos amours ?
Œuvre moderne :
[youtube]https://youtu.be/Bb3CovrC7VY[/youtube]
 Néron évoque son amour pour Junie .
Œuvre antique  :
Couronnement de Néron par sa mère Agrippine

Oct 21 2019

Apollon, procès d’un criminel

Il est bien connu que la mythologie grec est pleine d’histoires hautes en couleurs et qui, pour bon nombre d’entre elles, contiennent des faits que notre justice actuelle condamnerait. Imaginez donc qu’un olympien, connu pour être le dieu des arts et de la lumière, se voyait traîné en justice pour un meurtre qu’il aurait commis. Arrivez-vous à imaginez Apollon, car il s’agit bien évidement de lui, sur le banc des accusés ? Nous avons donc imaginé à quoi pourrait ressembler le procès d’Apollon, jugé pour le meurtre de Marsyas.

 

 

 

 

 

 

 

Sources :

– Mythologica.fr

– Les Métamorphoses, d’Ovide


Oct 18 2019

Aphrodite, déesse de l’amour et de la beauté.

Aphrodite est la déesse de la beauté, de l’amour, du plaisir et de la procréation.

Ses attributs sont : la pomme, la grenade, la colombe… elle porte aussi très souvent une ceinture magique, brodée d’or, capable de susciter le désir instantanément chez n’importe qui.

Dans la théogonie, elle nait de l’écume des flots après que Chronos ait mutilé Ouranos et que son sang soit tombé dans la mer, mais il y a de nombreuses autres théories, notamment une qui raconte qu’elle serait la fille de Zeus et de Dioné.

Aphrodite est particulièrement vénérée en Asie mineure, à Chypre, Cythère, Attique, et au Péloponnèse.

En Grèce Antique, toutes les femmes et tous les hommes adoraient Aphrodite, mais les Lemniennes, elles, ne lui vouaient aucun culte. De rage, la déesse leur donna une si mauvaise odeur, que les maris de Lemniennes ne voulurent plus les approcher et enlevèrent des jeunes filles Troyennes pour partager leurs lits. Furieuses, les Lemniennes tuèrent leurs pères et leurs frères.

 

 

Résultat de recherche d'images pour "aphrodite statue grecque"

 

source de l’image du dessin : Pinterest

source de l’image de la statue : venus d’Arles, musée du Louvres, Wikipédia


Oct 16 2019

POSEIDON

Bonjour à tous ,

Bienvenue  sur l’émission questions pour un champion et je suis votre présentateur ZEUS .

Aujourd’hui nous avons l’honneur d’accueillir le grand dieu HADÈS

-Bonjour monsieur HADÈS

-Bonjour Zeus

-Nous sommes très heureux de vous accueillir aujourd’hui sur notre plateau .

-moi de même

-Alors le but du jeux est simple , nous allons vous poser quelques questions  et vous devait simplement y répondre par une simple réponse le plus vite possible, dont le sujet du jour est Poséidon qui est votre frère.

-Êtes-vous  prêt ?

-oui bien sûr

-Première question:

Décrivez – moi la famille  de Poséidon ?

-Je pense que les parents de Poséidon sont Cronos et Rhéa et ses frères et sœurs sont Hadès , Héra , Déméter,Hestia et moi

-Deuxième question:

-Quelles sont les attributs animaux de Poséidon ?

– Alors , le taureau, le cheval et… le serpent ?!

-Ah malheureusement c’ est faux ; la bonne réponse était le dauphin, le cheval et le taureau

– Ah oui … c’est n’est pas grave

Maintenant troisième question :

-Quelles sont les attributs de Poséidon ?

– L’ attribut sont le trident

Quatrième question :

Quels sont les attributions  de Poséidon :

-Les attributions sont les parts d’empire du monde  qui ont été divisés entre ses frères et lui puis il a reçu les eaux salés et a le pouvoir de la terre .

-Toute à fait .

Cinquième question :

Quels sont les lieux cultes de Poséidon ?

-Ces lieux cultes ? Je ne sais pas du tout

-Ces lieux de  cultes sont par exemples Thessalie où l’on faisait des courses de chevaux en l’honneur de Poséidon .

-D’accord.

Enfin dernière question:

Pouvez -vous me raconter une histoire célèbre de Poséidon ?

-Oui… il y a une histoire très connu sur Ulysse et Poséidon .

L’histoire est que lors du de son voyage , Ulysse a crevé l’œil du Fils de Poséidon qui est le cyclope polyphème   puis Poséidon évoqua une certaine rancune envers Ulysse  et décida de créer des énormes tempêtes lors du voyage , ce qui coinça Ulysse sur mers pendant plusieurs années  sur mers sous les tempêtes.

 

 

 

 

 

 

 

 


Mai 21 2019

moretum

illi focum –> En son foyer

traiectus medium sparto –> traversé de sparte en son milieu

caseus orbem –> un fromage rond

et vetus adstricti fascis anethi –>et une vieille botte d’aneth

pendebat –> qui pendaient

Transfert inde manus -> tranverse a la main

Fusas in criba farinas -> la farine épandue dans le crible

Et quatit -> et l’y secoue

                             MORETUM

Recette pour 4 personnes

  INGREDIENTS:

  • petit épeautre ( pain sans gluten bio)
  • 200 g de fromage de brebis ou chèvre
  • 2 petites gousses d’ail
  • huile d’olive
  • 2 feuilles de laitue
  • 3 feuilles de roquette
  • plusieurs tiges de ciboulettes fraîches de préférence
  • plusieurs tiges de coriandre fraîches de préférence
  • 1 à 2 cuillère à c. de cumin

USTENSILES:

  • un mortier
  • un bol
  • une grosse pierre ou un  pilon
  • un couteau
  • une planche à découper
  • un plat

Tout d’abord, lavez vous les mains et mettez tout les ingrédients à votre portée.

Pour commencer, épluchez vos gousses d’ail. Mettez-les, ensuite, dans le mortier, puis écrasez-les avec votre pierre ou votre pilon.

Cela fait, hachez les feuilles de salades et toutes les herbes. Mettez le tout dans le mortier et continuer de piler. Mettez le fromage dans un bol à part, puis y rajoutez le contenu du mortier. Mélangez le tout. Mettez les 2 cuillères à café de cumin et ajoutez l’huile d’olive en adaptant la quantité selon votre envie. Ajoutez deux pincés de sel puis continuez de mélanger.

Une fois le mélange accompli, coupez votre pain en tranche, puis tartinez-les de moretum.

Bonne dégustation!

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