Mar 11 2019

Enée portant son père

 

L’Enéide est une œuvre écrite par Virgile entre l’an 29 et l’an 19 avant Jésus Christ, qui retrace l’épopée et les épreuves traversées par Enée pour fonder la ville de Rome. Enée est un héros troyen, fils d’Anchise et de la déesse Vénus.

 

La guerre de Troie était à son apogée et Enée se battait sans relâche. Une fois l’incendie déclenché, le héros retourna dans sa maison paternelle dans le but de chercher son père Anchise, sa femme Creüse et son fils Iule pour s’exiler et survivre au désastre de Troie. Lorsque son père refusa de partir, Enée s’apprêta donc à retourner au combat quand il en fut empêché par sa femme et son fils. Une petite flamme s’alluma alors au-dessus de la tête de Iule et le tonnerre retentit, signe des dieux et signe qu’ Enée devait partir, laisser la ville aux mains des Grecs et sauver sa patrie. Il prit alors Anchise sur son dos, lui confia les Pénates, déesses du foyer, donna la main à Iule et Creüse suivait derrière. Enée et sa famille firent une longue route et arrivèrent à Carthage dont la reine était Didon. Enée et les siens furent accueillis par ce peuple et y restèrent quelques temps. Le héros raconta à la reine l’aventure qu’il venait de vivre, dès son départ de la ville de Troie, en flammes, avec son père sur le dos…

 

Voici un extrait de ce passage où Enée raconte son départ de Troie à Didon, traduit en français :

 » Viens donc, père bien-aimé, prends place sur ma nuque,

moi, je te supporterai sur mes épaules et tu ne me pèseras pas ;

quoi qu’il advienne, un seul et même péril ou un seul salut

nous attendra tous les deux. Le petit Iule m’accompagnera

et ma femme suivra nos pas, à quelque distance. »

 

Voilà son passage en latin :

« Ergo age, care pater, ceruici imponere nostrae;

ipse subibo umeris, nec me labor iste grauabit:

quo res cumque cadent, unum et commune periclum,

una salus ambobus erit. Mihi paruus Iulus

sit comes, et longe seruet uestigia coniunx. »

 

Puis voici une traduction juxtalinéaire dans le diaporama suivant : Traduction Juxtalinéaire

 

Le tableau « Enée portant son père » est une huile sur toile peinte par Antoine Coypel, en 1715-1717. Il est exposé à Montpellier, au Musée Fabre, dans la galerie des colonnes. L’œuvre rectangulaire fait partie d’une série de tableaux qui s’interposent (verticaux puis horizontaux). Ces toiles ont des dimensions importantes mais les échelles ne sont pas proportionnées pour pouvoir regarder les tableaux sous tous les angles, elles ont des coutures apparentes car elles ont du être assemblées pour obtenir le résultat final et les écoinçons (ajouts de toile) sont dus aux œuvres qui étaient cintrées pour pouvoir mettre des cadres. Celles-ci ont été crées pour le duc d’Orléans. La figure d’Enée est donc une représentation positive pour le duc car il représente l’aspiration à la paix, le courage guerrier et la culture. De plus comme Enée était un prince ces deux personnages ont ce titre de noblesse pour point commun. La légende d’Enée raconte toutes les péripéties qu’il a du traverser pour fonder Rome. Ce tableau représente le départ d’Enée qui cherche à sauver toute sa famille de l’incendie de Troie. Pour cela il met son père, Anchise, sur son dos et lui confie les pénates, prend la main de son fils Iule et sa femme Creüse les suit.

 

La famille est au centre du tableau mais Enée et son père sont mis en avant par rapport à Creüse et Iule puisqu’ils sont surélevés. C’est une forme de hiérarchisation qui va du père d’Enée à son fils. On peut donc voir que Enée est protecteur et bienveillant envers sa famille.  Ensuite, la fuite est mise en évidence par l’expression des visages des personnages, ainsi que par leurs positions et la direction de leur regard (ils regardent tous dans le même sens excepté Anchise et donc on suppose qu’il regarde le ciel pour implorer les dieux). Le second plan est très sombre à cause de la fumée de l’incendie, il représente l’enfer de Troie, ce qui créé un contraste avec la lumière divine qui converge sur les personnages en fuite. Au contraire du texte, Enée porte son père dans ses bras alors qu’il le porte sur sa nuque dans le texte. Cette attitude nous prouve une nouvelle fois la piété du héros. Cette œuvre est angoissante, oppressante due aux flammes qui se engloutissent la ville. La composition du tableau est resserrée et désordonnée  pour représenter le chaos qui règne dans la ville et au sein des esprits. Les habits colorés et les liserés dorés des personnages prouvent leur richesse. Enée porte une cuirasse ce qui montre qu’il revient du combat. Les couleurs dominantes sont chaudes ce qui expose l’aspect rassurant de la famille et du héros protecteur.

Le peintre Coypel a voulu représenter une scène de panique tout en conservant les vertus du héros. En effet, le courage et la piété d’Enée surpassent l’urgence de la situation. Grâce à lui, sa famille va pouvoir être sauvée et il va pouvoir accomplir sa mission.

Voici le commentaire du tableau « Enée portant son père » sous forme d’audio-guide :

 


Nov 4 2018

dialogue hermes/athena2

 

Un jour, il n’y a pas si longtemps, Zeus et Athéna se battaient terriblement et secouaient tellement le ciel qu’il est presque tombé trois fois

Héra a entendu cela et est allé calmer la situation

« Que se passe-t-il? » dit-elle avec inquiétude

« Papa a volé mon journal secret !! » Athéna hurlai

« Parce que c’est une fille en pleine croissance et je savais qu’elle parlerait aux garçons! … qui est Héphaïstos? » a demandé à Zeus qui a continué à lire son journal intime

Héra soupira et prit le journal des mains de Zeus

« tu es une idiote » dit-elle exaspérée

alors Héra a quitté la salle donnant le journal à Athéna le long du chemin

Athéna sourit à l’Héra partant et regarda son père avec aigreur

« Qu’est-ce que tu veux?! » cria Zeus « tu veux gâcher mon mariage? laisse-moi tranquille! »

« que devrais-je faire? » a demandé Athéna, sarcastiquement

« va nourrir Cerber. » Zeus soupira, ne voulant plus lui parler.

« oh allez !! vraiment ?! » hurla Athéna « tu sais que je déteste cette chose! »

« C’est la chose qui protège les enfers à moins que vous n’ayez oublié … et Hadès est entrain de envoyer Perséphone a la terre alors, c’est votre travail! » Dit Zeus en tournant le dos « c’est la fin de la conversation alors maintenant allez!  »

ce que Zeus avait oublié, c’est que les hermès avaient déjà demandé à Hadès s’il pouvait nourrir Cerber.

~~~~~~~plus tard~~~~~~~~~

Minerva: Ubi est?

Mercurius: Ubi est?

Minerva: quod nomen tibi est?

Merccurius: Mihi nomen Mercurius est. Et vobis?

Minerva: Mihi nomen Minerva est.

Mercurius: Quid pater tuum et mater tuam sunt?

Minerva: meus pater juppiter et mea mater metis sunt et vobis.

Mercurius: meus pater jupiter et mea mater maia sunt. qualem potentiam tibi est?

Minerva:industriae et belli dea sum et vobis?

Mercurius: medicamenti deus sum.

 

 

 

1)Athena                                               2)aussi Athena                   3)Hermes                                    4)aussi Hermes

5)Zeus                                                                   6)Metis                                            7) Maia

-Et que fait tu là?(athéna)

-Et bien je dois nourrir cerbère.(hermès)

-Et bien non c’est moi qui doit le faire.(athéna)

-En quoi est tu mieux placée que moi pour le faire?(hermès)

 

-C’est simple, sache que j’ai une histoire sur une fille qui s’appelle Arachné, une mortelle qui tenta de me défier . Arachné était une jeune femme qui avait un don incomparable dans l’art du tissage. Tout le monde pensait qu’elle était mon élève, mais la jeune femme niait ces propos. Pis même, elle demandait en quoi pouvait-elle être mon élève alors qu’elle était persuadée d’être meilleure que moi ! Irritée j’ai apparue devant Arachné et je l’ai mis au défi. Très vite un concours s’organisa entre nous deux femmes.  Alors chacune de leur côté, nous avons commencé à tisser avec la plus grande concentration. Avec l’aide des Dieux, je tissai une magnifique toile avec des fils d’or et pourpre, représentant la scène de mon combat et ma victoire contre le Dieux Poséidon. La toile était merveilleuse, pour moi la victoire était évidente. Mais à côté Arachné fit un travail plus que remarquable. Sa toile était à l’image de son orgueil et de son insolence envers les Dieux. Elle représentait Zeus et ses nombreuses conquêtes où celui-ci avait dû prendre la forme de plusieurs animaux afin de séduire ses amantes. Ainsi on vit le Dieu sous forme de taureau, de cygne, de pluie, de vent. La toile était tellement magnifique que tous les regards se portaient sur elle, oubliant totalement mon œuvre. Folle de rage par une telle insulte envers le Dieu des dieux et un si beau travail, je me précipitai sur la toile et commença à l’arracher. Puis je frappai de mon épée Arachné devant toute la population. Humiliée la jeune tisseuse se réfugia en courant dans sa chambre où elle s’enferma à double tour. Elle prit une longue ficelle, la noua autour de son cou et se pendit. Quand je vis le corps suspendu et inanimé de ma rivale, j’eut pitié. je lui redonna ainsi la vie mais lui dit « Vis, mais reste suspendue, misérable ! Si tu prétends être si douée pour le tissage alors tu tisseras toute ta vie ! »

Puis je métamorphosai Arachné en… Araignée ! C’est ainsi que la jeune femme devint la mère de toutes les Araignées qui tissent leur toiles jusque dans nos maisons.

 

 

-Et bien je vais te repondre ainsi, sache que a peine né, je savait déjà parler et marcher.
Après s’être débarrassé de mes langes, je suis sorti de la grotte et ai attrapé une tortue que j’ai vidé car je voulait fabriquer une lyre mais il me manquait de quoi à faire les cordes.
je suis donc allé en Thessalie où Apollon gardait des troupeau que notre père lui avait obligé de garder et je lui est dérobé 75 bêtes alors qu’Apollon discutait avec Hymenée, et négligeait son travail.
Ayant entouré mes pieds avec des feuillages, je les ai chaussée de sabots inversés pour que nulle trace ne me trahisse. je les emmenés jusqu’à Pylos pour les cacher dans une caverne. Toutefois près de Ménale, Battos un vieillard m’a vu et je lui ai dit de garder le silence.
Puis j’ai sacrifié deux bêtes aux douze grands dieux de l’Olympe ,donc moi évidemment, et je suis retourné vers la grotte du mont Cyllène. Avec les bœufs sacrifiés j’ai fini de fabriqué ma lyre.
Ensuite je suis sagement retourné dans son berceau.

Malheureusement Battos m’a trahis, ce que je lui est fait payer par la suite en pétrifiant par ailleurs et Apollon m’a denoné à Zeus qui m’a obligé a restituer les biens que j’avais volés. Mais Apollon, ce dieu qui ne se rend même pas compte qu’un troupeau se fait voler sous son nez m’a demandé si il pouvait échangé son troupeau contre ma lyre inventé ce que j’acceptai immédiatement, une lyre étant bien moins précieux qu’un troupeau entier. Et voila, ma chère Athéna comment est né le dieu des voleurs, des marchands et des troupeaux

-Et bien la dessus comment allons nous nous départager?

-C’est facile le premier arrivé au enfer nourrira cerbère.

 

 

 

 


Oct 4 2018

Arles 2015: les thermes de Constantin


Oct 4 2018

Arles 2015 l’amphithéâtre: l’école des gladiateurs, une journée de ludi

 

l’amphithéâtre une journée de ludi


Sep 27 2018

Le débat présidentiel…

Nous sommes le 4e jour des Calandes d’octobre et voici le débat présidentiel opposant le dieu Neptunus et la déesse  Minerva…

Les 3 : Salvete !

Lulux : Quod nomen tibi est ?

Neptunus : Mihi nomen Neptunus est.

Lulux : Et tibi ?

Minerva : Mihi nomen Minerva est.

Lulux  : Qui pater tuum et mater tuam et frater tuum sunt ?

Minerva : Juppiter meus pater est.

Lulux : Et tibi ?

Neptunus : Jupiter meus frater est.

Lulux : Qualem potentiam tibi est ?

Neptunus : Maris deus sum.

Lulux : Et tibi ?

Minerva : Industriae et belli dea sum.

 

Lulux : Nous nous retrouvons après cette courte pause pour un débat jupiterrien…

Minerva : Moi, Minerva, étant née de la tête de Jupiter, j’ai pu hériter de toute son intelligence et sa stratégie. Je ferai donc meilleure présidente que vous, Neptunus !

Neptunus : Stop ! Etant le frère de Jupiter, je suis égal à lui. Je suis le dieu de tous les océans, un orage n’est pour moi qu’une douche tandis que vous ne pouvez plus avancer !

Minerva : Détrompez-vous ! Rien ne m’arrête, je me bats même contre la pluie.

Lulux : La tension est palpable dans cette arène… Mais sinon que comptez-vous faire pour cette planète ?

Neptunus : Moi je me bats contre le réchauffement climatique et les incendies de forêts mais je peux surtout, grâce à mes pouvoirs, vous protéger, vous, mes électeurs, d’une prochaine éventuelle éruption du Vésuve. Même vous, Minerva !

Minerva : Ah Ah laissez-moi rire ! Moi je peux me battre pour le développement durable, étant la soeur de Demeter. Je pourrai également protéger vos précieux océans de la pollution.

Lulux : les esprits s’échauffent par ici !

Neptunus : Ce que vous dites, c’est de la poudre de Perlimpimpin ! Nous savons vous et moi que vous n’en avez pas la capacité…

Minerva : Vous me sous-estimez ! Je suis la déesse de l’intelligence, je connais tout de l’alpha à l’oméga, Mr Neptunus !

Lulux : Mesdames et Messieurs les dieux et déesses, votre temps est clos. Les résultats de nos premiers sondages arriveront demain. Merci de votre participation et de votre investissement au nom de toute la montagne de l’Olylmpe !

Les 3 : Valete !

 


Sep 26 2018

Interview Diane

S: Salve quod nomen tibi est ?

M: Salve mihi nomen Diana est.

S: Hoc mihi summae voluptati est!

M: Etiam!

S: Qui pater tuum et mater tuam sunt ?

M: Mea mater Leto et Juppiter sunt.

                                             ( éternument)

S: Dii te audiant

M: Gracias ago tibi

                                            S: Qualem potentiam tibi est ?

                                            M: Venatus dea sum.


Sep 26 2018

Interview Mars (interview oral en fin d’article)

Bonjour a tous nous voici sur le plateau de l’Olympien et veuillez accueillir notre invité:

Latinae Disputationem/colloquium :

  • Quod nomen tibi est
  • Mihi nomen Mars est
  • Qui pater tuum et mater tuam sunt ?
  • meus pater est
  • June meus mater est
  • Qualem potentiam tibi est ?
  • Belli deus sum , Optimus deus sum
  • Qualis pater,Talis filius 🙂

 

 

 

 

 

 

 

 

Traduction :

  • Quel est ton nom ?
  • Mon nom est Mars 
  • Qui sont ton père et ta mere 
  • Jupiter est mon père Jupiter
  • Junon est ma mère
  • Quel est ton pouvoir 
  • Je suis le dieux de la guerre, le meilleur des dieux
  • tel père, tel fils 🙂

-Alors M.Mars quelle a était votre plus belle rencontre amoureuse :

C’est surement lors de ma balade en foret lorsque j’a rencontré Réha Silvia, la mère de mes jumeaux Romulus et Rémus qui sont eux fondateur de Rome

On vous connais un peu batifoleur :

  • je ne vois pas ou vous voulez en venir madame…

Si je vous dit…Vénus ou bien…Vulcain ça ne vous évoque rien ?

  • Ah oui je vois.  J’ai connu l’une des pires hontes de ma vie lorsque Vulcain nous a piégés Vénus et moi et que tout les dieux ce sont moqués de nous. En même temps ça femme l’a trompé avec moi, alors je comprend un peu sa vengeance.

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  1. Mars est le dieux de la guerre, c’est aussi le seul fils légitime de Jupiter et Junon. Ses attributs sont la bouclier, la lance et l’étendard

Voici l’interview orale:

 


Juin 6 2018

Le saviez-vous ?

Les recettes de cuisine existent depuis l’Antiquité !

Grâce à Virgile par exemple, on sait ce que mangeaient les romains au 1er siècle av. J-C.

Il nous a laissé un poème intitulé « Moretum » qui raconte la matinée d’un paysan romain. Il y décrit ensuite comment il prépare son repas et quels ingrédients le composent.

(traduction de Maurice RAT, 1935)


Comme le dit Virgile, les romains ne se nourrissaient pas principalement de viande mais de fromage :

« Non illi suspensa focum carnaria iuxta durati sale terga suis truncique vacabant, traiectus medium sparto sed caseus orbem et vetus adstricti fascis pendebat anethi »

« Au foyer de sa cabane n’étaient point suspendues des viandes de conserve, un dos et des morceaux de porc durcis dans le sel, mais, traversé de sparte en son milieu, un fromage rond et une vieille botte d’aneth bien serré pendaient là ».

 

On sait aussi qu’ils utilisaient les mêmes aromates que nous deux mille ans après :

« Caepa rubens sectique famem domat area porri quaeque trahunt acri vultus nasturtia morsu  intibaque et Venerem revocans eruca morantem. »

« D’ordinaire l’oignon rouge et le poireau coupé en morceaux domptent son appétit, avec le cresson qui crispe les visages par son goût piquant, l’endive et la roquette qui ranime Vénus engourdie. »

« Tunc quoque tale aliquid meditans intraverat hortum; ac primum leviter digitis tellure refossa, quattuor educit cum spissis alia fibris ; inde comas apii graciles rutamque rigentem  vellit et exiguo coriandra trementia filo..»

« Et tout d’abord creusant légèrement la terre avec ses doigts, il en tire quatre gousses d’ail avec leurs racines fibreuses ; puis il arrache de grêles chevelures d’ache et la rue roidissante et les coriandres tremblantes au fil menu. »

 

 

 

 

 

 

 


Juin 6 2018

LES REPAS CHEZ LES ROMAINS

Un banquet digne de Trimalcion :

Le Point culture :

L’affranchi Trimalcion, célèbre personnage du Satiricon, de Pétrone, est reconnu pour ses banquets grandioses.

Caractérisés par leur abondance de nourriture, l’extravagance de leur décor ainsi que leur mise en scène théâtrale, ces repas orgiaques mettent en relief la mégalomanie du personnage.

Le projet :

Après l’étude du Satiricon de Petrone les latinistes ont été conviés par le documentaliste à la préparation d’un en-cas romain : Le moretum. En effet ce célèbre morceau de pain d’épeautre recouvert de fromage épicé faisait des ravages à Rome.

 

La préparation :

Sur fond chaleureux de musique romaine et d’affiches colorées, une mise en bouche légère s’est faite : jus de raisin, court métrage sur les instruments romains … Ensuite, par groupe de quatre nous devions chacun préparer douze tartines avec par équipe un élément spécifique (miel, poivre, nuoc-mâm …)

La dégustation :

Ainsi nous pouvions déguster les mets de chaque atelier et par conséquent élire le meilleur. Finalement, ces tartelettes était accompagnées d’une patina de poire (patina piris) et d’autres réjouissances.

 

 

La séance s’est terminée sur des adieux déchirants après maintes et maintes photos.

 

Allez à bientôt et surtout venez en Latin on mange de délicieux banquet romain !

 

Benjamin DUHIL DE BENAZE


Juin 6 2018

LE MORETUM: une spécialité romaine

SALVETE AMICI!!!

Aujourd’hui vous êtes invités à jeter un coup d’œil dans la cuisine des romains accompagnés par leur musique.

Grâce à une œuvre écrite par Virgile: l’« Appendix Vergiliana » on a pu découvrir une recette typique du repas romain et des banquets de cette civilisation.

Celle dont on vous parle s’appelle: MORETUM

Le mot vient du latin « mortarium » (=mortier), en effet, ce plat, il consiste en tranches de pain couvertes par une pâte à tartiner qui est préparé à l’aide d’un mortier. Dans le mortier on moud plusieurs ingrédients qui sont listés ensuite:

ADDITAMENTA:

  •  caseus ovillus
  • alium
  • apium
  • coriandrum
  • acetum
  • oleum olivarum
  • garum*
  • panis
INGREDIENTS:

  • fromage sec de chèvre ou de brebis
  • ail
  • céleri
  • coriandre
  • vinaigre
  • huile d’olive
  • nuoc-mam
  • pain de petit épeautre

*Garum: sauce souvent utilisée, faite à partir de chair ou viscères de poisson et voire d’huîtres fermentées dans le sel.

 

Voici comment préparer cette spécialité:

Écraser soigneusement dans un mortier les herbes (différentes salades comme du mesclum), l’ail et le fromage. Après ajoutez un peu d’huile d’olives, de vinaigre et de nuoc-mam. Le résultat obtenu est une garniture au goût très fort qu’on peut étaler sur le pain.

BENE SIT TIBI!

Diana Carlin et Laetizia Glassl