Petite autopsie d’une dérive fatale à moyen terme…

Mis en avant

      Quel enseignant, de nos jours, peut s’estimer satisfait des conditions, des objectifs, qui sont celles de son enseignement, de l’efficience réelle de sa profession ? Où nous ont conduits ces réformes plus invraisemblables les unes que les autres, et surtout, la destruction du « sanctuaire » qu’était le milieu éducatif, pour en faire un marécage exposé à tous les modèles néfastes et si peu humanistes de notre société mercantile ?

   Le philosophe et psychanalyste franco-argentin Miguel Benasayag a traité la question  lors des Rencontres nationales de l’education, organisées à Rennes en octobre 2012. Dans cet entretien, nous pouvons découvrir une synthèse édifiante, qui fait prendre conscience de la dérive néfaste de la gestion de l’Education en France comme en Europe, qui livre aux puissances de l’économie des consommateurs formatés, obéissant comme des moutons. A cet égard, il est préoccupant de constater que, de plus en plus, l’Ecole est gérée à l’aune d’une entreprise, et que ce beau service public est de plus en plus soumis aux modèles sans âme ni conscience du privé…

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  De son côté, l’acteur Albert Dupontel propose une réflexion plus simplement formulée, mais imagée, qui rejoint le propos de Miguel Benasayag pour l’essentiel:

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