Vincent Macaigne signe une adaptation audacieuse du Dom Juan de Molière

Mis en avant

Le comédien et metteur en scène Vincent Macaigne signe une relecture sulfureuse de la pièce de Molière, sous la forme d’un road movie trash et sombre. Serge Bagdassarian compose un Sganarelle déchiré entre l’amour et la haine qui l’attachent à Dom Juan, faux jouisseur et vrai désespéré, remarquablement interprété par Loïc Corbery.

Extérieur, jour. Dom Juan et son valet Sganarelle traînent le cadavre d’un prêtre à travers la campagne, puis l’enterrent. Intérieur, nuit. Dans un hôtel parisien, Dom Juan, corps nu tatoué de slogans nihilistes, déambule avec lassitude dans l’orgie qu’il a organisée. Survient Elvire, éplorée, qui lui demande des comptes…

                                                        Âmes damnées
Difficile d’imaginer versions plus dissemblables du Dom Juan de Molière que ce film de Vincent Macaigne et la mise en scène de Jean-Pierre Vincent, présentée à la Comédie-Française. Le premier est l’adaptation libre de la seconde, et leur distribution est la même. Bousculeur patenté des grands textes du répertoire, le jeune cinéaste/comédien/metteur en scène transpose la pièce dans le monde d’aujourd’hui sous forme de road movie trash et sombre. Une grande partie du texte de Molière a été coupée, pour n’en conserver que la trame. Elle donne lieu à une suite de tableaux spectaculaires, parfois d’une somptueuse beauté, resserrée sur le duo sulfureux. Serge Bagdassarian compose un Sganarelle déchiré entre l’amour et la haine qui l’attachent à Dom Juan, faux jouisseur et vrai désespéré, remarquablement interprété par Loïc Corbery. Au bout de leur chemin de sexe et de violence demeure la compassion pour ces deux âmes damnées.

A noter que Vincent Macaigne a connu des problèmes avec la chaîne de télévision qui a malheureusement censuré son oeuvre. Il est toujours dommageable qu’un créatuer soit censuré et la chaîne montre là un bien triste exemple. Arte a en effet censuré plusieurs scènes jugées trop provocatrices pour son public. Dont une dans laquelle Dom Juan droguait des filles à moitié nues qui semblaient y prendre beaucoup de plaisir. « Le temps amidonne les auteurs, regrette Macaigne. On a oublié à quel point Shakespeare ou Molière étaient punks pour leur époque. »  On se souvient  d’ailleurs avec émotion et jubilation de l’époustouflante et très libre adaptation de Hamlet du dramaturge anglais au théâtre, sous le titre significatif Au moins j’aurai laissé un beau cadavre… Cette version de Dom Juan, que je vous propose de visionner va assurément « décoiffer » votre perception de la pièce de Molière, sans pour autant en dénaturer le moins du monde le sens ni le message…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=LqAGAVes5Gk[/youtube]

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=OrC_MLsDiqk[/youtube]

« Si tu veux pleurer… » ou quand Antoine Lemaire réécrit « Le Roi Lear »…

Si tu veux_2  Le Roi Lear est une tragédie en cinq actes envers et en prose probablement rédigée entre 1603 et 1606 par William Shakespeare et créée le 26 décembre 1606 au Palais de Whitehall de Londres en présence du roi Jacques I?? d’Angleterre. Ce texte avait été inspiré au dramaturge anglais par les récits de l’Historia regum Britanniae de Geoffroy de Monmouth,dont l’action est placée 800 ans avant lère chrétienne, et évoque la figure légendaire de Leir, roi mythique de l’île de Bretagne à l’époque celtique précédant la conquête romaine.Si tu veux.3

La compagnie Thec présente une version très libre de ce monument Shakespearien. Dans cette version, Lear n’est pas un vieillard renonçant à son trône au seuil de la mort. Il a la petite cinquantaine et il est simplement excédé et lassé par les obligations de sa charge qui l’empêchent de jouir à tout va du matin au soir. Alors, il décide de laisser les charges à ses filles qui veulent abattre l’ordre établi et répudier la figure paternelle avec une soif de jouissance immédiate et maximale. On peut voir dans cette situation l’inquiétant miroir de notre époque inféodée au jeunisme où la parole des anciens s’abîme dans l’indifférence ou le mépris. Quant à lui, il a résolu de passer son temps à des plaisirs sans fin. Aveugle ! Il ne sent pas que le monde tourne de plus en plus vite et qu’il est impossible de vivre à la marge sans risquer d’en être expulsé à tout moment. La génération suivante, agenouillée sur l’Autel du « Pragmatisme » et semblant sortie tout droit de l’univers frénétique et absurde des « traders » ou du film de Scorsese Le Loup de Wall Street, va lui en donner une illustration.

Si tu veux (2)Même s’il réunit certains thèmes qui traversaient ses précédents spectacles –?la fièvre des sentiments, la vieillesse, l’errance, la violence du monde?–, Antoine Lemaire bouge néanmoins ici les lignes avec cette création délibérément spectaculaire et jubilatoire. Bousculant les codes de son esthétique, mais toujours avec la vidéo comme matière à façonner, il affiche ainsi sa volonté de composer un spectacle baroque, où la violence côtoie la bouffonnerie et le trash, afin d’être en accord avec son propre plaisir de spectateur… et le nôtre ipso facto. La mise en scène exacerbe effectivement le grotesque des situations, grotesque accentué par le jeu des comédiens en roue libre et l’usage de la vidéo en constant décalage… comme un écho « trash » aux situations sur le plateau. Une mise en scène baroque, qui frôle souvent la dimension iconoclaste, mais transcendée par la musique du groupe Luna Lost (cf vidéo ci-dessous : article précédent sur la pièce).

 

TARTUFFE, PIECE TRES ACTUELLE…

tartuffe_Mnouchkine   Les raisons qui poussèrent Molière à écrire Tartuffe sont complexes. On sait qu’il était en butte à la méfiance du parti dévot depuis L’Ecole des femmes, et qu’il gardait par ailleurs quelque rancune au Prince de Conti, le premier protecteur de la troupe, d’être devenu au moment de sa conversion religieuse l’un des plus violents adversaires du théâtre. C’est donc vraisemblablement le parti dévot, et en particulier la Compagnie du Saint-Sacrement, sorte de « groupe de pression » religieux recrutant majoritairement dans l’aristocratie et les cercles proches du pouvoir, que Molière visait dans sa comédie : à travers le personnage de Tartuffe, vêtu de manière austère et sans épée comme un homme sur le point d’entrer dans les ordres, Molière attaque non pas la foi mais son instrumentalisation dans la société et les enjeux de pouvoir.
    Pour mettre en valeur l’actualité du propos de Molière, Ariane Mnouchkine a proposé en 1995 au Parc des Expositions d’Avignon une transposition de l’action dans le Maghreb musulman du XXe siècle : le décor est résolument oriental, avec grilles ouvragées, tapis et draps blancs étendus, musique raï en arrière-fond. Son Tartuffe porte la longue tenue noire des islamistes et le comédien qui l’incarne, comme la plupart des comédiens de la pièce, est étranger. À l’heure des fanatismes religieux, Mnouchkine a conçu son spectacle comme une œuvre de combat dont elle ne ferait qu’actualiser la cible. Si elle n’évacue pas la dimension comique de la pièce, elle la met cependant au service d’un propos sérieux, celui de la défense de l’amour et de la liberté contre les manœuvres de domination religieuse.

Prochaines sorties théâtrales au Phénix de Valenciennes

    Jeudi 29 Janvier 2015 – départ 18H 30

                                               PANTAGRUEL de Rabelais                                                 

Pantagruel_Rabelais

Mis en scène par Benjamin Lazar

Avec rien, presque rien, mais beaucoupd’imagination, d’intelligence, un talent immense et une liberté radieuse, BenjaminLazar et Olivier Martin-Salvan nous offrent le plus beau spectacle que l’on puisse actuellement déguster.

Olivier Martin-Salvan était nommé aux Molières 2014, catégorie meilleur comédien dans un spectacle de théâtre public.

Jeudi 12 Février 2015 – départ 18H30

SI TU VEUX PLEURER, PRENDS MES YEUX d’après Le Roi Lear de Shakespeare

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                                           Mis en scène par Antoine Lemaire

Cette réécriture du Roi Lear de Shakespeare se déploie autour d’irréductibles conflits de générations où la colère succède à l’incompréhension, où la souffrance précède la violence. Des affects révélés par une mise en scène baroque irriguée par la vidéo et rythmée par la musique live de Luna Lost (lire la video associée ci-dessous).

Même s’il réunit certains thèmes qui traversaient ses précédents spectacles –?la fièvre des sentiments, la vieillesse, l’errance, la violence du monde?–, Antoine Lemaire bouge néanmoins ici les lignes avec cette création délibérément spectaculaire et jubilatoire. Bousculant les codes de son esthétique, mais toujours avec la vidéo comme matière à façonner, il affiche ainsi sa volonté de composer un spectacle baroque, où la violence côtoie la bouffonnerie et le trash, afin d’être en accord avec son propre plaisir de spectateur… et le nôtre ipso facto. Fidèle à la trame narrative, cette réécriture sera centrée sur le conflit de générations à travers les deux filles aînées de Lear qui veulent abattre l’ordre établi et répudier la figure paternelle avec une soif de jouissance immédiate et maximale. Soit l’inquiétant miroir de notre époque inféodée au jeunisme où la parole des anciens s’abîme dans l’indifférence ou le mépris.

– Luna Lost – [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ESzfGuqgUyg[/youtube]  

Inscrivez-vous  ! (6 € la place, transport inclus !!)

N’oubliez pas la représentation de Tartuffe de Molière, mis en scène par Benoît Lambert ! Jeudi 4 décembre, départ à 18H30.

TartuffeEt si Tartuffe était l’ange exterminateur, cher à Luis Buñuel, prêt à faire imploser une famille de la haute bourgeoisie?? Loin de l’iconographie officielle, Benoît Lambert l’imagine comme un redoutable séducteur dont les manœuvres révèlent les secrets inavouables d’un clan arc-bouté sur ses privilèges.

À rebours du cliché attaché au faux dévot, et dans les pas de Louis Jouvet (cf texte ci-dessous), qui voyait Tartuffe comme «?un garçon charmant, inquiétant et très intelligent?», le metteur en scène offre le portrait d’un homme indiscernable, énigme pour ceux qui le croisent ou fantasme pour ceux qui l’attendent. Un accélérateur de désordres intimes qui inocule un virus destructeur dans un corps déjà malade et provoque le chaos dans une maison qui se lézarde, un peu comme le protagoniste du remarquable film Théorème de Pier Paolo Pasolini, ou dans la mise en scène d’Antoine Vitez en 1978. Car la pièce est aussi un impitoyable tableau de famille où s’exercent de brutaux rapports de pouvoir, où s’insinue la suspicion et se monnayent d’impitoyables tractations dévoilant les zones d’ombre d’une tribu aux secrets inavouables. In fine, la duplicité de l’imposteur est certes dévoilée ; mais la famille d’Orgon (interprété par l’immense Marc Berman) a peur d’être disloquée sous les coups de boutoir d’un redoutable requin lâché en eaux troubles. Soit la substance d’une comédie grinçante où le rire dissimule une peur panique…

  •  Texte de Louis Jouvet, Témoignages sur le théâtre, 1952 :

(Jouvet rompt avec la tradition anticléricale en imaginant un Tartuffe réellement pieux, mais torturé par la tentation. Il prend soin d’interpréter lui-même le rôle. Selon lui, contrairement à ce que colporte une certaine tradition, Tartuffe n’est pas hypocrite.)

Ce procès-verbal [1]  est faux.

Je défie le juge d’instruction le plus subtil de pouvoir trouver, au début de la pièce ou même au cours de l’action, « les sourdes menées » de l’intrus et le « triple danger » qui va fondre sur la maison: « l’aventurier voudra épouser la fille, séduire la femme, dépouiller le mari.» D’ailleurs, pourquoi Tartuffe serait-il un aventurier ? Il était pauvre et mal vêtu lorsqu’il vint chez Orgon, ainsi que le dit Dorine ? Il n’y a à cela rien d’ infâmant. Son comportement à l’église est peut-être l’indice d’une grande piété. Pourquoi Orgon ne serait-il pas séduit par un homme qui n’accepte que la moitié de ses dons, et distribue l’autre moitié aux pauvres ?

Est-ce la puce que Tartuffe tue avec trop de colère qui vous paraît une tartufferie ?Il y eut un saint nommé Macaire qui, lui aussi, tua une puce en faisant sa prière, et fit neuf ans de retraite dans le désert; après quoi il fut canonisé.

Où prend-on que Tartuffe veut épouser  Mariane ? Il le dit: ce n’est pas le bonheur après quoi il soupire. Il est amoureux de la femme. Julien Sorel est amoureux de Mme de Rênal. On n’en fait pas un monstre pour autant.

Pourquoi dire qu’il veut dépouiller Orgon ? C’est Orgon qui, dans un élan de tendresse, sans que Tartuffe ait rien sollicité, veut lui faire une donation entière: « Un bon et franc ami que pour gendre je prends, / M’est bien plus cher que fils, que femme et que parent. » Tartuffe ne fait qu’accepter ce qu’on lui offre.

« Les enfants luttent, guidés par la servante et l’oncle.» Il n’y a pas de lutte; du moins, la lutte est vite terminée. Orgon, sur le simple soupçon que Damis a faussement accusé Tartuffe, – sans que celui-ci intervienne – chasse son fils, avec sa malédiction, et invite sa fille à mortifier ses sens avec son mariage.

Quant à la scène « hardie et forte» du quatrième acte, où Elmire cache son mari pour le rendre « témoin et juge des criminelles entreprises de Tartuffe », relisez-la avant que d’en parler: Elmire provoque Tartuffe, lui parle « d’un cœur que l’on veut tout» et lui déclare qu’elle est prête à se rendre. Je sais bien que c’est pour démasquer l’imposteur, mais qui ne se laisserait prendre à ce jeu lorsqu’il est amoureux ? Et que Tartuffe, bafoué dans son amour et – ce qui est pire – dans son amour propre, se venge d’Orgon avec les armes qu’il a, c’est humain plus que monstrueux.

Note:  [1] Jouvet se démarque d’un article de dictionnaire contemporain dont les formules apparaissent entre guillemets.

  • Document Antoine Vitez, Le Théâtre des idées, 1991 :

(En 1978 Antoine Vitez crée la surprise en confiant le rôle de Tartuffe au beau Richard Fontana. Tel le héros du film de Pasolini Théorème   il  « séduit» toute la famille et met au jour les contradictions des uns et des autres.)

  Tartuffe, Don Juan, l’Étranger qu’on n’a pas invité. Il provoque un désordre extraordinaire, et tout le monde, finalement, se ligue pour le tuer. Il vient de nulle part, il va où ? Personne ne veut écouter sa vérité. Voilà en tout cas l’image que Tartuffe aimerait bien qu’on garde de lui. Il passe, comme le Rédempteur.

Quelle différence y a-t-il entre le Rédempteur et lui ? Qui nous dit que l’Imposteur n’est pas le Christ lui-même, pour Molière ? Dans un royaume catholique, on avait peut – être tout à fait raison de condamner la pièce…

 

 

Préparez-vous à notre spectacle du jeudi 26 novembre: Les Particules Elémentaires

Les Particules Elémentaires au théâtre : un défi

  La difficulté de l’entreprise de Julien Gosselin a été d’adapter ce roman de Michel Houellebecq, très narratif, avec, certes quelques dialogues bien sentis, mais nettement minoritaires dans le texte, pour la scène théâtrale. C’est un exercice qu’on vous demande parfois, dans le cadre d’un écrit d’invention, consistant à transposer un extrait narratif en scène théâtrale… Sauf que dans le cas des Particules élémentaires, il s’agit d’un roman de plus de 300 pages…

Dans sa structure, cependant, une ossature quasi théâtrale se dessinait : un prologue, trois parties (Le Royaume perdu – Les moments étranges – Illimité émotionnel) et un épilogue.

Apparemment, d’après les réactions du public qui a découvert le spectacle, c’est une grande réussite : les comédiens se font narrateurs, personnages, commentateurs et musiciens, créant des conventions théâtrales ou les abolissant avec une étonnante fluidité. Ils happent le spectateur au cœur du temps présent, passant du lyrisme à l’ironie, du social au philosophique, de l’intime à l’universel. Vous en jugerez…

Les Particules Elémentaires : pourquoi ce titre ? de quoi s’agit-il ?

  Le titre est une métaphore émanant de la terminologie de la physique quantique, reflétant l’esprit scientifique du roman, la conception d’un univers social où chaque individu se perçoit comme une particule élémentaire. A cet égard, on perçoit l’influence du naturalisme scientiste de Zola, ce qui a parfois conduit les critiques à parler de Michel Houellebecq comme d’un auteur néo-naturaliste.

Il s’agit d’une chronique du déclin d’une civilisation, la nôtre, illustrée par l’existence plate et morose de deux demi-frères, Michel et Bruno que l’existence va mettre en relation… Le premier est un grand chercheur en  biologie, d’où le titre, qui œuvre à créer une nouvelle espèce, asexuée et immortelle, pour remplacer l’Homme… Sa vie amoureuse est un perpétuel désastre. Le second est professeur et enseigne la littérature. Il compense son mal-être par une quête vaine et désespérée du plaisir sexuel…

Extrait du Prologue :

« Ce roman / Cette pièce est avant tout l’histoire d’un homme, qui vécut la plus grande partie de sa vie en Europe occidentale, durant la seconde moitié du XXe siècle. Généralement seul, il fut cependant, de loin en loin, en relation avec d’autres hommes. Il vécut en des temps malheureux et troublés. […] Les sentiments d’amour, de tendresse et de fraternité humaines avaient dans une large mesure disparu ; dans leurs rapports mutuels ses contemporains faisaient le plus souvent preuve d’indifférence voire de cruauté. »

Lire quelques critiques de la pièce :

cf http://www.philomag.com/lepoque/les-particules-elementaires-ode-posthumaine-sagace-7944

cf http://theatredublog.unblog.fr/2014/10/14/les-particules-elementaires-3/

cf http://www.culturopoing.com/scenes-expos/les-particules-elementaires-m-e-s-julien-gosselin

cf http://www.lefigaro.fr/theatre/2013/07/09/03003-20130709ARTFIG00393-avignon-coup-de-foudre-pour-les-particules-elementaires.php

Rendez-vous au Théâtre ! Les soirées au Phénix de Valenciennes.

Nous vous donnons rendez-vous pour  quatre spectacles de qualité. Inscrivez-vous vite auprès de vos professeurs de Lettres !

  • Mercredi 26 novembreLes Particules élémentaires                                               mise en scène de Julien Gosselin d’après le roman de Michel Houellebecq.                                                                                                                 Départ 17H30

           En attendant, rendez-vous sur la page du site du             Phénix: http://www.lephenix.fr/saison/les-particules-elementaires/

  • Jeudi 4 décembre – Tartuffe ou l’Imposteurde Molière                                       mise en scène de Benoît Lambert.                                               Départ 18H30

 En attendant, rendez-vous sur la page du site du             Phénix:http://www.lephenix.fr/saison/tartuffe-ou-limposteur/

  • Jeudi 29 janvier – Pantagruel de François Rabelais                                            mise en scène de Benjamin Lazar.                                              Départ 18H30

                En attendant, rendez-vous sur la page du site du Phénix:    http://www.lephenix.fr/saison/pantagruel/  http://www.lephenix.fr/saison/pantagruel/

  • Jeudi 12 février – Si tu veux pleurer, prends mes yeux ! mise en scène d’Antoine Lemaire d’après Le Roi Lear de Wiliam Shakespeare.               Départ 18H30

           En attendant, rendez-vous sur la page du site du Phénix:   http://www.lephenix.fr/saison/si-tu-veux-pleurer-prends-mes-yeux/

A l’issue de chacun de ces spectacles, n’hésitez pas à échanger vos impressions, partager vos réactions. Intervenez en commentaires sur ce site pour prolonger la quête !