On est d’abord loin du livre, loin de la maison. On est d’abord loin de tout.
On est dans la rue. On passe souvent par cette rue-là.
La maison est immense. Les lumières y brûlent jour et nuit.
On passe, on ne s’arrête pas. Un jour on entre.
Dans la maison incendiée de lumière, dans le livre ébloui de silence, on entre.
La Femme à venir, Christian Bobin
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