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« Je me présente »
Travail personnel
Durée : 30 minutes
En m’aidant du schéma ci-dessous, je note et classe au brouillon les informations que je veux donner sur moi. (pas plus de 10mn)
Puis, dans un texte d’au moins 20 lignes écrit directement sur une copie, je me présente au professeur en réutilisant mon brouillon et en soignant mon travail. (20 à 25mn)
Les objectifs :
pour le professeur | pour le lycéen |
– connaitre chaque élève, pour mieux comprendre ses choix, ses préoccupations. Pas de jugement de valeur du professeur ! | – à travers cet autoportrait, réfléchir à qui il est, et quelle image il veut donner de lui-même, en ce début d’année. |
– découvrir la manière d’écrire de chacun, ses points forts et ses points faibles dans un travail de rédaction (écriture, orthographe, syntaxe, structure du texte, vocabulaire…) | – se relancer dans le travail personnel en gérant le temps, les consignes et la rédaction d’un texte. |
BTS1 synthèse sur musique et lien social : problématique, plan, rédaction
Problématiques possibles : En quoi la musique crée-t-elle du lien social ? Quelles sont les fonctions de la musique ? A quoi sert la musique ? Qu’apporte la musique dans une société ?…
Plan proposé très complet à partir de toutes les idées repérées :
I On constate que la musique est présente dans toutes les sociétés
1 La musique est un langage, une forme de communication (Cf. C et D)
2 La musique apparait dans toutes les époques, toutes les cultures et dès l’enfance (Cf. F)
3 Elle est dans toutes les sociétés car elle nous touche, nous émeut (Cf. K)
II le plaisir que fait naitre la musique vient en partie de l’écoute partagée
1 La musique apporte du plaisir, un plaisir qui ne s’explique pas (Cf. E)
2 La musique réunit, plaisir de l’écoute partagée ( Cf. J)
3 La force de cette cohésion apparait à travers la notion de « communion » (Cf. L)
III La musique construit le collectif
1 La musique crée une reconnaissance identitaire (Cf. I)
2 Paradoxe de la musique qui s’appuie sur l’individualité et construit une cohésion sociale (Cf. N et P)
3 La musique fait naître une nouvelle forme de participation politique (Cf. M)
On pouvait faire un plan avec seulement 6 paragraphes. Quelques exemples :
I La musique apporte du plaisir (1 un plaisir inexpliqué, une communion / 2 car c’est un langage / 3 et elle nous émeut)
II la musique crée du lien (1 plaisir de l’écoute partagée / 2 reconnaissance identitaire / 3 paradoxe)
Ou
I La musique est universelle (1 partt, tt le tps / 2 car elle nous touche / 3 et c’est un langage)
II la musique crée du lien (1 plaisir de l’écoute partagée / 2 reconnaissance identitaire / 3 participation politique)
Exemples d’introduction rédigée :
Aujourd’hui tout le monde, ou presque, écoute de la musique. En s’appuyant sur trois essais et une chanson, nous pourrons nous interroger sur la problématique suivante : en quoi la musique crée-t-elle plaisir et partage ? Pour répondre, nous verrons dans un premier temps les constats du plaisir de la musique, puis ses causes, pour finir par déterminer ses conséquences. Valentin
Dans ce corpus composé de trois essais et d’une chanson, le thème abordé est celui de la musique et de ce qu’elle apporte dans la société. Plus précisément, nous pouvons voir que chaque document parle d’un style de musique différent, et que chaque style apporte quelque chose à celui qui l’écoute. Nous en venons donc à nous demander quels effets la musique a sur son public. C’est ce qu’il adviendra de traiter. Pour ce faire, nous verrons dans un premier temps que la musique rassemble, qu’elle est fédératrice, puis nous verrons que la musique apaise, qu’elle procure du bonheur. Julien
Grâce aux technologies, la musique envahit notre quotidien. On peut en écouter partout. Ces trois extraits d’essais et cette chanson évoquent le rôle de la musique dans nos sociétés. Nous pourrons donc nous demander ce qu’apporte la musique. Nous verrons tout d’abord qu’elle est source de plaisir, avant de montrer qu’elle crée du lien social.
Exemples de paragraphe rédigé :
La musique lie et rassemble les êtres physiquement. Il y a un réel plaisir et un sentiment de lien physique lors des grands rassemblements : les vibrations vécues en chœur, les grands rassemblements des concerts de rock relient les êtres selon Francis Wolff, dans son essai Pourquoi la musique ? paru en 2015. C’est la même idée qu’évoque Béatrice Mabilon-Bonfils dans le chapitre « une nouvelle forme de participation politique ? » de son essai La fête techno. Tout seul et ensemble, paru aux éditions Autrement en 2004. Selon elle, la musique permet de lier les individus qui cherchent une expérience de groupe. La musique permet donc bien de créer des liens et du partage entre les différents individus. Valentin
La musique est capable de rapprocher des gens qui ne se connaissent pas, sans même qu’ils aient besoin de se parler. En effet dans l’extrait de Béatrice Mabilon-Bonfils, il est expliqué que les individus qui dansent dans un grand rassemblement sont liés les uns aux autres, même en étant éloignés, car le mouvement leur confère une « entité », tel un rassemblement politique criant des slogans. Ici liés par la musique tout autour d’eux, ils forment un ensemble, et les milliers de personnes que rassemblent les grands événements de techno ne sont plus une foule de gens venus pour leur plaisir mais un groupe soudé. On peut aussi prendre en exemple la chanson « un, deux, trois » de J.J. Goldman. La façon dont est décrit le rock and roll montre bien ce lien que crée la musique entre des personnes qui ne se connaissent pas : « Une religion laïque ». La comparaison entre rock et religion montre que celui-ci a créé un groupe soudé par les idées qu’il véhicule, et ce partout où il est répandu. Bastien
La musique est source de cohésion. Elle réunit les gens. Cette idée est développée par Béatrice Mabilon-Beaufils dans le chapitre « une nouvelle forme de participation politique ? » de son essai La fête techno. Tout seul et tous ensemble, paru aux Editions Autrement en 2004. L’essayiste évoque les nombreuses festivités liées à la musique techno, et qui réunissent des centaines voire des milliers de personnes, que ce soit dans des festivals ou des raves. On retrouve la même idée dans la chanson « Un, deux, trois » de Jean-Jacques Goldman, interprétée par Frederiks/ Goldman / Jones aux Editions musicales JRG en 1990.La chanson suggère avec l’emploi du pronom « nous » notamment que la musique se vit ensemble. La musique est donc bien une source d’union, de cohésion.
BTS1 synthèse sur musique et lien social, tableau complet
Pour remplir le tableau, je lis d’abord un document. A chaque fois que je rencontre une idée intéressante, je la note dans une nouvelle ligne du tableau. Puis je lis un deuxième document. A chaque fois que je trouve une idée, je l’écris dans le tableau, soit sur une ligne déjà existante si l’idée apparaissait déjà dans le document précédent, soit sur une nouvelle ligne si l’idée est nouvelle. Puis je fais la même chose avec les 3° et 4° documents. Ensuite je numérote les cases de confrontation (A,B,C,D…) et y inscrit l’idée commune à plusieurs documents.
Ce premier travail prend bien une heure, mais permet de trouver les idées, de confronter les documents, de faciliter la rédaction de la synthèse.
Puis je cherche à classer les idées de la colonne « confrontation » afin de construire un plan. J’utilise ma numérotation pour pouvoir facilement retrouver les exemples dans le tableau. Je cherche aussi une problématique.
entraînement à la synthèse : Wolff Mabilon Gayraud Goldman
Wolff | Mabilon-Bonfils | Gayraud | Goldman | Confrontation |
Essai | Essai | Essai | Chanson | |
Déf° de la musique = art des sons | A 1 déf de la musique | |||
Pb° pourquoi la musique est partout et nous fait agir ? | En quoi voit-elle du politique dans la techno ? | La pop est destinée à être entendue et appréciée par tous (bien qu’elle exprime des sensibilités individuelles) | La musique (ici le rock and roll) réunit les gens (d’où qu’ils viennent et qui qu’ils soient) | B Pb) ou sujet commun des textes : La musique se partage, réunit, crée du lien social |
Quel intérêt alors que langage et images sont plus pratiques pour communiquer ? | L’auteur voit dans la techno une forme de communication | Certaines musiques sont présentées comme plus parlantes que des mots (réf à Hey Joe) | C La musique est une forme de communication | |
Faire de la musique apporte du plaisir, plus intense que de l’écouter car permet de mieux la comprendre | D > cela suppose que la musique nous parle | |||
La musique apporte du plaisir à être entendue | On retrouve le plaisir (à travers la notion d’hédonisme) d’écouter ensemble | Référence à Mozart qui voulait créer des musiques agréables à tous | Le plaisir d’écouter est évoqué par la découverte de la musique par la radio ; insistance sur son importance par l’expression « c’était ma vie » | E La musique apporte du plaisir à être écoutée |
La musique plait à toutes les époques (exemples donnés : musique de chambre, concerts, veillées…) | Ouverture sur d’autres époques avec réf à Mozart | On ne sait pas expliquer pourquoi ça nous touche « tu comprends rien mais que ça sonne » | F La musique touche la plupart des gens, dans toutes les cultures, sans savoir pourquoi | |
Il existe 2 types d’écoute : occasionnelle (avion, supermarchés) et volontaire (choisie) | La musique peut avoir un but industriel | G 2 types d’écoute | ||
La musique apporte des émotions positives grâce à des moments vécus ensemble | H | |||
La musique apporte des émotions positives grâce au plaisir de faire partie d’un groupe dans lequel on se reconnait. – lié à un style, des valeurs…)
Nbx exemples de musiques partagées (église, guerre, concert) |
La techno génère un lien entre les individus. Ils s’y reconnaissent | Les hits permettent la reconnaissance immédiate d’un morceau. C’est une culture commune. | Evocation du rock : points communs de ceux qui l’écoutent : coupe de cheveux, vêtements | I La musique crée du lien entre les hommes par une reconnaissance identitaire |
La musique est marqueur d’identités
Elle crée la cohésion |
La techno réunit : raves géantes, festivals… | La destination de la pop est de réunir la collectivité, d’enseigner la bienveillance, au-delà des clivages | Le rock réunit avec le mot final « ensemble » et l’expression « tous même direction » | J La musique réunit |
La musique nous touche : corps (elle fait danser, agir) esprit (émotions) | La musique crée des sensations | K La musique nous touche, nous émeut | ||
Evocation de l’église où l’on chante : les gens partagent, sont en communion | La musique est présentée comme une communion | Même notion de communion insistance avec l’oxymore « religion laïque » et temple
|
L La musique met les gens en communion, un être-ensemble intime | |
La musique permet une participation au politique dans le sens où politique = relations tissées par les citoyens pour appartenir à un groupe social ici la techno joue ce rôle | La musique pop est populaire au sens politique, c’est-à-dire accessible à tous et réconciliatrice, elle permet de tisser des liens entre des gens qui n’ont d’autres points communs | L’auteure parle de « démocratie esthétique » | M Aspect politique de la musique : elle relie les citoyens | |
Paradoxe : la techno réunit des milliers de personnes mais chacun dans ses sensations, son propre ressenti | La pop s’appuie sur les individualités ; elle est un langage pour exprimer les différences, les individualités. C’est ce qui fait qu’elle construit une cohésion entre les hommes | N Paradoxe de la musique : elle s’appuie sur l’individuel pour mieux relier les hommes entre eux | ||
Elle symbolise le déclin des instances collectives habituelles
> nouveau moyen de communication et de cohésion sociale |
O > nouveau moyen de communication et de cohésion sociale | |||
Préjugé : la techno serait la musique du chacun pour soi et symbole de société super individualiste
A casser : elle reconstitue le collectif |
P Préjugé à casser > la musique reconstitue le collectif |
BTS CGE : Derniers conseils avant les épreuves
Pour réussir les épreuves, il faut en connaitre les attendus et pouvoir s’appuyer sur des connaissances.
Pour les attendus, quelques rappels en formats audio et écrit :
Les attendus :
Vous trouverez sur cette page un rappel des épreuves de CGE : déroulé et plan à suivre
Ici des points à surveiller au moment de l’écriture personnelle
Et là quelques astuces supplémentaires.
Et si vous préférez l’audio, vous pouvez écouter les conseils suivants :
Organiser son temps :
La notation :
Le barème des épreuves de CGE, détaillé par écrit en cliquant ici.
Ou quelques explications sur la notation en format audio ci-dessous :
Vous trouverez là comment construire une introduction ainsi qu’un paragraphe de développement.
Vous pouvez aussi relire certaines corrections de travaux faits dans l’année, ce qui vous permet de repérer comment construire une synthèse ou une écriture personnelle. Par exemple avec cette synthèse sur la vitesse :
synthèse de Venayre, Garcia, Hugo, Bilal
Pour les connaissances, retenez quelques références et leur contenu.
BTS : essais d’introductions et de paragraphes de synthèse
A partir de la synthèse des documents sur les souffrances des musiciens :
Entrainement à la rédaction de l’introduction :
Intro de Valentin C :
amorce | La performance est la clé pour les musiciens, mais elle n’est présente qu’avec l’entrainement, c’est ce qui rythme leur quotidien.
|
Présentation rapide des docs | En s’appuyant sur trois articles et un extrait de roman, nous pouvons nous interroger sur la problématique suivante : |
problématique | en quoi la pratique musicale crée-t-elle des souffrances ?
|
Annonce du plan | (Afin de parvenir à une réponse,) on verra dans un premier temps les constats de cette pratique, pour dans un deuxième temps en définir les causes, et pour enfin en trouver les conséquences.
|
Intro de Quentin :
amorce | Chaque année, nombreux sont les musiciens de tout âge ayant des problèmes en relation avec leur passion, qu’ils soient physiques ou mentaux. |
problématique | Mais en quoi la pratique de la musique amène-t-elle à des souffrances (à ses pratiquants) ? |
Présentation rapide des docs | Pour résoudre ce problème, on s’aidera de documents venant d’articles et d’un roman. |
Annonce du plan | On abordera tout d’abord les constats, on en déduira ensuite des causes et quelles en sont les conséquences, on verra enfin comment y remédier. |
Intro de N Guillerm :
amorce | A regarder des musiciens jouer, on n’y voit que le plaisir de la musique et on n’imagine pas ce que cela représente de travail, d’entrainement, voire de douleur. |
Présentation rapide des docs | Ce corpus de documents, composé de trois articles issus de magazines papier et numériques et d’un extrait de roman, |
problématique | nous amène à nous demander en quoi la pratique musicale crée des souffrances. |
Annonce du plan | Après avoir évoqué quels constats font les auteurs, nous présenterons les causes identifiées de cette souffrance, puis les conséquences pour le musicien.
|
Entrainement à la rédaction du premier paragraphe du premier axe :
Paragraphe de Jules :
(Pour le premier § de chaque axe, on commence par rappeler l’idée globale qui sera développée dans cet axe) | Dans cette partie, nous allons voir quels constats nous pouvons faire sur la pratique de la musique. |
Une phrase pour présenter l’idée (+ éventuellement une ou deux phrases pour l’expliquer) | Trois des documents nous donnent des informations sur un constat commun : la pratique musicale crée des douleurs. |
Un premier exemple tiré d’un document | Dans l’article « Soulager les souffrances des musiciens », publié le 15 mars 2016 dans le journal du sud fribourgeois, La Gruyère, Xavier Schaller nous dit que la moitié des musiciens sont concernés. |
Un deuxième exemple tiré d’un autre document | On retrouve la même idée dans le texte intitulé « La clinique du Musicien : quand la pratique artistique génère de la douleur », diffusé le 06/12/2016 sur Franceinfo Culture, pour France Télévisions. En Rhône-Alpes six musiciens sur dix ont dû interrompre leur activité à cause des douleurs. |
(On peut même évoquer un troisième document si on le souhaite et que l’idée y est présente) | Le docteur André Arcier, président fondateur de Médecine des arts®, dans son article « Douleurs chez les musiciens » sur le site Médecine des arts, nous informe que 90% des personnes au conservatoire sont concernées. |
Une phrase pour clore son § | Ces trois textes indiquent que des cliniques existent pour soigner ces douleurs musculosquelettiques et pour apporter une assistance mentale liée au surmenage. C’est donc bien réel : la pratique musicale crée des douleurs. |
Paragraphe de N Guillerm
(Pour le premier § de chaque axe, on commence par rappeler l’idée globale qui sera développée dans cet axe) | Les auteurs des trois articles font les mêmes constats. |
Une phrase pour présenter l’idée (+ éventuellement une ou deux phrases pour l’expliquer) | Ils remarquent tout d’abord que la pratique musicale crée des douleurs. |
Un premier exemple tiré d’un document | Le docteur André Arcier, président fondateur de Médecine des arts®, dans son article « Douleurs chez les musiciens » sur le site Médecine des arts, évoque les nombreuses douleurs musculosquelettiques qui touchent les musiciens. Il s’appuie sur une étude auprès d’orchestres internationaux, qui montre qu’un musicien d’orchestre sur deux et 9 sur 10 en conservatoire ont ressenti des douleurs dans l’année liées à leur pratique. |
Un deuxième exemple tiré d’un autre document | On retrouve les mêmes chiffres tirés de la même étude dans l’article de Xavier Schaller, intitulé « soulager les souffrances des musiciens », publié dans le « journal du sud fribourgeois, La Gruyère, le 15 mars 2016. Que ce soient les professionnels, les étudiants ou les amateurs réguliers comme le sont les participants à des fanfares, tous sont concernés. |
(On peut même évoquer un troisième document si on le souhaite et que l’idée y est présente) | L’étude, effectuée en Rhône-Alpes et évoquée dans l’article « la clinique du musicien : quand la pratique artistique génère de la douleur », diffusé le 06/12/2016 sur Franceinfo Culture, pour France Télévisions, rejoint cette idée puisque 6 pratiquants sur 10 ont dû interrompre leur entrainement et leur travail à cause de douleurs. |
Une phrase pour clore son § | La souffrance liée à la pratique musicale est une réalité. |
Paragraphe de Valentin C
Une phrase pour présenter l’idée (+ éventuellement une ou deux phrases pour l’expliquer) | On constate que de nombreux musiciens ont des problèmes de douleurs, qu’elles soient physiques ou mentales. Les trois magazines de ce corpus en font la remarque. |
Un premier exemple tiré d’un document | Les conservatoires constatent que 90% des pratiquants souffrent, d’après l’article « Douleurs chez les musiciens » sur le site Médecine des arts, de André Arcier, président fondateur de Médecine des arts®. |
Un deuxième exemple tiré d’un autre document | Six artistes sur dix ont interrompu leur pratique à cause de la souffrance physique, comme nous le montre l’article « la clinique du musicien : quand la pratique artistique génère de la douleur », diffusé le 06/12/2016 sur Franceinfo Culture, pour France Télévisions. |
Une phrase pour clore son § | Les chiffres parlent d’eux-mêmes ; la pratique intensive des musiciens détériore leur santé. |
BTS CGE réussir la synthèse de documents et l’écriture personnelle
La synthèse
40 points / 4 pages minimum / 2h30
= présentation organisée des idées principales des documents
1 Découverte des documents
* 5 mn
* repérer les types de documents, auteurs, époques
2 lecture des documents avec prise de notes des idées
* 40 mn
* surlignage des idées
+ reformulation et classement des idées dans un tableau (ou carte mentale …)
3 Plan et problématique
* 15 mn
* On organise les idées dans un plan
* On choisit une problématique (question à laquelle répond notre développement)
* un paragraphe contient un argument, expliqué et accompagné d’exemples d’au moins deux documents différents.
4 rédaction de la synthèse et relecture du travail
* 1 h
* On soigne la mise en page, l’orthographe et la construction des phrases
* On suit son plan
L’introduction
Elle contient :
– une amorce du thème abordé par les documents
– une problématique
– l’annonce du plan du développement
Le développement
Il contient au minimum :
Deux grandes parties avec chacune deux paragraphes, l’idéal étant trois paragraphes dans chaque partie
La conclusion
Elle contient :
– un résumé des grandes idées qui ont été développées
– une ouverture
L’écriture personnelle
/20 points ; 2 pages minimum ; 1h30mn
= mini dissertation dans laquelle on donne son avis en s’appuyant sur des arguments et des exemples
1) Analyser le sujet
- 10mn
- Utiliser les questions : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Pourquoi ? Comment ?
2) Rechercher les arguments
Pour cela, réfléchir en relisant les documents.
+ passer en revue ses connaissances, notamment celles acquises dans l’année
3) Construire un plan
Classer les idées et arguments trouvés, pour avoir 2 ou 3 grandes parties avec chacune 2 ou 3 §.
4) Rédiger
Votre texte est entièrement rédigé !
Il contient une introduction, un développement et une conclusion.
L’introduction
Elle contient :
– Une phrase d’accroche pour présenter le sujet
– La problématique sous forme de question
– L’annonce du plan du développement
Le développement
Il contient 2 ou 3 grandes parties, développées chacune en 2 ou 3 paragraphes.
1 paragraphe = 1 seul argument, expliqué et illustré par un ou des exemples
Importance des exemples
Dans le développement, il est important de faire des références :
-Aux textes proposés dans le corpus
-Tirées de vos connaissances personnelles : livres, films, séries TV, documentaires…
Attention ! Pas de référence à sa vie privée,
ni de références inventées !
La conclusion
Elle contient :
-Une réponse bilan à la problématique
-Une ouverture par une autre question
BTS le barème des épreuves de CGE
Remarquez l’importance d’un travail structuré, et du soin apporté à l’aspect rédactionnel (orthographe, graphie, syntaxe…) en plus du contenu lui-même.
La synthèse de documents : notation
Compétences | Attentes | Barème |
COMPRENDRE
LES DOCUMENTS |
Réception (« Appréhender un message ») :
– compréhension de chaque document – Prise en compte de tous les documents – Présence des idées importantes – Thème spécifique du corpus : l’étudiant ne doit pas se contenter de reprendre le thème annuel |
/8 |
CONFRONTER | Utilisation et confrontation objective des documents
– formulation d’une question (problématique) – mise en relation des documents en lien avec la problématique, en évitant la juxtaposition d’analyses ou de résumés. – Appui sur plusieurs documents par partie (mais pas nécessairement dans toutes les sous-parties) |
/8 |
STRUCTURER | Organisation de la synthèse
– Construire un plan équilibré – référencer chaque idée – Reformuler les idées – Rédiger une intro et une conclusion – Présence de paragraphes |
/12 |
REDIGER | Production (« Réaliser un message »):
– expression claire, reformulation attestant des qualités de concision requises – respecter les codes de l’écrit (orthographe, conjugaison, syntaxe, ponctuation, mise en page, graphie) – Tout est rédigé : pas de titres, pas de listes, pas de « tissage » de citation (avec ou sans guillemets) |
/12 |
Pénalisés :
– expression d’opinion personnelle (-1)
– simple montage de citations (-1)
– trop de fautes d’orthographe ou de syntaxe (-2)
Valorisés :
– référence aux genres des documents (+1)
– progression claire de la pensée (+0.5)
– Présentation allégée et pertinente des documents en introduction (+0.5)
– transitions soignées et claires (+0.5)
– qualité d’écriture et de reformulation (+1)
L’écriture personnelle : notation
Compétences | Attentes | Barème |
S’ENGAGER EN REPONDANT A LA QUESTION POSEE | – Énonciation témoignant d’une prise de position personnelle (même sans emploi du « je »)
– Prise en compte de la question posée – Réponse personnelle à la question posée – Les arguments sont soit expliqués soit illustrés d’exemples – Certains arguments peuvent être repris du corpus. |
/9 |
CONVOQUER DES REFERENCES
(mobiliser sa culture) |
– Adéquation et pertinence des références en fonction de la problématique
– Réinvestissement du corpus proposé, mais aussi des lectures et connaissances de l’année, de la culture personnelle. – Manifestation de connaissances sur le thème en rapport avec la question posée |
|
STRUCTURER
|
– Organisation de l’argumentation avec un raisonnement mené à son terme.
– Progression (= plan) cohérente, quelle qu’elle soit, dialectique, thématique, … – rédaction d’une intro et d’une conclusion – Présence de liaisons logiques
|
/5 |
REDIGER | – respecter les codes de l’écrit (orthographe, conjugaison, syntaxe, ponctuation, mise en page, graphie) | /6 |
Pénalisées :
Erreurs systématiques d’orthographe
Valorisées :
– richesse et qualité de l’argumentation (+1)
– transitions, nuances (+1)
– qualités d’écriture (+1)
BTS : Le conditionnel, la condition + objectivité et subjectivité
Le conditionnel : conjugaison et emploi
Le conditionnel est un mode comportant une forme simple (présent) et une forme composée (passé).
Conditionnel présent
Il se conjugue comme le futur à partir de l’infinitif du verbe, mais avec les terminaisons de l’imparfait :
Je chanterais
Tu chanterais
Il chanterait
Nous chanterions
Vous chanteriez
Ils chanteraient
Conditionnel passé
Il se conjugue avec l’auxiliaire au conditionnel présent + le participe passé du verbe
J’aurais chanté
Tu aurais chanté
Il aurait chanté
Nous aurions chanté
Vous auriez chanté
Ils auraient chanté
Je serais parti(e)
Tu serais parti(e)
Il serait parti
Nous serions partis(es)
Vous seriez partis(es)
Ils seraient partis
Emplois du conditionnel
Il sert comme mode pour exprimer certaines conditions (voir cours sur la condition)
Exemples : S’il ne pleuvait pas, je me promènerais.
S’il n’avait pas plu, je me serais promené.
Il sert comme temps pour exprimer un fait déjà passé au moment où on parle mais évoqué comme postérieur à un autre fait passé.
Exemple :
Il acheta un gâteau qu’il mangerait plus tard.
Deux actions ici : acheter et manger. Au moment où on en parle, le gâteau a été acheté et a sûrement aussi été mangé. Mais entre ces deux actions, l’une a eu lieu après l’autre. C’est l’action de manger qui a lieu après l’action d’acheter. C’est ce qu’exprime ici le conditionnel présent.
L’expression de la condition
Etape 1 : Observer et analyser
Elle réussira à condition de ne pas relâcher ses efforts.
En travaillant régulièrement, il conservera une moyenne honorable.
Tu veux, tu peux !
Si tu veux partir à l’étranger, tu dois bien préparer ton voyage.
Il gagnera le concours à condition qu’il réussisse cette dernière épreuve.
S’il ne pleut pas, je me promène.
Si la pluie s’arrêtait, je me promènerais.
S’il ne pleuvait pas, je me promènerais.
S’il n’avait pas plu, je me serais promené.
Etape 2 : retiens la leçon
Exprimer une condition ou une hypothèse, c’est exprimer un fait dont va dépendre l’action du verbe principal.
Ex : Je sors me promener, [s’il ne pleut pas].
V condition exprimée
L’action de sortir dépend du fait qu’il pleuve ou non.
Dans une phrase simple, on peut exprimer la condition grâce à un groupe prépositionnel (par, avec, à condition de, à force de, sans…)
Ex : Elle réussira [à condition de ne pas relâcher ses efforts].
On peut aussi employer un gérondif :
Ex : [En travaillant régulièrement], il conservera une moyenne honorable.
Dans une phrase complexe, on peut simplement juxtaposer deux verbes.
Ex : Tu veux, tu peux !
Le plus souvent on emploie une subordonnée conjonctive circonstancielle de condition (si + indicatif, pourvu que ou à condition que … + subjonctif)
Ex : [Si Madame est incommodée], elle sonnera de son côté.
Il gagnera le concours [à condition qu’il réussisse cette dernière épreuve].
Dans une subordonnée, la concordance des temps précise la nature de la condition (éventuelle, potentielle ou irréelle).
Eventuel (= action réalisable) : S’il ne pleut pas, je me promène. (ou je me promènerai, ou promène-toi) (subordonnée à l’indicatif, principale à l’indicatif ou à l’impératif)
Potentiel (= action envisageable mais incertaine) : Si la pluie s’arrêtait, je me promènerais. (subordonnée à l’imparfait de l’indicatif et principale au présent du conditionnel)
Irréel du présent (réalisation impossible dans le présent) : S’il ne pleuvait pas, je me promènerais. (subordonnée à l’imparfait de l’indicatif et principale au présent du conditionnel)
Irréel du passé (action non réalisée) : S’il n’avait pas plu, je me serais promené. (subordonnée au plus que parfait de l’indicatif et principale au passé du conditionnel)
Objectivité et subjectivité
Lisez la présentation proposée dans le lien suivant :
BTS : les adverbes en -ment et l’interrogation
Cette semaine,
– un petit point sur la construction des adverbes se terminant en -ment, afin de les écrire correctement. On les emploie souvent. Ils sont très utiles.
– un rappel sur les deux manières de présenter une question : directe ou indirecte.
Orthographe : Les adverbes en -ment
Les adverbes sont invariables.
Les adverbes en -ment précisent la manière avec laquelle se produit une action.
Exemple : Il se déplace rapidement.
Beaucoup se construisent en rajoutant –ment à un adjectif féminin.
Exemple : adjectif « joyeux » > au féminin « joyeuse » > adverbe : « joyeusement »
Mais attention ! les adjectifs qui se terminent par ai, é, i, et u donnent des adverbes sans e devant la terminaison -ment. Exemples : Vrai, vraie donne vraiment. Poli, polie donne poliment.
Les adjectifs qui ont la même forme au masculin et au féminin donnent un adverbe avec juste -ment à la fin.
Exemples : ordinaire > ordinairement, calme > calmement…
Parfois avec un accent en plus.
Exemples : aveugle > aveuglément, uniforme > uniformément…
Les adverbes qui se terminent en -amment sont construits à partir d’adjectifs qui se terminent en -ant.
Exemples : méchant > méchamment ; suffisant > suffisamment
Les adverbes qui se terminent en -emment sont construits à partir d’adjectifs qui se terminent en -ent. (sauf lent > lentement)
Exemples : prudent > prudemment ; fréquent > fréquemment
Exercice : Construisez les adverbes correspondant aux adjectifs proposés :
Nouveau Adroit constant Commun Tranquille ancien Grand
savant Intense Patient Léger Brillant Précis Evident
Questions posées aux formes directe ou indirecte :
Dans une introduction, vous devez présenter votre problématique. Vous pouvez la présenter de deux manières, directement ou indirectement. Attention à bien construire votre phrase.
La forme directe suppose que vous posez directement la question. Votre phrase est une question, donc elle en respecte les codes.
La forme indirecte suppose que vous commencez la phrase par une affirmation (on se demandera, on pourra réfléchir à …). Votre problématique apparaitra dans une subordonnée rattachée à cette affirmation. De ce fait, votre problématique n’est pas présentée sous forme de question.
A la forme directe : mot interrogatif, inversion sujet – verbe, point d’interrogation
|
A la forme indirecte : verbe introducteur, mot interrogatif qui sert à introduire une subordonnée, sujet, verbe, point.
|
Exemple 1 : Sur quoi repose le comique de cette scène ?
Exemple 2 : En quoi la vie moderne peut-elle accentuer le sentiment de solitude ?
|
Exemple 1 : On peut se demander sur quoi repose le comique de cette scène.
Exemple 2 : On peut se demander en quoi la vie moderne peut accentuer le sentiment de solitude.
|
Inventez des questions, aux deux formes, à partir des idées suivantes :
– les auteurs dénoncent la société de leur époque
– le metteur en scène a modernisé la pièce
– la vitesse est une caractéristique de notre société moderne
– Monde virtuel et réseaux sociaux accentuent la solitude
– certaines solitudes sont volontaires
Correction de la construction d’adverbes en -ment
Nouveau > nouvellement
Adroit > adroitement
Constant > constamment
Commun > communément
Tranquille > tranquillement
Ancien > anciennement
Grand > grandement
Savant > savamment
Intense > intensément
Patient > patiemment
Léger > légèrement
Brillant > brillamment
Précis > précisément
Evident > évidemment
Correction de questions directes ou indirectes
Tous les auteurs utilisent-ils leur œuvre pour dénoncer la société de leur époque ? | On se demandera si tous les auteurs utilisent leur œuvre pour dénoncer la société de leur époque.
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En quoi peut-on dire que le metteur en scène a modernisé la pièce ?
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Nous verrons en quoi le metteur en scène a modernisé la pièce. |
La vitesse est-elle une caractéristique de notre société ? | Nous nous demanderons si la vitesse est une caractéristique de notre société.
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Peut-on dire que monde virtuel et réseaux sociaux accentuent la solitude ? | Nous pouvons nous demander si monde virtuel et réseaux sociaux accentuent la solitude.
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La solitude peut-elle être volontaire ?
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Il conviendra de nous interroger sur l’aspect volontaire de la solitude.
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BTS : homophones et nominalisation
Cette semaine je vous propose de réviser les homophones et la nominalisation.
Les homophones grammaticaux sont des mots différents, qui se prononcent de la même manière, mais s’écrivent différemment.
Par exemple : « a » du verbe avoir, et « à » la préposition, ou bien « son » l’adjectif possessif et « sont » du verbe être …
Ils sont nombreux et savoir les différencier permet d’éviter de nombreuses fautes.
Rendez-vous sur la page suivante du CCDMD (un site québécois pour s’améliorer en français).
Parmi tous les homophones proposés, choisissez ceux sur lesquels vous vous sentez le moins à l’aise et cliquez sur leur fiche. Vous trouverez à chaque fois une leçon courte et des exercices d’application.
https://www.ccdmd.qc.ca/fr/exercices_pdf/?id=38#
Nominalisation
C’est le fait de transformer un verbe ou un adjectif en nom (par exemple « laver » devient « lavage » ; « restituer » devient « la restitution » …
C’est un procédé très employé par les journalistes, notamment dans leurs titres. C’est très utile pour construire les titres d’un rapport par exemple, ou pour résumer un document.
Vous trouverez dans le site proposé, des exemples, la manière de construire la nominalisation, et des exercices pour essayer.
https://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-113477.php
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