Le diaporama doit être vu comme un support.

– Il sert l’orateur pour respecter la structure qu’il a voulu donner à son oral.

– Il illustre et met en valeur les propos.

De ce fait, voici quelques astuces :

1 On commence à créer son diaporama avec un papier et un crayon !

Avant de se lancer, il faut, sur un brouillon, réfléchir à son oral et à la forme qu’on veut donner à son diaporama.

A On pose les contraintes d’oral qui sont imposées :

– temps limité,

– type de public (néophytes ou initiés, jeunes ou adultes…),

– type d’oral (exposé, soutenance de thèse, stage avec questions régulières des intervenants…)

B En fonction de ces contraintes, on réfléchit à la structure qu’on veut donner à son diaporama :

– nombre de diapositives

– objectif de votre oral (purement descriptif ? ou argumentatif ? …)

– plan général avec un titre par diapositive (on se fabrique une sorte de « chemin de fer » ou de « story board » du diaporama)

Exemple : vous avez à présenter un film.

> En fonction du temps qui vous est donné (5, 10 ou 20 mn), vous allez plus ou moins détailler votre présentation.

> Votre diaporama sera très différent si vous devez seulement présenter le film (création, histoire racontée, accueil du public…) ou si vous devez le présenter pour discuter ou montrer le message que porte le film, les questions qu’il pose…

>> Ces éléments vont vous guider dans votre choix des diapositives qui vont structurer votre prise de parole.

2 On construit son diaporama

A On construit le contenu du diaporama

On garde toujours en tête l’oral qu’on va passer :

On construit chaque diapositive en prévoyant sur une fiche à côté (fiche papier ou notes du diaporama) ce que l’on prévoit de dire.

Une diapositive = une idée !

L’idée apparait dans le titre

Elle peut être illustrée (voir 2B)

Le texte est court et va à l’essentiel. Il porte l’idée que l’orateur va expliquer et développer.

B On soigne la mise en page

– Importance d’une orthographe irréprochable (la moindre faute se voit en grand lors de la projection)

– la typographie doit aider l’auditeur à se repérer. Donc on choisit une seule typographie pour les titres, une seule pour le texte.

– Même chose pour les couleurs : Suffisamment de contraste pour que le texte soit lisible. Un même fond pour tout le diaporama, ou un fond différent par grande partie.

– les illustrations : mieux vaut une seule illustration, bien visible, plutôt que plusieurs difficiles à reconnaitre.

– les graphiques : même chose, un seul par diapositive ; un graphique en bâton pour des données ressemblantes (on verra tout de suite le plus haut et le plus bas entre 22%, 24%, 26%, 28% même si les données sont très proches) ; un camembert pour les données contrastées (un élément à 67% apparait aussitôt).

– les tableaux : avec peu de données ! un grand tableau avec de nombreuses lignes et colonnes devient vite illisible. Mettez plutôt un extrait de tableau.

3 On s’entraine à l’oral avec son diaporama comme appui.

On se minute, on voit si l’enchainement se fait bien.

Si besoin, on apporte quelques corrections à son diaporama.

Si on en a l’occasion, on fait son oral devant un public restreint et bienveillant. On accepte les remarques comme un moyen d’améliorer son travail.

Enfin, on n’est jamais à l’abri d’une panne du vidéoprojecteur, ou même d’une panne électrique. On doit être capable de passer son oral sans son diaporama.