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HLP Histoire et violence : présentation de certains génocides ou massacres

Correction des informations sur l’un des massacres suivants :

  • Le massacre des partisans PKI en Indonésie en 1965-66 (Clara, Lucie B, Léa)

Déclenché en 1965 par le chef des armées Suharto qui deviendra président de la République par un coup d’état en 1967 (jusqu’en 1998).

Contre les membres du parti communiste PKI, qui avaient bcp de sympathisants et qui influençait le président de l’époque Sukarno.

Suharto accuse les PKI de l’assassinat de 7 généraux et pousse les Indonésiens par la propagande à massacrer les communistes.

Les massacres ont commencé à Java et se sont étendus dans toutes les îles, et ont duré presque un an. Dans certains endroits, les gens s’en sont pris à d’autres minorités : hindouistes, chrétiens, chinois…

On ne peut pas vraiment parler de « génocide » car les tueurs s’en prennent à des personnes de leur propre ethnie.

Ce massacre aura fait près de 500 000 morts et plus de 600 000 prisonniers, détenus dans des conditions terribles.

  • Le massacre des Kurdes en Irak en 1988-89 (Océane, Gwénaëlle, Mathilde)

Pendant la guerre entre l’Iran et l’Irak, les Irakiens veulent reprendre la ville irakienne d’Halabja, habitée par des Kurdes, tombée aux mains des Iraniens. Mais c’est en fait une opération de plus grande envergure pour exterminer les Kurdes.

200 000 soldats irakiens sont affectés à cette campagne de génocide qui a recours à des offensives terrestres, des bombardements aériens, des destructions systématiques de zones d’habitation civile, des déportations massives, la mise en place de camps de concentration, des exécutions sommaires et bien sûr l’utilisation massive d’armes chimiques, ce qui a valu à Ali Hassan Al-Majid, cousin de Sadam Hussein, le surnom d’Ali le chimique.

D’après le Tribunal spécial irakien, 182 000 civils ont été tués et plus de 2 000 villages détruits. D’après l’ONG Human Rights Watch, 90 % des villages de la région cible ont été rayés de la carte et 1754 écoles et 270 hôpitaux détruits.

  • Le massacre de Sabra et Chatila au Liban en 1982 (Laura, Maelys)

Les phalanges libanaises sont un parti politique fortement nationaliste composé de chrétiens et fondé par Pierre Gemayel. Pendant la guerre civile libanaise, les phalanges se rapprochent d’Israël. Près de Beyrouth au Liban existent plusieurs camps de Palestiniens, réfugiés là, suite aux persécutions israéliennes.

Début septembre 82, les Israéliens attaquent Beyrouth, en représailles de la mort du fils de Gemayel. Le 16 septembre 82, les phalangistes, sous prétexte de chercher à récupérer des partisans de l’OLP (organisation de libération de la Palestine) impliqués dans la mort de Gemayel, entrent dans les camps et tuent de nbx civils (entre 500 et 5000). Ce massacre a été appelé « génocide » mais c’est discutable (peut-être employé pour mettre Israël mal à l’aise)

  • Le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 (Zoé, Marine, Amélie)

Du 7 avril au 17 juillet 1994

Plusieurs décennies opposent les Tutsis aux Hutus. Pendant la guerre civile rwandaise, l’état hutu s’oppose au front patriotique rwandais, qui veut permettre le retour des exilés tutsis. La paix revient avec l’accord des hutus d’accepter le retour des Tutsis, mais le gouvernement ne tient pas parole.

L’assassinat du président rwandais déclenche le génocide par les extrémismes hutus. 800 000 tutsis sont tués en 100 jours.

  • Le massacre de Srebrenica en Bosnie en 1995 (Margaux, Manon, Iman)

Ce massacre a lieu en juillet 1995, pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, liée à l’éclatement de la Yougoslavie. Ce conflit oppose Serbes, Croates et Bosniaques.

8000 hommes et garçons bosniaques ont été tués par des Serbes. Ce massacre est considéré comme un génocide car les Serbes cherchaient à créer un territoire « ethniquement pur ».

  • La crise des Rohingya au Myanmar en 2017 (Léo, Angelina)

Les Rohingya sont un groupe ethnique essentiellement musulman vivant à l’ouest du Myanmar (Birmanie). Considérés comme Bangladais par les Bama (ethnie majoritaire et bouddhiste), ils sont très mal vus. A partir de 1982, être « Rohingya » est passible de peine de mort. Ils sont pourchassés par la junte militaire, leurs biens sont confisqués, les villages brûlés. Ils sont contraints aux travaux forcés, notamment pour construire de nouvelles pagodes. Les opérations d’épuration se multiplient, portant toutes des noms poétiques qui cachent l’horreur de la réalité. Depuis 2016 un conflit armé oppose les forces militaires birmanes et les forces armées Rohingya. Bcp fuient la misère et la violence en se rendant au Bangladesh, en Malaisie ou en Thailande, où ils sont entassés dans des camps de réfugiés.

1,5 millions de Rohingya souffrent de leurs conditions de vie. Depuis début décembre, le Bangladesh transfère les réfugiés Rohingya dans un camp sur une île battue par les cyclones. L’Onu n’a pas encore obtenu d’accord pour que seuls les volontaires soient déplacés.

  • Le génocide culturel des Ouïghours actuel (Lucie L, Chloé, Emma)

« Lavage de cerveau », stérilisation forcée, tortures physiques, viols en réunions, ou encore travail forcé. Voici les témoignages que récoltent les associations de défense des droits de l’Homme auprès de rescapés ouïghours détenus dans des camps chinois.

Ce peuple turcophone à majorité musulmane est installé dans le nord-ouest de la Chine depuis 1.000 ans. En 1949, la République populaire de Chine annexe ce territoire et le renomme Xinjiang, littéralement « nouvelles frontières », provoquant de nombreuses tensions entre les Ouïghours et le gouvernement. En 2014, une série d’attentats sont commis par des terroristes ouïghours dans la province du Xinjiang. Xi Jinping décide alors de durcir sa politique de répression contre le terrorisme et l’islamisme.

Dès 2014, plusieurs dizaines de Ouïghours, soupçonnés d’être radicalisés, sont enfermées dans des camps d’internements. Dans des documents secrets, publiés par le I, Xi Jinping déclare : « Nous devons utiliser les outils de la dictature populaire pour éliminer l’islam radical dans la province du Xinjiang ». En 2018, un rapport de l’ONU estime qu’un million de personnes seraient enfermées dans les camps. De son côté, Pékin nie l’existence de ses camps et parle de « centres de formation professionnelle » pour lutter contre la radicalisation.


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