browser icon
You are using an insecure version of your web browser. Please update your browser!
Using an outdated browser makes your computer unsafe. For a safer, faster, more enjoyable user experience, please update your browser today or try a newer browser.

DM bac Les spectres au théâtre

Posted by on 20 janvier 2016

Le poète Boileau ne disait-il pas avec justesse « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage! »? C’est à cette constance que je vous invite pour progresser en français, et ne plus copier avec servitude les autres, sur des sites en ligne!

Petite typologie des erreurs à éviter pour ce DM sur les spectres au théâtre: corpus Dom Juan de Molière, Macbeth de Shakespeare, Les Aveugles de Maeterlink,

  • Erreurs fréquentes, tous sujets confondus:

Les titres d’oeuvre ne sont pas soulignés , et sans majuscule (c’est très négligé, car quoi de plus facile que de respecter cette conventions?!)
Incorrect: les précieuses ridicules, les Précieuses ridicule// tartuffe// le misanthrope. Correct: Les Précieuses ridicules, Tartuffe, Le Misanthrope

  • Erreurs fréquentes sur l’histoire du genre théâtral et des genres littéraires:

    Un registre littéraire, aussi appelé tonalité, n’est pas un genre, ni un mouvement culturel et littéraire!

Les genres littéraires: théâtre, poésie , roman (récit = roman, nouvelle, conte) se décomposent en sous-genres:
ex: théâtre: la comédie, la tragédie, la tragi-comédie, le drame bourgeois, le drame romantique…
Les mouvements cult. et litt.: le Classicisme, les Lumières, le Romantisme, le Réalisme…
Les registres littéraires: le comique (grotesque, de farce, ironique, parodique, satirique), le tragique, l’épidictique (éloge et blâme), le polémique, l’élégiaque (pleurs en l’honneur des morts), le pathétique, l’épique!
Une tragi-comédie n’a rien en commun avec le mélange des registres comique et tragique! C’est une pièce tragique, qui emprunte tous les codes de la tragédie, mais dont le dénouement est heureux (et non pas comique!). On ne peut donc pas parler pour cet extrait de DJ de registre « tragi-comique »!!!

  • Erreurs pour le commentaire composé: dénouement de Dom Juan

  1. Problèmes de méthode:
    Pas d’enjeu, de problématique (introduction) donc un plan souvent décousu, deux parties qui n’ont rien à voir, et qui décrivent les personnages, leur caractère, le surnaturel…sans jamais analyser l’originalité de ce dénouement et son ton provocateur pour l’époque.
  2. Un plan qui ne répond pas à l’enjeu, et qui manque le véritable enjeu du texte!:
    Exemples: « Nous verrons ce qui fait l’originalité de ce dénouement? Dans un premier temps, on verra le caractère des personnages, puis le surnaturel dans l’extrait », ou « En quoi ce dénouement est ambigu? Nous verrons, tout d’abord, le mélange des registres, et le sens ambigu à donner à ce dénouement », ou « En quoi ce dénouement est ambigu? Premièrement, en quoi ce dénouement est un dénouement? Puis, qu’est-ce qui le rend ambigu? ». Une partie de plan ne peut pas reprendre l’enjeu dans son intégralité!
  3. Pas d’annonce, en début de partie, du thème traité! (que vous avez, pourtant, annoncé en fin d’introduction, lors de la présentation du plan)
  4. Un thème de partie qui ne correspond pas à celui annoncé en fin d’introduction
  5. Des arguments qui ne sont pas rattachés au thème de la partie, souvent une succession de remarques -souvent justes- mais décousues, sans lien! L’argument doit prouver le thème développé. Le commentaire, c’est une démonstration logique qui s’appuie sur l’analyse littéraire des citations du texte.
  6. Une conclusion sans ouverture ou avec une ouverture peu pertinente: pourquoi ouvrir sur la cabale des dévots et la censure de la pièce, notamment la censure de la dernière réplique de Sganarelle, qui sont à étudier dans le développement? L’analyse du sens ambigu de la pièce- est-elle véritablement morale ou blasphématoire, comme l’ont jugé les dévots- oblige à rappeler ce contexte historique!

Problèmes d’interprétation:
Une scène qui n’est pas classique (au sens qui respecte les codes du classicisme) car Molière enfreint les règles de vraisemblance et de bienséance: des spectres puis la statue du Commandeur s’expriment en scène et Dom Juan meurt, d’une mort horrible, sous nos yeux. D’ailleurs, la représentation de ce dénouement a toujours été sujet à interprétation, qu’il fallait envisager dans votre commentaire
une esthétique baroque dans cette pièce: thèmes ici de la mort, du mouvement et de la métamorphose (inconstance de Dom Juan et métamorphoses fréquentes des spectres)
Le registre tragique est présent, mais Dom Juan ne subit pas complètement son sort, tracé par les cieux: on lui laisse la possibilité de se repentir et de se racheter, donc de vivre. Or, c’est conscient, qu’il prend la décision de prendre la main de la statue. Probable qu’il n’y croit pas jusqu’au bout car nie Dieu, le surnaturel et la superstition, contrairement à Sganarelle.
Le contrepoint comique de Sganarelle est à interpréter, pas seulement à décrire! Quel sens lui donner? Molière semble remettre en cause la fin morale de sa pièce, et comme DJ, provoquer les partisans de la croyance, et de la dévotion: voir la cabale des dévots qui fit condamner la pièce, et censurer cette réplique de Sganarelle.

  • L’Invention: proposer une mise en scène du dénouement des Aveugles

    La forme de texte demandé = une conversation entre un comédien et le directeur de troupe, c’est donc un dialogue
    Le contenu:
    des propositions de mise en scène qui comprennent, jeu des acteurs (voix, déplacements, gestes), scénographie: lumière, son, décors, positionnement de la scène par rapport au spectateur, placement des spectateurs en fonction de l’impact que l’on veut avoir
    une interprétation de la scène: les remarques scénographique et de jeu devront faire sens et servir une interprétation qui doit être donnée! Maerterlinck est un poète symboliste qui cherche à déchiffrer les mystères du monde:
    Les symbolistes considèrent le monde comme un mystère à déchiffrer. Les apparences concrètes du monde ne peuvent être complètement connues par la raison et la pensée rationnelle. C’est pourquoi les symbolistes font appel aux sens et les décloisonnent en créant des correspondances: « Les parfums, les couleurs et les sons se répondent »?  En effet, sons, couleurs, visions participent d’une même intuition qui fait du Poète une sorte de mage qui décrypte les secrets de l’univers. Quel sens donner aux aveugles, à l’enfant qui pleure, au décor décrit dans la didascalie, aux paroles des aveugles…?

 

 

Commentaires fermés