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Poésie de la modernité

LA VILLE EN POESIE

Le début du XIXè est celui du lyrisme* avec les poètes romantiques* qui chantent la Nature et ses enchantements, cherchent à en décrypter les secrets – c’est « la Bouche d’Ombre » de Victor Hugo- et se questionnent sur la place de l’homme dans l’immensité de l’univers.

 

Mais à partir du milieu du XIXe siècle, la révolution industrielle* bouleverse le paysage urbain et social. Les campagnes connaissent une saignée avec l’exode rural, la main d’oeuvre se déplace vers les villes, le monde du travail est chamboulé par la mécanisation des tâches. Le rapport de l’homme au monde, au temps qui passe n’est plus le même.

Les artistes vont s’approprier ce thème de la ville qui symbolise alors la modernité*. Vous verrez au fil de vos lectures comment les poètes ont exprimé leur expérience personnelle de la ville moderne, avec ses attraits et ses désagréments, ses enchantements et ses désillusions. Vous verrez aussi comment l’expression de cette modernité s’accompagne d’une évolution des formes poétiques: le poème s’affranchit, peu à peu, de la strophe et du vers métrique, pour s’écrire en vers libre* ou en prose*.

 On n’oublie pas que c’est aussi le siècle des constructions métalliques qui se dressent au mépris des lois physiques. La célèbre Tour Eiffel date de 1887-1889, et sera le centre d’attention de l’exposition universelle de 1889 qui inscrira le nom de son inventeur dans la postérité, Gustave Eiffel:

LA VILLE EN PEINTURE

Nombreux furent les peintres qui, à cette même période, s’intéressèrent à la ville comme objet pictural.