Renard est un garagiste et il se sert de son métier pour aider les jeunes femmes en difficultés sur la route avec différents problèmes comme des crevaisons … Il va les aider mais ensuite il va les étrangler puisqu’elles le repoussent quand il leur fait des avances.
Il en a déjà tué cinq quand il rencontre Nina, la femme de Steve PETERSON et va l’aider mais au moment de la tuer sans essayer de la séduire, un agent de police s’arrête pour s’assurer que tout va bien donc il est forcé de remettre à plus tard ses pulsions meurtrières et il va repasser chez elle le lendemain, pour lui rendre le pneu qu’il a réparé et elle le paye mais il veut l’embrasser et voyant qu’elle le repousse, l’étrangle avec sa propre écharpe qu’elle portait autour du coup mais ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que Neil, le fils de Nina et Steve va descendre et le voir tuer sa mère et il allait vers lui quand la sonnette de l’entrée retentit donc il doit s’enfuir laissant Ronald THOMPSON, un autre personnage, s’acharner à enlever l’écharpe autour du coup de Madame PETERSON pour tenter de lui sauver la vie.
Ron va donc être condamné à la peine capitale (la chaise électrique) pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Renard va ensuite, sachant que Steve avait perçu beaucoup d’argent suite à la mort de sa femme, enlever Neil et Sharon MARTIN, la nouvelle petite amie de Steve pour percevoir une rançon.
Je trouve que le livre est magnifiquement construit, l’intrigue est au rendez-vous, si saisissante que je ne pouvais plus me détacher du livre. Le début est un peu long pour démarrer mais dès que l’intrigue est mise en place, le nom du Kidnappeur est dévoilé à l’instant parfait et la relation entre Neil et Sharon évolue entre le début et la fin : au début, Neil n’accepte pas Sharon, mais au fil du livre, leur relation change car elle prend un nouveau tournant, il se rapproche d’elle sur le lit de camp, à travers le bâillon il la réconforte quand elle souffre à cause des fils qui lui rentrent dans les chevilles quand elle est attachée. Tout cela mis en place fait que le livre est accrocheur, les personnages sont attachants comme Glenda, la voisine des PETERSON qui a fait un infractus mais qui malgré la douleur écoute en boucle les enregistrements de la voix de Renard pour reconnaître sa voix. Steve est démuni devant une situation qui lui échappe, la détresse dans son regard, ses agissements qui font que l’on ressent de la peine pour qui deux ans et demi plus tôt a perdu sa femme et maintenant risque de perdre son fils et sa nouvelle petite amie qu’il compte demander en mariage.
On a aussi Sharon qui le soir de l’enlèvement veut rompre avec Steve mais qui, à la fin, ne cesse de penser à lui et de l’implorer de venir les chercher.
Renard est aussi complexe, ce mélange entre froideur et manque d’affection, il dit à plusieurs reprises que personne ne lui prête attention, et on comprend qu’il en souffre, on ressent un peu de peine à son égard.
Tout ces éléments font que j’ai adoré ce livre.
