À quoi servent vos tirets ?

Albi, le 25 Janvier 2017

Chère Maylis

C’est la mer que j’ai retrouvée dans vos livres.  Dans Corniche Kennedy, sauter du haut des rochers dans une mer calme et turquoise, traînailler  sur le bord de mer, sur les serviettes à écouter de la musique, c’est un livre naturel qui rappelle des souvenirs. Dans Réparer les vivants , c’est la plage le matin,  à l’aube , le danger…
Par contre, j’ai eu du mal à rentrer dans votre écriture, avec des phrases longues ainsi que des tirets placés un peu partout, et nous ne savons pas à quoi ils  servent. L’utilisation de la ponctuation m’a perturbé.
J’ai  lu aussi pierre feuille ciseaux. . Il y a une phrase qui m’a particulièrement plu dans ce livre:
 » Quand le garçon, lui, piétine, regarde autour de lui, la clairière intermédiaire où l’herbe est chaude encore – ça se sent tout de suite -, et derrière, ce bureau des HLM aux fenêtres à barreaux, les murs tagués, puis juste en face, par-dessus  l’épaule  de la fille, les maisons de ma cité-jardin,les toits orange, pointus, les crépis bruns ».
On voit bien l’opposition entre le coté pauvre et le coté bourgeois, avec comme intermédiaire la clairière. J’ai remarqué que vous aimiez bien mixer socialement comme dans Corniche Kennedy avec Mario et Suzanne. C’est touchant.

Maxence

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