Tijera et tijerilla

La première est une suerte disparue, seulement occasionnellement ressuscitée ces dernière années par le grand Espla (photo). Elle est également appelé a lo catre. Il faut « citer » le toro les bras croisés puis décroiser le bras pour faire passer le toro. Par ailleurs, Pepe Ortiz qualifiait son orticina de « tijerilla en rond, faisant passer le toro dans une rotation complète (comme pour la navarre) »[1].

La deuxième n’est rien d’autre qu’une tafallera dont la sortie se fait par le bas. Elle débute comme la véronique mais elle consiste à croiser les bras après le démarrage du toro, en plaçant un bras sur l’autre pour défaire la croix (c’est donc l’inverse de la suerte qui est sans doute son ancêtre). On l’appelle aussi cordobina.

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[1] Cf. Tauromachies à l’usage des aficionados de J.L. Ramón p. 61.


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