El Espartero

Manuel  GARCÍA y CUESTA  “EL ESPARTERO”

 Il est né à Séville le 1Espartero8 janvier 1865 et il est mort encorné à Madrid en 1894.

 C’est à Guillena, dans sa province de naissance, qu’il a toréé pour la première fois en public, à l’âge de 16 ans.Toreó por primera vez en Guillena (Sevilla) a la edad de 16 años. Il pratiquait beaucoup le toreo furtif à la lumière de la lune. Le 8 octobre 1882 il toréa çà Séville comme banderillero. Dès l’année suivante il torée en tant que matador dans de nombreuses arènes andalouses. Le 12 juillet il obtint un franc succès à Séville dans une novillada d’Anastasio Martín.

Il triompha le jour de son alternative, dans la ville de Murillo, qui est également la sienne, le 13 septembre 1885 face à du bétail de Saltillo, concrètement les toros “Carbonero” et “Señorito”.Il la confirla le 14 octobre à Madrid des mains de Fernando “El Gallo” avec des toros de Núñez de Prado.Le 11 du même mois il avait pris une seconde alternative avec « Gordito » comme parrain (comme la première fois) et face à des animaux de Miura, à Séville, après avoir toréé une novillada suite à son premier doctorat. Il triomphe à Barcelone le jour de sa présentation en 1886. Cette année là il reçoit pas moins d’une quinzaine de coups de corne. L’année suivante c’est à ronda ou à Tarragone qu’il connaît ses plus grands triomphes. Le 15 avril 1888 le favori de l’afición de Séville affronte “Guerrita” à la Maestranza. Mais c’est en  1891, en particulier à Madrid, le 22 mai,et surtout le 7 juillet ainsi qu’à Séville ou Valence, qu’il obtient ses succès les plus importants. Cette saison là il est pris un nombre de fois incalculable par les toros. Le 10 juin 1893 il est gravement encorné à Barcelone mais c’est le toro “Perdigón”, un colorado de Miura, qui le 27 mai 1894 lui inflige la blessure qui lui coûtera la vie : la corne perforant le ventre au moment de l’estocade. José María de Cossío dit de son toreo : “ (…) il a sacrifié sa vie à cause de son stoïcisme pathétique qui transmettait aux spectateurs une sensation de terreur [1].hIl est donc mort à 28 ans après avoir reçu une trentaine de coups de corne.

“El Espartero” fut le premier torero à véritablement imposer le canon du  parar, c’est-à-dire à s’immobiliser dans le terrain du toro en donnant une passe, ce qui permet de le considérer comme l’un des précurseurs du toreo révolutionnaire de Juan Belmonte. Stoïque et téméraire il était dépourvu de technique. Les toros lui passaient très près de la ceinture. Il est également l’auteur de la célèbre phrase taurine  : “Má’ corná(s) da er hambre” (la faim donne plus de coups de corne).


[1] Cf. Los Toros en dos volúmenes : tome I p. 173.

 


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